Chacun son lait de soja !

Aujourd’hui, petit article pour comparer les laits de soja !

Je ne vous parlerai pas des laits végétaux en général, car il y aurait beaucoup à dire et que j’essaie dans la mesure du possible, de proposer des articles courts. Mais cela pourra faire l’objet d’un prochain billet !

Dans une autre vie, pas si lointaine que ma vie actuelle, je buvais du lait de vache avec six cuillères à café de poudre cacaotée sucrée. Mais dans cette autre vie, je souffrais de migraines atroces, qui me gâchaient l’existence. Et puis, j’ai découvert qu’en réduisant ma consommation de lait de vache, mes migraines s’espaçaient… jusqu’à totalement disparaître. Loin de moi l’idée de dire à tout le monde que le lait de vache est mauvais et qu’il faut le bannir. L’alimentation est un sujet très personnel, et chacun fera ses choix en fonction de ce qui lui convient ! Je vous dis juste cela pour que vous sachiez pourquoi je suis passée aux laits végétaux !

Le matin, j’aime désormais boire mon mug de lait de soja. Je le prends bien chaud, pour m’apporter une bonne dose de réconfort, en même temps que quelques protéines !

Au rayon des boissons végétales, le soja est roi. On trouve énormément de références, et il est parfois difficile de faire un choix. La première question à vous poser sera : à quoi va me servir ce lait ? Si vous souhaitez le boire tel quel, vous pourrez le choisir sucré. Si au contraire, vous désirez cuisiner avec, alors selon la recette, faites attention de ne pas choisir un lait sucré (pour une quiche c’est moyen).

Ensuite, il vous faudra vous décider entre lait de soja classique, et lait de soja enrichi en calcium… Souvent, les laits enrichis en calcium contiennent un peu de sucre, parfois même du jus de pomme, probablement pour améliorer leur goût. Personnellement, j’évite de consommer du sucre au petit-déjeuner, car j’ai remarqué que les jours où je déjeunais sucré, j’avais faim plus vite dans la matinée.

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Chez Sojasun par exemple, le lait enrichi en calcium et en vitamine D contient du sucre, un arôme naturel, et même du sel.

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L’équivalent chez Bjorg contient également un arôme naturel et du sel, mais il est ici sucré avec du sirop d’agave, et on trouve aussi du jus de citron et de l’extrait d’algue.

Le lait de soja calcium de chez U contient du sucre de canne.

Au final, le seul lait de soja enrichi en calcium, qui ne contient pas de sucre ajouté, que je connais à ce jour, est celui de chez Casino. Mais je n’ai pas regardé toutes les références disponibles dans tous les magasins !

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Si vous souhaitez un jus de soja nature, prêtez attention aux mentions sur la brique, et choisissiez un soja nature, qui sera fait à base de graine de soja et d’eau, et basta !

 

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Bien-sûr, la plupart des marques (Bjorg et Sojasun notamment) proposent ce type de boisson.

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Si vous optez pour un lait de soja nature, les goûts varieront peu d’une marque à l’autre. En revanche, je trouve qu’il y a de grandes différences gustatives entre les laits de soja enrichis en calcium, tout simplement car différents ingrédients sont utilisés pour apporter le calcium (et éventuellement la vitamine D), et que les marques cherchent aussi à améliorer le goût. Du coup, il peut être intéressant de goûter les différentes références proposées afin de trouver la boisson qui vous plaira le plus !

Pendant des années j’ai bu du Sojasun Calcium et Vitamine D, que je trouvais délicieux. Et puis j’ai changé car mon magasin a cessé de le référencer, au profit de la marque Casino, qui propose un soja enrichi en calcium, sans sucre ajouté. Le goût est plus « plâtreux » certes, et plaira à moins de consommateurs, mais moi j’aime bien pour mes petits dèj salés !

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Les laits de soja sont globalement riches en protéines complètes, ce qui intéressera probablement les végétariens ! Ils sont aussi dépourvus de lactose et de cholestérol.

On compte une trentaine de kilos calories aux 100 millilitres, et environ 3 grammes de protéines.

Voilà pour cette petite entrée en matière… Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à commenter, pour que je sache comment orienter mes prochains billets ! @bientôt !

