Le vinaigre balsamique – Tout est dans la nuance…

Oui nous avons visité et adoré Modène (je vous en parlerai en détails). Mais nous n’y avons pas goûté une seule goûte de vinaigre balsamique. Pourquoi ?

Il faut savoir que le vinaigre balsamique n’est en réalité pas un vinaigre. Le vinaigre est normalement obtenu par la fermentation de l’alcool du vin. Tandis que le vinaigre balsamique provient de la cuisson du moût du raisin (le jus de raisin avant fermentation).

Le vrai vinaigre de Modène est produit dans une région bien précise, en Emilie-Romagne, à partir de cépages spécifiques. Et il est ensuite mis en fermentation dans des tonneaux en bois, d’essences et de contenances différentes (le bois de cerisier donne du fruité, le chêne apporte des notes vanillées, etc…).

Pour obtenir un vrai vinaigre balsamique de Modène, il faut au moins 12 années de fermentation. Certains vinaigres restent en tonneaux parfois jusqu’à 100 ans !

On a véritablement affaire à un produit très précieux et vous imaginez bien que votre vinaigre payé 3 € en surpermarché n’a pas vieilli pendant 100 ans… ni même pendant 12 ans d’ailleurs…

Lorsque nous avons mangé à Modène, dans un bon petit fast food vegan, on nous a déposé du vinaigre balsamique sur la table… Pas besoin de vérifier l’étiquette. Si la bouteille est mise à disposition, c’est que nous n’avons pas affaire à du vrai ! (Et puis bon, on parle de fast food !)

L’explication ? Il n’y a pas de protection de l’appellation « vinaigre balsamique »… et les vinaigres bon marché sont en réalité des vinaigres de vin, qui ont été colorés avec un colorant caramel (le même que dans les sodas en général)… Tsoin tsoin tsoin… vous êtes déçus ? Je le conçois…

On peut se consoler avec des vinaigres balsamiques qui ont vieilli quelques années (3 à 5 ans environ), et seront meilleurs que les faux vinaigres (l’indication « moût de raisin » doit précéder celle de « vinaigre » dans la liste des ingrédients) ou craquer son slip et s’offrir du vinaigre « traditionnel », en mettant le prix… Quelques goûtes suffisent pour ensoleiller un plat…

Je vous laisse, et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures italiennes ! 🙂

 

 

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Parme ne nous a pas pris pour des jambons ! [Italie]

Pardon.

Pour le titre.

Mais c’était trop tentant…

« Et vous cette année vous repartez en Italie ? »

C’est la phrase que nous entendons souvent dans la bouche de nos amis quand revient la période bénie des vacances. Et invariablement, nous y répondons « oui ». Oui, on part à nouveau dans le nord de l’Italie, mais… cette année on innove. Nous avions prévu un petit circuit d’une dizaine de jour, entre Biella et Bologne, avec un crochet par… PARME ! Car oui, nous avons beau nous rendre en Italie chaque année, nous n’avons encore pas fait le tour de la botte, loin de là !

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Quelques généralités…

Parme se trouve en Emilie-Romagne, région située au nord de la Toscane, dont la capitale est Bologne.

Je ne savais pas grand chose de Parme avant de m’y rendre, mais j’étais bien décidée à en apprendre des tonnes sur la ville et sur les parmesans (ah ah oui, fallait que je la place celle-ci, puisque c’est ainsi que l’on appelle les habitants !).

Parme est donc la ville du fameux fromage, et du jambon de Parme évidemment. Cela peut sembler logique, inutile à préciser, mais si cela me fait plaisir de le faire, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais !

Il existe des circuits gourmands, pour découvrir la ville à travers ses spécialités culinaires. Mais nous avons fait le choix de nous attarder plutôt sur les monuments, même si nous n’avons pas manqué de nous faire plaisir également à table (ce sera l’objet d’un billet spécifique).

Parme, c’est aussi le berceau de Barilla, où Pietro Barilla ouvrit une fabrique de pain et de pâtes en 1877 (non, l’usine Barilla ne se visite plus, bouh). Maintenant on peut uniquement « visiter » l’Academia, qui est une sorte de centre de formation, axée sur la gastronomie.

Parme, ville de gastronomie donc, mais pas que ! La ville est coupée en deux par le fleuve du Parma, affluent du Pô. Elle abrite de nombreux monuments, qu’il nous était impossible de voir dans leur intégralité durant notre court séjour…

Mais ce n’est pas bien grave, car cela fera une excuse pour revenir !

