Aoste ce n’est pas QUE le jambon !

Sur le chemin de retour de nos vacances, nous passions par Aoste. C’eut été dommage de ne faire que passer, et de ne pas nous arrêter pour découvrir la ville…

Les premiers stationnements que nous avons croisés étaient à 1,40 €/heure, mais en continuant, nous avons remarqué que dans certaines zones, on descendait à 0,80 €. Cela va tout de suite mieux…

Première impression, la ville fait très propre. Il n’y a aucun graffiti qui ne me saute aux yeux. Nous tombons rapidement sur un point d’informations touristiques, où nous prenons un plan de la ville. De toutes les villes visitées cet été (une petite quinzaine dans le nord de l’Italie), Aoste est la plus proprette, et de loin. Je ne dis pas que les autres étaient sales, loin de là, mais j’ai eu vraiment une sensation de ville bien soignée, ou tout est à sa place, sans graffiti, etc… Cela m’a réellement sauté aux yeux !

Pas vraiment besoin de plan pour découvrir Aoste car tout est bien fléché pour orienter les nombreux touristes et la ville n’est pas immense.

Ce qui nous surprend en cette fin de mois d’août, c’est l’impression d’une ville sans habitants, avec uniquement des touristes. Pourtant des habitants, il y en aurait au moins 35 000… mais où sont-ils ?!

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Les restos proposent des spécialités du coin, des menus touristiques, des pizze margherità à 8 € (oui pour l’Italie c’est un poil cher). On voit des magasins de souvenirs (0,40 € la carte postale) à tous les coins de rue.

Les monuments romains nous tentaient beaucoup mais l’entrée coûte 7 €… Dommage pour le théâtre romain, les remparts, l’arc Auguste et le cryptoportique… Vu que nous n’avons qu’une heure devant nous, nous laissons tomber car nous ne pourrons pas visiter comme il se doit…

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Direction la Cathédrale ! En chemin on tourne dans des petites ruelles, d’où l’on peut apercevoir les vestiges romains. Finalement, nous en aurons un peu profité malgré tout… Nous ne sommes pas les seuls touristes à nous pencher et nous contorsionner pour essayer de voir les vestiges…

AOSTE - Italia

La cathédrale maintenant… De l’extérieur elle est superbe, avec un fronton orné de peintures. On s’attend à en prendre plein la vue. Mais en réalité l’intérieur est très simple… Il a été rénové… Trop, si vous voulez mon avis…

AOSTE - Italia

Au fond, des portes vitrées matérialisent l’entrée du musée (payant bien-sûr). Un espace a été aménagé, avec escaliers modernes, rampe et barrières, vers l’autel. C’est joli mais cela casse l’ambiance d’époque je trouve.

Les tableaux du chemin de croix sont intéressants, et on peut voir des reliques dans des coffres richement décorés.

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La crypte est jolie, mais elle aussi a été rénovée et a perdu son charme d’antan…

Au final, nous avons été légèrement déçus. Maintenant nous connaissons la cathédrale d’Aoste. Voilà… elle ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

Aoste est une jolie ville, notamment car elle s’inscrit dans un chouette paysage de montagnes et que de beaux monuments témoignent de son passé romain. Mais comme à Vérone, trop de tourisme tue le touriste !

La ville nous a semblé trop lisse, trop rénovée et parfois trop factice, comme si elle avait été modelée pour le touriste lambda. Dommage… À refaire, nous aurions mieux fait de nous arrêter dans un village voisin, pour voir quelque chose de plus pittoresque !

 

AOSTE - Italia

Loin de moi l’idée de dire qu’il ne faut pas faire une étape à Aoste. Je dis simplement que je m’attendais à voir quelque chose de plus pittoresque…

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Tu ne tueras point – cinéma

 

Cela fait soixante-douze fois que j’efface et reprends mon introduction sur ce film (j’arrondis). Je ne sais pas par où commencer, et comment vous présenter ce chef d’oeuvre…

Fichtre, comme j’aimerais savoir faire de belles chroniques ciné, et arriver à vous dire pourquoi j’ai tellement aimé !

Bon. Assez pleurniché. Je me lance !

***

Tu ne Tueras Point est un film de Mel Gibson, qui met en scène Andrew Garfield dans le rôle principal de Desmond Dos. Personnellement je ne l’avais jamais vu, mais une rapide recherche sur le net m’a appris qu’il avait déjà incarné Spider Man himself, dans The Amazing Spiderman.

