Avant de me lancer dans la chronique du livre à proprement parler, je souhaite remercier du fond du cœur les éditions Librio, qui ont organisé un concours par jour pendant les 24 jours précédant Noël. Il s’agissait d’être le plus rapide à réagir à leur publication Facebook, pour remporter un livre. Et plusieurs fois, j’ai été l’heureuse gagnante, dont une fois pour le livre de Gaston Leroux… Et vraiment, cela a été une belle découverte. Si je n’avais pas gagné ce roman, je ne pense pas que j’aurais de moi-même choisi de le lire, car il ne correspond pas forcément à mon genre de lecture de prédilection. Et pourtant, ce fut un véritable coup de cœur !
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Gaston Louis Alfred Leroux, de son vrai nom complet, est un journaliste et auteur français, qui a vécu de 1868 à 1927. Il est notamment connu pour avoir écrit Le Fantôme de l’Opéra et Rouletabille.
C’est en 1909 que parait son roman intitulé Le Fauteuil Hanté. Il s’agit d’un livre policier, qui tient en un peu moins de 160 pages chez Librio. Initialement, ce roman était publié en six épisodes, dans la revue mensuelle Je Sais Tout.
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Résumé
Monseigneur d’Abbeville, membre de l’Académie française, est décédé. Chaque nouveau candidat désigné pour prendre sa succession meurt lors du discours d’hommage à son prédécesseur. Un mort ça va, deux passent encore, mais au-delà cela commence à être vraiment étrange…
Le Secrétaire perpétuel, Hippolyte Patard, s’inquiéte de trouver un jour un nouvel occupant pour le quarantième fauteuil…
Comme personne ne parait décidé à affronter la malédiction qui entourerait le-dit fauteuil, on se décide à accepter la candidature d’un petit antiquaire, Gaspard Lalouette…
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J’ai aimé ?
Un peu mon neveu ! D’entrée de jeu, j’ai trouvé l’écriture de Gaston Leroux absolument délicieuse. L’auteur nous entraîne dans son histoire dès les toutes premières lignes, et nous tient en haleine avec un suspens omniprésent.
Les personnages sont relativement nombreux, mais comme ils ont chacun leurs spécificités, nous apprenons rapidement à les reconnaître.
Le récit est ponctué de nombreux rebondissements, qui ne laissent jamais retomber le suspens… On a envie de découvrir le fin mot. Et on sourit au passage, devant les situations cocasses imaginées par l’auteur.
En effet, Gaston Leroux a assaisonné son histoire d’une bonne dose d’humour ; un humour savamment dosé !
J’ai absolument adoré cette histoire, et son dénouement en feu d’artifice m’a laissé, et me laissera encore longtemps une excellente impression…
C’est un coup de cœur, et c’est peu de le dire !
J’ai dans la PAL les grands classiques de cet auteur et j’ai très envie de le découvrir! Ton article me donne envie d’ajouter des titres à ma wishlist!
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Hi hi j’en suis ravie car c’est le but (donner envie). 🙂
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As-tu lu d’autres romans de Leroux, genre « Le parfum de la dame en noir » ou « Le mystère de la chambre jaune »?
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Non non c’était vraiment le tout premier (mais pas le dernier).^^
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