 

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Charlie n’est pas Rentrée – Nicci French

Avant d’ouvrir ce blog, je sévissais sur le site d’avis de consommateurs Ciao.Fr. Je lisais notamment les avis lectures, et publiais les miens. C’était sympa pour découvrir de nouveaux livres, de nouveaux auteurs, et d’échanger avec d’autres mordus de bouquins. Et puis le site a décidé de ne plus rémunérer les avis culturels, et du coup, j’ai pris une décision moi-aussi, celle de me faire la malle. Car tant qu’à faire, à publier des avis pour la gloire, autant en rester propriétaire, et donc alimenter son propre site !

C’est par le biais de Ciao que j’ai connu Nicci French, deux auteurs cachés derrière un seul pseudo. Nicci Gerard et Sean French sont mari et femme et écrivent des histoires à suspens avec leurs quatre mains !

J’avais commencé ma découverte par la lecture d’un recueil de courtes nouvelles, toutes plus angoissantes les unes que les autres. Cela m’avait bien plu, et donné envie de me lancer dans un vrai livre de ces auteurs… Et puis j’ai trouvé Charlie n’est pas Rentrée, un roman datant de 2008.

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Pour ses quarante ans, Nina a prévu de partir en vacances pendant les congés de fin d’année, et de quitter sa petite île anglaise pour un séjour en Amérique. Elle s’envolera avec ses deux enfants, et son nouveau compagnon…

Tout est quasiment prêt. Il ne reste plus qu’à finaliser les bagages. Charlie, la fille adolescente de Nina a tenu à passer la nuit chez une camarade de classe, mais a promis de rentrer tôt, de nourrir le chien et de pendre la machine de linge…

Mais l’heure du départ approche, et Charlie n’est toujours pas rentrée… Très vite, Nina a un mauvais présentiment…

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J’adore les thrillers que je qualifierais de « soft« , ceux qui traitent de disparitions inquiétantes, plus que de meurtres. Je n’aime pas trop lorsque c’est sanglant, ou que le personnage est retenu par un psychopathe.

Ici ce n’est pas le cas. Nous n’en savons pas plus que Nina, et tout au long du roman, nous collectons les indices en espérant retrouver Charlie saine et sauve.

Il y a très peu d’éléments, mais le suspens est bien là, sans longueurs. J’ai eu beaucoup de mal à chaque fois, à reposer mon livre et à passer à autre chose. Je voulais toujours en savoir plus, et avancer dans ma lecture !

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J’ai dévoré ce livre, me plongeant dans ses pages (numériques) dès que j’avais un instant de libre. J’en ai rêvé la nuit. J’en ai parlé autour de moi. Je l’ai vécu ! Franchement, c’est une lecture qui m’a totalement tenue en haleine et que je vous recommande chaudement ! Le style est limpide. On ne se perd jamais dans les personnages. Et il y a un vrai bon gros dénouement ! 

Inspiration Japon de George Cannon

Je ne connaissais la marque George Cannon que de nom. Cette dernière n’avait pas souhaité répondre à ma proposition de partenariat et je n’étais jamais tombée sur un de ses thés en boutique. On a beau adorer le thé, comme pour les livres, je doute que l’on puisse tout goûter/tout lire en une seule vie.^^

Mais… un concours remporté chez Trendyslemag a changé le cours des choses ! J’ai eu la joie de recevoir un sachet du thé Inspiration Japon

Sur le sachet, il n’était rien précisé et j’avoue que cela me plait de déguster un thé à l’aveugle ou presque. Presque parce-qu’il m’a bien fallu le regarder pour le mettre dans l’infuseur, et j’ai alors reconnu un beau oolong, avec ses feuilles roulées sur elles-mêmes.

Ce thé est joli, car il contient des pétales de fleurs, qui lui donnent une note colorée. Je vois du bleuet, et des pétales roses… de la rose ou de la fleur de cerisier ? A ce stade, c’est encore un mystère…

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À sec il a un parfum très fruité et gourmand… Il sent vraiment très bon et rien qu’en ouvrant le sachet, sans chercher spécialement à le humer, son odeur monte aux narines… mmm !

Inutile d’en remplir l’infuseur. Une toute petite cuillère suffit, avec un temps d’infusion de 3 à 4 minutes. Je goutte… Et je reconnais le raisin ! C’est très bon !

J’avais déja testé un thé au raisin, mais je n’avais pas accroché car j’avais eu l’impression de boire du vin dilué et chaud. Imaginez le truc !

Ici c’est différent. Le raisin est bien là, et son goût se marie à des notes fleuries. C’est vraiment très réussi… très gourmand et raffiné à la fois.