Ce film de guerre dure 2 h 11. Cela peut sembler long, mais pourtant au bout d’une heure, j’ai regardé ma montre, et ai été totalement surprise. J’avais l’impression d’être là depuis à peine un quart d’heure !

Le film s’articule en deux grandes parties, qui sont aussi contrastées que le jour et la nuit.

Au départ, nous découvrons Desmond enfant, qui chahute avec son frère. Les deux garçons sont heureux, et courent dans leur belle Virginie natale, sous l’œil de leurs parents… Si leur mère a tout de la maman attentive et aimante, leur père semble rongé par les vieux démons de l’alcool.

Les deux enfants grandissent, et Desmond tombe amoureux d’une belle infirmière, qui apporte encore plus de joie à sa vie…

Et c’est là que la deuxième partie du film commence, la partie sombre, celle de la guerre.

Desmond s’engage pour son pays, et part au camp d’entrainement. Parce-qu’il est adventiste, mais aussi pour d’autres raisons personnelles que l’on découvre au fur et mesure du film, Desmond refuse de prendre les armes, et de tuer. Il souhaite devenir infirmier, et n’a pas besoin d’un fusil pour cela. Desmond veut réellement servir son pays, et n’est pas là par obligation.

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Un film de guerre, bâti autour d’un personnage principal qui refuse de se battre, cela semble incroyable. Comment va t-on pouvoir nous tenir en haleine pendant plus de deux heures avec une histoire aussi improbable ?

Voilà ce que je me demandais quand mon homme a parlé d’aller voir ce film…

Et pourtant, il y a de quoi faire avec un héros qui souhaite défendre son pays sans se battre. Maintenant je le sais… Un soldat sans fusil, c’est possible, et le fait de ne pas avoir de fusil n’en fait pas un sous-soldat, bien au contraire…

 

Alors que l’administration avait confirmé à Desmond qu’il pourrait s’engager sans renoncer à ses convictions, une fois sur place le discours n’est plus le même.

Au camp d’entrainement, Desmond se retrouve malmené par ses « camarades » et par la hiérarchie militaire. Son refus catégorique d’avoir une arme lui vaut de se retrouver à effectuer les pires corvées, et les coups pleuvent de la part de ses compagnons… Mais jamais Desmond ne renonce et n’accepte de démissionner… Celui que tout le monde pensait faible, se révèle être au contraire, doté d’une force qui parait sans limite. Et il aura l’occasion de le prouver une fois sur le champ de bataille.

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Moi-même j’avoue et pas sans un sentiment coupable, m’être dit plus d’une fois que Desmond était un peu cucul la praline de s’être engagé en sachant pertinemment qu’il refusait de tuer, et d’empoigner un fusil. C’est l’armée, pas le camp des Bisounours ! Qui irait s’enrôler en refusant de toucher une arme ? Qui partirait à la guerre sans fusil ?

Et pourtant… une fois réellement à la guerre, au milieu des tirs des japonais, entouré des corps d’autres soldats, parfois atrocement mutilés, Desmond est loin d’être inutile… même sans fusil.

Ses camarades le jugeaient faible pendant l’entrainement, et avaient peur qu’il les handicape une fois sur le champ de bataille… pourtant, s’il y a bien un élément qui va s’avérer crucial, ce sera Desmond, et son courage !

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Tu ne Tueras Point est un film absolument incroyable de par sa force. Il se construit dans l’opposition constante entre le bien (Desmond et sa foi) et le mal (la guerre et les armes).

Il n’était pas facile de traiter un tel sujet sans tomber dans le désuet, et pourtant Mel Gibson a totalement réussi. Le fait de savoir dès le départ que le film est tiré d’une histoire vraie aide, mais ne fait pas tout.

Ce film est bouleversant, et surtout il a l’immense mérite d’être très lisible, notamment dans les scènes de combat. Il n’est aucunement question de filmer la guerre juste pour faire plaisir aux amateurs d’hémoglobine. Les scènes de batailles sont nombreuses, parce-que… c’était cela la guerre des tranchées, tout simplement.

Certains jeunes hommes se sont engagés en pensant ne faire qu’une bouchée de l’ennemi, mais une fois sur le champ de bataille, dans la boue, après des nuits passées à monter la garde et à cauchemarder sur les images terribles de la journée, aucun ne valait plus que l’autre…

On assiste aux batailles, et on comprend toute l’idiotie de cette guerre, où des centaines d’hommes se font transformer en charpie, pour défendre 100 mètres de terrain, qui seront re-perdus le lendemain…

Au milieu de tout cela, Desmond s’évertue à sauver, et à conserver un maximum d’humanité. Il refuse d’abandonner et de laisser ses camarades mourir dans la boue, dévorés par les rats.

