Mazarine Pingeot – Le Cimetière des Poupées

Mazarine Pingeot est une femme de lettres, née en 1974 à Avignon. Elle est aussi, il serait surprenant de ne pas le dire, la fille de François Mitterand, née de sa relation avec Anne Pingeot.

Elle a écrit plusieurs romans, et celui que je m’apprête à vous présenter n’est pas son premier. Il est paru en 2007.

Le Cimetière des Poupées est un ouvrage de fiction, qui s’inspire d’un fait divers qui a profondément marqué l’opinion l’année précédant sa sortie… l’affaire des bébés congelés des époux Courjault.

Pour rappel, il s’agit d’un couple d’expatriés installé à Séoul, dont le mari avait retrouvé deux corps de bébés dans le congélateur de la maison familiale. Après de nombreux rebondissements, Dominique Courjault avait avoué le meurtre des nourrissons, et un troisième meurtre antérieur, commis en France.

***

téléchargement (1)

Dans son court roman (il tient en 170 pages aux éditions Points), Mazarine Pingeot nous livre l’histoire d’une femme infanticide. La narratrice se trouve en prison, et rédige une lettre dans laquelle elle s’adresse à son mari. Tout le roman est donc écrit à la seconde personne du singulier.

La missive retrace la vie de son expéditrice, et brosse le portrait d’un couple bancal, au sein duquel la femme a toujours été étouffée.

Le lecteur se retrouve en bien mauvaise posture, puisque rapidement, il ressent de la pitié et de l’empathie pour cette femme, au point de parfois comprendre son geste fou…

*

Ce roman aurait pu rappeler Chanson Douce de Leila Slimani (sorti après, puisque je le rappelle, il s’agit du dernier Goncourt). Le thème est assez proche.

Mais ces deux livres sont assez différents, ne serait-ce que par le style.

J’ai moyennement accroché à cette lecture. Le style est accessible, et l’on ne peine pas à suivre le récit. Mais il est à mon sens nécessaire de connaître ne serait-ce que vaguement, le fait divers qui a inspiré l’auteure, sinon l’on reste vraiment avec un sentiment d’inachevé. En effet, à aucun moment la narratrice ne met de mots précis sur son acte. Jamais elle ne dit clairement ce qu’elle a fait, et ne détaille le moment où tout a basculé. Il aurait été important à mon sens, de ne pas zapper cet instant crucial, qui aurait dû servir de conclusion au roman.

Au lieu de cela, nous revivons la rencontre, les premiers instants du couple, l’enfance de l’épouse. C’est bien écrit, mais pas assez percutant pour me convaincre entièrement…

 

Publicité

Mélange gourmand, les céréales par Carrefour

Le riz et les pâtes c’est la base. Et je suis la première à dire que l’on peut en trouver énormément de sortes différentes, que l’on cuisinera selon une infinité de recettes sans jamais se lasser. Je pourrais sans problème manger du riz ou des pâtes chaque jour sans jamais me lasser. Oui mais, ouvrir le champ des possibles et diversifier son alimentation est plutôt une bonne chose, surtout si comme moi, vous êtes végétarien !

Chez Carrefour, existe une gamme baptisée Nos Mélanges Gourmands, au sein de laquelle on trouve un paquet cartonné qui contient deux sachets de 200 grammes chacun à base de…

Épeautre, petits pois, lentilles vertes, soja, lentilles blondes, et lentilles corail.

Voilà ce que cela donne avant cuisson… (nul besoin de laisser tremper avant de passer à la cuisson).

En 7-8 minutes au micro-ondes dans mon cuiseur Tupperware, les céréales sont prêtes comme je les aime. Elles sont encore fermes, et croquantes sous la dent. Si vous les aimez plus fondantes, vous pouvez les cuire différemment bien-sûr ! Et si vous n’avez pas de cuiseur Tupp, à la casserole cela marche aussi !

Toutes seules, elles peuvent vous sembler fades. Pour ma part je les déguste avec un bon wok de légumes et du gingembre. Mais libre à vous de les napper de sauce tomate, de les « pimper » avec quelques pois chiches, ou encore de les servir en accompagnement de crudités !