Je trouve ce thé original et plus je porte la tasse à ma bouche, plus je repère des notes fleuries… Fleur de cerisier ? Rose ? Je ne saurais dire… alors je triche et vais lire le descriptif !

Inspiration Japon est un thé Oolong de Chine parfumé aux arômes naturels de raisin Concord et pétales de rose et de bleuets.

Voilà, vous savez tout désormais… Je n’ai pas trouvé le prix de ce thé en ligne, mais la marque est présente sur les réseaux sociaux, et vous pourrez trouver le revendeur le plus proche en visitant ce lien.

 

Resid’Home Nancy – bon plan

Residhome est une solution d’hébergement pour les séjours de courte et longue durées, en centre ville. Il s’agit de studios que l’on peut louer aussi bien pour une nuit, que pour une semaine, ou carrément pour l’année universitaire.

Dans les studios Residhome, on trouve des touristes (nous !) mais aussi des voyageurs d’affaires et des étudiants !

À Nancy, la nuit en studio pour deux personne coûte normalement 95 €, avec le petit-dèj buffet en sus. Ce sont les tarifs affichés sur la porte du studio. Mais sur le site officiel, on trouve des offres à 55 € pour deux personnes.

Residhome Nancy se trouve au 9 Boulevard de la MotheNancy même.

Grâce à une offre Vente Privée, nous n’avons payé que 49 € la nuit avec 2 petit-dèj.

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L’hôtel dispose d’un parking payant à 8 € la nuit. Mais le stationnement est gratuit le long du boulevard où se trouve l’établissement. Ce sont des places en créneau et nous avons trouvé facilement à caser notre voiture !

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Le studio est bien pensé. On entre directement dans le coin cuisine. On y trouve une double plaque vitrocéramique, un petit frigo et une bouilloire. Il y a toute la vaisselle nécessaire ainsi que des torchons, l’éponge, et même un balai.

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La salle de bain est équipée d’un lavabo, d’une baignoire et d’un WC. C’est plutôt spacieux et surtout propre, avec quelques produits d’accueil.

L’accueil justement, était très correct. Nous avons été pris en charge dès notre arrivée et on nous a remis deux badges pour ouvrir l’appartement, ainsi qu’un petit cadeau (grâce à l’offre Voyage Privé) : deux stylos, deux crayons de papier, et un porte crayon.

On nous a donné les horaires pour le petit-dèj : à partir de 8 h 30 le dimanche, et un plan de la ville. La personne a même pris le temps de nous indiquer les endroits intéressants à visiter, chose que j’ai apprécié !

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Enfin la chambre est jolie et fonctionnelle. Le lit est un lit double classique, pas un queen size. Les draps blancs immaculés inspirent confiance. Le matelas est juste parfait, ni trop mou ni trop ferme.

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Il y a une penderie, un meuble bas vers le lit, une petite étagère avec une télé écran plat, et même un grand miroir !

Une petite table sert à la fois de bureau et de table à manger, mais nous avons pic-niqué sur le balcon, à même le sol !!

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Rien à redire sur le studio, vraiment. C’était notre premier séjour chez Residhome. Nous avions un peu peur de trouver un appart un peu sale comme à Strasbourg (Appart City). Mais ce ne fut pas le cas. En revanche… nous n’avions pas pensé au bruit. Car il y a des étudiants qui vivent ici à l’année et font la fête le samedi soir…

Éclats de rires, meubles déplacés, portes qui claquent, musique à donf, nous y avons eu droit jusqu’à minuit passé, juste au dessus de nos têtes, et comme il n’y avait personne à la réception (la personne quitte à 15 h le samedi) il a fallu faire avec…

C’était vraiment le point noir du séjour… Nous avions prévu de nous lever tôt le dimanche pour profiter au maximum, mais en s’étant endormi à 2 h du mat’, mon homme a eu un peu de mal à se réveiller le lendemain…

Heureusement, il a pu prendre des forces au petit-dèj ! C’est un buffet avec : charcuterie, œufs coques, fruits (pomme/banane/kiwi/orange), pain blanc, pain de mie complet, fromage type Camembert, beurre, confitures…

J’aurais bien aimé que les céréales ne soient pas aussi sucrées, et qu’il y ait du muesli nature par exemple… Du coup je n’en ai pas pris, et me suis rabattue sur le pain de mie, que j’ai passé au toaster.