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Bande-annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=h1Jv5WdOrz8

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Tu ne Tueras Point est un film profond, qui aborde aussi la question des séquelles de la violence. Car Desmond est hanté par des fantômes, notamment les fantômes de son propres père, qui a lui-aussi vécu la guerre, et est revenu brisé psychologiquement.

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Tu ne Tueras pas est un film complet, totalement abouti. On ressort du cinéma avec des images pleins la tête, et on y repense pendant les jours qui suivent… C’est un film qui fait réfléchir, qui aide à comprendre. Cela m’arrive rarement d’avoir envie de revoir un film, et là c’est le cas… Je pense qu’une fois qu’il sera sorti en DVD, je le visionnerai à nouveau.

Enfin, sachez qu’il y a des scènes difficiles à supporter, et que ce film ne conviendra pas à un jeune public. En salles il est interdit aux moins de 12 ans.

Regardons notre nombril !

Petit billet rapide aujourd’hui, pour partager une réflexion avec vous.

Je vois de plus en plus de billets de blogs sur le thème du bonheur, de l’accomplissement personnel, et souvent je relève des conseils vraiment utiles dans ces billets.

L’un des conseils qui revient souvent, est d’éviter de se comparer aux autres, pour se concentrer plutôt sur nos améliorations, vis à vis de nous-mêmes, nos progrès autrement dit.

Cela me semble être un conseil absolument judicieux, et totalement d’actualité. Pourquoi ? Parce-que nous n’avons jamais été autant exposées aux autres, et à leur vie que ces dernières années. Avec les réseaux sociaux, les blogs, chacun peut publier des informations sur le moindre de ses faits et gestes.

On peut savoir ce que mange untel à chaque repas, combien de temps a duré le footing d’untelle, et à quelle vitesse elle a couru. On peut savoir que le bambin de Trucmuche a eu les félicitations de la Maîtresse, et que celui de Machine a non-seulement fini sa purée de brocoli mais en a même redemandé… Bref, on sait tout… ou du moins on en a l’impression.

Parce-que rares sont les gens qui publient des choses négatives, des échecs. Non ?

Certains postent des photos sans filtres. Regardez le hashtag #nofilter sur Instagram par exemple. Mais si en effet il n’y a pas de retouche, cela ne veut pas dire qu’ils ont pris la photo sur le vif, et l’ont postée sur un coup de tête. La photo a été jugée, et postée sciemment. Quand les stars postent leur tronche au saut du lit, qui pourrait être assez crédule pour imaginer qu’elles ne l’ont pas regardée avant, et qu’elles l’auraient postée si elles avaient les yeux tous collés, la mèche folle et un peu de bave au coin de la bouche ?

Nous nous voyons nous-mêmes dans les bons moments, mais aussi dans les mauvais. Nous voyons les autres essentiellement dans leurs bons moments, surtout sur internet.

La comparaison n’est pas juste.

C’est pour cela qu’elle risque de faire plus de mal que de bien…

Qu’en dites-vous ? Je vous laisse le clavier pour échanger sur le sujet (ou complètement sur autre chose si cela vous botte) dans les commentaires ! @bientôt ! 🙂

The Colonist – Gros jeu !

De retour d’Essen, le frère de mon copain nous a proposé de tester The Colonist, un gros gros jeu bien touffu, plein de cartes, de jetons et de bidules en bois (on appelle cela des « meeples« ).

Nous avons commencé par une partie d’initiation, que nous n’avons pas terminée. Nous lui avons consacré environ 3 heures, avec des pauses discussion.

The Colonist

Ci-dessus, un aperçu d’une partie du matériel : en haut à gauche ce sont les ressources (bois, planches, argile, briques…) ; dans le sachet au milieu, quelques bâtiments, et puis en bas les jetons outils, avec au centre, les sous-sous.

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The Colonist est un GROS jeu qui demande du temps et de la place. Mieux vaut le savoir avant de lancer une partie !

Il est prévu pour 1 à 4 joueurs, âgés de 12 ans minimum (12 ans ok, mais pour des enfants bien habitués aux jeux de ce type car franchement, ce n’est pas un Monopoly !!).

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Le pitch

Nous incarnons un colon, qui s’est vu confier par l’Empereur, la tâche de fonder une communauté. Il faudra ensuite développer sa colonie, et battre les concurrents !

Le but est d’atteindre le plein emploi.

 

Se situer dans l’espace temps…

The Colonist se joue en 4 ères, de 5 ans chacune, et les années se divisent (non pas en 4 saisons) en 2 saisons.

