[Assiette] L’astuce qui va changer tes déjeuners au bureau !

Petit billet ultra rapide ce jour, pour partager avec vous une astuce de cuisine !

Peut-être êtes-vous comme moi plus ou moins contraints de manger sur votre lieu de travail, et de faire avec les moyens du bord… Et oui, pour ma part je travaille près d’un centre commercial, mais je ne pourrais financièrement pas me permettre d’aller manger à droite à gauche tous les jours, et puis cela m’embête de devoir prendre la voiture, et perdre du temps sur ma pause, quand amener une boîte avec quelques restes peut me permettre de profiter d’une heure complète de coupure au bureau !

J’aime les pâtes. Que dis-je ? J’adore cela. Et du coup, je les respecte. Jamais oh grand jamais je ne réchaufferais des pâtes au micro-ondes. Au lieu de cela, j’ai ma petite astuce.

Elle n’est pas de moi, mais vient d’un forum que j’avais consulté il y a quelques mois. A mon tour de partager l’info !

Il suffit de cuire vos pâtes la veille dans de l’eau bouillante, comme si vous alliez les consommer tout de suite après. Sauf qu’une fois cuites et passées, vous n’ajoutez pas d’huile, pas de sauce, et vous les mettez dans une boîte hermétique. Le lendemain, vous n’aurez qu’à faire bouillir de l’eau, que vous verserez sur les pâtes avant de refermer la boîte et de patienter une à deux minutes. Vous retirerez l’eau, et pourrez ensuite vous régaler…

Ainsi les pâtes seront chaudes, et vous n’aurez plus qu’à les déguster, en les accompagnant d’une sauce que vous aurez réchauffée à part au micro-ondes, ou d’un accompagnement de votre choix !

 

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Cette astuce permet d’avoir des pâtes à la fois fermes et fondantes, qui ne collent pas, et sont presque aussi bonnes que si vous les aviez cuites à l’instant. Pour un meilleur résultat, je vous conseille d’utiliser des pâtes complètes, car elles sont naturellement plus fermes, et en plus, comme elles sont riches en fibres et apportent une énergie à diffusion progressive, elles vous tiendront mieux au ventre que des pâtes blanches !

Bon app !

 

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[Lecture] Amok de Stefan Zweig

Stefan Zweig est l’un de mes auteurs favori, mais pour autant, je n’ai pas encore lu toute son oeuvre. Je fais durer le plaisir, comme avec tous les auteurs que j’apprécie particulièrement.

Heureusement, son oeuvre est assez fournie. D’ailleurs, sachez qu’elle est tombée dans le domaine public et que vous pouvez y avoir accès gratuitement, notamment via les fichiers e-books pour celles et ceux qui possèdent des liseuses !

Dernièrement, j’ai lu un petit recueil de nouvelles paru chez le Livre de Poche. Sous le titre d’Amok, on retrouvait la nouvelle éponyme, mais aussi deux autres nouvelles : Lettre d’une Inconnue et La Ruelle au Clair de Lune.

Amok est un récit dans le récit, comme d’autres nouvelles de Zweig (Vingt-Quatre Heures de la Vie d’une Femme par exemple). Un narrateur s’exprimant à la première personne, nous conte comment, alors qu’il cherche le calme sur le pont d’un bateau qui le ramène d’Asie en Europe, il fait la rencontre d’un mystérieux personnage…

Le narrateur est perdu dans ses pensées, les yeux clos. Il profite de la douceur de la nuit, lorsqu’un léger toussotement le fait revenir à la réalité. La lumière au dessus de lui sur le bateau, l’éblouit et l’empêche de distinguer clairement le visage de son mystérieux voisin, ce qui rend la rencontre « étrange et sinistre à la fois »…

Malgré une première rencontre un peu spéciale, le narrateur est très intrigué par l’homme, d’autant que celui-ci lui a fait promettre de n’évoquer sa présence sur le bateau devant personne.

La nuit suivante, les deux protagonistes se revoient, et le récit se lance alors réellement. L’homme mystérieux, qui dit être médecin, explique avoir besoin de se confier à quelqu’un, et le narrateur accepte de l’écouter.

Commence alors un récit angoissant, rempli de désespoir… Le Médecin raconte comment un jour, une riche anglaise est venue lui demander son aide…

Amok, c’est l’histoire d’une erreur, qui a eu des conséquences absolument tragiques. C’est l’histoire d’un regret qui ne passera jamais. Et tout cela explique l’état horrible dans lequel se retrouve plongé le Médecin. Cela justifie sa folie… Le récit est prenant, et la fin se trouve tout à fait à la hauteur.

J’ai aimé cette nouvelle, sans pour autant parler de coup de cœur.

***

Lettre d’une Inconnue est une nouvelle qui m’a beaucoup plu ; il s’agit de ma préférée dans ce recueil.

Au départ, un homme rentre chez lui, prend son journal, son courrier, et trouve une lettre, qu’il se met à lire.

Là encore, nous sommes en présence d’un récit enchâssé, puisque nous lisons la lettre que l’homme a entre les mains.

Il s’agit d’une longue missive envoyée par une inconnue, qui lui raconte qu’elle est en train de veiller son défunt fils.

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Elle enchaîne ensuite en expliquant qu’elle était une voisine du narrateur, et qu’elle avait treize ans lorsque celui-ci a emménagé dans son immeuble. Elle a tout de suite développé une sorte de fascination pour ce jeune homme qui avait de nombreux livres, et ne lui prêtait absolument aucune attention, au point de se mettre à l’observer par le judas…

Le récit m’a tenue en haleine, car je me demandais ce qui allait se passer, et ce qui avait pu arriver à l’enfant de la mystérieuse jeune femme.