En boissons, outre les jus de fruits (a priori jus du commerce), on trouvait du café dosettes, de l’instantané, des sachets Lipton, et du lait. J’ai opté pour un thé vert à la menthe.

Tout n’était pas forcément réapprovisionné dans la minute, et j’ai dû notamment prendre de l’eau de source pour la bouilloire (hihi) mais c’était néanmoins très correct.

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Pour les 49 € payés pour ce séjour, nous avons été ravis. Le studio est bien pensé, fonctionnel, propre, et l’accueil est fort correct. Le stationnement n’a posé aucun problème. L’hôtel est bien situé. Nous rejoignions la place Stanislas à pieds en 10 minutes. Vraiment, au top. Le seul point négatif serait donc le bruit… A noter, nous avons signalé cela lors du check-out et la Réceptionniste nous a confirmé que d’autres personnes s’étaient plaintes. Elle semblait sincèrement désolée et nous a assuré qu’elle ferait remonter l’information…

 

Chakaï Club – La Tête dans les Nuages

Dans ma dernière commande Chakaï Club il y avait essentiellement du thé vert ; normal j’adore le thé vert, et le oolong. Et parmi les thés verts, j’avais choisi La Tête dans les Nuages, un coup de coeur du Chakaï Club.

Pourtant… lors de mes premières dégustations je n’avais pas été emballée plus que cela. C’était un thé agréable, mais qui n’avait rien de transcendant…

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Que contient ce thé ?

thé vert de Chine Sencha, morceaux de dattes (dattes, farine de riz), arôme naturel, pétales de rose, fleurs d’immortelle

Que du bon, que des choses que j’aime, voire même que j’adore pour les dattes !

Et puis, j’ai essayé de changer ma façon de le préparer, et de le laisser infuser 5-6 minutes, au lieu des 3 minutes de patience que je mobilise en temps normal… Et là, en effet, j’ai compris l’enthousiasme que pouvait susciter ce thé !

On sent bien la rose. C’est clairement elle qui domine. Et par moment, ce thé me rappelle le thé vert à la rose de chez Kusmi. J’aime beaucoup ! Mais à la différence du thé Kusmi, qui n’est aromatisé qu’à la rose, ici on retrouve aussi des dattes, de l’immortelle, et des arômes naturels. Et du coup, le goût si reconnaissable de la rose est en quelque sorte « adouci » ou « arrondi », comme vous voudrez.

Je ne reconnais pas la datte, mais il y a en effet une pointe légèrement fruitée dans ce thé, qui provient très certainement de ce fruit…

C’est un thé un peu moins « végétal » que le Kusmi rose. J’ai du mal à le décrire, mais je pourrais vous dire qu’il reste doux, et discret. Il ne présente aucune amertume (sous réserve comme toujours, de le préparer avec une eau à 75-80°C et pas bouillante).

Je le trouve vraiment plaisant, notamment en fin de repas, pour sa discrétion, qui s’y prête bien !

Je ne parlerais pas de coup de cœur pour La Tête dans les Nuages. Mais néanmoins, ce thé subtile et délicat m’a bien plu.

Le petit sachet de 20 grammes ne coûte que 2,50 €, de quoi vous permettre de vous faire un avis à votre tour, sans vous ruiner ! C’est par ici !

 

Marie-Antoinette, la biographie par Stefan Zweig

Ma pile de livres à lire atteint des sommets, qu’il s’agisse de la pile papier, ou de la pile numérique. J’ai des livres partout, partout, partout. Mais… je continue à faire des découvertes (notamment sur les blogs !!) et à avoir envie d’en rajouter, encore et encore. Sauf que cela ne sert pas à grand chose tant que je manque de temps pour les lire tous ces beaux livres !

Alors quand j’ai craqué sur la biographie de Marie-Antoinette, je l’ai fait de façon raisonnable (applaudissez-moi donc !)… J’ai opté pour l’audiobook, que je pourrais écouter pendant mes longues heures d’archivage au bureau ! Pas bête non ?

Cet audiobook est paru chez Audiolib, et il se compose de deux CD, pour une durée d’écoute de 18 h 20, pas moins ! Le texte est lu par Laurent Jacquet.

