Cela fait treize ans que j’ai arrêté de consommer de la viande, et huit ans que je suis devenu végétarienne, en arrêtant également de manger du poisson.
Et pourtant, je me mets seulement à consommer des produits « typiques » pour végétariens ! J’ai longtemps été peu adepte du soja, et des fausses viandes, comme le seitan ou les soy’cisses ; non pas pour des questions de goût, mais juste par ignorance. La viande ne me manquant pas, je ne voyais pas l’utilité d’acheter des produits spécifiques. Et puis je m’y suis mise peu à peu, par souci de facilité pour équilibrer mes menus, et passer moins de temps en cuisine !
En janvier, j’ai acheté un petit paquet de protéines de soja texturées (PST) en magasin bio. Cela faisait un moment que ce produit m’intriguait, et que je ne savais pas bien comment m’en servir… Je me suis dit que la première étape serait d’en avoir dans mes placards, et que je me renseignerais ensuite pour les cuisiner…
J’ai trouvé pas mal de recettes sur le net, mais aucune ne me bottait totalement. Alors j’ai mis au point ma propre recette…
Avant toute chose, que sont les PST ?
Ce sont des « bidules » formés à base de farine de soja déshuilée. Comptez 1,50 à 2,00 €pour un paquet de 250 grammes vendu en magasin bio ou sur des sites spécialisés (Un Monde Vegan notamment). Les PST existent en différentes tailles, et s’utilisent pour « remplacer » la viande dans des recettes diverses et variées qui incluent généralement de la viande hachée (lasagnes, gratins, sandwichs,…).
Elles sont, comme leur nom l’indique, très riches en protéines végétales. Le mieux est que je vous donne les valeurs nutritionnelles moyennes pour 100 grammes.
50 % de protéines !
Tout d’abord 100 grammes de protéines texturées apportent 345 Kcalories. C’est à peu près autant que du riz ou des pâtes (100 g de pâtes avant cuisson j’entends). Mais généralement vous en prévoirez entre 20 et 40 grammes par personne, justement car elles sont très riches en protéines, et qu’elles calent bien !
100 grammes représentent également :
*6,8 g de matières grasses
*dont 1 g d’acides gras saturés
*10,8 g de glucides
dont 10,5 g de sucres
*19,4 g de fibres
*50,5 g de protéines
*0,03 g de sel
Mode d’emploi
Dans un premier temps, quelle que soit la recette choisie, il vous faudra réhydrater les protéines. Pour ma part je les ai laissés une heure dans l’eau à température ambiante, avec des champignons que je devais réhydrater également. Et j’ai ajouté un peu de sauce soja, pour le goût.
Ensuite, j’ai lavé et découpé des carottes, des oignons, et j’ai sorti une boîte de champignons de Paris entiers, et une boîte de pulpe de tomates (je vous conseille la marque Mutti, qui ne contient que de la bonne tomate, pas de trucs bizarroïdes). J’ai fait dorer les oignons dans un peu d’huile d’olive, puis j’ai ajouté toutes les autres ingrédients, à l’exception des PST, de la pulpe de tomates et des champignons déshydratés. J’ai attendu que tout cuise gentiment, puis j’ai égoutté les PST et je les ai incorporés à ma recette. Enfin, j’ai ajouté la pulpe de tomate en fin de cuisson, et j’ai servi avec quelques haricots beurres.
C’est bon ?
Et bien… je me suis régalée. Mes PST n’avaient pas un goût de viande, car je n’avais pas suivi une recette pour que cela soit le cas. Mais la texture était intéressante, et ma recette tenait la route. J’ai trouvé le mélange champignons-PST-légumes vraiment bon, et surtout cela a calé l’énorme dalle que j’avais ce soir là !
Les PST en elles-mêmes n’ont pas vraiment de goût. Mais c’est là tout l’intérêt. Comme pour le tofu, elles prennent le goût de ce avec quoi on les prépare. Ici elles avaient un bon goût de sauce soja et d’oignons.
Je n’avais qu’une hâte après mon premier test… mettre au point d’autres recettes à base de PST !
Et sinon, comme toujours, mon homme-nivore a goûté… Et sans dire qu’il aurait troqué son steak contre mes PST, il a jugé que ce n’était pas mauvaise du tout. Il s’est surtout réjoui que j’aime, car cela ouvrait la porte à pleins de nouvelles recettes !
J’en achète aussi au magasin bio ! Ca a l’avantage d’être très protéiné et pas gras. Souvent, je m’en sers dans des woks. Je les réhydrate dans de l’eau mélangée à des épices, puis je les ajoute à mes légumes et à mes nouilles chinoises, avec des champignons chinois. Un régal !
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Oui pareil, dans les woks ou alors dans des plats au four façon fajitas. Je mets une boîte de haricots rouges, des courgettes, carottes, oignons, avec une sauce tomate et des épices, et hop, à cuire ! 🙂
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Sympa aussi !
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je ne connaissais pas du tout
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Je te remercie de la découverte!
Je ne connaissais pas.
Bisous à toi!
https://lachambreroseetnoire.wordpress.com/2016/03/12/favoris-beaute-et-autres
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Je ne connaissais pas du tout je dois dire ! c’est sympa d’élaborer soi-même ses propres recettes, même si parfois on tatonne un peu ! bisous !
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Avec des courgettes cuites à la poêle en toute simplicité, c’est sublime et ceux à qui je fais goûter sont toujours conquis. Inutile de les réhydrater avant, car elles cuisent dans le jus des courgettes…
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