J’aime beaucoup l’Italie, et à défaut de pouvoir m’y rendre physiquement autant que je le souhaiterais, j’effectue des séjours virtuels grâce à des films et lectures !
Je ne loupe jamais un bon roman italien… euh en fait si, car je n’ai encore rien lu d’Elena Ferrante malgré tout le bien que j’en entends (cela viendra !!).
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Lorsque j’ai vu qu’un roman de Chiara Moscardelli était sorti chez Belfond, et qu’il s’agissait d’un livre de chicklit, mon sang n’a fait qu’un tour. Je le voulais ! En plus, l’action se situe à Milan, et moi cette ville, je l’aime d’amour ♥♥♥ !
« A Milan tout le monde est pressé et manifeste un agacement immédiat si on se montre lent en quoi que ce soit. Les Milanais ouvrent le sachet de sucre avant même l’arrivée du café. »
Résumé à ma sauce (tomate)
Dans Quand on s’Y attend le Moins, Chiara Moscardelli nous brosse le portrait attachant de Pénélope, une sorte de Bridget Jones italienne, originaire de Bari (sud de la botte), milanaise d’adoption.
Pénélope est un peu empotée, et a le chic pour se mettre dans des situations peu enviables, comme ce jour où passablement ivre sur son vélo, elle renverse un sosie du Conte Ristori (c’est un sex symbol d’une série télé italienne)…
La situation est déjà embêtante, mais cela ne s’arrête pas là pour notre héroïne, puisqu’elle va découvrir que le turn-around manager employé par sa boîte pour dégraisser, est ce fameux jeune homme… enfin, pas exactement… Il lui ressemble énormissimement, mais dit s’appeler Galanti…
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C’est un roman entre la chicklit et le feel-good, qui fait l’effet d’une bouchée de pâtes fraîches al dente, avec une sauce pesto faite maison…
Il y a énormément de bouquins de chicklit qui sortent chaque jour, et à mon sens, beaucoup n’ont pas un grand intérêt. Il arrive fréquemment que je m’ennuie en lisant ce genre de roman, ou pire que l’héroïne m’agace prodigieusement… Ce n’est pas forcément évident d’imaginer un personnage principal à la fois crédible, rigolo, et attachant… Mais avec Pénélope, Chiara Moscardelli a totalement réussi.
L’héroïne est vraiment à mourir de rire. Elle a bien-sûr des défauts et complexes (c’est bien cela qui la rend adorable, comme d’hab) mais aussi des qualités, qu’elle a tendance à ne pas voir. Autrement dit, Pénélope a un gros point commun avec la femme lambda : son manque de confiance en elle. C’est d’ailleurs ce manque de self-esteem qui la maintient dans sa position actuelle, puisqu’elle n’ose pas forcer le destin et candidater à des postes plus adaptés à son profil.
Résultat, elle bosse chez Pimpax, une marque de protections périodiques, dont elle assure la communication externe. Concrètement, Pénélope rédige des articles sur le point G, l’orgasme, l’amour… alors qu’elle ambitionnait à la base d’être Journaliste…
Ses collègues sont pour la plupart des blondes filiformes qui se nourrissent de pousses de soja et de tartes aux pois chiches sans gluten. Il y a d’ailleurs quelques passages savoureux sur la mode du vegan à Milan, que j’ai trouvés particulièrement délicieux… (ok je suis végétarienne, donc je ne vais pas critiquer le véganisme, mais il faut reconnaître que c’est devenu super branché à Milan ces dernières années, au point d’en être parfois risible).
On rit de tout et n’importe quoi dans ce roman… Certains passages sur les collègues de Pénélope m’ont fait penser à des gens que j’ai pu moi-même connaître. Il y a ce type par exemple, que tout le monde surnomme « fichier Excel » car quoi qu’il fasse, il ouvre Excel pour créer un tableur sensé l’aider dans sa mission !
Il y a aussi cette manie adorable chez Pénélope, d’appeler sa Grand-Mère dès qu’elle est angoissée, ou a besoin d’un conseil. Et la vieille dame lui répond par des proverbes en dialecte, que l’on a envie de recopier pour ne pas les oublier !
Enfin, chose relativement rare dans la chicklit, il y a une vraie intrigue, autre que la simple intrigue amoureuse (entre Pénélope et Galanti/Ristori). Il s’agit de savoir justement, si Galanti et Ristori sont en réalité une seule et même personne… et qu’est-ce qui explique la ressemblance physique aussi énormissime ou la volonté de Galanti de nier qu’il est Ristori. Vous me suivez ?
Bref, ce bouquin est une totale réussite. L’auteure n’a gardé que le bon côté de la chicklit, et l’a adapté pour en faire un bouquin original, qui touche un peu au policier, un peu au feel good, pour devenir un roman vraiment à part…
Attention, il y a un fort risque de nuit blanche si vous l’entamez un soir, car il est très très difficile de le refermer tant on passe un bon moment avec notre copine Pénélope… Je vous aurai mis en garde ! 🙂
Ciao ciao ! 🙂
Coucou ! C’est rigolo je viens de lire une autre éloge de ce roman sur un autre blog ! Tu me confirme mon envie de lire ce livre….mais une chose m’intrigue…c’est quoi un « chicklist » ?
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« Chick » = poulette ; c’est de la littérature de poulette, légère, girly, façon Bridget Jones. 🙂
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Oki ! Merci ! 😉😊😊😊
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Ta chronique et ton enthousiasme me donnent très envie de découvrir ce roman (que j’avais déjà noté :P) 🙂
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Je serais ravie de connaître ton avis sur ce livre, et sur Pieux Mensonges également. 🙂
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Haa que je suis contente que tu l’ai adoré !!! Nous devons soutenir Penelope !
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Ouiiii Pénélope est ma copine maintenant. Je suis sûre qu’on s’entendrait super bien.^^
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Je suis fan de chicklit alors pourquoi pas italienne?
Gros bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
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