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Pour le côté technique…

Lorsque l’on insert les CD dans un lecteur, on peut trouver des pistes audio d’environ 15 minutes chacune, au format MP3. C’est fort pratique car on peut soit lire les CD tels quels sur un lecteur MP3, soit les transférer très simplement vers un baladeur ou un smartphone.

Le livre en lui-même…

J’avais un peu peur que la biographie soit écrite dans un style un peu soutenu, un peu vieillot, qui ferait que j’aurais du mal à suivre l’histoire en faisant autre chose en même temps.

Parfois cela m’arrive d’écouter une émission de radio en faisant du classement, et de m’apercevoir qu’en fait je n’écoute rien du tout, et que je serais incapable de dire de quoi cela parlait.

Et bien là, pas de souci. Le récit est tout sauf ampoulé. Il n’y a pas de termes compliqués que j’aurais eu du mal à saisir. Les phrases sont simples, et on suit la biographie de Marie-Antoinette comme on écouterait un reportage ou une histoire. C’est prenant.

La biographie est proposée de façon chronologique, et le récit s’articule autour de grands thèmes. Stefan Zweig nous parle de l’éducation de celle qui deviendra Reine, de son manque d’intérêt vis à vis de la culture, de son manque d’attention également. 

Il décrit aussi la rencontre, le mariage et les premières années chaotiques avec Louis XVI.. chaotiques car le Roi souffre d’impuissance, et que les ragots vont bon train dans toute l’Europe à l’époque…

On suite l’histoire de Marie-Antoinette, rythmée par des événements marquants, comme la naissance de ses enfants, l’affaire du collier, et bien-sûr la Terreur…

 

Une belle analyse…

J’ai beaucoup apprécié le fait que Stefan Zweig rapporte des faits, mais les analyse également, les replace dans un contexte. Il nous permet de bien comprendre l’importance de tel ou tel événement pour l’époque. Par exemple, il explique qu’à la cour, il était essentiel d’être le moins naturel possible, de suivre tout un ensemble de comportements codifiés, chose que Marie-Antoinette peinait à faire…

 

Enfin, Laurent Jacquet est la voix de cet audiobook. J’ai beaucoup aimé sa façon de raconter l’histoire, de façon posée, très simple, pas du tout lassante !

 

Cette biographie m’a beaucoup intéressée et permis d’apprendre énormément de choses, sans efforts. Je me suis passionnée pour l’histoire racontée par Stefan Zweig, et je n’ai maintenant qu’une envie… découvrir sa biographie de Marie Stuart… Peut-être en audiobook également !

 

T pour Thé – à l’Heure du Goûter

 

Avec un nom pareil, vous l’aurez deviné, ce thé est un thé gourmand ! Oui mais… est-il plutôt fleuri ? fruité ? épicé ?

Commençons par le début… A l’Heure du Goûter est un thé de chez T pour Thé. Il s’agit d’un thé vert.

Quand je l’ai bu pour la première fois, sans savoir ce qu’il contenait précisément, je l’ai trouvé plutôt fleuri, avec un petit goût presque sucré en fin de gorgée… je n’ai pas repéré immédiatement la mirabelle… et quand j’ai su qu’il en contenait je me suis dit « ah mais oui !!! Mais bien sûr !!! ».^^

Et puis je l’ai goûté à nouveau, plusieurs fois. C’est toujours le goût fleuri qui dominait en premier lieu, et me rappelait des thés à la rose ou à la fleur de cerisier que j’ai l’habitude de consommer, et apprécie.

 

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Que contient L’Heure du Goûter précisément ?

Thé vert de Chine Sencha, arôme naturel, pétales de rose, fleurs de carthame.

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Vous pouvez le voir sur les images, c’est un joli thé, qui contient des pétales de rose. Il sent très bon. A sec il a un parfum de bonbon, vraiment prometteur.

Une fois infusé, je repère surtout le goût des pétales de rose, avec une pointe sucrée, due probablement à l’arôme de mirabelle. L’association est sympathique.

C’est un thé que j’apprécie notamment en milieu d’après-midi, pour une pause gourmande. Mais je ne parlerais pas de coup de cœur, car il reste assez classique. J’aurais apprécié que la mirabelle prenne le dessus sur les pétales de rose.

Ce thé coûte 6,40 € les 100 grammes, et vous pouvez vous l’offrir à partir de 20 grammes, au prix tout petit de 2 €. Pas de raison de se retenir s’il vous tente… n’est-ce pas ?

Pour plus d’infos, et pour craquer, c’est par ici !