À Parme, comme partout en Italie, il y a un dialecte local : le pramzàn. C’est ça qui est formidable avec l’Italie, cette mosaïque linguistique et culturelle qui n’arrête pas de surprendre la française que je suis !

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Nous sommes arrivés en train (depuis Fidenza) et avons entrepris de visiter la ville avec notre guide du Routard et quelques infos glanées sur le net (Wikipédia et le site officiel de la ville).

Il s’est avéré que le billet d’entrée cumulatif a 8 € qui permettait de visiter plusieurs monuments et musées n’existait plus. Donc nous avons changé nos maigres plans !

Au musée !

Pour 4 € chacun nous avons parcouru la pinacothèque. Bien que nous ne soyons pas de gros amateurs de peintures et musées, nous avons beaucoup apprécié !

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À l’entrée, des brochures gratuites en anglais ou italien sont à disposition. Il nous faudra arriver à la septième salle pour nous apercevoir que derrière les panneaux fixes en italien, se trouvent des fiches en anglais, français et espagnol !

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Les œuvres vont des XIVème et XVème  siècles jusqu’à 1900, et témoignent de la richesse artistique de la ville.

Les photos seront plus intéressantes que mes commentaires de néophyte. Retenez juste que de très grands peintres ont vécu à Parme et formé des élèves parfois très doués. On peut donc voir leurs œuvres dans ce musée, mais aussi dans les églises de la ville… Ce qui nous amène au second point : la découverte de la Piazza Ducale et du Duomo.

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La Cathédrale

La place n’est pas une place carrée bordée de terrasses. Mais elle est néanmoins très fréquentée. Nous sommes surpris de trouver beaucoup de touristes et notamment des français. Ce n’est ni Paris ni Milan mais ils sont plus nombreux que dans nos autres étapes !

Juste à la sortie (ou à l’entrée, question de point de vue) de la Cathédrale, il y a une boutique de souvenirs, avec des cartes postales à 1 €. Cela vient me conforter dans l’idée que la ville est particulièrement prisée des touristes. Mais nous verrons des villes bien plus fréquentées en août, notamment Vérone…

Le Duomo est splendide. L’intérieur est peint sur chaque centimètre carré. La coupole est d’une beauté à couper le souffle. Il a fallu 4 ans au peintre le Corrège pour la réaliser.

L’assomption de la Vierge y est représentée en trompe l’œil. En soit la peinture est déjà impressionnante de réalisme, mais quand on imagine la prouesse technique qui a été réalisée pour la produire sur un support en hauteur, et courbe, on n’a plus de mot…

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OK cela peut sembler très chargé comme cela en photos, mais en vrai, imaginez un peu comme l’on se sent tout petit au milieu de cet immense bâtiment ! On pourrait se balader pendant des heures, en observant tous les petits détails des peintures qui ornent les murs…

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Une fresque de Benedetto Antelami datant de 1178 représente la déposition du Christ.

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J’ignore combien de temps nous avons passé dans cette splendide Cathédrale… mais nous avons adoré cette visite ! [L’entrée est gratuite. Je le précise car ce n’est pas toujours le cas selon les villes…]

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D’ailleurs, sitôt sortis, nous avons remis cela avec l’église San Giovanni Evangelista, juste à côté. Beaucoup moins prisée des touristes, cette église datant de 1490-1519 (construite sur un ancien édifice du Xème siècle.) est également plus sombre. Les peintures ont souffert du temps, mais restent fort impressionnantes. Là encore, on peut admirer une coupole peinte par le Corrège.

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La coupole de San Giovanni Evangelista

Vous En voulez encore ? Pas de souci, Santa Maria della Steccata est aussi une belle église, avec là encore une coupole ! Comme dans le Duomo (aussi appelé Santa Maria Assunta) la coupole représente l’Assomption de la Vierge. Elle est l’oeuvre de Bernardino Gatti.

Dans la crypte, la dernière chemise de Louis XVI (Luigi Seidici) est conservée… celle qu’il avait lors de son exécution donc. Mais l’accès se fait sur demande auprès de la sacristie et nous n’avons pas osé demander.

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Toutes ces églises, cela donne soif… Nous avons donc pris un petit remontant au Bar Panificio 10, piazza della Steccata.

Ce fut un espresso pour Monsieur et un thé pour moi (d’office, un thé noir bio en sachet, servi comme souvent en Italie avec une rondelle de citron). Ce que je retiendrai de ce bar, c’est l’emplacement étrange des WC… au sous-sol, accessibles via un monte-charge. Pour s’y rendre, il faut garder le doigt appuyer sur le bouton et attendre d’arriver en bas pour relâcher. Cela a un côté étrange et un brin inquiétant.

