Eloïse Ouille – Jean Teulé

Avec Jean Teulé je ne sais jamais trop à quoi m’attendre. J’avais absolument adoré Le Montespan, son roman dédié au malheureux mari de la Maîtresse de Louis XIV. Le Magasin des Suicides et Les Lois de la Gravité m’avaient bien plu, dans un univers plus actuel. J’avais apprécié le côté poétique de Fleur de Tonnerre. En revanche, certains de ses romans m’avaient franchement retourné l’estomac, comme Mangez-le si vous Voulez, qui décrit le calvaire d’un jeune homme, persécuté par la foule avant d’être littéralement brûlé vif et mangé… Je, François Villon, sans me déplaire totalement, m’avait paru très très gore, avec des descriptifs de tortures à la limite du soutenable. Mais j’avais en revanche dévoré Charly 9, une biographie romancé du roi de France, que j’avais jugé plutôt marrante.

Bref, dans le doute, malgré quelques déceptions, je ne boude jamais un roman de Teulé. Et en plus, l’histoire d’Héloïse et d’Abélard m’attirait bien. J’avais envie d’en savoir plus, et je pensais naïvement que cela pourrait passer par la lecture du dernier Teulé… Naïvement ?

Le livre version Kindle coûte 13,99 € actuellement sur Amazon :

http://www.amazon.fr/H%C3%A9lo%C3%AFse-ouille-Jean-TEUL%C3%89/dp/2260022103

***

Oui parce-que ce roman, même si comme toujours avec Teulé, est très bien écrit (ce n’est que mon opinion, mais j’aime bien sa plume) n’a pas la prétention de véritablement nous instruire sur l’histoire des deux amants.

Ce livre est plutôt un prétexte pour nous livrer un long descriptif de scènes sexuelles, toutes plus crues les unes que les autres. On y parle couilles, sperme, chattes, vit (c’est un terme d’époque pour désigner le sexe masculin), et tout y passe, jusqu’à la sodomie à l’aide d’une carotte.

C’est un bien grand honneur que nous fait Nature en te perçant à cet endroit où je peux aller jouer.

Je préfère vous le dire clairement, car cela peut surprendre… Et encore, je n’ai listé que quelques termes en vrac, mais il faut bien voir que l’essentiel du roman consiste en des descriptions de coït entre Eloïse et Abélard, dans des termes plus vulgaires les uns que les autres. Et autour de cela, et bien il ne se passe pas énormément de choses… du moins pour la première moitié du roman, voire un peu plus…

-Ils sont doux, tes cheveux, ma amour. On dirait les poils de ton cul.

C’est finalement cela qui m’a déçue… Parce-que les scènes sexuelles avaient toute leur place dans cette histoire, et la façon très crue de les raconter est plutôt intéressante, mais n’avoir quasiment que cela sur plus de 200 pages, c’est un peu longuet…

Nous ne partirons d’ici, ni moi ni mes couilles, sans avoir tenté de si bien vous mettre que vous en restiez gisante et pâmée. Je vais te farcir à la bite, ma amour !

J’ai apprécié les passages pendant lesquels on retrouve le Chanoine oncle d’Héloïse, toujours plus naïf, qui ne se doute pas un seul instant de ce qui se passe dans la chambre de la jeune femme (Abélard est sensé être le Maître d’Héloïse, et la faire étudier…). Mais ces passages étaient trop rares.

Découvrant la chambre sens dessus dessous d’Héloïse, le chanoine s’exclame :

La pauvre orpheline, quand elle dort, doit encore tellement cauchemarder qu’elle bouscule tout autour d’elle !

Le récit prend un virage une fois la première moitié des pages tournées, quand les amants se voient séparés. Là j’ai trouvé que c’était plus amusant, sans pour autant devenir un roman à se tordre de rire. Mais cela valait la peine de s’accrocher… D’autres personnages entrent en scène, et Teulé use du comique de répétition, avec une certaine dextérité.

En définitive, si c’était à refaire, je relirais ce roman, car j’ai tout de même apprécié l’histoire, et que le style de Teulé me plait réellement. Mais je m’attendais à mieux.

 

 

 

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Conseils pour la recherche d’emploi…

Comme beaucoup de monde, j’ai passé plusieurs d’entretiens d’embauche dans ma courte existence, et je pense que j’en passerai encore, même si je suis actuellement en poste. Avec le recul, je me dis qu’il était bien normal au départ, que l’on ne me rappelle pas… !

