Je ne suis pas une fan absolue de Fabio Volo. J’ai déjà lu quelques romans de lui, écouté des émissions de radio qu’il anime, vu un film tiré de son roman Un Giorno in Più. Parfois c’est sympa, mais globalement cela peut vite devenir agaçant, notamment au niveau des romans, car cet auteur a l’habitude de proposer des histoires très ressemblantes les unes aux autres.
J’avais d’ailleurs lu un roman de lui il y a peu, donc je savais que je courais un risque en me lançant à nouveau dans un roman du même auteur, après un si court laps de temps… : CHRONIQUE ICI
Mais j’avais envie de lire en italien, et le seul livre que je n’avais pas encore lu, en italien, dans ma Kindle, était un livre de Fabio Volo : E’ une Vita che ti Aspetto (littéralement : cela fait une vie que je t’attends).
Au départ, nous découvrons un homme, qui ressent une sorte de déprime sans raison bien définie. Il va voir un copain médecin qui lui fait un check-up complet et lui dit qu’il n’a aucun problème physique. Ce même copain lui fait comprendre qu’il ne vit pas. Il existe, mais ne vit pas…
Voilà donc notre narrateur, qui se lance dans une vraie introspection, pour essayer de retrouver sa vie, et le goût qui l’accompagne.
Thème classique me direz-vous, et je confirme…
Ce thème de la routine, et du gars qui voit passer sa vie sans prendre le risque de faire les choix qui pourrait la rendre plus palpitante, a déjà été abordé maintes fois dans des livres, dans des films. Il est revisité ici par Volo, qui comme à son habitude, part dans des digressions à n’en plus finir. Il nous propose de suivre les pensées d’un narrateur unique, qui philosophe sur des petits détails de sa vie.
L’idée est sympa au départ, mais quand on a déjà lu 2 – 3 romans du même auteur, on a l’impression de relire toujours la même chose, et cela lasse. D’autant que ce roman n’est vraiment pas le plus prenant en terme d’action… Il ne se passe rien de spécial, et on lit pour avancer dans le roman, et passer à autre chose…
On retrouve tous les trucs que Fabio Volo a exploré dans ses précédents romans :
*la peur du changement
*l’existence ou non du grand amour
*l’existence ou non du destin
*le rapport aux parents
*l’amitié
Donc vous l’aurez probablement compris, je ne recommande pas spécialement la lecture de ce livre… Sans dire qu’il est totalement nul, je l’ai trouvé à peu près aussi plat que l’encéphalogramme d’un axolotl qui regarderait la neuvième saison de Secret Story doublée en moldave. Et si je place le terme « axolotl » c’est voulu, parce-que Volo nous parle de cet amphibien dans son roman, et que c’est la seule chose intéressante que m’a apporté ce livre ! Si vous ne connaissez pas encore l’axolotl, Google est votre ami. Ciao ! :-p
Ouille, tu es dure… Je laisse ce roman de côté donc.. de nombreux autres attendent sagement dans ma PAL 🙂
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Dure mais juste.^^ Si tu n’as encore rien lu de cet auteur, je ne dis pas qu’il faut le fuir. Je trouve que tous ses livres se ressemblent… On a plaisir à en lire 1, éventuellement 2, mais il faut savoir s’arrêter à temps car comme avec le Nutella, si on en mange trop, on finit par s’en dégoutter.^^
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Pas mal la comparaison 😉
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Je n’ai pas assez de connaissances pour lire en italien mais j’aimerai beaucoup lire en espagnol en plus de l’anglais. Merci pour le nom de cet auteur :)!
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
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J’ai quelques livres en espagnol dans ma PàL. Je ferai des chroniques dessus une fois que je les aurai lus. Il y a bien longtemps que mon espagnol n’a pas servi. J’espère qu’il n’a pas trop rouillé.^^
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