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Purée, on s’attendait à ce que ce soit beau Parme, mais à ce point quand-même pas ! J’aurais bien aimé visiter le Baptistère, mais il aurait fallu revenir une deuxième journée… ah ba tiens, voilà une belle excuse pour repasser par ici une prochaine fois !

Ce bâtiment octogonal est situé juste à côté de la Cathédrale, construit entre 1196 et 1216 il est richement décoré, avec des peintures à couper le souffle (oui encore). 

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J’aurais pu vous parler aussi du Palazzo della Pilotta (photo ci-dessus)… Nous ne l’avons pas visité, mais nous sommes passés plusieurs fois à proximité, car il se situe au centre de la ville, et qu’il a des dimensions qui ne permettent pas vraiment de le louper !

Il tire son nom du jeu de la « Pelote » (Pelota en italien) car les soldats pratiquaient ce jeu dans la cour, à l’époque… Construit entre 1580 et 1611, il a connu plusieurs évolutions, destructions, reconstructions, et abrite désormais divers musées.

 

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J’aurais pu vous parler du Starb… ah ba non c’est pas un Starbuck !

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Bref, j’aurais pu vous pondre un article de 5 000 mots sur Parme, mais vous n’auriez pas tout lu, restons honnêtes. Alors je reviendrai dans un prochain billet, pour vous parler de Parme ou d’autres découvertes italiennes. Promis !

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Et sinon les vaches qui font le parmesan ?

Et oui, vous vous doutez bien qu’on ne les trouve pas à Parme même, mais par contre vous ignorez peut-être qu’on ne les trouve pas non-plus autour de la ville… C’est ce qui surprend finalement, car on s’attend à voir des pâtures partout, avec des vaches qui broutent joyeusement, et en réalité on ne voit que des champs de céréales et de légumes… Les vaches sont dans des bâtiments…

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A bientôt et merci par avance pour vos réactions ! 🙂

 

 

Le Cercle Littéraire des Amateurs d’épluchures de patates

Il y a des livres, dont on entend énormément parler, et toujours en bien… J’ai deux types de réactions face à ces romans. Soit je me jette dessus et les lis en même temps que le reste du monde, soit au contraire, je traîne, traîne, et finis par les lire des années après, en ayant peur de ne pas partager l’engouement qu’ils ont pu susciter…

Avec Le Cercle Littéraire des Amateurs d’épluchures de patates, ma réaction fut la seconde. Je viens seulement de refermer ce roman, qui date déjà de 2008 !

Je l’ai lu en anglais, sous son titre original :

The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society

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Il s’agit d’un roman historique épistolaire, qui s’articule autour de Juliet Ashton, auteure en manque d’inspiration… L’action se situe en 1946, juste après la fin de la guerre.

Juliet reçoit un jour la lettre d’un inconnu, originaire de Guernsey, Dawsey Adams. Il a lu un livre ayant appartenu à Juliet, et souhaite correspondre avec elle.

Nous lisons les échanges de lettres entre Dawsey et Juliet, mais aussi entre Juliet et son éditeur, Sidney Stark, et Juliet et son amie Sophie (qui est aussi la sœur de Sidney).

Petit à petit, d’autres personnages apparaissent, toujours par le biais de leurs courriers échangés avec Juliet.

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Nous découvrons l’existence d’une « société secrète » maquillée en club de lecture, et destinée à tromper les allemands qui occupaient alors Guernsey. Les différents membres écrivent à Juliet, et dévoilent des souvenirs de l’occupation, tous plus intéressants les uns que les autres. On se prend à s’attacher à ces personnages, et à vouloir mieux les connaître…

Ce roman est à la fois touchant et drôle, jamais larmoyant. Il nous offre une sublime galerie de portraits, avec des personnages qui ont tous leur intérêt…

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Je dois dire que le fait de le lire en anglais m’a un peu bloquée au début, car j’ai eu du mal à retenir précisément qui était qui, et le fait d’avoir traîné dans ma lecture (j’ai assez peu lu pendant mes vacances et ai passé 3 semaines sur ce roman !!) m’a empêchée de me plonger dans l’histoire autant que je l’aurais voulu. Du coup, je suis passée un peu à côté de certaines choses, et le regrette.

Mais j’ai malgré tout beaucoup aimé ce livre, et ne suis donc pas surprise du succès qu’il a pu rencontrer !

Je vous conseille de le lire à votre tour, si ce n’est pas déjà fait !