J’aimerais par ce billet, donner quelques modestes conseils, issus de ma propre expérience « de l’autre côté du miroir ». En effet, depuis que je travaille dans une PME, il m’a été donné l’opportunité de suivre de plus ou moins loin, certains recrutements, et de comprendre quelques petites choses sur le processus d’embauche…

 

*Être visible

Tout d’abord, j’ai pu constater que lorsque l’on souhaite faire paraître une annonce, rares sont les supports gratuits pour les entreprises. A part des sites comme Indeed ou le Pôle Emploi, la plupart des plateformes dédiées au recrutement sont payantes, ou inconnues au bataillon ! Il reste le Bon Coin ou des sites comme Vivastreet, plus généralistes, mais dès que l’on se tourne vers des sites spécialisés, il faut payer…

Les recruteurs peuvent donc être tentés de rechercher des CV dans des CVthèques, comme celle de Pôle Emploi (que je ne trouve pas pratique du tout, mais que j’utilise faute de mieux), ou d’utiliser des sites tels Viadeo ou Linkedin pour trouver des profils à moindre coût… D’où l’intérêt d’être visible sur ces sites, ou mieux, d’avoir candidaté spontanément, pour être déjà dans les fichiers de l’entreprise…

 

*Soigner sa candidature

Une fois le contact établi et l’annonce trouvée, il faut soigner la candidature, et ne surtout pas HORREUR STUPEUR MALHEUR, envoyer une lettre type. Le CV doit être adapté, et porter un titre en rapport avec le poste proposé. C’est un poste d’Assistante Commerciale ? Alors n’envoyez pas votre CV d’Assistante de Direction. Mettez en valeur les activités commerciales que vous avez pu avoir, sans mentir, ni inventer bien-entendu !

Si jamais votre profil n’est pas en adéquation avec certains points clefs du poste, n’hésitez pas à en parler dans votre lettre, et à expliquer comment cela pourrait être résolu. Le poste requiert de parler l’anglais et l’italien, mais vous ne parlez que l’anglais ? Et si vous envoyiez tout de même votre candidature en précisant que vous êtes tout à fait disposé à suivre une formation si besoin ? On ne sait jamais, si le recruteur ne reçoit pas de candidature d’italianophone, et que votre CV est globalement intéressant pour lui, il pourrait vous rappeler !

La lettre de motivation doit être rédigée pour ce poste précisément, et ne pas contenir de phrases types, comme « votre firme, mondialement reconnue… » surtout si vous vous adressez à une PME qui agit au niveau régional… C’est du vécu, et franchement cela ne sert pas la cause du  candidat…

Évitez les sigles qui ne sont pas forcément connus de tous, et mettez-vous à la place du recruteur qui ne sait pas nécessairement en quoi consistent toutes les formations que vous avez pu suivre et leur contenu… Sans faire un CV de trente pages, détaillez un peu les points clefs, quitte à supprimer certaines infos qui auront peu d’intérêt (inutile de préciser que vous avez le brevet des collèges si vous avez par ailleurs un Doctorat !!)

Évitez aussi les formules floues… Si vous alignez difficilement deux mots en anglais, un « niveau scolaire » vous desservira plus qu’il ne vous mettra en valeur. Soit le poste demande un bon niveau d’anglais, et vous ne l’avez pas, c’est ballot… soit ce n’est pas demandé, alors ne mettez tout simplement pas l’information…

 

*Soignez la forme

Si vous n’êtes pas fortiche en orthographe (et même si vous l’êtes d’ailleurs), faites relire vos documents, pour éliminer toute faute d’orthographe qui pourrait vous décrédibiliser. Un « envoyé de mon smartphone dernier cri » en bas de message ne fait pas figure d’excuse pour adresser une candidature pleine de faute de frappe…

Dans le même genre, si vous candidatez par voie électronique, assurez-vous d’envoyer des documents dans un format standard… .docx ou .pdf par exemple… Ce serait dommage que le recruteur ne parvienne pas à ouvrir votre fichier, et le jette à la corbeille sans en avoir pris connaissance…

 

*Ne négligez pas votre image… sur le net notamment !

Notre époque est formidable. Tout le monde ou presque a un compte Facebook et/ou un Twitter, un blog, un compte FlickR, etc… C’est génial pour rester en contact avec ses amis. Mais c’est aussi un outil précieux pour le recruteur qui va pouvoir vous googliser, et voir en quelques clics ce que vous faites sur le net… Pensez notamment qu’un Facebook rempli de hoax que vous auriez relayés sans aucun esprit critique, ou de publications bardées de fautes ne jouera pas forcément en votre faveur… même si c’est un profil sensé être utilisé en perso…

*N’hésitez pas à relancer, à appeler !