Tout s’enchaînait rapidement, et je tournais les pages très vite, pressée d’en découvrir toujours plus… Cette nouvelle m’a vraiment convaincue… Elle est profondément triste, mais je vous conseillerais tout de même de la lire !

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Le recueil se referme sur Ruelle au Clair de Lune, une nouvelle courte mais intense. Nous rencontrons une prostituée, qui prend un malin plaisir à ridiculiser un visiteur, devant le narrateur qui nous rapporte la scène.

L’histoire est prenante et le dénouement m’a convaincue. Je ne peux pas vraiment vous en dire plus, car je risquerais de casser le suspens, et ce serait fort dommage.

En conclusion, ce recueil m’a plu, et j’ai bien l’intention de continuer à lire les œuvres de Stefan Zweig…

[Lecture] La Voie Marion, un bon roman d’hiver…

Bonjour à tous et merci pour votre fidélité (pour les habitués) et votre curiosité (pour les lecteurs de passage).

Aujourd’hui je vais vous présenter un court roman (à peine 120 pages) que j’ai dévoré en une seule soirée. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais vous expliquer rapidement comment a débuté mon « histoire » avec l’auteur, Jean-Philippe Mégnin.

En fait j’ai acheté un jour un autre roman très court, intitulé La Patiente. Je l’ai trouvé dans les rayonnages d’Emmaüs et le résumé au dos m’a donné envie. Ce roman, je l’ai emmené en vacances avec moi, et je l’ai lu d’une traite, tellement l’histoire m’a tenue en haleine.

Quelques mois plus tard, revenue dans ma belle Franche-Comté, j’ai eu la chance de croiser Jean-Philippe Mégnin sur un salon du livre (lui aussi est franc comtois). J’ai voulu dire à mon copain de façon discrète « Regarde, c’est l’auteur du livre que j’ai tellement aimé cet été en Italie !!!! » mais je ne sais pas vraiment être discrète, pas tout le temps du moins.

Du coup Jean-Philippe Mégnin m’a « captée » comme on dit, et j’ai été un peu obligée de lui expliquer les raisons de mes gesticulations. J’en ai profité pour acheter son premier roman La Voie Marion et lui demander une dédicace. 🙂

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« Il n’y a pas plus solitaire que la lecture, et pourtant quand on a aimé un livre, on meurt d’envie de le faire lire… »

Cette citation extraite de La Voie Marion est tout à fait pertinente. J’adore prêter mes livres, surtout ceux que j’ai adorés. Pas vous ?

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La Voie Marion est un roman à lire en une seule fois. En effet, il est tellement court et prenant, qu’il serait dommage de devoir interrompre sa lecture, au risque de briser le charme. Prévoyez d’entamer ce livre un jour où vous avez 1 h 30 à 2 h 00 devant vous, et la certitude de ne pas être dérangés. Idéalement, je vous conseillerais de le lire en hiver, au coin d’un feu si vous en avez la possibilité. C’est encore meilleur !

Ce roman nous emmène à Chamonix, ou Marion, jeune femme indépendante de vingt-cinq ans, a ouvert sa petite librairie. Passionnée par les livres, elle a réussi à réaliser le projet qui lui tenait à cœur et mène une existence tout à fait paisible et épanouie. Un jour, Pierre pousse la porte de sa boutique. Ils échangent quelques mots de façon un peu gauche ; il achète un livre… Le petit manège se répète, jusqu’à ce que Pierre ose inviter Marion à le suivre en montagne, là où il exerce son métier, sa passion, de guide.

Petit à petit, sur fond de paysages enneigés, l’amour entre Marion et Pierre grandit. Mais… cette histoire d’amour intègre une troisième « personne » ; la montagne.

Et le ciel si bleu pourrait bien s’assombrir…

Après avoir vécu de si beaux moments, Marion ne sera peut-être pas prête à accepter que la belle histoire se fane…

J’aime bien l’hiver. Je crois que quand on aime la nature on aime l’hiver. Du moins le vrai, celui d’ici, dans les montagnes ; parce que la grisaille et la pluie lancinante qui durent des semaines, merci bien… Non, ici, hiver ça veut dire les Aiguilles tout emmitouflées, les mélèzes tout givrés, les lumières des magasins dans les rues toutes blanches le soir, le vrai pays du Père Noël…

J’ai beaucoup aimé ce livre. L’auteur a une écriture fine et simple. On tourne les pages rapidement, pris par la jolie histoire qui se tisse entre les personnages. Les descriptifs des paysages apportent beaucoup de beauté au roman, sans être ennuyeux, loin de là. Tout est savamment dosé. Le rythme est bon. Même si le roman est court, on a bien le temps de s’attacher aux personnages et d’entrer dans leur histoire.

Il y a un parallèle évident entre la montagne et l’alternance des saisons, et l’évolution du couple Marion-Pierre. Au départ c’est la folle ascension, les sentiments qui grandissent, et ne semblent pas connaître de limites. Et puis petit à petit, la neige fond, la passion redescend. Cela semble assez classique, mais Marion ne peut accepter de perdre un aussi bel amour.

Je garderai un bon souvenir de cette lecture, et espère réussir à vous donner envie de découvrir ce livre à votre tour (à moins que cela ne soit déjà fait ?). Merci pour vos lectures et réactions ! 🙂

 

[Film] Veronika décide de mourir

Je ne suis pas une grande cinéphile, qui va vous présenter les dernières sorties cinés. Non, en fait je regarde rarement des films, et généralement j’opte pour des DVD achetés d’occasion, donc pas tous jeunes !

Ceci dit, vous êtes peut-être passés à côté de certains de ces films au moment de leur sortie ciné ? Peut-être que ce n’est pas totalement inutile de vous en parler ?