 

[Lecture] La Dernière Nuit du Rais

Dans ma jolie ville de Besançon, nous avions la chance d’avoir un beau salon littéraire, intitulé Les Mots Doubs, avec « Doubs » comme la rivière qui entoure la ville justement. Je parle au passé car il a disparu, mais devrait être remplacé par un autre salon… Affaire à suivre !

En 2015 le Salon a accueilli parmi tant d’autres auteurs, l’écrivain algérien Yasmina Khadra. Je ne pouvais pas ne pas me rendre à sa conférence, car c’est l’un de mes auteurs favoris depuis des années. J’achète tous ses livres et n’ai absolument jamais été déçue !
Yasmina Khadra écrit sous un pseudonyme ; les prénoms de sa femme en réalité, car il est un ancien militaire, et quand il était encore dans l’armée, il ne pouvait pas dévoiler sa véritable identité.

Maintenant, comme il le dit lui-même, tout le monde sait bien qu’il est un homme ! Et en effet, le succès a fait que de son anonymat il ne reste pas grand-chose.
Il suffit de voir la file d’attente qu’il y avait pour assister à sa conférence, et les éclats de voix qui ont fusé quand la sécurité a annoncé que la salle était pleine et que tout le monde ne pourrait pas entrer !
En tout cas, nous avons eu nos places, et avons réellement apprécié la conférence. Je m’attendais à rencontrer un écrivain que j’apprécie, mais j’ai été encore plus conquise que je ne l’aurais cru, par la gentillesse de Yasmina Khadra, et par ses mots qui font mouche. Du coup, en sortant, nous avons décidé mon homme et moi-même, d’acheter son dernier livre, et de le faire dédicacer. C’était l’occasion !

A noter, mon homme est un fan de science fiction, et n’avait jusque là jamais rien lu de Yasmina Khadra, mais après l’avoir vu, et avoir échangé quelques mots pendant la séance de dédicace, il était très emballé pour lire le livre !

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Ce dernier roman, c’est La Dernière Nuit du Rais. Et cela parle de Khadafi. Et là je vous vois déjà m’écrire en commentaire que le sujet ne vous intéresse pas plus que cela…

J’aurais pu en dire de même, car si ce livre n’avait pas été écrit par un auteur que j’apprécie autant, il y a fort à parier que je serais passée à côté. Le sujet ne m’aurait pas attiré. Je l’avoue, je ne me passionne pas pour les dictateurs, et pas plus pour Khadafi en particulier. Mais là, j’ai fait confiance à Yasmina Khadra, car quel que soit le sujet traité, cet auteur a toujours su me faire voyager et me faire quitter le monde réel grâce à son écriture inimitable.

« Je suis fou de rage. Cette larve de Mansour a osé porter la main sur moi. J’ai fait exécuter des proches pour moins que ça. »

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Je ne vous collerai pas le résumé officiel de l’éditeur, qui est très bien fait, mais que vous trouverez aisément grâce à un petit outil assez pratique que l’on appelle Google.^^ Je vous propose plutôt de vous livrer mon propre résumé, moins bien, mais plus personnel !
Dans la Dernière Nuit du Rais, Yasmina Khadra entre dans la peau de l’ancien dictateur libyen, et nous fait découvrir à la première personne, les derniers instants de vie de Mouammar Kadhafi, entre folie et lucidité.
Nous vivons l’expérience glaçante de nous retrouver dans le cerveau de celui que l’on appelait Colonnel Kadafi, tandis que celui-ci se cache pour préserver sa vie. On le suit alors qu’il reçoit ses hommes de confiance, et on découvre comment il est arrivé là où il était, grâce à des passages de flashback.
Le roman se déroule sur une très courte période de temps, comme le titre peut le laisser supposer assez aisément, et s’achève comme dans la vraie histoire, par la mort du Dictateur.