Darya bio, l’infusion bienfaisante de George Cannon

J’ai dégusté dernièrement une infusion en sachet de chez George Cannon. Il s’agissait de Darya bio, un mélange de plantes, particulièrement sélectionnées pour leurs vertus digestives.

Dans ce sachet on trouve du romarin, du fenouil, de l’aubier de tilleul, de l’angélique, du thym, du basilic, du pissenlit, du gingembre, de la mélisse, et de la lavande !

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J’ai été curieuse et ai découpé le sachet pour admirer le contenu… et en effet, il y a du monde là-dedans ! On trouve de vraies plantes, et même des petits morceaux de bois (l’aubier de tilleul !). On est loin des infusions aux arômes synthétiques !

Ce mélange ne manque pas de goût, et change des infusions classiques (verveine / tilleul / etc). C’est très plaisant, et en plus le sachet peut sans problème servir pour préparer deux tasses.

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J’ai été séduite, et recommande donc Darya Bio, pour une pause détente, après le repas !

Plus d’infos par ici : http://www.alunithe.com/sachet-the-george-cannon-infusion-darya-bio.html

Thaï Wok – Besançon (vegan friendly)

Manger végétarien au restaurant peut parfois sembler compliqué, surtout quand on ne vit pas dans une grande ville. Pourtant, je trouve que ces dernières années, c’est devenu de plus en plus facile, même chez moi, à Besançon.

je ne consomme ni viande, ni poisson, ni lait, mais cela reste possible d’aller au resto, et de varier !

Par exemple, il y a un fast food situé rue Claude Pouillet, en plein centre-ville, qui propose des plats thaï, dont certains sont végétariens, et d’autres carrément vegétaliens.

Il s’agit de Thaï Wok.

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De l’extérieur, l’endroit ne paye pas de mine et l’on peut facilement passer devant sans le remarquer. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait pendant plusieurs années.

Mais si l’on pousse la porte de ce petit resto, on est immédiatement accueillis par la Cuisinière, toujours très souriante.

On nous remet la carte, sur laquelle les photos des plats font toutes plus envie les unes que les autres… il y a le classique mais néanmoins délicieux Pad Thaï (plat de nouilles accompagnées de cacahuètes, pousses de soja, haricots verts…), des riz frits, des soupes au lait de coco…

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Le choix est vaste et on peut « customiser » son plat en ajoutant du tofu ou de la viande (pour les omnivores) en payant un supplément de 1 € (2 € pour les crevettes).

Voici un petit aperçu de ce que vous pourrez manger chez Thaï Wok. Les tarifs sont donnés à titre indicatifs, et peuvent bien-entendu évoluer.

*Entrée poulet satay ou salade thai : 4,50 €

*Pad Thaï œuf et tofu 9 €

*Preaw Wan : légumes sautés à la sauce aigre-douce et riz blanc 7,50 €

*Khaow Pad : riz sauté sauce soja, légumes et œuf : 7 €

*Khaw pad Kang keaw wan : riz sauté, curry vert, légumes 6 €

-supplément tofu ou poulet 1 € / crevettes ou calamar 2 €

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Les soupes sont vendues 10 € et sont accompagnées de riz blanc ou de nouilles de riz. Aucune n’est végétarienne, mais j’imagine qu’il est possible de demander de remplacer le poulet par du tofu, ou de retirer la viande tout simplement, puisque tout est cuisiné à la demande…

Je n’ai pas relevé les desserts ni leurs prix, mais je peux vous dire qu’il y avait pas mal de choix pour un restaurant asiatique, avec notamment de la glace (mon amie a pris coco-ananas), du riz gluant, etc… Pour ma part j’ai opté pour une infusion thaï toute bleue, qui m’a coûté 2 €.

Les plats sont préparés à la demande comme je vous le disais, donc il arrive qu’il y ait un peu d’attente, surtout le soir, mais globalement c’est rapide, et en prime le sourire arrive en même temps que les plats. C’est vraiment super appréciable, d’où le fait que je le souligne deux fois !

Les plats sont simples, mais c’est bien connu, ce sont les choses les plus simples qui sont les meilleures. Et là encore le proverbe ne ment pas ! J’ai pu goûter à peu près tous les plats végétariens de la carte, et me suis régalée à chaque fois. Les portions sont généreuses, et vous ne ressortirez jamais de ce resto avec la faim ! (D’autant qu’il est possible de prendre entrée, plat et même dessert).

Ici on sert aussi du thé, notamment du matcha japonais et des infusions thaï très sympas.

