Grande première, Besançon a désormais son festival ludique, avec Ludinam ! Cet événement, qui se tenait cette année sur 4 jours (vive l’Assomption et son viaduc… pour ceux qui en ont profité hein !) mettait le jeu à l’honneur, sous toutes ses formes : jeux de société, jeux vidéos, jeux de figurines, jeux de rôles, cosplay, escape game,… j’en passe et des meilleurs !
Ludinam avait choisi pour slogan une phrase qui me parle : « Prenons le temps de jouer ! ». Je la trouve vraiment pertinente car tout le monde se plaint de ne pas avoir suffisamment de temps… Or, le temps il faut parfois savoir le prendre, et faire passer certaines choses avant d’autres ! Jouer, c’est être ensemble, entre amis, en famille, ou même avec des inconnus rencontrés sur place. Et à mon sens cela représente du temps bien dépensé comparé à ce que l’on peut « perdre » tout seul sur son smartphone ou devant la télé. :-p (Lancez-moi des cailloux si vous le voulez !)

C’est au Kursaal, belle salle bien connue des bisontins, que nous pouvions retrouver les jeux de société.

Et nous avons commencé par tester un jeu Atalia, intitulé Vikings Gone Wild, qui nous a été présenté comme un jeu de deck building fort sympathique…
Deck building : c’est un jeu de cartes. Nous avons tous les mêmes cartes à disposition au départ, et allons pouvoir en acheter d’autres tout au long du jeu, pour améliorer notre main.

Il s’agit en fait de recruter des guerriers, plus ou moins costauds, pour attaquer les adversaires et récolter des points de victoire en détruisant leurs bâtiments. Nous payons les bâtiments, les guerriers et autres cartes d’améliorations en deux ressources : de l’or, et de la bière !
Donc, nous avons aussi des mines d’or, et des brasseries !
Ce qui m’a plu dans ce jeu, outre la rapidité de prise en main, c’est le fait que l’on se frite gentiment. Les bâtiments sur lesquels on s’acharne avec nos guerriers ne sont pas réellement détruits. Ainsi, l’on ne passe pas toute la partie à construire et reconstruire. Cela reste vraiment un jeu amusant et bon enfant.
Ce jeu est adapté d’un jeu vidéo dont il récupère le graphisme.
Il est vraiment chouette, et les cartes sont fort lisibles. Aucun besoin de se référer à la notice durant la partie !


Je le conseille vraiment pour s’amuser entre amis ou en famille !
Coût : environ 40 €
à partir de 12 ans
60 minutes par partie environ
Vous le trouverez ici par exemple.
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Ludinam accueillait également des stands, installés dans des petits chalets à Granvelle (comme le marché de Noël), qui vendaient des jeux bien-sûr (la boutique Les Jeux de la Comté était présente), mais aussi des objets artisanaux, notamment des créations en cuir pour les rôlistes, des bijoux, des meeples et autres dés à jouer !
Je me suis fait plaisir en m’offrant ces petites boucles d’oreilles…
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L’entrée au Festival coûtait 3 € / personne, et était valable pour toute la durée de l’événement, grâce à un bracelet que l’on présentait à l’entrée… Sur place, il était possible d’acheter des jetons à échanger contre des boissons et de la petite restauration : café, thé (1 €), sandwichs jambon, végétarien et même végétalien (2 €), pizza (4€), sodas (1 €),… Comme souvent dans ce genre d’événement, des éco-cup étaient consignées à 1 €/pièce. J’ai donc acheté la mienne pour la garder en souvenir !
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Et puis et puis ? Revenons-en aux jeux ! Nous avons également testé Magic Maze, un collaboratif original, de chez Atalia. Original pourquoi ? Car on y joue sans parler !

L’idée est simple, puisque nous avons devant nous des pions, qui se déplacent sur un plateau évolutif, et doivent réussir à s’échapper d’une sorte de labyrinthe. Chaque joueur possède une forme de déplacement (vers le haut / le bas / la gauche…) et éventuellement un « pouvoir » spécifique (prendre les escalators / poser une nouvelle tuile…).
Nous devons déplacer les pions pour découvrir toutes les tuiles utiles, et réussir à quitter le plateau, le plus rapidement possible (il y a un sablier), le tout sans parler !

Au départ je me suis dit que cela allait être la pagaille totale, et que je risquais de ne pas trop accrocher à ce jeu, car je ne suis pas toujours super réactive !! Mais en fin de compte j’ai beaucoup ri, et je rejouerais à ce jeu avec grand plaisir ! En plus, il y a différents niveaux, avec des difficultés en plus à chaque fois… donc la rejouabilité me parait très bonne…
Coût : environ 23 €
à partir de 8 ans
15 minutes par partie
Vous pouvez l’acheter par ici…
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A l’étage du Kursaal, un espace pour les joueurs connaisseurs était proposé, avec des jeux complexes laissés en libre accès : Lorenzo il Magnifico, Concordia, Scythes, Versailles, Nippon… Nous y sommes allés le lendemain et avons joué à Nippon. Heureusement l’un de nos joueurs avait lu les règles et nous les a expliquées, sinon cela aurait été compliqué, de devoir découvrir le jeu et y jouer dans la foulée, le tout en un temps assez limité, puisque nous avions autre chose de prévu après le Festival !

Nippon est un jeu de Nuno Bizarro Sentieiro et Paulo Soledade, édité par What’s your Game.
Il nous envoie au Japon en pleine révolution industrielle, et nous propose d’incarner des businessmen à la tête d’énorme conglomérats. Nous avons chacun pour objectif de développer nos entreprises, et de devenir le plus influent du pays. Comment ?
En bâtissant des usines, qui produiront différentes ressources ; ressources que nous vendrons pour remplir des contrats, ou utiliserons pour influencer des régions. Puis nous améliorerons nos usines, construirons des navires et trains, etc etc…
Ce jeu est complexe. La mécanique est assez originale, mais une fois que l’on a réussi à retenir les différentes options qui s’offrent à nous, on commence à réellement s’amuser. Il faut savoir dans quoi l’on s’embarque (environ 2 heures de jeu), et ne pas avoir peur d’avancer sans forcément savoir où l’on va, car ce jeu propose de multiples choix, et nous ne pourront pas tout faire ! Il sera nécessaire de renoncer, de se tromper, et de faire une partie d’essai, pour mieux faire la prochaine fois !

Honnêtement… je préfère les jeux qui m’emmènent dans des univers un peu plus poétiques, plus historiques. J’ai beau m’intéresser à l’économie, ce n’est pas mon thème de prédilection dans les jeux de société. Donc cela explique en partie mon impression mitigée.
Ce jeu a plus convaincu les joueurs qui m’affrontaient. Pour ma part, je serais prête à tenter une deuxième partie pour essayer de prendre ma revanche et ne pas rester sur un échec cuisant…!

Ce jeu coûte environ 47 €, pour 2 à 4 joueurs.
Vous pourrez le trouver en vente ici.
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Bilan… j’ai regretté de ne pas faire le pont pour pouvoir profiter pleinement du Festival. Là, finalement je n’ai testé que 3 jeux, et n’ai absolument pas eu le temps de voir les autres animations. J’aurais aimé m’essayer à l’Escape Game avec Fug Game, ou encore assister au concours de cosplay. Ce sera pour l’an prochain je pense. En tout cas, pour une première édition, ce festival était déjà énorme, et nous nous sommes vraiment amusés ! Vivement l’an prochain !!
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