 

Comment qu’on fait ?

Dans un premier temps, il sera nécessaire de recruter des fermiers, pour les faire travailler. Très rapidement, le stockage manquera pour conserver les ressources, donc il deviendra important de bâtir de nouveaux lieux de stockage et garde-mangers.

Pour qu’une bâtiment remplisse son rôle, il doit être activé. C’est à dire qu’il faut placer un gus dessus (fermier, citoyen, marchand).

Parallèlement, chacun devra développer des bâtiments où il pourra faire travailler ses fermiers. Un fermier, c’est bien, mais un citoyen c’est encore mieux. Et le summum, c’est le marchand. Vous vous en doutez, quand c’est mieux c’est plus cher, donc il faudra nourrir et habiller les personnages, plus ou moins selon leur rang social…

The Colonist

Et en pratique ?

En pratique nous avons un plateau central composé de tuiles. Il y a une configuration de départ, indiquée dans le livret de règles, et de nouvelles tuiles apparaissent au fur et à mesure du jeu, pour élargir les possibilités d’actions. L’apparition des tuiles ajoute au côté aléatoire, et à la rejouabilité. On sait qu’à un moment donné on pourra produire tel ou tel truc, mais on ne sait pas quand précisément…

On positionne notre pion sur l’une des tuiles, pour effectuer l’action qui y figure. Chaque joueur a 3 actions par tour de jeu, qu’il effectue les unes à la suite des autres.

On se déplace de tuile en tuile, avec une exception pour les tuiles de marché. Aller de n’importe quelle tuile vers une tuile marché ne coûte qu’un point de déplacement.

Il est en revanche interdit de revenir sur la tuile de départ (exemple, je pars d’une tuile A, je vais en B, C, et ne peux pas finir mon tour sur la tuile A).

Pour utiliser une tuile déjà occupée par un autre joueur, je dois payer un coût indiqué sur la carte de marché. Ce coût change à chaque tour.

The Colonist

Mais z’encore ?

Je peux par exemple me rendre sur une tuile de ressources, pour obtenir des bois, que je vais stocker dans mes entrepôts. Je peux aussi me rendre à la « joinery » pour scier mon bois et en faire des planches. Je peux me rendre sur une tuile pour piocher une carte, et ensuite aller sur la tuile de développement qui me permettra de jouer cette carte. Je peux aussi construire des bâtiments, si je possède les ressources et outils nécessaires…

Les actions sont très nombreuses, très variées, et pour élargir encore les possibilités, il y a des Ambassades, et des niveaux dans ces Ambassades, que nous pouvons valider pour jouir de petits avantages… On peut dans un premier temps, jouer sans les ambassades, pour simplifier la partie. Mais par la suite, cela me semble quand-même fort intéressant de les intégrer, d’autant plus qu’il y a plusieurs cartes d’ambassades, donc qu’elles changent de partie en partie… et modifient considérablement le jeu !

Les ressources sont de différents types, et se transforment (le bois devient planches ; l’argile devient brique etc).

On a donc des cycles de production, et de nouveaux produits qui apparaissent au fil du jeu, et modifient la partie petit à petit…

 

En résumé ?

Ce jeu offre énormément d’options à chaque joueur. Les actions sont diverses et variées, et l’on peut opter pour des stratégies très différentes à chaque partie. OK ce n’est pas un jeu pour débutant, et il faudra jouer plusieurs fois pour connaître les différentes tuiles et cartes, mais quand on aime ce genre de jeu bien complexe, on ne peut qu’aimer The Colonist, car il est bien fichu, et étonnamment rapide à prendre en main. En effet, la mécanique n’a rien de compliqué. L’interactivité n’est pas énorme, mais on finit rapidement par se gêner sur le plateau central, ce qui pimente bien la partie !

 

Comptez environ 3 h 30 – 4 h 00 pour une partie complète à 4 joueurs. Honnêtement il n’y a pas de quoi être rebuté, car l’on s’amuse dès la première partie !

La première gourmandise de la journée…

Hello chers lecteurs !

Today je vous présente un thé, car cela fait fort fort longtemps que je n’ai pas infusé d’article sur ce sujet. Pourtant, je continue à faire de bien jolies découvertes…

Ma dernière jolie surprise en matière de thé, je la dois à Quai Sud.