Lorsque l’entreprise choisit de poster une annonce d’emploi, elle n’arrête pas de tourner pour autant. La personne qui s’occupe du recrutement est peut-être débordée car elle n’est pas nécessairement DRH… Dans une PME, cela peut être la Secrétaire qui s’occupe de diffuser les annonces, et de mettre les CV de côté pour que le patron les regarde quand il aura 5 minutes… Et si vous appeliez pour prendre des nouvelles du recrutement ? Vous pourriez demander si votre CV a bien été réceptionné ? Et pourquoi ne pas essayer de fixer un entretien au passage ? Je ne dis pas qu’il faut appeler trois fois par jour, mais une fois pour montrer votre intérêt, cela ne peut que jouer en votre faveur…

Préférez la relance par téléphone, qui permet d’avoir une réponse en directe, d’établir un premier contact, et de lever éventuellement des barrages. On vous répond que votre CV n’a pas été retenu ? C’est l’occasion de demander pourquoi, pour savoir, et pourquoi pas, pour argumenter (sans trop insister pour autant bien-entendu !).

 

*Se renseigner sur l’entreprise

Vous avez décroché un entretien d’embauche ?

C’est très bien. Prenez cela comme un rendez-vous qui va permettre au recruteur et à vous-même de confronter vos attentes. Vous êtes là pour vous vendre, mais aussi pour acheter. Même si l’on a coutume de voir le candidat dans la position faible, (ne dit-on pas un « demandeur » d’emploi) vous avez aussi des attentes vis à vis de l’entreprise.

Alors commencez par préparer votre entretien, en vous renseignant sur l’entreprise. Visitez son site internet, ses pages de réseaux sociaux, regardez ce qu’elle fait. Si vous ne trouvez rien, ce n’est pas grave. Vous aurez l’occasion de vous renseigner lors de l’entretien, et n’hésitez pas à le faire !

Préparer quelques questions est une excellente idée, pour montrer que vous êtes intéressé par l’entreprise et par le poste ! Vous pourrez demander des détails sur l’activité de l’entreprise, mais aussi sur le poste lui-même. Est-ce une création de poste ? Un remplacement ? Évitez de vous renseigner tout de suite sur le nombre de congés et sur les horaires des pauses, et privilégiez les questions sur les taches qui pourront vous être confiées, sur l’organisation d’une journée type, etc…

 

Voilà quelques pistes pour mettre toutes les chances de votre côté… Je suis sûre que j’oublie énormément de choses (je n’ai pas du tout parlé de la tenue, de la politesse, etc, mais il fallait faire des choix car je ne souhaitais pas pondre un article de quatorze pages !!). Alors n’hésitez pas à commenter ce post pour enrichir tout cela ! Je suis certaine que vous avez des choses à dire sur ce sujet !

Je conclurais par quelques conseils en vrac, inspirés de faits réels !!

*Si votre adresse de courriel est petite_blonde_du_39@caramail.com mieux vaudrait peut-être en créer une nouvelle pour vos candidatures, type nom.prénom@gmail.com !

*Évitez la photo selfie sur le CV. Le duck face et l’avant bras en premier plan font rarement professionnels…

*Si votre passion est la collection de timbres et que vous candidatez comme Commercial Sédentaire, il n’y a peut-être pas un énorme intérêt à mentionner ce loisir dans la rubrique divers du CV…

*Vous décrire comme « ponctuel et organisé » dans votre CV ne fait jamais de mal, mais le mieux reste d’arriver à l’heure au rendez-vous pour le prouver. Pour cela, regardez où se situe l’entreprise avant de vous rendre sur place, et prenez toujours le numéro de téléphone du standard avec vous, au cas où vous vous perdiez… qui sait !

 

[Thé] ma tisanière

A l’occasion d’un Noël ou de mon anniversaire, je ne me souviens plus précisément, une amie m’avait offert une tisanière. Il s’agit d’un joli petit mug, muni d’un filtre et d’un couvercle. J’avais trouvé l’attention très touchante, car elle avait choisi un cadeau qui collait tout à fait à ma grande passion : le thé ! Et par la suite, son choix s’était également révélé judicieux, car force est de constater que cette tisanière me sert quotidiennement !

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Je l’ai laissée au travail, et je l’utilise pour préparer aussi bien mes thés en vrac que mes sachets.

 

Qu’a t’elle de plus qu’une tasse classique ?

Cette tisanière est super pratique, car elle intègre un filtre qui vient s’imbriquer dans la tasse. Ce filtre est en porcelaine, tout comme le reste de la tasse, et il est muni de trous qui sont juste à la bonne taille !

On peut verser l’eau dedans sans que cela ne bouche, et pour autant, ce n’est pas non-plus trop large, et il y a peu de dépôt au fond de la tasse.