Veronika décide de mourirDernièrement par exemple, j’ai regardé Veronika Décide de Mourir, avec Sarah Michelle Gellar (l’actrice de Buffy). Ce film date de 2009.

Il s’agit de l’adaptation du célèbre roman de Paulo Coehlo. J’ignorais totalement que ce livre (que je n’ai pas lu) avait été adapté en film. Et comme le résumé du livre me tentait mais que j’avais la flemme de le lire, j’ai vu là une belle opportunité d’assouvir ma curiosité !

Et franchement, j’ai bien fait, car mon homme et moi avons passé une excellente soirée devant ce film !

C’est vrai qu’à première vue, le titre n’est pas très vendeur… Cela sent au mieux le navet, au pire le film déprimant. La photo de Sarah Michelle Gellar avec sa robe largement décolletée, sur fond de skyline new-yorkaise, semble assez peu en accord avec le titre… et ce n’est pas la mention « par le producteur de Virgin Suicides et American Psycho » qui va suffire à convaincre un individu lambda de se lancer dans le visionnage de ce DVD.

Et pourtant, Veronika décide de Mourir est un bon film… 

L’histoire est celle de Veronika, une jeune femme qui rate sa tentative de suicide, et finit dans un centre médicalisé. Là, les médecins lui apprennent que sa prise de médicaments a considérablement endommagé son cerveau. Elle a un anévrisme, qui peut se rompre à tout moment, dans une heure comme dans dix ans, de façon totalement imprévisible, et entraîner sa mort. L’anévrisme en question n’est pas opérable, et Veronika devra vivre avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête, en permanence…

Pas très gai tout cela, je vous l’accorde, et pourtant, le film est lumineux. J’aurais même regretté un petit peu que le personnage de Veronika ne soit enlaidi au départ, pour marquer sa fatigue et sa lassitude face à la vie. Je l’ai trouvée trop belle, trop pimpante pour quelqu’un qui vient de tenter de mettre fin à ses jours. J’aurais préféré que l’on voie une évolution physique de son visage au fur et à mesure de sa rémission.

IMG_0406Mais bon, cela reste anecdotique, et ne m’a pas empêché d’apprécier ce film, pour son histoire assez originale, qui peut rappeler certains bouquins de Musso ou de Lévy, de par son côté seconde chance…

Bien-sûr, une jolie romance un brin compliquée vient apporter une bonne dose de piment, sans verser le moins du monde dans le gnan-gnan. Tout est bien dosé, et tient à merveille dans un film d’une heure et demi environ, qui se déroule sans longueurs ni à-coup.

La fin est à la hauteur, et m’a convaincue, ainsi que mon homme. Pour une fois que nous avons été aussi séduit l’un que l’autre par un film, cela a le mérite d’être dit !

Alors je vous conseille vivement de regarder ce film si ce n’est déjà fait. N’hésitez pas à revenir ensuite me donner votre avis ! 😀

Visite de la Cathédrale de Strasbourg

A l’occasion d’un petit week-end frisquet de février, mon homme et moi-même nous sommes rendus dans la capitale alsacienne, pour faire un peu de tourisme.

Nous avons retrouvé une amie strasbourgeoise, avec qui nous avons décidé de visiter le point clef de la ville, à savoir… la Cathédrale !

J’avais eu beau l’avoir déjà vue deux ou trois fois, j’ai été à nouveau bouche bée devant cette cathédrale gothique qui se dresse sur plus de 150 mètres (151 mètres précisément). Je ne sais pas vous, mais moi c’est typiquement le genre d’édifice qui m’impressionne, tout comme le Duomo de Milan que j’ai pourtant admiré un nombre incalculable de fois (cela vous dirait que je vous en parle dans un prochain billet ?).

 

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Je pense aux hommes qui ont battis ces monstres d’architectures, qui impressionnent à la fois par leur immensité et leur délicatesse. Certains ont entamé la construction en sachant pertinemment qu’ils ne vivraient pas assez longtemps pour en voir la fin. Cela fait quelque chose non ? [Si vous n’avez jamais vu la série les Piliers de la Terre, je me permets une petite digression pour vous conseiller de le faire… Cette série tourne autour de la construction d’une Cathédrale justement…]

Pour ce qui est de la Cathédrale de Strasbourg, sa construction a commencé en 1015, et s’est achevée en 1439. Je vous épargne le calcul. Cela représente 424 ans ! A la base, la cathédrale aurait été construite sur les ruines d’une église.

Jusqu’en 1874, grâce à son unique flèche qui grimpe à 142 mètres, elle était la plus haute tour de la Chrétienté. On ne sait pas exactement pourquoi le projet de seconde flèche a été abandonné. Différentes hypothèses ont été avancées, mais sans qu’aucune ne soit définitivement validée (manque de moyens financiers, sols pas assez stables, changement de style architectural… etc…). En tout cas, aujourd’hui c’est cette unique flèche qui fait son originalité, même si d’autres monuments la surpassent par la taille.

Lorsque la construction de la cathédrale actuelle a été décidée, Henri d’Asuel dit Hasenbourg, l’évêque de Strasbourg l’a souhaitée plus belle que celle de Bâle.

Vu la durée du chantier, il faut bien voir que les plans d’origine ont été maintes fois revus, et modifiés en fonction des modes. Au départ, la cathédrale a été construite dans un style roman, avant d’évoluer dans les années 1220 sur un style gothique.

Vous pouvez voir les différentes étapes de la construction et l’évolution du style de la Cathédrale en suivant ce lien. Je vous invite vivement à parcourir les images, même très rapidement. Il est vraiment intéressant de voir à quel point la Cathédrale à évolué au fil des années !

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L’édifice a malheureusement souffert de dégradations pendant la Révolution. Des statues ont été endommagées (235 ont été détruites). En 1811, des travaux de restauration ont eu lieu pour lui redonner toute sa superbe.