En tout cas ce petit mix me plait bien et à 1,99 € la boîte, il présente un rapport qualité-prix tout à fait intéressant. Seule piste d’amélioration… proposer l’équivalent en bio… !

Bonus : Pour 362 kilocalories les 100 grammes, ce produit apporte 20 grammes de protéines végétales et 11 grammes de fibres ! 

 

Ludinam – Première édition !

Grande première, Besançon a désormais son festival ludique, avec Ludinam ! Cet événement, qui se tenait cette année sur 4 jours (vive l’Assomption et son viaduc… pour ceux qui en ont profité hein !) mettait le jeu à l’honneur, sous toutes ses formes : jeux de société, jeux vidéos, jeux de figurines, jeux de rôles, cosplay, escape game,… j’en passe et des meilleurs !

Ludinam avait choisi pour slogan une phrase qui me parle : « Prenons le temps de jouer ! ». Je la trouve vraiment pertinente car tout le monde se plaint de ne pas avoir suffisamment de temps… Or, le temps il faut parfois savoir le prendre, et faire passer certaines choses avant d’autres ! Jouer, c’est être ensemble, entre amis, en famille, ou même avec des inconnus rencontrés sur place. Et à mon sens cela représente du temps bien dépensé comparé à ce que l’on peut « perdre » tout seul sur son smartphone ou devant la télé. :-p (Lancez-moi des cailloux si vous le voulez !)

Kursaal

C’est au Kursaal, belle salle bien connue des bisontins, que nous pouvions retrouver les jeux de société.

Ludinam

Et nous avons commencé par tester un jeu Atalia, intitulé Vikings Gone Wild, qui nous a été présenté comme un jeu de deck building fort sympathique…

Deck building : c’est un jeu de cartes. Nous avons tous les mêmes cartes à disposition au départ, et allons pouvoir en acheter d’autres tout au long du jeu, pour améliorer notre main. 

IMG_4937

Il s’agit en fait de recruter des guerriers, plus ou moins costauds, pour attaquer les adversaires et récolter des points de victoire en détruisant leurs bâtiments. Nous payons les bâtiments, les guerriers et autres cartes d’améliorations en deux ressources : de l’or, et de la bière !

Donc, nous avons aussi des mines d’or, et des brasseries !

Ce qui m’a plu dans ce jeu, outre la rapidité de prise en main, c’est le fait que l’on se frite gentiment. Les bâtiments sur lesquels on s’acharne avec nos guerriers ne sont pas réellement détruits. Ainsi, l’on ne passe pas toute la partie à construire et reconstruire. Cela reste vraiment un jeu amusant et bon enfant.

Ce jeu est adapté d’un jeu vidéo dont il récupère le graphisme.

Il est vraiment chouette, et les cartes sont fort lisibles. Aucun besoin de se référer à la notice durant la partie !

Ludinam

Ludinam

Je le conseille vraiment pour s’amuser entre amis ou en famille !

Coût : environ 40 €

à partir de 12 ans

60 minutes par partie environ

 

Vous le trouverez ici par exemple.

*

View this post on Instagram

#bijou #tealover Regardez mon petit achat du jour ! 🙂

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Ludinam accueillait également des stands, installés dans des petits chalets à Granvelle (comme le marché de Noël), qui vendaient des jeux bien-sûr (la boutique Les Jeux de la Comté était présente), mais aussi des objets artisanaux, notamment des créations en cuir pour les rôlistes, des bijoux, des meeples et autres dés à jouer !

Je me suis fait plaisir en m’offrant ces petites boucles d’oreilles…

***

L’entrée au Festival coûtait 3 € / personne, et était valable pour toute la durée de l’événement, grâce à un bracelet que l’on présentait à l’entrée… Sur place, il était possible d’acheter des jetons à échanger contre des boissons et de la petite restauration : café, thé (1 €), sandwichs jambon, végétarien et même végétalien (2 €), pizza (4€), sodas (1 €),… Comme souvent dans ce genre d’événement, des éco-cup étaient consignées à 1 €/pièce. J’ai donc acheté la mienne pour la garder en souvenir !

