J’aime beaucoup visiter les cathédrales, notamment quand je fais du tourisme en Italie. J’ai en mémoire au moins 20 édifices, parmi lesquels ceux de Milan, Bologne, Monza, Bergame, Brescia, ou encore Strasbourg, Paris tout simplement,… Mais je ne me souvenais plus d’avoir visité la cathédrale de ma propre ville…
Alors, le 1er janvier, en guise de balade post-réveillon, nous avons enfilé gants et bonnets, et sommes allés redécouvrir la cathédrale Saint-Jean !
Cette église se situe en plein centre historique, au pied de la citadelle. On passe la porte noire, et on découvre la cathédrale, comme posée là, sur un terrain très pentu…
Les bisontins n’y prêtent presque plus attention, tant elle est omniprésente dans la ville, mais généralement, elle surprend les touristes. La pierre locale, reconnaissable à sa couleur, qui varie du rose au bleu, « habille » également la cathédrale.
L’intérieur ne surprend pas forcément, ni par ses dimensions, ni par les décorations. On a vu plus grand, plus fastueux. Mais malgré tout, la visite n’est pas inintéressante… On peut admirer la rose de Saint-Jean, une table de communion en marbre blanc, datant du XIème siècle.
L’aigle en haut de la table, représente le Christ ressuscité. A l’opposé, l’agneau rappelle le sacrifice du Christ.
On peut passer derrière l’autel, et admirer les vitraux…
La cathédrale abrite également des tableaux, parmi lesquels certains valent franchement le coup d’œil.
La Vierge aux Saints par exemple est une peinture sur bois exécutée en 1512 par Fra Bartolomeo (Baccio della Porta ; Fra Bartolomeo étant son nom de moine). Ce peintre florentin a cotoyé Raphaël, et les deux hommes se sont mutuellement influencés.
Cette oeuvre mesure 2,52 x 2,23 m et il est possible d’allumer un éclairage spécial (gratuit) pour l’admirer.
Il s’agit d’un véritable chef-d’oeuvre de la renaissance italienne, qui a été largement copié.
Au centre, on reconnait la Vierge à l’Enfant, portée par des anges. Ils sont entourés par cinq saints : Saint Sébastien, Saint Etienne, Saint Jean-Baptiste, Bernard de Clairvaux et Saint Antoine.
Agenouillé, à gauche, Ferry Carondelet est le commanditaire de la toile.
Si vous n’en avez pas assez, je vous invite à (re)lire mon billet sur l’église de la Madeleine, située à Besançon également. C’est par ici !
Une sublime cathédrale à visiter :).
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
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Jolie visite, merci 🙂 !
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les photos sont adorables 🙂 merci de partager! PedroL
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