Bref, c’est une belle petite adresse à connaître si vous souhaitez manger rapidement, sainement, et veganement à Besançon ! La cuisinière est aux petits soins, et ne manque jamais de demander si tout se passe bien.

Vous devez trouver que je m’enthousiasme bien facilement pour un simple resto de wok. Mais franchement, les restos de ce type qui proposent des plats faits maison, et sont capables de renseigner le client sur ce que contient l’assiette et même la sauce, c’est rare… Combien de fois ai-je dû poireauter pour avoir la confirmation que la sauce contenait de l’huître !

Plus d’infos par ici !

Quelques idées DVD…

Aujourd’hui je vous propose une multi-chronique, pour vous parler des derniers films que j’ai vus. En effet, j’ai pris un peu de retard, et vous confesse que l’idée de devoir rédiger une chronique par film ne m’emballe pas énormément, vilaine blogueuse en carton que je suis. :-p

Pour commencer, j’aimerais vous parler de Barbecue, comédie française sympathique, qui regroupe des comédiens tous aussi sympathiques. J’avais une petite appréhension avant d’appuyer sur PLAY car au casting de Barbecue, on trouve notamment Florence Foresti et Franck Dubosc, que j’ai tendance à trouver parfois agaçants. Mais finalement j’ai passé un bon moment devant ce film, qui met en scène une bande de potes.

Antoine, campé par Lambert Wilson, a cinquante ans, et il vient de réchapper à un infarctus. Pour lui qui a toujours fait attention à vivre sainement, c’est un coup dur. Il décide donc de changer ses habitudes… ce qui ne sera pas sans effet sur ses proches…

Certes, ce film ne sort pas vraiment des sentiers battus, et nous rappellera moult autres comédies qui mettent en scène des bandes de potes. Mais qu’importe, cela reste un petit film léger et charmant.

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Ensuite, j’ai visionné Voisins du Troisième Type avec Ben Stiller. Là encore, je n’étais pas totalement convaincue, car parfois cet acteur peut être franchement excessif. Mais l’homme insistait, et comme je ne peux pas lui imposer de regarder uniquement mes films, j’ai cédé… Grand bien m’en a fait !

Il s’agit d’une histoire un peu loufoque, qui commence par l’horrible assassinat d’un agent de surveillance d’une société… Son ancien Manager se met en tête de retrouver le coupable, et de fonder une milice de quartier, pour assurer la sécurité de tous… sauf que, la milice n’attire que des gens qui ont tous un grain, et que le tueur s’avère être… un alien !

Je ne suis pas toujours preneuse pour un film d’aliens, mais ici finalement, l’accent n’est pas mis sur le côté alien. On rit plutôt grâce à la milice des bras cassés, qui enchaîne les gags à la noix. Et pour autant ce n’est pas trop lourd. Cela reste assez subtile, pour une comédie, et on sourit du début à la fin, sans voir le temps passer…

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Agréable surprise également pour Just Married no Sex, avec la délicieuse Brittany Murphy. Le titre laissait présager un film un peu lourdingue, mais finalement on nous sert ici une jolie petite comédie romantique. Le pitch ? Un jeune couple, mignon, amoureux, qui se dit oui pour la vie et part en lune de miel… Sauf que la catastrophe commence… Rien ne se passe comme prévu et les deux tourtereaux rentrent fins remontés l’un contre l’autre. Le film a l’originalité de commencer par la fin, et tout l’intérêt va être de découvrir ce qui a poussé nos deux protagonistes à se prendre la tête à ce point… Les personnages sont attachants, et les gags passent bien…

Le petit plus, c’est que la lune de miel se passe en Europe et qu’il y a des clichés à la noix sur notre culture (pas d’exemple, vous aurez la surprise intacte si vous souhaitez visionner ce film !).

Cette comédie romantique nous a plu, autant à mon homme qu’à moi-même !

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Voilà pour mes nouveautés, qui ne sont pas des films tous récents ! Peut-être vous aurai-je donné envie d’en visionner un ou deux (ou trois). N’hésitez pas à me le dire en commentaire ! 🙂

Secret Tibétain – George Cannon

Bonjour à tous et bienvenue dans ma tasse, pour découvrir un thé de la marque George Cannon ! Il s’agit de Secret Tibétain, mélange de thés noirs de Chine et de Ceylan, de thé vert au jasmin, aromatisé vanille, cannelle, pétales de lavande et bergamote !

Le sachet mousseline biodégradable est pratique, car il se dépose tel quel dans la tasse, sans que l’on ait à utiliser ni filtre ni petite cuillère. Pour les journées intenses au boulot, c’est toujours appréciable.