Il s’agit du thé noir aromatisé FRAMBOISE et NOUGAT, deux ingrédients qui ont tout mon amour…

Voici pour commencer, la composition de ce thé :

thé noir de Chine, gousses de vanille broyées 15,4 %, arôme (mûre-framboise 2,3 %, fruits rouges 2,3 %), morceaux de mûres 1,1 %, de fraises 0,7 % et de framboises (framboises, sucre, huile de pépin de raisin, E202, E509,acide citrique) 0,7 %.

All right… (on parle de thé, donc j’ai droit aux anglicismes à gogo), on a donc du sucre, mais bon, sur le peu de produit que j’utilise pour faire un thé (2 grammes environ) cela représente très peu.

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C’est bien simple, ce thé me comble de bonheur chaque matin… Le goût du thé noir en lui-même n’est pas trop prononcé. Je suis plutôt amatrice de thés verts en général, mais je consomme parfois du thé noir quand celui-ci garde un goût léger (les thés façon English Breakfast, no thanks!).

Le goût du thé est bien là, suffisamment présent pour me sortir du sommeil, sans pour autant me laisser un goût râpeux sur la langue, comme le ferait un thé trop costaud. Ce qui marque surtout, ce sont les arômes gourmands, et notamment ceux de la framboise, délicieusement fruitée…

Le nougat ? Je ne saurais le reconnaître honnêtement. Mais le mariage sucré de la framboise et de tout le reste, est fort plaisant…

Ce thé, on le mangerait presque plus qu’on ne le boit. C’est un délice, un ravissement… Je le trouve parfait pour une pause gourmande, mais encore plus adapté pour un petit-déj qui met de suite de bonne humeur ! Avec mon muesli et un petit fruit, c’est un trio gagnant pour une journée de wineuz !

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Pour plus d’infos et/ou pour craquer, suivez le lien ! 

Rendez-vous à Versailles !

Chez Emmaüs, je suis tombée sur une collection de romans ados qui m’ont tentée en raison de leur jolie couverture… La présentation soignée, les pages artificiellement vieillies, m’ont donné envie !

J’ai choisi le journal d’Angélique, une fausse autobiographie d’une fille d’honneur à la cour de Versailles.

Le livre tient en 159 pages, rapides à lire.

Angélique est orpheline et entre à la cour de France sur recommandation de sa marraine. Elle est au service de la princesse palatine, Elisabeth-Charlotte de Bavière, épouse du frère de Louis XIV, Charles Ier.

La jeune fille (elle a 14 ans) va découvrir tout le faste de Versailles, les fêtes organisées pour divertir les grands de ce monde et les empêcher de s’intéresser aux vraies questions… Elle va devoir respecter l’étiquette, s’appliquer à paraître en permanence.

Angélique devra aussi assumer un grand secret, lourd à porter à l’époque, puisqu’elle découvre que ses parents étaient protestants, et qu’ils se sont convertis sous la contrainte…

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Ce roman est vraiment facile d’accès. Il permet de résumer très rapidement la vie à la cour de Louis XIV, et de nous expliquer brièvement les conversions des protestants et la révocation de l’édit de Nantes.

J’ai trouvé intéressant de redécouvrir cette période avec ce récit. Mais je n’ai pas été non-plus totalement séduite.

L’histoire reste très simple, et assez plate. Il manque un peu de profondeur, un peu d’intrigue pour que l’on ait envie de tourner les pages et du mal à reposer ce livre.

On a vraiment les grandes lignes de ce qui s’est passé à l’époque, mais c’est tout. Un peu d’action n’aurait pas été de refus, pour que l’on s’attache un minimum à la narratrice et que l’on ait envie de savoir ce qui allait se passer…

Du coup, je ne pense pas découvrir les autres livres de la collection. Mais bon, pour le public visé, à savoir les enfants/ados, pourquoi pas ?!

 

Bridget revient, et elle n’est pas seule !

Il y a des trucs comme ça, que l’on ne raterait pour rien au monde. La question ne se pause même pas, tant il est clair et net que l’on sera au rendez-vous ! Ce fut le cas pour le troisième opus de Bridget Jones, sorti 15 ans après le premier  (Le Journal de Bridget Jones, 2001).

A la base, Bridget Jones est un personnage de roman, apparu en 1996. A l’époque j’avais 9 ans, donc non je n’ai pas lu le livre de suite. Mais je me souviens avoir lu les romans et vu les films, et plutôt deux fois qu’une ! Nous avions même regardé des extraits en cours d’anglais ! C’est dire si Bridget avait fait le buzz à l’époque !

Il faut dire que c’est un peu son personnage qui a popularisé la chick litt, et permis d’ouvrir la voie à toutes les autres célibataires de romans que l’on croise désormais à tous les coins de librairies !