IMG_0269Une fois le thé suffisamment infusé, je peux retirer le filtre, et le déposer dans le couvercle, qui retourné, sert de soucoupe ! Il y a un petit rebord, qui permet de ne pas en mettre partout, et ça c’est vraiment bien pensé ! En plus, le couvercle en mode soucoupe est bien stable.

La présence d’un couvercle est super pratique pour une utilisation au bureau, car ce dernier me permet de garder mon thé au chaud si je mets longtemps à le boire. Par exemple, en cas d’appel téléphonique qui s’éternise, hop je remets le couvercle, et mon thé m’attend gentiment sans refroidir !

Enfin, le nettoyage est facile. Vous vous en doutez, je n’ai pas de lave-vaisselle au travail, donc je retrousse mes manches et utilise un bon vieux produit vaisselle avec une éponge. Le tout vient à bout des tâches de thé, même quand j’ai eu la bonne idée de laisser ma tasse sans la laver pendant plusieurs jours (oui oui je fais ça moi !).

Alors voilà, j’en suis ravie, et je voulais vous la présenter… Au prochain épisode je vous parlerai d’une autre tasse que j’utilise chez moi et qui me rend bien service également. En attendant, pour vous offrir une tisanière de ce style, je vous invite à vous rendre en magasin asiatique, ou à regarder sur Google. On trouve assez facilement son bonheur, pour moins de 10 € !

Merci pour vos lectures et réactions ! C’est un plaisir de vous lire. 😀

[Sport] Montre-moi ta montre Geonaute !

IMG_0299Pendant des années je n’ai pas porté de montre. Je n’en voyais pas l’utilité puisque j’avais toujours sur moi mon téléphone et mon Ipod, qui tous deux me donnaient l’heure. J’avais aussi l’heure sur mon ordinateur, dans ma voiture. Bref, je ne voyais aucune utilité de rajouter une montre à mon poignet…

Et puis je me suis mise au sport, et là, ma vision des choses à changée… Je ne suis pas trop le genre à faire du fitness mon téléphone à la main, mais pour autant je ne peux pas me payer le luxe de ne pas regarder l’heure qu’il est, notamment car je vais au sport avant le bureau.

J’ai donc »investi » dans une montre à affichage digital, que j’ai payée 19,90 € seulement chez Décathlon. Je l’ai choisie noire, avec un cerclage blanc. Elle existe aussi en rouge, en bleu, et en différents coloris que vous retrouverez sur le site de la marque, et en boutique !

Il s’agit de la montre W500 M Geonaute, qui présente la particularité d’avoir des bracelets en silicone interchangeables ! Et j’avoue que c’est aussi cela qui m’a plu au moment de mon achat… Notez que ces bracelets se changent sans aucun accessoire, simplement en coulissant. Et même si comme moi vous n’êtes pas très à l’aise de vos dix doigts, cela reste super fastoche à faire, vraiment !

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Vous pouvez acheter la montre seule, avec un bracelet fourni, pour 19,99 €, ou opter pour un coffret avec deux bracelets, à 24,95 €. Pour ma part je n’ai pas trouvé mon bonheur dans les coffrets. A chaque fois l’un des deux bracelets ne me plaisait pas. Alors j’ai pris la montre seule, avec le bracelet noir, et un bracelet de rechange à côté, en couleur violette. Je l’ai eu en promo à 2,95 € au lieu de 5,95 € ! Par la suite, j’ai racheté des bracelets en soldes, toujours à 2,95 €.

Différents coloris existent, du bleu roi, du rose fushia, du vert pétant, du bleu turquoise, du noir… J’aimerais bien que d’autres coloris soient proposés par la suite, pour pouvoir vraiment assortir ma montre avec tout. Je trouve notamment qu’un bracelet gris foncé manque un peu… pourquoi pas un argenté, un mauve… après tout !

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Je me retrouve avec une montre sympa, pratique pour le sport, et tout à fait portable dans le « civil ». OK il y a plus féminin, mais je la porte quand-même au bureau, car je la trouve vraiment passe-partout. Et j’ai plaisir à l’assortir avec mes tenues et, comble du chic, à mon vernis !

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Niveau fonctionnalités, elle est assez basique. Elle donne l’heure, fait chrono, et indique la date. On peut programmer plusieurs chronos à la suite, pour s’entrainer en HIIT notamment, mais c’est une fonctionnalité que je n’utilise pas. Bien-sûr, elle possède aussi la fonction alarme, mais là encore je n’y ai pas recours.

 

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En définitive je suis tout à fait satisfaite de mon achat, et j’ai plaisir à porter cette montre depuis quelques mois. Sans faire particulièrement attention, et bien que je la porte à mon poignet droit en étant droitière, je ne l’ai pas encore rayée ! Je dirais donc qu’elle est plutôt robuste.