***

Et puis et puis ? Revenons-en aux jeux ! Nous avons également testé Magic Maze, un collaboratif original, de chez Atalia. Original pourquoi ? Car on y joue sans parler !

IMG_4119

L’idée est simple, puisque nous avons devant nous des pions, qui se déplacent sur un plateau évolutif, et doivent réussir à s’échapper d’une sorte de labyrinthe. Chaque joueur possède une forme de déplacement (vers le haut / le bas / la gauche…) et éventuellement un « pouvoir » spécifique (prendre les escalators / poser une nouvelle tuile…).

Nous devons déplacer les pions pour découvrir toutes les tuiles utiles, et réussir à quitter le plateau, le plus rapidement possible (il y a un sablier), le tout sans parler !

18664538_10155466598647287_3863538137473153086_n.jpg

Au départ je me suis dit que cela allait être la pagaille totale, et que je risquais de ne pas trop accrocher à ce jeu, car je ne suis pas toujours super réactive !! Mais en fin de compte j’ai beaucoup ri, et je rejouerais à ce jeu avec grand plaisir ! En plus, il y a différents niveaux, avec des difficultés en plus à chaque fois… donc la rejouabilité me parait très bonne…

Coût : environ 23 €

à partir de 8 ans

15 minutes par partie

Vous pouvez l’acheter par ici…

*

A l’étage du Kursaal, un espace pour les joueurs connaisseurs était proposé, avec des jeux complexes laissés en libre accès : Lorenzo il Magnifico, Concordia, Scythes, Versailles, Nippon… Nous y sommes allés le lendemain et avons joué à Nippon. Heureusement l’un de nos joueurs avait lu les règles et nous les a expliquées, sinon cela aurait été compliqué, de devoir découvrir le jeu et y jouer dans la foulée, le tout en un temps assez limité, puisque nous avions autre chose de prévu après le Festival !

Ludinam

Nippon est un jeu de Nuno Bizarro Sentieiro et Paulo Soledade, édité par What’s your Game.

Il nous envoie au Japon en pleine révolution industrielle, et nous propose d’incarner des businessmen à la tête d’énorme conglomérats. Nous avons chacun pour objectif de développer nos entreprises, et de devenir le plus influent du pays. Comment ?

En bâtissant des usines, qui produiront différentes ressources ; ressources que nous vendrons pour remplir des contrats, ou utiliserons pour influencer des régions. Puis nous améliorerons nos usines, construirons des navires et trains, etc etc…

Ce jeu est complexe. La mécanique est assez originale, mais une fois que l’on a réussi à retenir les différentes options qui s’offrent à nous, on commence à réellement s’amuser. Il faut savoir dans quoi l’on s’embarque (environ 2 heures de jeu), et ne pas avoir peur d’avancer sans forcément savoir où l’on va, car ce jeu propose de multiples choix, et nous ne pourront pas tout faire ! Il sera nécessaire de renoncer, de se tromper, et de faire une partie d’essai, pour mieux faire la prochaine fois !

Ludinam

Honnêtement… je préfère les jeux qui m’emmènent dans des univers un peu plus poétiques, plus historiques. J’ai beau m’intéresser à l’économie, ce n’est pas mon thème de prédilection dans les jeux de société. Donc cela explique en partie mon impression mitigée.

Ce jeu a plus convaincu les joueurs qui m’affrontaient. Pour ma part, je serais prête à tenter une deuxième partie pour essayer de prendre ma revanche et ne pas rester sur un échec cuisant…!

Ludinam

Ce jeu coûte environ 47 €, pour 2 à 4 joueurs.

Vous pourrez le trouver en vente ici. 

*

Bilan… j’ai regretté de ne pas faire le pont pour pouvoir profiter pleinement du Festival. Là, finalement je n’ai testé que 3 jeux, et n’ai absolument pas eu le temps de voir les autres animations. J’aurais aimé m’essayer à l’Escape Game avec Fug Game, ou encore assister au concours de cosplay. Ce sera pour l’an prochain je pense. En tout cas, pour une première édition, ce festival était déjà énorme, et nous nous sommes vraiment amusés ! Vivement l’an prochain !!