En 1794, un conseiller municipal extrémiste a demandé la démolition la flèche, qui « blesse le sentiment d’égalité de la République ». Heureusement, elle a été sauvée par un énorme bonnet phrygien en tôle, dont on l’a alors coiffée, jusqu’en 1802.

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Il faut savoir que les vitraux de la cathédrale de Strasbourg sont tous d’origine, à deux exceptions près. Cela explique qu’ils ne soient pas disparates, comme dans la plupart des autres cathédrales.

 

  • …Connaissez-vous l’anecdote du rayon vert ?

Deux fois par an, à 11 h 38 lors de l’équinoxe de printemps (fin mars) et à 12 h 24 lors de l’équinoxe d’automne (fin septembre), le soleil traverse un vitrail sur lequel apparaît Juda, et projette une lumière verte sur la chaire, juste au dessus de la tête d’une statue du Christ. Ce n’est qu’en 1972, lors du nettoyage du vitrail, qu’un ingénieur, Maurice Rosart a découvert le fameux rayon vert, alors qu’il travaillait à nettoyer le fameux vitrail !

 

A priori, ce phénomène aurait été voulu, puisque la représentation de Juda pointe justement un doigt vers le pied gauche, à travers lequel passe le fameux rayon vert… Intrigant non ?

 

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Visiter la Cathédrale a quelque chose de magique. Lorsqu’elle apparaît devant nous, immense et majestueuse, on se sent vraiment minuscule. Ajoutez à cela qu’il y a souvent du vent autour, (le diable qui aimerait bien rentrer disent les strasbourgeois) et que cela ajoute au sentiment d’être vraiment bien peu de chose !

On pénètre ensuite dans le bâtiment, et on se retrouve face à une nef de 111 mètres de long. On peut admirer les orgues, disposés dans cette nef, en « nid d’hirondelle ».

Il est possible d’allumer une petite bougie, et de rapporter un souvenir acheté dans la cathédrale. On peut aussi admirer l’horloge astronomique, ou essayer de compter les pièces de monnaie que les nombreux touristes ont jetés à travers une grille de fer forgé…

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J’espère que cette petit visite vous aura plu, et peut-être perIMG_1722mis d’apprendre quelques choses au sujet de la cathédrale de Strasbourg. Si les billets touristiques vous intéressent, je vous invite à me le dire en commentaires, pour que je puisse le savoir tout simplement, et vous en proposer d’autres par la suite…

Merci pour vos lectures et réactions, et à très bientôt ! 🙂

 

[Assiette] Du faux poulet pour vrai veggie !

Nous sommes jeudi, et le jeudi… c’est veggie ! Voici donc mon deuxième billet sur le thème du végétarisme.

Quand je suis devenue végétarienne, il y a… plus de treize ans déjà et cela ne me rajeunit pas (!!) on trouvait assez peu de produits prévus pour les gens qui ne mangeaient ni viande ni poisson, surtout en grande surface. Il y avait des steaks végétaux mais à l’époque je les trouvais secs et franchement bourratifs. D’ailleurs ils étaient vendus avec des petites dosettes de sauce et sans ces sauces je pense que je me serais étouffée !!

Mais le temps a passé et le végétarisme s’est développé. Être végétarien en 2016 est presque devenu une mode. On parle de plus en plus de veganisme, et les mentalités semblent évoluer, ce qui n’est à mon sens pas un mal !

Avec l’évolution de l’image même du végétarisme, on voit apparaître de nouveaux restos végétariens/végétaliens, et des produits de végétarisme, jusque dans nos grandes surfaces traditionnelles.

Je dois dire que je ne suis pas une grande consommatrice de produits préparés. Je préfère acheter des produits bruts et cuisiner. Mais… je reste curieuse et du coup, quand j’ai vu la gamme de « fausse viande » de la marque Céréal, j’ai voulu goûter !

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On trouve ces produits de la gamme Grill Végétal au rayon frais, vers les sandwichs tous prêts, les steaks végétaux de marques concurrentes et autres pâtes à tartes prêtes à l’emploi.

Céréal nous dit que sa nouvelle gamme s’adresse aux « flexitariens », ces gens qui mangent moins de viande, et s’ouvrent aux alternatives végétales. Je ne suis pas vraiment en faveur de l’utilisation de ce néologisme, en ce sens qu’il n’y avait pour moi pas besoin d’inventer encore un nouveau mot qui viendra tout embrouiller dans les esprits.

Mais bon, passons, ce n’est que mon avis et il n’a pas grand intérêt.^^

La gamme Grill Végétal propose des produits à faibles teneurs en matières grasses, sans huile de palme, sources de fibres, et préparés sans colorants ni conservateurs. Ils sont tous riches en protéines végétales, ce qui est important vu qu’ils vont remplacer la viande dans l’assiette justement !

A ce jour, quatre recettes sont proposées :

*émincés soja blé

*escalopes soja blé

*steaks soja blé

*nuggets soja blé

J’ai goûté les émincés, et j’y suis revenue. Pour l’instant je n’ai pas encore testé les autres recettes, mais cela viendra peut-être !

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Crus, ces émincés sont sympas, ce qui me fait dire que l’on peut tout à fait les incorporer dans une belle salade composée…

Mais bon, en ce moment je préfère manger chaud pour compenser le froid qu’il fait dehors !!

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Voici ce que l’on trouve dans ces émincés :

Eau, concentré de protéines de soja 16,8%, gluten de blé 7,5%, farine de soja entière 4,2%, arômes naturels, huile d’olive 1,1% sel marin, amidon de blé 0,8%.