 

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[Thé] Le match des infuseurs

Quand on aime le thé, le thé en vrac plus particulièrement, il faut un minimum s’équiper, pour pouvoir le déguster dans des conditions optimales. Et cela veut dire de posséder, entre autres, un infuseur. Cela semble logique.

En l’occurrence, je ne possède pas un seul infuseur mais… un nombre assez impressionnant, parce-que finalement, aucun n’est parfait, et que j’ai toujours l’espoir de tomber sur LA perle rare, celle qui sera à la fois :

*facile à utiliser,

*pratique à nettoyer,

*qui ne laissera pas s’échapper le moindre petits résidu dans ma tasse.

Et puis s’ajoute à cela le fait qu’un amateur de thé qui s’assume, reçoit souvent des cadeaux autour de l’univers du thé. Ainsi, ce Noël, j’ai reçu une bouilloire à thermostat, et deux infuseurs, alors que je n’avais demandé que… un sachet de thé en vrac !

J’ai bien envie de vous présenter mes différents infuseurs, pour le plaisir, et pour vous permettre de vous faire une idées des plus et des moins de chacun. Vous me suivez ?

*La pince à thé, classique mais pas infaillible

C’est probablement le plus connu des infuseur, le plus facile à trouver. J’en possède deux, un acheté dans un magasin de déco et un qui était inclus dans un coffret Kusmi. L’idée d’une boule à thé qui s’ouvre avec un système de pince est plutôt bonne, mais ce type d’infuseur a tendance à rapidement se déformer, et à laisser échapper des morceaux de thé… Finalement c’est l’un des infuseurs que j’utilise le moins… alors qu’au départ je trouvais qu’il était plutôt pas mal…

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*La boule à thé en métal et silicone

boule à théCet infuseur est un classique aussi, que l’on peut trouver facilement. Le mien vient de chez HEMA et m’a coûté 2 €. Je le trouve pratique, car il se ferme bien et laisse passer très peu de thé dans ma tasse. La mini-soucoupe fournie permet de reposer l’infuseur et de ne pas mettre du thé partout. Enfin, c’est un produit qui se lave et se vide facilement. J’aime beaucoup.

 

*Le panier infuseur version métal

Cet infuseur vient de chez Ikéa, où il est venduIMG_2424
par lot de deux. Je le trouvais pas mal dans la théorie mais en réalité j’ai toujours du mal à le remplir car l’ouverture est assez riquiqui… Pour les grosses feuilles de thés (j’ai notamment un thé blanc de chez Nature&Découverte) c’est mission impossible. Au final, j’utilise assez peu cet infuseur…

Je préfère les infuseur qui laissent un peu plus de place au thé pour se déployer.

Vous pourrez le trouver chez Ikéa !

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*Le panier infuseur version plastique

IMG_2431Il n’est pas super mignon mon infuseur félin de chez Koziol ? Je l’ai reçu en cadeau à Noël et j’ai eu le coup de coeur. Mais… si dans la théorie, il est pas mal, en pratique les trous sont très fins, et cela m’a valu quelques accidents… Si on verse l’eau trop rapidement, cela déborde ! Et au moment de retirer l’infuseur de la tasse, il faut patienter, car l’eau reste dans l’infuseur, et prend un certain temps à s’évacuer par les tous petits trous… Bref, pas mal, mais améliorable.

Vous pourrez le dénicher à la FNAC, entre autres.

 

*Le tube infuseur

Celui-ci je le trouve vraiment superbe et je l’aime particulièrement car on me l’a offert, et qu’il me rappelle donc un bon moment. Mais je dois dire que je l’utilise peu car le remplissage et surtout le nettoyage sont un peu compliqués. Il me faut une baguette pour faire sortir le thé, et j’avoue ne pas en avoir toujours une sous la main !!

En prime, il ne laisse pas les feuilles de thé se déployer et cela peut être gênant parfois. Donc je le trouve plus adapté à des thés qui prennent peu de volume, ou à du maté par exemple.

Vous pourrez le trouver ici.IMG_2429

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*La boule à thé en plastique

Je crois que c’est mon infuseur préféré, et cela doit se voir car il est tout abîmé à force dIMG_2434e l’utiliser. Je l’ai déniché dans un magasin qui vend des gadgets, tous à 2 €. Il n’est pas vraiment joli mais il ferme très bien, est pratique à remplir, à vider, à nettoyer. Et quand il était en bon état, il avait même une petite tige en silicone pour le saisir, et c’était très bien pensé ! Mais à force de l’utiliser pendant des années, la tige a fini par céder.