On nous conseille de chauffer l’eau ) 90°C et de laisser infuser 5 minutes.

J’ai été surprise par le parfum de ce thé dès sa sortie du sachet. Il embaume le thé noir et la bergamote, avec une pointe fleurie en fond, que je suis convaincue de connaître… mais oui, c’est le jasmin !

Comme je ne suis pas une grande amatrice de thés noirs, j’ai laissé infuser environ 3 minutes, pour obtenir une boisson légère. Et je ne l’ai pas regretté, car ainsi mon thé était rond en bouche, pas du tout amer…

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Secret tibétain est un bon earl grey (mélange de thé noir et de bergamote) fleuri et subtile. Je n’ai pas reconnu la cannelle, mais j’ai bien retrouvé le jasmin que j’aime tant, et qui apporte une note originale à ce mélange, idéal à mon sens pour le petit-déjeuner, ou pour une pause dans l’après-midi !

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Je vous laisse et vous dis à très bientôt pour d’autres chroniques théïnées ! 😀

N’en faites pas un sixième, s’il vous plait…

Il y a quelques années, quand mon copain m’avait proposé de regarder Jason Bourne, j’avais accepté plus pour lui faire plaisir, que par véritable envie de visionner un film d’action. Il faut dire qu’exception faite des films avec Jason Statham, je ne suis globalement pas très enthousiasmée par les histoires de gros musclors en quête de justice et/ou de vengeance.

Finalement La Mémoire dans la Peau m’avait bien plu, et j’avais accepté de regarder les suites : La Mort dans la Peau, et la Vengeance dans la Peau. Je n’avais pas vu le quatrième opus, intitulé  Jason Bourne : L’Héritage, tout simplement car je n’en avais pas du tout entendu parler lors de sa sortie ciné. D’ailleurs ce n’est pas vraiment une suite, mais plutôt un spin-off (une histoire à côté, dans le même univers, mais avec un autre personnage principal).

Jason Bourne est à la base un personnage de roman, que l’on doit à Robert Ludnlum. Il a été adapté pour le cinéma, et incarné par Matt Damon.

Dans le premier volet, on découvrait un homme inconscient, repêché par un chalutier italien. Le bonhomme avait deux balles dans le dos, et plus aucun souvenir de son identité…

Petit à petit, Bourne reliait les indices, et parvenait à découvrir qu’il était un super agent américain, au service de la CIA. Je vous la fais courte, car le but ici est surtout de vous donner mon avis sur le dernier Bourne… En gros, notre super agent a échoué dans sa mission confiée par la CIA, et est devenu un danger pour les États-Unis, et en particulier pour la CIA, qui cherche désormais à se débarrasser de lui.

Bourne c’est le super agent que l’on connait déjà dans d’autres films d’action. Il est musclé, incroyablement vif, réactif, et pour ne rien gâcher, il est doté d’un certain sens moral, qui l’empêche notamment de descendre un vilain gugus, sous prétexte qu’il est en compagnie de ses enfants.

Par moment, Bourne me fait un peu penser à Jack Bauer (24 heures Chrono) pour ses aptitudes à la fois physiques et psychologiques.

Bon.

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Voilà pour le rafraîchissement de mémoire. Maintenant qu’ai-je pensé du dernier Jason Bourne ?

Dans ce nouveau film, on découvre un héros cassé, qui vit de combats clandestins, et ne semble pas vraiment super épanoui. C’est le moins que l’on puisse dire.

De son côté, Nicky Parson, sa blonde des épisodes précédents, a hacké les fichiers de la CIA et découvert que depuis le début, Bourne était surveillé, avant même d’avoir été approché pour devenir leur agent… Elle décide de tout balancer sur sa petite clef USB et d’aller la donner à Jason, pour qu’il sache…

Parson et Bourne se retrouvent à Athènes, en pleines émeutes. Cela donne des scènes très mouvementées, de course poursuite au milieu des manifs. La caméra bouge dans tous les sens, et on a un peu le mal de mer…

De son poste d’observation, l’ambitieuse Heather Lee, chef du service de Cyber-espionnage de la CIA, suit les retrouvailles de Bourne et de Parson. Elle se connecte sur les caméras de surveillance, suit les réseaux sociaux, fait des zooms puissance 50 sur la tronche des deux fuyards, sans que l’on ne voie un seul pixel…

Et là, dans les premières minutes du film je me suis déjà dit « ok… » OK on nous prend pour des débilos, et le Réalisateur se donne de grandes facilités.