Personnellement je trouve que c’est très correct, et je ne vois rien de mauvais dans cette liste d’ingrédients. J’aurais juste apprécié d’en savoir un peu plus sur les arômes naturels… Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ??

On nous précise aussi que le produit peut éventuellement contenir des traces de céleri, de sésame, de fruits à coque, d’œufs, de poisson et de produits laitiers. Mais j’imagine qu’il s’agit de se couvrir pour la marque, vis à vis des allergiques. Personnellement, cela ne me fait pas fuir.

Pour les arômes en revanche, j’ai pris quelques minutes pour envoyer un petit mail à la marque, et j’ai reçu une réponse sous moins de 48 heures, ce qui est un bon point. J’ai pu apprendre qu’il s’agissaient d’arômes d’origine végétale, sans plus de précision.

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La boîte d’émincés se compose de deux portions emballées individuellement, pour un total de 150 grammes. Une portion fait donc 75 grammes, ce qui est un peu juste parfois pour les gros appétit. Mais personnellement cela me convient, car j’utilise ces émincés pour réaliser des plats avec des légumes et quelques légumineuses ou des féculents. On peut par exemple découper des petits légumes, les poêler, ajouter de la sauce tomate, puis les émincés… Pourquoi ne pas servir ces émincés en sandwich chaud façon kebab ? Ou encore en salade composée ? De toute façon il faut les cuisiner, car tel quel cela ne fait pas un repas complet et bien ragoutant.

Venons-en aux valeurs nutritionnelles, et puis je vous donnerai mon avis sur un point essentiel… le goût bien-sûr !

Pour 100 grammes de produit (je vous rappelle qu’une portion représente 75 grammes) nous avons :

  • Énergie : 559kJ / 133kcal
  • Matière grasses : 2,9g, dont acide gras saturés : 0,6g
  • Glucides : 4,0g, dont sucres : <0,5g
  • Fibres alimentaires : 5,5g
  • Protéines : 20g
  • Sel : 1,5

Cela me semble pas mal du tout, peu gras (et surtout ce sont de « bonnes » graisses donc il en faut !), riche en protéines, et avec une dose de sel qui reste correcte.

Quant au goût… et bien j’adore. Je trouve ces émincés vraiment goûteux, et j’apprécie leur texture et les possibilités de recettes qu’ils apportent ! Mon homme, qui est loin d’être végétarien, a goûté et validé ! Il a trouvé que ce produit ressemblait au goût à de la viande à kebab ! Moi je ne saurais pas vous dire car… je n’en ai jamais goûté.^^

Il y a des morceaux de toutes tailles. Globalement la texture est bien sympathique. Il faut mâcher, mais ce n’est pas sec, ni caoutchouteux. C’est à la fois une texture qui se tient bien, et qui est fondante en bouche. Cela rappelle la texture du poulet, en plus « doux » et en moins filandreux. C’est à mon sens très réussi, très savoureux.

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Alors voilà, végétarien ou juste curieux, avez-vous déjà goûté les produits de la nouvelle gamme Céréal ? Sinon, le ferez-vous ? 😀

Moi il est clair que j’y reviendrai ponctuellement, et que je goûterai peut-être les autres produits de la gamme, car ce produit me plait. J’apprécie de pouvoir me préparer de belles petites poêlées que je réchauffe le midi au bureau !

Si je devais faire un seul reproche, ce serait sur le prix un peu élevé, puisque la boîte de 150 grammes coûte un peu plus de 3 € dans mon magasin habituel.

 

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[Lecture] La Peur – Stefan Zweig

Miss Alfie  nous propose actuellement un challenge qui consiste à chroniquer l’oeuvre de Stefan Zweig, qu’il s’agisse de ses romans, de ses nouvelles, de ses biographies, etc…

Puisqu’il se trouve que Stefan Zweig est justement l’un de mes auteurs de prédilection, j’ai décidé de profiter de l’occasion pour me plonger dans la lecture de certains ouvrages de ma PàL, et pour ressortir d’anciennes chroniques que j’avais auparavant publiées sur d’autres sites.

Il y a plusieurs années de cela, j’avais lu une nouvelle de l’auteur austro-hongrois Stefan Zweig. Cela s’intitulait un Soupçon Légitime et j’avais bien apprécié le style à la fois fluide et raffiné (certains dirons que c’est là l’oeuvre des traducteurs car l’écriture de Zweig était loin d’être aussi parfaite. N’ayant lu que les traductions françaises, je ne saurais me prononcer.)

J’ai ensuite trouvé La Peur en livre d’occasion, et comme j’avais un souvenir positif de l’auteur, j’ai décidé de l’acheter…

 

Qui est Stefan Zweig ?

Si vous souhaitez découvrir la biographie détaillée de Stefan Zweig, une rapide recherche sur Google vous permettra d’exaucer votre vœu. Pour ma part je vais simplement situer l’auteur dans son époque, car cela me semble essentiel…

Stefan Zweig est né en 1881 à Vienne. Vu sa date de naissance, vous pouvez vous en douter, il a connu la première guerre mondiale.

En 1934 il choisit l’exil vers le Brésil, car il a conscience du danger que représente Hitler. Précisons que Stefan Zweig est juif.

La période est vraiment sombre et emplie d’horreur, des horreurs dont Zweig est victime en tant que juif. Le compositeur Richard Strauss lui commande un livret pour son opéra Die schweigsame Frau, qui sera ensuite jugé comme une œuvre juive… Des autodafés des livres de Zweig ont lieu à Berlin !

Zweig a rédigé ses mémoires, y parlant de la honte qu’il ressent d’être né dans un puissant Empire qui a finalement suscité la honte dans le monde entier. Il se donne la mort en 1942, après avoir envoyé le manuscrit de Le Monde d’Hier à son éditeur.