Il est notamment disponible chez Cdiscount.

 

*Le filtre métallique

Cela reste le must. On peut soit l’acheter seul, soit trouver des tasses avec ce type de filtre intégré (regardez notamment chez Tea Forté, ils ont de belles tisanières à double parois avec des filtres métalliques), soit utiliser celui qui est généralement intégré aux théières en fonte. J’en ai plusieurs, et je les utilise très souvent car je les trouve faciles à manipuler, à remplir, à laver, et surtout ils laissent passer très très peu de dépôt !

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La liste est loin d’être exhaustive, mais elle contient la plupart des infuseurs que j’ai pu tester. Et vous, qu’utilisez-vous et pourquoi ? Avez-vous trouvé l’infuseur idéal ?

Dites-moi tout !!

 

 

 

 

[thé] English Tea Shop – Slim Me

J’aime beaucoup le thé (sans blague ?) et mes proches le savent pour la plupart… Donc il arrive que l’on m’offre du thé ou des accessoires pour sa dégustation. A Noël, j’ai reçu une boîte de thé en sachets, d’une marque qui m’était jusque là inconnue : English Tea Shop.

La boîte cartonnées qui contient les infusettes est vraiment super jolie. Violette et rose, elle est superbement illustrée, avec des petits motifs argentés qui ressortent bien sur le reste. Je n’ai pas eu le cœur à la jeter alors que d’habitude je mets mes sachets dans des boîtes métalliques ! Celle-ci est bien trop jolie pour que je n’en profite pas un petit peu.IMG_1023

Les usines d’English Tea Shop se trouvent au cœur du Sri Lanka, un pays où le thé est produit depuis des siècles. La marque propose des thés biologiques, des plus classiques, comme les thés « Breakfast » typiquement anglais, aux plus originaux, comme un thé chocolat – super baies. Elle vend également des infusions.

Slim Me est un thé vert à base de ginseng, de gingembre bio, et de baies d’acaï bio également. Dans ma boîte de 50 grammes, on trouve 20 infusettes.

Les sachets sont emballés individuellement, ce qui est bien pratique pour les transporter.

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Ce thé se prépare avec une eau à 100°C selon la marque, mais je ne fais jamais bouillir mon eau pour le thé. C’est une question de principe. Alors je procède avec ce thé comme avec tous les autres thés verts ou presque, et je porte l’eau à 85-90°C environ. Puis je laisse infuser 3 à 4 minutes. Attention, car ce thé a bien besoin de ses 3 minutes d’infusion minimum, autrement il n’a aucun goût !

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J’attendais beaucoup de ce thé, car il contient des ingrédients qui me plaisent généralement beaucoup. Des thés et infusions au gingembre, j’en ai plusieurs en stock et je trouve cela parfait après le repas. J’ai également un thé qui contient des baies d’acai et j’aime le goût de ces petites baies roses. Mais là, je dois confesser que ce thé Slim me m’a laissée un goût de… déception.

Il n’a selon moi, pas vraiment de goût, ni de goût de thé, ni de goût d’arômes. C’est surprenant, car j’ai tout essayé… Une eau plus chaude, un temps d’infusion allongée, rien n’y a fait… Ce n’est pas comme de boire de l’eau, mais disons que l’on boit un mélange au milieu duquel rien ne ressort, ni le thé vert, ni les arômes de ginseng, de gingembre et d’acai. Je ne repère pas du tout le gingembre, qui a pourtant un goût particulier.

C’est dommage, car ce thé avait tout pour plaire, à commencer par un chouette packaging, mais… il ne m’a pas fait chavirer. Tant pis !

Un Tout Petit Rien – Camille Anseaulme

Il y a des livres comme cela, qui sont entrés dans ma PàL tout discrètement, sans faire de bruit… Un Tout Petit Rien était de ceux-là. Je n’aurais pas su dire où je l’avais trouvé, ni quand, mais il était là… Et un jour j’ai eu envie de le lire !

Ce joli roman tient en 288 pages. C’est le premier livre que je lis de Camille Anseaulme, et du coup j’ai voulu en savoir un peu plus sur cette auteure. J’ai appris qu’elle était Journaliste et Blogueuse. Son blog Café de filles a été élu coup de cœur du magazine Elle !

