Spisak, un cadeau ne se refuse pas – Maryse Charbonneau

Billet Invité – Aujourd’hui, je passe le clavier à l’homme nivor, qui va vous présenter une lecture…

Bonjour. Je voudrais vous parler aujourd’hui d’un livre que j’ai fini récemment : Spisak, de Maryse Charbonneau. L’auteure avait contacté ma chérie pour lui proposer de lire son livre en eBook, en lui fournissant le premier chapitre, et comme le sujet correspondait plus à mes goûts, je l’ai lu, puis, conquis, je lui ai demandé la suite, qu’elle m’a gentiment envoyée.

***

Gregor Spisak est un hongrois du XVIème siècle, marié et père de 2 enfants. C’est un bon musicien, un père aimant, un mari attentif.

Mais les temps sont durs en ce siècle en Europe. Trouver un travail n’est pas une mince affaire, surtout en tant que musicien ou professeur de musique.

Alors que sa famille et lui sont dans une auberge qu’il paie en jouant du clavecin pour les clients, il est abordé par un groupe de gentilshommes richement vêtus. Peut-être est-ce là l’opportunité qu’il attendait… En vérité, il s’agira d’une proposition toute autre, qui va changer sa vie pour toujours…

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J’ai vraiment été tenté de lire ce livre après avoir fini le premier chapitre. Je savais qu’il était long (585 pages en version imprimée), et que ce n’était que le premier tome d’une série. J’ai l’habitude des longs livres donc ça ne me faisait pas peur.

La mise en place de l’histoire est très bien écrite. Elle vous prend vraiment à cœur
et vous voulez en savoir de plus en plus. Néanmoins, une fois l’histoire en route, on tombe dans un train train quotidien administratif, qui décrit avec précision les tâches qui sont attribuées à Gregoire, le temps qu’il y passe, etc… J’ai vraiment eu parfois l’impression de journées interminables, entre sexe avec une domestique, traite des chèvres, et intrigues de couloir à peine effleurées.

Spisak est un homme discret, travailleur, qui préfère ne pas poser de questions quand il entrevoit des choses beaucoup plus profondes, se disant qu’elles s’expliqueront d’elles-mêmes. De ce fait, lorsque nous, lecteurs, entrevoyons une situation bizarre, étrange, voire exceptionnelle, et qu’on aimerait en savoir plus, lui se retourne et s’en va… Va-t-on être nous aussi obligés d’attendre que cela s’explique tout seul ? Je me suis pris à en vouloir à Grégoire de ne pas fouiller ces secrets, de ne pas être plus curieux…

Du coup, après la mise en route, on a vite tendance à s’ennuyer, alors que le style littéraire du roman est très bon et nous fait tourner les pages sans s’en rendre compte.

Ce n’est qu’à la fin du roman qu’effectivement nous entrapercevons un début d’explication de certains secrets, mais il faudra encore lire les autres tomes pour en découvrir plus.


Au final, je n’ai pas envie de lire les autres tomes, même si le début et la fin de ce premier opus m’ont bien plus. J’ai trouvé trop long les épisodes intermédiaires. Souvent je fermais mon livre et me couchais en me disant qu’il ne s’était rien passé de déterminant pour l’intrigue. C’est dommage.

Je reste tout de même heureux d’avoir pu lire ce livre et remercie Maryse Charbonneau de me l’avoir permis.

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2 réflexions sur “Spisak, un cadeau ne se refuse pas – Maryse Charbonneau

  1. En effet, en écrivant Spisak, j’ai souhaité produire une saga où l’intérêt des lecteurs est sur l’attachement qui se crée envers les personnages et non l’action. Je trouve le défi d’écriture plus grand de rendre le quotidien intéressant que d’enchaîner les péripéties. Son public apprécie les faits instructifs sur l’histoire et les descriptions de pays étrangers. Merci beaucoup pour cet avis de lecture!

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