Zweig est un auteur éclectique à qui l’on doit des nouvelles, mais aussi des recueils de poésies, des biographies (Marie-Antoinette et Magellan par exemple), des essais, des pièces de théâtre…

 

La Peur

Le livre dont je m’apprête à vous parler est un recueil de nouvelles. La Peur est la nouvelle principale de ce recueil et elle occupe environ soixante-dix pages. Ensuite on peut lire Révélation Inattendue d’un Métier, Leporella, La Femme et le Paysage, Le Bouquiniste Mendel, et La Collection Invisible.

Dans La Peur, Zweig nous présente Irène, une femme bourgeoise qui a noué une relation adultère avec un jeune artiste. Non elle n’est pas amoureuse de son amant, non son mari ne la délaisse pourtant pas, ni ne la rend malheureuse, mais c’est arrivé ; un peu par hasard, Irène a pris un amant…

Elle est toujours angoissée à l’idée d’être vue sortant de chez son amant, mais cela n’empêche pas un jour le pire d’arriver… Une femme l’agresse et commence à la faire chanter, menaçant de faire écrouler tout son petit monde…

Cette nouvelle m’a captivée. J’ai adoré le style limpide et intemporel de Zweig. Bien-sûr la nouvelle est ancrée dans son époque. Irène porte un chapeau et une voilette, qui seraient anachroniques en 2016, mais surtout elle est entièrement dépendante financièrement de son époux. Cependant, les sentiments que décrit Zweig sont toujours valables aujourd’hui. Et sa façon de les disséquer est vraiment excellente. On n’a aucune longueur, aucune envie de sauter un paragraphe ou deux, tant l’histoire coule d’elle-même, et nous tient en haleine.

Je me doutais un petit peu de la fin, mais sans en être sure… Finalement la fin que j’avais imaginée est arrivée mais elle m’a tout de même surprise dans les détails. J’ai absolument adoré ce court récit ! J’ai partagé l’angoisse du personnage principal, de la première page à la dernière !

 

 

Révélation Inattendue d’un Métier

La deuxième nouvelle de ce recueil nous présente un homme qui en observe un autre dans la rue. Le premier homme ne nous est pas particulièrement présenté, c’est le second qui va nous intéresser… A force de l’observer, le narrateur se rend compte qu’il s’agit d’un pickpocket. Subjugué, notre observateur décide de le suivre, pour le voir à l’action…
C’est une nouvelle courte et sans temps morts. Zweig nous prouve qu’il est un excellent observateur tant il décrit le pick-pocket et ses méthodes en détails.

 

Leporella

Je ne suis pas une experte en opéra et ceci explique que le prénom de Leporella ne m’ait rien dit. Il fait référence au Serviteur de Don Giovanni Leporello. Leporella est en fait un surnom donné à Crescence, une femme bourrue, devenue Servante d’un riche Monsieur. Personne ne tient dans l’ambiance détestable de la maison, car la Femme de Monsieur est très difficile à vivre… Seul Crescence supporte !

Crescence ne possède rien pour elle, ni la beauté, ni l’intelligence. Par contre elle ne craint pas le travail, et fait preuve d’un dévouement sans pareil pour son employeur… mais trop de dévouement peut s’avérer dangereux…

La nouvelle est plaisante, même si on imagine assez facilement ce qui va se passer… Ce n’est pas inintéressant pour autant, loin de là !

 

La Femme et le Paysage

Cette quatrième nouvelle m’a surprise car elle est très différente des précédentes, plus abstraite pour commencer. Elle nous parle d’un homme qui séjourne dans un hôtel du Tyrol en plein été caniculaire, et qui entre en relation avec une autre pensionnaire de l’établissement. Il est fasciné par une très jeune femme, qui semble désespérer comme lui de voir la pluie tomber…
Je ne vous en dirai pas plus car je ne souhaite pas courir le risque de gâcher le suspens. Au départ j’ai trouvé que la nouvelle était longue à se mettre en place. Il y a beaucoup de description de l’environnement. Et puis une fois le décor planté, tout s’accélère, et l’histoire nous emporte. Cela valait le coup de s’accrocher un peu pour entrer dans le récit, car il est original et surprenant !

 

Le Bouquiniste Mendel

Dans Le Bouquiniste Mendel, Zweig nous présente un homme dont le talent n’aurait plus une grande utilité à notre époque où les ordinateurs sont omniprésents. En effet, le bouquiniste Mendel est une sorte de catalogue vivant, qui se rappelle de tous les titres de livres, des auteurs, des prix des ouvrages… Ce n’est pas quelqu’un de très cultivé, mais il possède tout de même un talent de grande mémoire ! Le fait de se couper totalement du monde pour vivre à fond son étrange passion va lui jouer un très mauvais tour…

Cette nouvelle est surprenante, et on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec l’époque qu’a vécue Zweig…

 

La Collection Invisible

Le recueil s’achève sur une nouvelle très courte. La Collection Invisible tient sur moins de vingt pages. Elle est néanmoins celle qui m’a le plus plu. Je ne souhaite pas vous faire de résumé car cela me forcerait à dévoiler l’élément clef de la nouvelle, et cela n’aurait absolument aucun intérêt ! Comme je vous l’ai dit, elle est très courte, alors je vous dirais simplement de la lire, car vous ne le regretterez probablement pas…

 

Critique

J’ai été très agréablement surprise par ce recueil de nouvelles. Le style de Zweig est excellent. Il arrive à nous faire vivre des histoires intenses bien que courtes grâce à un formidable talent d’observation et de description.
Pour autant il évite de faire trainer son récit par des longueurs non-nécessaires. Il décrit, mais sans s’attarder inutilement, en restant toujours dans l’action. Cela se ressent particulièrement dans la nouvelle sur le Pickpocket. Tout s’enchaine bien, et les histoires bien que courtes laissent toutes une trace dans ma mémoire.
J’ai pensé à Palomar, un recueil d’Italo Calvino, qui décrit également beaucoup. Mais à l’inverse de Palomar qui m’a parfois lassé pour son côté descriptif, La Peur m’a tenue en haleine avec un bon suspens, omniprésent !