Camille Anseaulme a également écrit Ta Façon d’Être au Monde, et différents livres que l’on pourrait décrire comme des guides pratiques : L’homme, mode d’emploi, Emménager avec Jules et Rester Zen,…

Un Tout Petit Rien est un livre sensible, à la fois drôle et touchant, dans lequel Camille (tiens, c’est autobiographique ?) nous raconte comment à vingt-cinq ans elle est tombée enceinte. Le problème, c’est que le papa n’était pas vraiment l’homme de sa vie, et qu’il a bien vite pris la poudre d’escampette, laissant la jeune femme seule face au choix difficile de garder ou non l’enfant…

Un Tout Petit Rien est finalement le récit de la naissance d’une mère. On suit les hésitations de la jeune femme, l’évolution de ses sentiments. Un jour c’est oui, le lendemain c’est non. Elle a peur de faire le mauvais choix, puis au contraire, elle se dit qu’elle n’en sait rien, que quelque soit son choix elle s’en fiche, ce sera bien…

Chacun dans son entourage y va de ses conseils, ajoute son grain de sel, mais ne l’aide pas forcément à y voir plus clair…

C’est un livre très rapide et facile à lire, rempli de jolies phrases que l’on a envie de retenir pour se les ressortir mentalement par la suite. Ce sont des réflexions très personnelles, des anecdotes, des analyses. Le tout est très juste, très réel, et enrobé d’une belle dose d’humour et de sensibilité, pour former un roman absolument délicieux.

Je ne saurai jamais comment ce livre a atterri dans ma PàL mais une chose est sûre, c’est tant mieux qu’il s’y soit retrouvé car j’ai passé un excellent moment de lecture grâce à Camille Anseaulme.

 

[Thé] Et si nous nous envolions pour Bali ?

Je viens de terminer une petite boîte de thé Dammann Frères, qui m’avait été offerte par une amie. Et il est impensable que je ne vous en parle pas, car c’était vraiment un thé que j’adorais (et que je vais potentiellement racheter du coup !).

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Il s’agit de Bali, de chez Dammann Frères.

C’est un thé vert, qui contient des pétales et des fleurs de jasmin, jusque là je dirais que c’est classique… mais on trouve également des arômes de litchi, de pamplemousse, et de rose ! Et franchement, le mélange est totalement réussi et harmonieux !

J’avais l’habitude du thé vert au jasmin de chez Kusmi ; un grand classique que j’ai toujours plaisir à déguster, surtout après un repas copieux. Et bien Bali c’est un thé au jasmin en mieux, grâce à une note fruitée et fraîche qui le rend presque « pétillant » !

Le jasmin est tout à fait reconnaissable, que ce soit au niveau olfactif ou au goût. Mais il est en quelque sorte allégé par les autres arômes, et notamment par le litchi que je reconnais bien à la dégustation. Je trouve donc Bali plus « facile » à boire qu’un simple thé au jasmin, plus léger.

J’ai un peu de mal à percevoir le pamplemousse, mais je l’imagine en fond, car je note une petite touche d’agrume, très fraîche, qui reste dans la bouche une fois la tasse terminée.

Bali est une véritable réussite, un thé qui ne manque pas de goût, et qui permet de faire une vraie belle pause théinée ! Je l’apprécie aussi bien en plein été qu’en plein hiver, plutôt l’après-midi, ou en fin de repas. C’est un thé idéal pour faire une pause gourmande avec quelques petits gâteaux.

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Pour 6,50 € les 100 grammes, vous pourrez le déguster à votre tour, à moins que cela ne soit déjà fait ?

 

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Végétarisme et néologismes

Depuis quelques mois, quelques années même, le végétarisme revient en force, et s’impose comme une mode, alors qu’il y a une décennie encore, il apparaissait comme un choix marginal. Je ne dis pas que le mode de vie végétarien est totalement entré dans les mœurs et qu’il est facile de manger végétarien n’importe où, mais globalement, l’image de ce régime alimentaire a évoluée, et plutôt favorablement.

Le végétarien n’est plus systématiquement vu comme un individu carencé qui se prive de la bonne viande pour d’obscures raisons éthiques. Il peut désormais être quelqu’un de totalement « normal », citadin parmi les autres, qui ne s’habille pas avec une tunique en toile de jute. Les recettes végétariennes et même végétaliennes (sans aucun produit d’origine animale, ni viande, ni poisson, ni lait, ni œufs)  envahissent la toile, et on n’hésite plus à associer les idées de végétarisme et de gourmandise…

Du coup, qui dit « mode » dit « foules » et qui dit « foules » dit « évolutions ». Si certains adoptent le régime végétarien classique, qui consiste à exclure de son alimentation, de façon durable, toute chaire animale (viande ET poissons… et fruits de mer oui oui), d’autres font de « petites » adaptations.

On voit apparaître les fléxitariens, qui sont en fait des végétariens ponctuels. Ils ont décidé de réduire leur impact écologique, et/ou d’œuvrer pour leur bien-être en réduisant leur consommation de viande. Finalement ils ont fait un bon choix, un choix raisonnable. Le seul couac je dirais, c’est qu’il n’était pas bien nécessaire d’inventer un terme pour définir ce qui finalement est juste un comportement responsable et « normal ».