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Bridget est gourmande, désespérément romantique, accro au Chardonnay pour noyer ses chagrins de cœur. Bridget est gaffeuse, fragile, et on adore suivre ses aventures car elle nous rappelle quelqu’un que l’on connait bien… Nous !

Il y a forcément des points dans la vie de notre anglaise adorée, qui nous rappellent notre propre petite existence. Nous n’avons pas forcément toute un patron qui ressemble à Hugh Grant, ou une mère super sûre d’elle qui nous écrase, mais on a peut-être du mal à assumer nos petits kilos de trop, au point d’acheter une culotte gainante ?

Bref. On aime Bridget, on l’aime fort, et son retour pour un troisième film des années après le second (2004) pouvait nous faire un peu peur… Notre super copine British serait-elle toujours aussi attachante ?

Et bien pour moi la réponse est YES indeed!

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Bridget a vieilli (nous aussi hein), minci, mais elle reste LA Bridget, la seule et unique ! Cette fois-ci, plus de Daniel (son patron, Hugh Grant donc… L’acteur n’a pas été convaincu par le scénario…) mais Mark, est lui fidèle au rendez-vous (Colin Firth) et un deuxième beau mec va venir s’ajouter au casting, pour former le classique triangle amoureux qui a toujours été au cœur des intrigues avec Bribri… Et ce mec, qui sera-ce ? Patrick Dempsey, himself ! On ne se moque pas de nous…

Bridget est donc séparée de Mark Darcy, et consacre sa vie à son job et à ses amis. On ne la voit plus ni fumer ni picoler. Elle grignote tout juste un petit cupcake pour son anniversaire… Bridget quarantenaire a l’air épanoui, mais malgré tout, quand elle recroise Mark, il s’avère que les sentiments sont toujours là… Sauf que, ce serait bien trop simple de réduire l’histoire à Mark et seulement Mark, quand il peut y avoir aussi Jack, le bel américain rencontré dans un festival de musique…

Bridget découvre qu’elle est enceinte… mais… de qui ?

Voilà, une histoire assez simple en somme, mais traitée à la sauce Bridget, et c’est cela qui fait toute la différence…

On n’enchaîne pas les mensonges et quiproquos comme on le ferait dans une comédie classique. Au contraire, Bridget joue rapidement cartes sur table, et annonce aux deux potentiels papas, qu’elle ignore qui est le vrai géniteur…

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Conquise ?

Oui. J’ai passé un excellent moment avec Bridget ! Elle a changé, physiquement et pas que. Mais le contraire aurait été un peu étrange non ?

L’évolution est crédible, et m’a plu.

L’histoire est plaisante, et le dénouement m’a ravie.

Ce film est plein de bonheur, de douceur, et fait l’effet d’un bon verre de vin blanc, que l’on aurait bu avec notre copine Bridget, en chaussettes épaisses, devant la télé.

 

 

Ora et Labora – Un jeu d’Uwe Rosenberg

Ora et Labora : prier et travailler… Voilà un programme original, proposé par Uwe Rosenberg, le créateur d’Agricola, à qui l’on doit également l’excellent (cela n’engage que moi) Caverna, et le non-moins génial (même remarque) La Route du Verre !

Ce jeu sorti en 2011 nous propose d’incarner des bénédictins : un prieur et son serviteur.

C’est un jeu complexe, dans lequel nous allons : collecter des ressources, acheter des bâtiments, les activer en plaçant nos prieurs dessus, construire des agglomérations, et scorer dessus.

Il existe deux façons de jouer, en choisissant la partie dite « courte » (trois bonnes heures pour nous !) ou la partie longue (pas testée). Dans la partie courte, on gagne des ressources à chaque tour, ce qui facilite un peu les choses. Mais gardons à l’esprit qu’à chaque tour, tout le monde gagne les mêmes ressources.

C’est un jeu prévu pour 1 à 4 joueurs.

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Chaque joueur possède un terrain de départ (le même pour tout le monde) fait de différents types de paysage (versants, plaine, côte, etc).

Il faudra prendre en compte le type de paysage au moment d’acheter les bâtiments, car on ne peut pas construire n’importe quoi n’importe où… Cela semble logique. Un phare en pleine montagne ce serait étrange… Néanmoins, on peut l’oublier, et se retrouver comme un crétin au moment de poser son bâtiment de la mort qui tue… (c’est du vécu).

Le but va être de construire des bâtiments, qui rapporteront des points, et permettront de transformer les biens de base, en biens plus ou moins élaborés.