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Yasmina Khadra, c’est une plume, c’est un vocabulaire riche et élégant, mêlé à un style toujours fort accessible. Ce n’est jamais barbant, jamais lourd. Il n’est nul besoin de relire une phrase, ou de revenir en arrière car elle était trop alambiquée.
Nous l’avons vu pendant la conférence, cet auteur aime profondément la langue française. Souvent, il illustre ses propos en utilisant des synonymes, des mots proches, comme s’il avait à cœur de traduire au mieux sa pensée, de trouver le mot le plus juste. Dans ses livres il en va de même. Il choisit méticuleusement ses mots, et nous offre un texte savoureux, presque poétique par moment. Cela se lit vraiment tout seul. D’ailleurs, le livre ne fait que 200 pages, donc c’est un roman relativement court, que vous pourrez lire en environ deux heures !
Au départ, quand Yasmina Khadra emploie la première personne du singulier pour refaire vivre Khadafi, j’ai senti comme une gêne. Ce Dictateur mégalomane et sanguinaire nous apparait presque humain (et il l’était quoi que l’on en dise), avec ses doutes et ses regrets. Je me suis dit ouh la, l’auteur va-t-il jouer sur ce terrain-là et essayer de nous le rendre attachant ?
Et puis non, rapidement, des passages viennent témoigner de la folie du personnage, comme lorsqu’il nous raconte que des années après avoir été moqué par le père de la femme qu’il aimait en secret, il est revenu se venger de façon incroyablement violente.
Le récit est ponctué de coups de folies, de réactions violentes, qui montrent bien à quel point Khadafi ne supportait aucune contradiction, aucune remise en question. Tout le mal qu’il a pu faire, il lui trouve systématiquement une justification.
Le fait notamment d’avoir manqué d’un père explique pas mal de choses. Mais jamais Yasmina Khadra ne songe à nous faire adhérer à tout cela, et à justifier les actes de l’ancien Dictateur. Au contraire, il parvient totalement à exposer sa folie, sa mégalomanie, et à nous faire comprendre le pourquoi et le comment.
Cela n’a pas dû être un livre facile à écrire, et pourtant Yasmina Khadra nous livre ici un roman incroyablement réussi, facile à lire, et qui nous fait comprendre beaucoup de choses sans nous forcer à nous creuser la tête.Le seul reproche que je pourrais lui faire, si vraiment il le fallait, ce serait que j’aurais bien aimé lire encore une centaine de pages de plus, non-pas qu’elles manquent pour que l’histoire soit complète, mais car j’aurais aimé passer encore plus de temps dans ce livre, avec cette écriture si particulière !

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Que le sujet vous attire ou non à première vue, je dirais qu’il faut lire ce livre, car il est réellement bien écrit, et que les pages se tournent toutes seules !
C’est un petit bonbon, un livre que j’avais plaisir à retrouver chaque soir, et du mal à lâcher au moment d’aller dormir… [Elle est cinglée, de parler de « bonbon » pour un bouquin sur Khadafi ?!]

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« Je suis seul face au destin et le destin regarde ailleurs. »

[Livre] Découverte de J. M. Erre…

J’avais lu plusieurs chroniques super emballées sur les romans loufoque de l’auteur J. M. Erre. Je me faisais donc une joie de découvrir sa plume, et étais quasiment persuadée que ce serait un véritable bonheur. En effet, j’adore les bouquins rigolos, comme ceux de David Safier ou Arto Paasilinna

Jean-Marcel Erre est un auteur français, né en 1971.

Prenez Soin du Chien est son premier roman, paru en 2006. Avant d’en lire autant de bien sur la blogosphère, je n’en avais absolument jamais entendu parler… Et on pourrait en dire la même chose de ses autres livres : Made in China (2008), Série Z (2010), Le Mystère Sherlock (2012) et La Fin du Monde a du Retard (2014).

J’ai commencé par Prenez Soin du Chien, un peu au hasard… J’ignorais qu’il s’agissait de son premier livre.

Dans ce roman de 304 pages, nous découvrons la vie animée de deux immeubles voisins, ou plutôt de ses occupants, à travers des journaux intimes, des lettres, et un narrateur extérieur, qui nous présente chacun à tour de rôle…

D’un côté, on trouve un peintre sur œufs, de l’autre un écrivain de romans-feuilletons, qui sont mutuellement convaincus que l’autre les espionne… Autour d’eux, gravitent un cinéaste farfelu, qui réalise des films à partir d’extraits d’autres films ; un auteur de romans érotiques, une concierge sexy, une autre concierge franchement frapadingue, et encore bien d’autres personnages.