Parce-que bon, je veux bien que la CIA soit super balaise, mais quand-même, à un moment donné la technologie a ses limites… Quand Bourne et sa copine s’enfuient en moto, la CIA les suit avec un parcours probable, qui se dessine à l’avance, sans jamais se planter… A aucun moment le logiciel ne propose d’itinéraire alternatif, et la moto se présente dans la cible du snipper à la seconde près… Un peu GROS. Un peu ÉNORME.

L’histoire est sympa. Non, l’histoire aurait pu être sympa, mais toutes ces facilités ne servent pas le scénario. Le personnage de Bourne, bourrin attachant, ne fait pas tout. On attend de voir s’il va se passer un truc avec le personnage de Heather Lee (Alicia Vikander), parce-que finalement ce serait assez classique, d’autant qu’elle est la seule nana du casting dans la bonne tranche d’âge, et qu’elle prend des risques pour « aider » Bourne à ne pas se faire descendre…

On est sans cesse en train de se dire « non mais là c’est trop… ». Et du coup, on n’accroche pas à l’histoire.

Il y a de l’idée, avec notamment un créateur de gros réseau sociaux, qui s’est fait harponner par la CIA, et sert malgré lui à observer ses utilisateurs… mais bon, est-ce vraiment novateur ?

Dommage. Parce-que la fin est relativement surprenante, et que les acteurs sont plutôt bons. Mais ce Jason Bourne restera un film peu convaincant. J’ai regardé ma montre environ 5 fois pendant les deux heures. Je crois que c’est révélateur…

Melegnano – Marignan [Italie]

Melegnano est une petite ville, connue en France sous le nom de Marignan (oui, la Victoire de François Iier, en 1515 !).

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Le Château des Visconti est fermé du 15 juillet au 31 août mais on peut malgré tout en faire le tour à pieds et pic niquer dans le parc (si vous souhaitez le visiter, voici les informations sur les dates d’ouverture : ICI), si l’on n’a pas peur de servir de casse dalle aux moustiques tigres !

L’endroit est joli, surtout le soir avec la luminosité du soleil couchant qui donne une jolie teinte aux murs de briques.

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La place voisine du Château est animée les soirs d’été, même le dimanche (soir de notre visite). Les italiens y dégustent une pizza en famille.

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On a vite fait le tour de la ville, et il ne semble pas utile de partir à l’aventure dans les ruelles, plutôt banales. Les maisons sont récentes, et il n’y a pas 12 000 choses à voir dès que l’on quitte le centre.

Mais la promenade était plaisante malgré tout ! Nous garderons de Melegnano un souvenir tout particulier, celui d’une dizaine de piqûres de moustiques tigres, sur les bras, et les jambes… ^^ Sans rancune !

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Melegnano rimera pour nous désormais avec… moustiques ! (dessin de mon homme-nivor) 

 

Curiosité, on trouve un Carrefour ouvert 24/24 h et 7/7 j, à Melegnano (sur la route de Lodi). Pour en savoir plus, c’est par ICI !

 

Ludimania, le Festival du Jeu de Dijon

Les jeux de société sont en plein boom ces dernières années. Des festivals sont organisés à droite et à gauche. On peut y découvrir les nouveautés, ou jouer à des jeux déjà connus et reconnus.

Ce week-end nous avons visité Ludimania, à Dijon.


Ce festival est organisé par une association et l’entrée est gratuite !
L’ambiance familiale nous a beaucoup plu. Nous avons aussi apprécié le fait que la buvette soit très correcte en terme de prix. Il est clair que l’association n’en profite absolument pas pour dépouiller les visiteurs ! (Thé, café, infusion 0.50 € – coca, Orangina 1 € – sandwich 3,50 € – menu (sandwich, boisson, crêpe 5,50 €… et l’indispensable gobelet consigné à 1 €).

Le Festival s’organise en 3 espaces :

*la salle principale avec les jeux « grand public » présentés par des animateurs,

*la salle au sous-sol avec les jeux plus complexes, à disposition sans explications de règles,

*l’extérieur, avec les jeux pour les enfants essentiellement, mais aussi les jeux apéro type Dobble.

On trouve aussi des jeux rapides à tester debout, dans les couloirs.

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Nous sommes arrivés le dimanche à l’ouverture (11 h 00), avons pris notre petit badge avec notre prénom, et commencé par faire un tour du Festival, pour repérer les jeux qui nous tentaient le plus.

Finalement, c’est la salle principale qui nous a le plus attirés et nous y avons testé le jeu Edenia, de chez Blackrock.