Si Agricola et la Route du Verre faisaient déjà fort en terme de ressources divers et variés, Ora et Labora fait encore plus fort, avec des biens de base qui possèdent tous une version améliorée : le mouton devient viande, le blé se transforme en foin, etc…

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On commence la partie chacun avec un terrain de départ, sur lequel on pourra placer des bâtiments qui sont mis à disposition au centre de la table, et qui apparaissent progressivement au cour de la partie.

Contrairement à Agricola, les emplacements laissés vides ne donnent pas de points négatifs au moment du décompte.

Certaines cases sont prises par de la forêt ou de la tourbe, que l’on retirera et qui rapporterons des ressources (bois et tourbe).

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Et moi, qu’en dis-je ?

Je n’ai pas eu le coup de cœur pour ce jeu, bien que j’aime généralement beaucoup les jeux d’Uwe Rosenberg.

Pour une fois, j’ai été la moins bottée, de toute la tablée… Et c’est ultra rare.

Je vais tâcher de vous expliquer pourquoi…

Bon, laissons de côté le graphisme bof bof, puisque tous les jeux d’Uwe Rosenberg sont globalement assez moches. Ce qui m’a gênée, c’est le fait que l’on ait une multitude de cartes, qui arrivent tout au long du jeu, avec toujours des explications à lire, mais surtout, des ressources à sortir pour les acheter. (Oui oui c’est classique, mais attendez un peu…) On ne sait pas ce qui va sortir, donc on ne peut pas prévoir les ressources pour acheter, et avoir une stratégie à moyen ou long terme. Bien que l’on soit pleins de ressources, on a la sensation de manquer en permanence, car ce ne sont pas les bonnes ressources pour acheter ce que l’on aimerait !

Vous me direz, c’est normal et il suffit de rejouer. Oui, mais là c’est particulièrement marqué…

Entendons-nous bien, je n’ai rien contre les jeux complexes, au contraire, mais j’aime quand cela s’enchaîne bien. Là cela manque de logique, de visibilité. Ce n’est pas assez intuitif… Je veux bien me creuser un peu la tête, mais pas passer 10 minutes à chaque fois que c’est mon tour de jouer, pour essayer d’envisager tous les scénarios possibles, et sortir le plus avantageux pour moi. Encore, prendre dix minutes pour jouer, ce n’est pas si embêtant que cela, mais attendre dix minutes quand ce n’est pas son tour, là c’est vraiment lourdingue.

Ajoutez à cela que l’on peut utiliser les bâtiments des autres, et profiter des actions qu’ils offrent, pour une pièce. On demande alors au joueur d’utiliser l’un de ses pions disponible, pour activer le bâtiment à notre place (s’il a un pion dispo, sinon c’est niet). C’est sympa, mais compliqué car il faut regarder le plateau des autres, donc potentiellement se lever, et essayer de se rappeler de toutes les cartes bâtiments des adversaires, en plus des siennes… Compliqué encore une fois… Too much information !

On a tendance à jouer les fainéants et à se focaliser sur son propre jeu, ce qui est déjà assez compliqué au final…

Ce n’est que mon avis. Mes camarades de jeu ont beaucoup plus aimé que moi. Les amateurs de jeux de grosse réflexion seront probablement ravis. Moi, je préfère quand cela s’enchaîne plus rapidement, avec des actions variées, mais moins prise de tête. Je ne dirai donc pas que Ora et Labora n’est pas un bon jeu. Mais je pourrais vous lister au moins dix jeux qui me plaisent plus que celui-ci !

Un bon DVD et un gros navet…

Hello fidèles lecteurs et curieux de passage ! Aujourd’hui je vous propose une petite chronique filmesque, avec deux DVD au programme : une bonne surprise, et un gros navet bien de saison !

Ces deux films ne sont pas des grosses nouveautés, puisque je les ai trouvés en vide-grenier. Il s’agit de 20 ans d’Écart (2013) et Duplicity (2009).

Commençons par le premier, qui appartient au genre comédie romantique, et met en scène la lumineuse Virginie Efira et l’excellent Pierre Niney.

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Je m’attendais à une comédie légère, au scénario vu et revu. J’ai été agréablement surprise par la qualité d’interprétation des deux acteurs principaux. Franchement, ce film est plus profond que ce que je pensais, et il est réellement intéressant !

Le Réalisateur, David Moreau, réussit l’exploit de proposer 1 h 30 de divertissement, sans jamais tomber dans les clichés. Bravo !