Certaines marques ont senti le vent tourner et ont décidé de cibler ces nouveaux comportements alimentaires, en leur proposant des produits spécialement dédiés à leur simplifier la vie. Céréal par exemple (Céréal Bio vous connaissez ? Et bien désormais il y a Céréal tout court, sans le bio) propose une gamme de produits sans viande ni poisson, qui s’utilise comme de la viande (faux steaks, émincées végétales…). Cela évite de tout révolutionner et de devoir préparer des repas équilibrés sans utiliser de viande…

J’ai goûté et ces produits sont bons. Là où je n’adhère pas totalement, c’est sur le fait que ces produits prennent un peu la place d’autres produits comme les légumineuses, les céréales, que l’on pourrait préparer soi-même rapidement et simplement, pour s’offrir une belle source de protéines végétales. En faisant la promotion de substituts aux produits carnés, on donne l’idée que la viande est essentielle et que s’en passer, même ponctuellement est un casse-tête. Alors que bon, les alternatives végétales sont partout si on veut bien se donner la peine de se renseigner !

D’autres régimes se développent, comme les pesco-végétariens, ou piscitariens. Les adeptes de ce régime se définissent comme des végétariens qui mangent du poisson. Leurs motivations sont multiples. Généralement il s’agit de se simplifier la vie, et ils envisagent cela comme une étape avant de sauter le pas du végétarisme. Là encore je dis « pourquoi pas ? » mais je tique sur le terme, puisqu’il me semble erroné d’inclure ce régime alimentaire dans les régimes végétariens. A ce moment là, pourquoi ne pas se dire « bufflo-végétarien » ou  « ovo-vegan » ? 🙂 Il serait tout aussi simple de dire « je ne mange pas de viande » plutôt que de se définir comme « piscitarien ». En prime, ayant moi-même eu une période de transition vers le végétarisme, pendant laquelle je mangeais du poisson, je peux vous dire que je mangeais énormément de poisson… A chaque fois que j’étais invitée, on me servait du poisson, comme si c’était la seule source protéinée qui me soit « permise ». Au final je mangeais probablement dix fois plus de poisson qu’un omnivore !! Pas vraiment végétarien comme régime avec le recul…

Et puis les problématiques d’un mangeur de poisson ne sont pas les mêmes que celles d’un végétarien, qui doit trouver des protéines ailleurs que dans la chaire animale, et qui doit aussi batailler lorsqu’il mange en dehors de chez lui… Et oui, mine de rien, demander un plat de poisson au restaurant est généralement chose aisée. Par contre, trouver une option sans viande ni poisson est parfois plus ardu !

Enfin voilà, je ne vais pas vous sortir une tartine de trente-cinq pages sur le végétarisme, mais je voulais simplement parler des évolutions de ce mode de vie, et des comportements s’en rapprochant. Encore une fois, je n’ai rien contre les gens qui choisissent de réduire leur consommation de viande, ou qui continuent à consommer du poisson. Ce sont les termes qui s’y rattachent et créent possiblement la confusion qui coincent un peu… 

Et vous, qu’en dites-vous ? 🙂

 

Je vous laisse avec cette triste nouvelle et vous suggère que nous planchions sur la mise au point d’un néologisme qui permettrait de désigner les gens qui mangent de la viande, à l’exception de la viande de bœuf : http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/03/24/un-cas-de-vache-folle-confirme-en-france_4889016_3234.html

Manucure camouflage avec Kiko

Le printemps est là, mais pas tout à fait…

Le soleil joue encore à cache-cache et nous avons plusieurs saisons en une seule journée…

Alors je ne sais pas vous, mais moi je n’ai pas encore totalement envie de ressortir les vernis pastels… mais j’ai déjà envie de mettre un peu de côté les couleurs typiquement hivernales.

J’ai trouvé un compromis, avec une manucure bicolore, 100 % Kiko, qui associe une teinte Kaki avec un Taupe. La référence du vernis brun est la 321. Pour le Kaki, malheureusement elle ne figure pas sur mon flacon et je ne l’ai pas trouvé en ligne… mais bon, c’est un kaki qui tire sur le gris, et que vous pourrez trouver facilement, chez Kiko ou ailleurs…

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Alors, qu’en dites-vous ?

Le mélange vous plait ?

Avez-vous vu les dernières nouveautés de chez Kiko ? Je viens de voir que la marque italienne proposait des vernis texturés… Il va falloir que j’aille regarder cela de plus près en boutique !!

Kiko nouveaux vernis