Le problème, car je suis désolée de vous l’annoncer, mais il y en a un… c’est que je m’y suis perdue avec tous ces personnages. C’est déjà un gros problème, et cela n’a pas été le seul. Le second… cela a été que je n’ai pas ri. Et là c’est un énorme problème pour un bouquin qui se veut drôle…

Les situations loufoques s’enchaînent,  tout comme l’apparition des personnages, et l’on n’a pas le temps de reprendre son souffle et de situer tout le monde. Je dois dire que cela m’a dérangée car même si l’on peut lire ce roman juste pour le fun, comme une succession de scènes amusantes, sans chercher à situer les personnages les uns par rapport aux autres, j’ai un peu de mal à admettre de ne pas savoir qui est qui…

Quand à l’humour, il se veut présent, mais il n’a pas fonctionné avec moi. Ce n’était ni suffisamment fin, ni au contraire, suffisamment gros, pour me faire rire. Pourtant je m’estime bon public d’habitude. Mais là… non. Niet popov. Je ne me suis pas attachée aux personnages, et je n’ai pas été captivée par l’intrigue. Donc je me suis contentée de lire, jusqu’à la dernière page… et de prendre mon mal en patience.

Je suis un peu embêtée de « casser » ce livre car il a globalement bien plu aux autres lecteurs, donc je me dis que j’ai dû le lire dans une mauvaise période, ou ne pas saisir l’humour de l’auteur. Mais bon, le principe d’un avis, c’est de donner son ressenti personnel. Alors je le fais : Je n’ai pas aimé ! Voilà. C’est dit !

 

La Table du Petit Chaouens [manger végétalien à Nancy]

 

Nancy est une chouette ville, que j’ai eu l’occasion de découvrir à l’occasion d’un petit week-end en amoureux, au mois de mai.

Comme chaque fois, j’avais repéré les adresses proposant des options végétaliennes, pour pouvoir manger sur place…

Si certains restos classiques offrent des menus végétariens, voire végétariens, ils ne sont pas ultra nombreux, ou alors je n’ai pas su chercher… une adresse sortait du lot, car il s’agissait d’un resto 100 % végétarien, qui proposait une formule buffet à volonté à 9,90 € : La Table du Petit Chaouens.

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Le resto se trouve au centre ville, au 27 Rue des Sœurs Macarons.

Il accepte les réservations (06 85 83 19 83). Nous avions réservé pour midi le samedi, et finalement cela ne s’est pas avéré nécessaire, car lorsque nous sommes arrivés, nous étions les premiers. Ensuite, un autre couple s’est attablé, mais le resto restait presque vide.

Pourtant… nous avons très bien mangé.

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Accueillis rapidement et avec le sourire par le Cuisinier – Serveur, on nous a expliqué le concept. Un buffet est divisé en deux : côté froid, côté chaud, et nous sommes invités à nous servir, et resservir à volonté. De grands panneaux en ardoise listent les plats, et indiquent clairement ce qui est végétarien ou végétalien.

On nous a apporté du pain, de l’eau en carafe, et nous avons pu commencer les réjouissances !

Nous avons du choix, avec beaucoup de céréales et légumineuses :

*quinoa,

*lentilles façon dal froid,

*aubergines cuisinées,

*pizza végétarienne,

*pâtes,

*patates,

*riz basmati,

*boulgour…

Nous avons quasiment tout goûté, en prenant un peu de tout, et c’était vraiment sympa… Cela nous a permis de découvrir de nouvelles saveurs, notamment car il y avait beaucoup d’épices et d’aromates que nous n’utilisons pas forcément à la maison (entendez par là que j’utilise énormément d’épices, mais pas nécessairement les mêmes que dans ce resto).

Les plats sont gardés au chaud (ou au froid me direz-vous) par des couvercles en aluminium.

J’ai juste eu un regret, le fait de ne pas trouver beaucoup de légumes. A part les aubergines, qui étaient succulentes, il y avait surtout des légumineuses, comme je l’ai dit plus haut. J’aime beaucoup les lentilles, les haricots rouges, etc… mais j’aime aussi les légumes ! 🙂

L’homme nivor s’est régalé, bien qu’il apprécie généralement d’avoir un peu de viande à chaque repas. Il s’est resservi, tout comme moi, et a particulièrement apprécié la pizza !

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Des desserts (glaces, gâteaux vegan…) sont proposés, mais nous étions repus, et avons décliné…

En tout cas, nous avons très bien mangé, pour 9,90 € par personne seulement. Et il est clair que si nous habitions Nancy, cette adresse deviendrait un incontournable pour nous… Dommage d’être à plus de 2 heures de route !

 

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Pour plus d’informations, la page Facebook officielle est ici !