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Il s’agit d’un jeu de conquête, où chaque joueur possède 3 moutons qu’il doit faire fuir sur une nouvelle planète. Les moutons ont épuisé les ressources de leur planète d’origine et doivent rejoindre Edenia pour survivre… Pour ce faire, ils emprunteront différents types de chemins, rencontreront des planètes sur lesquelles ils pourront planter leur drapeau pour marquer des points de victoire, collecteront des artefacts…

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La carte se construit au fur et à mesure du jeu, par l’ajout de tuiles (à la Tikal).
Edenia est donc un jeu d’exploration, facile et rapide à prendre en main, amusant, et familial.

Une partie nous a duré 45 minutes environ. Nous avons globalement aimé sans avoir pour autant un gros coup de cœur. Cela me semble être un bon jeu pour s’amuser en famille (à partir de 8 ans), avec des non-joueurs ou en seconde partie de soirée.

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Ensuite nous avons découvert Chimère de chez Game Flow. Annoncé pour environ 45 mn de jeu, c’est aussi un « petit » jeu. Le concept est amusant. On crée chacun 4 animaux en assemblant une tête, un tronc et un derrière. Chaque pièce a des caractéristiques. Et on retrouve ces caractéristique au centre de la table, selon les saisons.

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Le but est de former la bête la plus adaptée à chaque saison.

Chaque pièce piochée doit être placée, sur son plateau ou… sur celui des autres !

Tout le monde joue en même temps. Après la première phase de construction, on passe à une seconde, pendant laquelle chaque joueur arrange son plateau, échange ses pièces entre elles.


On compte les points selon les caractéristiques de chaque chimère, pour déterminer quel animal survit le mieux à chaque saison.

Puis vient le concours. Ici on doit élire la chimère la plus mignone/féroce/… Pour cela les joueurs ont droit à un petit argumentaire pour défendre leur bestiole…

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Cette phase a été la moins convaincante. Nous étions d’accord pour dire que ce n’était pas super amusant, et que cette phase tombait un peu comme un cheveu sur la soupe…

Globalement les impressions sur ce jeu ont été mitigées. J’ai été celle qui a préféré ce jeu. J’ai aimé le principe de fabriquer des créatures, et de pourrir le plateau des autres. Mais il faut néanmoins reconnaître que la phase de concours est peu convaincante et que le jeu est un peu fouillis par moment. On s’amuse mais on n’enchaîne pas 3-4 parties !

imageCi-dessus : Pandémie, jeu collaboratif que je connais par ailleurs et vous conseille. 🙂

Après le casse-croute, nous avons testé le prototype de Dice Forge chez Libellud. Il s’agit d’un jeu de « dice building » dont la sortie est prévue pour mai 2017.

Au lieu de construire son jeu de carte, on améliore ici ses dés ! Oui vous avez bien lu ! Le jeu n’est pas encore finalisé mais l’idée sera d’avoir un dé aux faces interchangeables…

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Le dé permet d’obtenir des ressources : sous, rubis, énergie, points de victoire…

On cumule les ressources sur un compteur, que l’on peut étendre en achetant une ou plusieurs plaques d’extension.

Les ressources servent à acheter de nouvelles faces de dés et des cartes. Les cartes permettent de scorer des points de victoire ou d’obtenir des pouvoirs (par exemple, celui de relancer un dé lorsque l’on est premier joueur).

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Ce jeu a été un coup de cœur pour toute la table… Nous avons aimé la rapidité des explications et le fait que le jeu soit immédiatement accessible. La mécanique est toute simple, et l’on n’a pas besoin de se référer à la notice toutes les 2 minutes.

Malgré tout, les cartes et le système d’amélioration du dé offrent de multiples possibilités de stratégie…

Je n’entrerai pas dans les détails des règles du jeu, car ce n’est pas ma tasse de thé, mais vraiment je voudrais insister sur l’intérêt de ce jeu !
J’ai vraiment hâte de pouvoir y rejouer pour tester d’autres stratégies, essayer de scorer sur les cartes au lieu de viser directement les points de victoire… J’ai hâte également de voir à quoi ressemblera la version définitive du jeu, les dés et le plateau de ressources…

Nous avons passé un excellent moment à Ludimania, et découvert de bons jeux. J’étais presque déçue de ne pas être venue les deux jours de suite, mais finalement je ne suis pas sûre que j’aurais trouvé de quoi jouer une deuxième journée (quoi que…).

L’ambiance était au top. Le lieu est pratique et sympa. Et on trouvait de quoi amuser tout le monde, des jeux tous simples et rapides aux gros jeux de plusieurs heures. On reviendra, c’est certain ! 🙂