Le Roi disait que J’étais Diable

 

Roxou m’avait prévenue en me donnant ce roman ; il l’avait déçue… Mais bon, il restait rapide à lire, donc comme j’étais intriguée, j’ai voulu m’y risquer malgré tout.

 

Clara Dupont Monot est une femme de lettres française, née en 1973. Elle a écrit plusieurs romans, et travaillé comme chroniqueuse télé, et animatrice de radio. Malgré ses différentes casquettes, je dois dire que je ne la connaissais pas vraiment.

A sa sortie en 2014, le roman dont je vais vous parler, a reçu le prix du magazine Point de Vue.

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Paru chez Grasset & Fasquelle, il est petit (à 236 pages écrites gros) et se lit rapidement.

Le thème ? L’auteure nous présente la relation entre Aliénor d’Aquitaine et son époux le roi de France, Louis VII.

J’avais déjà lu le roman de Mireille Calmel sur cette reine hors du commun, mais m’étais arrêtée au tome 1 car le côté surnaturel m’avait lassée. Toutefois, la vie de la souveraine m’avait intéressée, d’où mon choix de lire ce roman qui l’évoquait à nouveau…

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Problème ; le style utilisé par Clara Dupont Monod pour Le Roi disait que j’étais Diable, est très particulier. L’auteure choisit de nous immerger dans l’histoire, en utilisant une double narration à la première personne. Nous avons une sorte de témoignage, à la fois de la part d’Aliénor, et de la part de Louis VII. L’idée n’est pas mauvaise du tout.

La partie Aliénor est écrite « normalement » tandis que celle du Roi est en italique. On ne se mélange pas les pinceaux.

Mais le récit fait par les deux personnages n’est pas limpide. Il faut avoir de bonnes connaissance historiques pour comprendre certains événements, qui sont abordés par les narrateurs, sans que l’on ne nous les détaille suffisamment à mon goût. Il m’est arrivé d’avoir recours à Google pour me documenter sur une bataille ou un fait évoqué dans le livre, car j’avais le sentiment de ne pas bien saisir de quoi il s’agissait.

A côté de cela, Clara Dupont Monod met l’accent sur les sentiments des personnages. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont tranchés. Aliénor est présentée comme une femme de caractère, qui sait ce qu’elle veut et se bat pour l’obtenir. Elle est sans scrupules, tandis que son époux est pieux. D’ailleurs, cela contribue à accroître le dégoût et même la honte d’Aliénor à son égard. La jeune femme aime le luxe, et ne supporte pas bien de voir son mari habillé chichement, comme un moine !

 J’avais beau être intéressée par le thème, ce roman m’a laissée de marbre. Je n’ai pas vraiment trouvé d’intérêt dans cette lecture. Je n’ai rien appris de spécial, et n’ai pas pris plaisir à partager les pensées des narrateurs. C’est bien embêtant car je n’aime pas avoir un avis aussi tranché négativement pour un livre, mais là je dois m’y résoudre…

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