La Peur est un recueil dont je recommanderais très vivement la lecture même aux personnes qui ne sont pas de grands lecteurs. En effet, ce sont des histoires courtes, captivantes, et faciles d’accès.C’est un livre que je vais garder en tête et prêter dans mon entourage !

 

A la découverte de Mark Twain…

LUNDI

CETTE nouvelle créature aux longs cheveux est bien encombrante. Elle traîne partout et me suit toujours. Je déteste cela, je ne suis pas habitué à la société. Je voudrais qu’elle reste avec les autres animaux. Il fait gris aujourd’hui, le vent est à l’est ; je crois que « nous » aurons de la pluie. Je dis : « Nous », où ai-je appris ce mot ? Je m’en souviens maintenant, je le tiens de cette nouvelle créature.

Je dois confesser que je ne connaissais Marc Twain que de nom. J’ignorais ce qu’il avait écrit à part Les Aventures de Tom Sawyer… J’ai été très surprise de découvrir son oeuvre, et de me rendre compte qu’il était un humoriste en plus d’être écrivain… et un humoriste qui m’a bien fait rire !

C’est en recherchant des livres audios gratuits que je suis tombée sur L’Extrait du Journal d’Adam… Je l’ai téléchargé un peu par hasard, et l’ai écouté tout de suite.

Et là… je me suis régalée !

Dans cette nouvelle humoristique, le narrateur s’exprime à la première personne comme dans un journal intime, et nous parle d’une « nouvelle créature » mystérieuse, qui vient encombrer son quotidien… Nous comprenons rapidement qu’il s’agit d’Ève.

La nouvelle créature dit que son nom est Ève. C’est bien : je n’y vois aucune objection. Elle dit que ce nom sert à l’appeler, quand j’ai besoin d’elle. Je lui réponds que dans ce cas c’est du « superflu » .

Ève mange trop de fruits selon Adam. Et puis elle a la fâcheuse manie de nommer les choses et de le suivre partout, lui qui était habitué à être seul. Au départ, il est un peu agacé par sa présence, et trouve bien peu d’intérêt à Eve. Il préférerait qu’elle reste avec les autres animaux…

Ève chamboule tout le quotidien d’Adam, et impose entre autre le repos dominical.

Petit à petit, Adam apprend cohabiter avec « la nouvelle créature » et s’y attache… Sa compagnie lui devient de plus en plus agréable…

Et puis, Eve se présente avec un drôle de poisson, et Adam nous dit que…

elle aime sentir son poisson se rouler sur elle

Petit à petit, le poisson évolue, produit des sons, se déplace… Adam se demande s’il ne s’agit pas plutôt d’un kangourou…

Cette nouvelle m’a vraiment beaucoup plu, et fait sourire tout du long. J’ai aimé le côté humoristique omniprésent, mêlé à une jolie dose de tendresse. Elle m’a donné envie de continuer à découvrir l’oeuvre de Mark Twain.

Voici le lien pour télécharger ce fichier gratuitement et en toute légalité.

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[Lecture] Destruction d’un coeur

Il y a quelques années, j’étais tombée chez Emmaüs sur deux petits recueils de nouvelles particulièrement jolis. Ils étaient proposés avec une couverture épaisse, joliment illustrée de photos en noir et blanc. L’objet livre en lui-même était vraiment attirant, et c’est ce qui a fait que je les ai achetés alors que je ne connaissais pas du tout leur auteur, Stefan Zweig

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J’ai lu et adoré les nouvelles en question, et tout naturellement, j’ai continué à acheter les livres de cet auteur autrichien. Vingt-Quatre Heures de la Vie d’une Femme, La Peur, Un Soupçon Légitime, je n’ai passé à ce jour que de très bons moments avec les nouvelles de Zweig entre les mains. Vraiment, si je devais vous en conseiller un seul pour commencer, je vous dirais de choisir par vous-même car toutes les nouvelles de Zweig sont géniales.

Son style à la fois simple et raffiné m’emporte toujours vers autre chose, et me permet de m’extraire de mon quotidien, bien que les histoires restent finalement assez banales. Zweig c’est une sensibilité, une belle plume, une façon de raconter les choses avec beaucoup de beauté, sans pour autant en faire trop.

Il faut le lire pour comprendre… Alors je vous propose tout de suite un petit extrait, qui n’est autre que le début de Destruction d’un Cœur, que je vous présenterai par la suite…

 

Sans titre

Dans cette nouvelle d’une soixantaine de pages, Stefan Zweig nous présente un vieillard (il va sur ses soixante-six ans, mais pour l’époque_1927_c’était bel et bien un  vieillard, d’autant qu’il est assez mal en point physiquement) qui découvre sa fille sortant de la chambre d’un étranger…

Erna est âgée de dix-neuf ans, et il est impensable pour Salomonsohn, qu’elle puisse avoir une relation avec un homme… D’ailleurs lequel, puisqu’ils sont trois dans cette maison… Il y a le comte Ubaldi, l’officier italien, et le gentleman rider mechlembourgeois… Lequel de ces hommes peut-il balader ses sales mains sur le corps de la petite Erna ?