Dans 20 ans d’Écart, nous suivons les aventures d’une jolie working girl quarantenaire, qui voit sa carrière bridée, par son âge justement. Quand sur un malentendu, son supérieur croit qu’elle sort avec un étudiant d’une vingtaine d’années, son image se retrouve dépoussiérée, et son horizon professionnel, élargi !… Elle décide donc de profiter du quiproquo et de laisser croire à tout le monde qu’elle sort effectivement avec Baltazar… La suite, vous la devinez, la réalité va rejoindre la fiction… Mais finalement, ce que l’on ne sait pas, c’est comment va se terminer ce film, et là j’avoue que la conclusion m’a bien plu. J’ai accroché à l’histoire, et ai été totalement convaincue par les personnages, aussi bien par celui d’Alice, que par celui de Baltazar. J’ai trouvé que les deux jouaient très bien.

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Duplicity m’a en revanche beaucoup moins convaincue. Après une heure d’effort pour suivre l’histoire et garder les yeux ouverts, j’ai baissé les bras, et appuyé sur « STOP ». Mon homme n’a pas bronché car lui non-plus n’accrochait pas du tout.

Pourtant l’histoire était tout aussi prometteuse que le casting (Julia Roberts et Clive Owen, excusez du peu !). Les deux acteurs incarnent des agents secrets, l’un au service du MI6 (Secrets Britaniques), l’autre  de la CIA.

Ils quittent leurs fonctions gouvernementales, après être tombés fous l’un de l’autre, et se mettent à travailler pour des industriels. Leur but ? Se faire un max de pognon pour pouvoir ensuite s’installer tranquillement en amoureux…

Avouez que cela donne envie.

Oui mais, la réalisation est cahotique, avec des flashbacks que l’on peine à remettre dans l’ordre. On commence par la fin, pour revenir 5 ans en arrière, puis 2 ans en arrière, puis… puis on m’a perdue !

Certains aspects sont tellement peu développés, que l’histoire nous apparaît vraiment brouillonne. OK les détails de l’espionnage industriel ne sont pas les points clefs de l’histoire, et ce qui compte c’est la romance entre nos deux agents. Mais bon, franchement, on a l’impression que le Réalisateur avait la flemme de s’embêter à imaginer une histoire par moment, et qu’il a bâclé le truc en se disant qu’on n’y verrait que du feu !

Sauf que les deux acteurs ont beau déborder de charisme, on a vraiment du mal à rester attentifs devant ce film tant il ne se passe rien…

Résultat ? On est paumés, et on s’ennuie. J’ai probablement plus regardé le minuteur du lecteur DVD, que le film en lui-même… Alors merci, mais non-merci !

John of God – Lumières d’Afrique 2016

Nous avons la chance à Besançon, d’avoir un festival de cinéma africain. En fait c’est même plus que cela, car autour des films en compétition, il y a aussi des documentaires, des animations pour les enfants, et diverses activités, notamment des dégustations de plats africains.

Il n’est pas toujours facile de voir plusieurs films car les séances s’étalent sur une semaine et sont souvent programmées vers 18 h 00 en ville. Il me faudrait donc sortir du travail et mettre les gaz pour arriver à temps pour le début des films… Nous faisons au mieux, et cette année nous avons pu caler un visionnage le 11 novembre et assister à la projection de John of God !

Il s’agit d’une comédie congolaise sortie en 2014.Le Réalisateur, Selé M’Poko a voulu présenter le monde bien particulier du showbizz de son pays…

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Brandon est un Cameraman new-yorkais qui rêve de devenir Réalisateur. Un jour, il se voit proposer de partir en République Démocratique du Congo, pour réaliser un reportage sur « le plus grand chanteur du pays », John of God.

Brandon ne connait pas du tout l’Afrique. Il a pleins de clichés en tête. L’Afrique pour lui, c’est dangereux, avec des lions et la savane !

En débarquant à Kinshasa il va être dépaysé, plus encore que prévu, mais pas à cause des animaux sauvages !

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John of God nous a beaucoup plu. Dès les premières secondes nous avons été séduits par le personnage de Brandon, looser attachant. L’histoire se lance vite et l’arrivée à Kinshasa achève de nous plonger dans l’ambiance…

John of God est excellent, avec son obsession de la SAPE, la fringue chère et qui claque… Quand Brandon lui fait remarquer que ses modèles : Elton John et Liberace sont gays, sa réaction est absolument fabuleuse !

Pour ne rien gâcher, la bande son est géniale. J’ai acheté le titre principal : Welcome to Kinshasa !

John of God est un film délicieux, dépaysant, amusant. Il nous emmène pour un fabuleux voyage en Afrique, d’ont on revient avec le sourire jusqu’aux oreilles.