Non, je n’ai pas pris la voiture pour aller jouer à Orléans… Cela aurait été un peu long de faire la route un vendredi soir, « juste » pour une partie de jeu de société. C’est Orléans qui est venue à moi, dans une belle boîte cartonnée…
En effet, comme Troyes, Carcassone ou encore Thèbes, Orléans a son propre jeu, un jeu de plateau édité par dlp Games, et conçu par Reiner Stockhausen. Il est sorti en 2014 et coûte en moyenne une cinquantaine d’euros.
2 à 4 joueurs peuvent s’installer autour du plateau de jeu, à partir de 12 ans nous dit-on…
Ceci dit, je préciserais que nous sommes en présence d’un jeu moyennement compliqué, et qu’il me semble un peu audacieux de sortir ce jeu pour un public qui n’a pas l’habitude de jouer. Certes on trouve plus compliqué comme jeu, mais aussi plus facile ! A partir de douze ans, peut-être, mais alors pour des enfants qui ont l’habitude de jouer à des jeux complexes, et d’écouter des explications de règles.
Pour ce qui est de la durée moyenne de la partie, il faut prévoir environ 90 minutes. Nous avons mis plus longtemps car il s’agissait de notre première partie ; environ deux heures, ce qui reste fort correct (nous jouons le vendredi soir et je n’aime pas finir à moitié endormie sur le plateau de jeu !!).
En quoi consiste ce jeu ? Nous incarnons chacun un notable, qui doit utiliser les services de différents artisans, pour accroître sa renommée.
Les actions sont nombreuses, et il existe différentes stratégies de jeu. J’aime beaucoup ce type de jeu, car il n’y a pas vraiment de partie type. Ici, on peut choisir par exemple de se lancer dans la collecte des biens sur le plateau central, ou plutôt de jouer avec les cartes de bâtiments.
Sur le plateau central, commun à tous les joueurs, on se déplace en exécutant les actions « charrette » ou « bateau », et on collecte des biens : fromage, vin, céréales… Les biens deviennent des points de victoire en fin de partie.
On peut effectuer différentes actions, selon les artisans dont nous disposons. Et il est possible (et hautement recommandé) d’obtenir de nouveaux artisans. Un système de sachet et de pioche permet de mobiliser différents artisans de son stock à chaque tour de jeu, et introduit une belle petite dose de hasard. Par exemple, j’avais prévu de construire une ferme, avec un jeton bleu et un marron (regardez l’illustration ci-dessous) mais je n’ai pioché aucun jeton bleu… Grrr !
Au départ, les explications de règles ont duré entre dix et quinze minutes, et je ne voyais pas forcément bien où j’allais. Je jouais au petit bonheur la chance, pour jouer… et puis rapidement j’ai commencé à comprendre la mécanique du jeu, et même s’il me semble compliqué d’avoir une stratégie dès la première partie, et de bien saisir toutes les ficelles du jeu, je me suis amusée. J’ai perdu lamentablement, mais j’ai passé un excellent moment ! C’est un jeu auquel il me faudra rejouer sans trop tarder, pendant que j’ai encore bien les règles en mémoire !!
Comme d’habitude, je ne vous détaille pas toutes les règles et le déroulement précis du jeu. Des règles détaillées existent sur des sites spécialisés, et ce serait à mon sens inutile de refaire ce qui a déjà été très bien fait.
Mon objectif est simplement de vous présenter le jeu dans ses grandes lignes, et de vous donner envie de le découvrir par vous-même !
Ici j’ai activé mon bâtiment « tailleur » en déposant deux jetons de personnages sur les emplacements : un moine (sorte de bonus, qui remplace n’importe quel personnage) et un seigneur). Je vais donc collecter un tissu, qui me rapporte des points de victoire…
Ici, j’ai utilisé deux jetons de personnages pour créer une Ferme. Et j’ai encore un Seigneur en stock…
Les jetons de personnages peuvent aussi servir à réaliser des actions en commun avec d’autres joueurs. On « sacrifie » un jeton de personnage pour qu’il participe à l’élection du pape (je parle de « sacrifice » car le jeton est perdu, et ne reviendra pas dans le sachet du joueur), ou à la construction des fortifications par exemple.
Pour l’élection du pape (regardez l’image), chaque jeton dédié à cette action rapporte 3 pièces. Et une fois que les trois emplacements sont remplis, le dernier joueur à avoir placé un jeton remporte un bonus… Le tout est d’arriver à placer son jeton en dernier et croyez-moi… ce n’est pas toujours évident !!
Vu comme cela, Orléans peut sembler bien compliqué. Vous dire qu’il ne l’est pas un petit peu serait mentir. Mais franchement, si vous aimez les jeux de plateau, celui-ci ne peut que vous plaire. Il est logique, donc on comprend rapidement son fonctionnement. Et en plus, il est joliment illustré, ce qui rajoute au plaisir d’y jouer !
J’adore les jeux qui se déroulent au Moyen-Âge, les jeux avec une carte géographique, les jeux avec des ressources. Je ne peux qu’adorer Orléans ! Les autres joueurs de ma table ont également été séduits. Alors je ne vois aucune raison de ne pas recommander vivement ce jeu !
Quand jhabitais a Orleans j’allais aussi a des soirees jeux 🙂
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?!
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Je me le note :). Bisous à toi!
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Effectivement ça a l air sympa comme jeu, mais vu ton ressenti je vais attendre que les enfants soient plus grands, mon plus jeune découvre à peine Carcassonne 😉
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Il a l’air sympa ce jeu 🙂 je ne connais pas ! ce we, nous sommes partis entre amis et comme nous étions nombreux, nous avons ressorti le Loup-garou ! nous avons bien rit 🙂 bisou
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Je n’ai encore jamais joué à ce jeu. C’est un grand classique, mais l’occasion ne s’est jamais présentée…^^
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