Le vieillard tombe dans l’obsession et ne peut plus penser à autre chose qu’à sa fille, dans les bras d’un homme. Il est écœuré, révolté aussi puisqu’il est persuadé que sa fille comme sa femme, ne font que profiter de son argent, pour vivre oisivement…

Un style inimitable…

Il est difficile de vous dire pourquoi j’aime tant les nouvelles de Zweig. Parce-que finalement, comme je vous l’ai dit plus haut, cet auteur écrit des nouvelles sur des choses de la vie quotidiennes. Ce sont des récits banals, mais rapportés avec une écriture très fluide. On a plaisir à les lire, et à tourner les pages pour découvrir ce qui va finalement arriver… Le vieillard finira t-il par mettre un coup de gourdin à l’un des trois hommes ? Son pauvre coeur le lâchera t-il ? Ou bien peut-être s’est-il trompé sur toute la ligne, et Erna n’a de relation avec aucun des trois hommes ? On ne sait pas et on meurt d’envie de découvrir ce qu’il en est réellement…

« […]ce qui me fait mal ne fait mal qu’à moi seul… Ce qui m’inquiète n’inquiète que moi seul… on ne me comprend plus et je ne comprends plus les autres… »

« On est bien seul avec soi-même, jamais je ne m’en suis rendu si bien compte. »

 

Et après ?

Après Destruction d’un Cœur, deux autres nouvelles plus courtes se succèdent.

Elles ont en commun avec la première d’évoquer l’amour, et plus précisément, la différence de perception de l’amour selon les âges.

 

Dans La Gouvernante (30 pages environ) il est question de deux fillettes qui écoutent aux portes et surprennent une conversation de leur Gouvernante avec leur cousin Otto… Elles ne comprennent pas bien de quoi il est question, mais leur Gouvernante semble perturbée, et cela les peine énormément… La nouvelle est très courte, donc vous vous en doutez, si j’en dis plus, cela reviendra à en dire trop. En tout cas, Zweig nous prouve ici que ce n’est pas la taille qui compte (j’ai un peu honte, elle était facile !) car cette nouvelle d’à peine 30 pages ne manque pas d’intensité. Il réussit à nous plonger dans l’histoire, en quelques lignes, et à nous toucher en plein cœur…

 

Le Jeu Dangereux (une quinzaine de pages) m’a rappelé Vingt-Quatre Heures de la Vie d’une Femme. On a ici un narrateur et un vieil homme qui coulent des jours paisibles au bord du Lac de Côme. Le vieil homme raconte une histoire singulière… comment il a piégé une jeune fille en lui envoyant des lettres d’amour, qu’il écrivait en se faisant passer pour un autre, et voir l’effet produit sur sa « marionnette ».

Nous avons là encore une belle nouvelle, la plus originale du recueil je dirais, et celle qui m’a peut-être le plus plu même si toutes m’ont vraiment laissé une bonne impression.

 

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Inutile de vous dire que je recommande vivement la lecture de ce recueil. Vous l’aurez compris en lisant ma chronique je pense, ce livre m’a totalement plu… En tout cas, je vous remercie une fois de plus pour vos lectures et réactions, et vous dis à très bientôt pour de nouveaux billets ! 🙂

 

J’ose ou pas, les ongles blancs ?

Il y a des couleurs comme ça, que l’on n’ose pas forcément arborer seules sur les ongles, du moins par pour la vie de tous les jours. Mais je vous avouerai qu’à part le jaune, à cause du risque de confusion avec une jolie mycose, j’ose personnellement à peu près tout, du blanc le plus simple au noir le plus noir, en passant par le vert, le bleu (évidemment), le rouge classique, et le rose girly !

D’ailleurs, cela tombe plutôt bien car j’ai remporté un vernis blanc à un jeu concours Instagram. Il s’agit de Carte Blanche, un blanc tout simple, laqué, qui vaut 1,90 € le flacon de 7 ml chez Etam.

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J’ai décidé de le porter seul dans un premier temps, car j’avais envie d’ongles tous blancs, et tous simples.

Tout d’abord, ce vernis est assez fastoche à appliquer. Je l’ai posé sur une base Kiko matte, pour obtenir un effet moins brillant que celui annoncé. J’aime bien le vernis blanc, mais s’il brille je trouve que cela fait vite blanc correcteur.

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Sur la base matte, le rendu est sympa. Le pinceau est correct et j’arrive à poser mon vernis proprement, ce qui est essentiel avec ce genre de teinte. Pas question de se colorer les cuticules ou d’avoir un tracé hésitant le long de la lunule. Il n’y a pas plus vulgaire avec une teinte aussi visible, vous n’êtes pas d’accord ?

Avec deux couches on obtient un résultat quasiment opaque, même si ce n’est pas 100 % homogène. Je dirais que c’est classique avec des teintes de ce genre. Je ne suis pas surprise. Cependant, je n’ai aucune envie de poireauter pendant qu’une troisième couche sécherait, alors je me contente de deux, en me disant que le mieux est l’ennemi du bien et que de toute façon c’est déjà joli comme cela… que ce vernis est destiné à être customiser, donc que je n’allais pas poser trois couches, plus encore du top coat !

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Niveau tenue, Etam m’avait totalement déçue avec le seul vernis que je possédais chez eux, un beau bleu ultra brillant, qui se décollait au contact de l’eau. Je partais sceptique…

Là, je dois dire que la marque est remontée dans mon estime, puisque j’ai gardé ce vernis pendant trois jours, sans top coat, sans retouche. Ensuite il s’est usé, et surtout je me suis lassée, donc je l’ai retiré (sans l’avoir customisé d’ailleurs).

Si vous recherchez un blanc totalement opaque en deux couches, ce vernis ne vous conviendra pas. Par contre, si vous voulez un blanc peu coûteux, et suffisamment opaque pour réaliser des nails arts par dessus, alors cela peut être une bonne référence.

Dans tous les cas, vu son prix, on ne peut pas décemment se plaindre de ce produit, qui offre une qualité relativement correcte.