[Bologne] Taj Mahal – manger végétarien

Pendant nos vacances estivales, nous avons fait étape une journée à Bologne. Je vous arrête de suite, ne pensez pas manger des spaghetti bolo à Bologne car 1) la bolognaise s’appelle ici « ragù » 2) les spaghetti sont napolitaines !

Bologna

Pour la visite de la ville, je vous renvoie à mon billet touristique, en cliquant ici. Aujourd’hui nous parlerons bouffe food, et uniquement bouffe food !

Nous avons été originaux puisque nous n’avons mangé ni pasta ni pizza. Nous fîmes le choix d’un resto indien ! En effet, les restos indiens sont souvent pratiques pour les végétariens de mon espèce, et le Taj Mahal ne fait pas exception à la règle.

Taj Mahal - resto indien

Ce resto était ouvert en août, malgré sa position un peu excentrée (il est à 15 mn de marche rapide du centre avec la Cathédrale, et la plupart des boutiques voisines étaient fermées pour congés).

Voici son adresse exacte :

Via S. Felice, 92, 40122 Bologna, Italie

***

Le Taj Mahal offre plusieurs plats végétariens voire végétaliens et même une assiette végétarienne à 18 €, et un menu complet avec dessert, nan etc à 34 €.

La salle est ultra grande et décorée à l’indienne, avec des lustres multicolores, des tissus au plafond et une chaîne de télé indienne en fond sonore.

Taj Mahal - resto indien

Préoccupation number 2 du touriste (la number 1 étant de remplir son estomac), les WC sont propres !

Mais revenons-en aux assiettes…

Après avoir dégusté la chips géante à la farine de pois chiches, que l’on trouve dans la plupart des restos indiens, et que l’on tartine de sauces typiques (une sauce piquante, une sorte de ketchup ultra sucré, et une sauce de yaourt à la menthe) nous avons découvert nos plats…

Taj Mahal - resto indien

J’ai opté pour l’assiette VG, qui incluait un pain (j’ai pris un chapati au blé complet) et mon homme nivore a choisi le poulet vindaloo avec du riz basmati, et un naan.

Taj Mahal - resto indien

Le serveur ne parle pas très bien italien. Nous non-plus (enfin, là je joue les modestes, cling cling !). Mais ce n’est nullement problématique ! Il est très souriant et soucieux de nous faire passer un bon moment !

Taj Mahal - resto indien

Ci-dessus, l’assiette végétarienne…

Les plats arrivent rapidement. Le resto a beau être super grand, nous sommes les premiers à débarquer vers midi, et seules deux autres tables se rempliront ce jour-là. C’est normal, nous sommes en plein mois d’août, et les habitants sont à la mer (on peut supputer que les touristes se restaurent dans les lieux plus « typiques ») !…

Pour moi c’est un plateau en aluminium avec des petits creux remplis des différents plats : soupe à la courgette, lentilles en curry, légumes indiens… Le serveur m’a tout présenté mais souvent dans ces cas là j’oublie aussi vite. Pas grave. C’était bon, et c’est tout ce qui compte !

Taj Mahal - resto indien

Taj Mahal - resto indien

Ci-dessus, le plat de Monsieur…

À aucun moment on ne nous a demandé si nous souhaitions manger pimenté. Nos plats étaient relevés, mais pas piquants. C’était très bon, mais nous aurions pu apprécier un peu plus de piment car nous adorons quand cela picote !

Au centre, le riz basmati aux épices vient compléter tout cela… Il est succulent.

L’homme ouvre de grands yeux devant sa plâtrée de riz. Nous avons la grosse dalle (tourisme et marche obligent !) mais il n’est pas dit que nous ferons assiette nette…

Les plats sont délicieux. Les naans le sont aussi… moelleux, goûteux… (voir photo à peine plus haut).

Plus de place pour un dessert, mais je commande un thé vert. Ce sera du Lipton en sachet (oups) mais servi dans une jolie théière en porcelaine. Et l’on nous apporte deux tasses. Donc monsieur se laisse tenter !

Taj Mahal - resto indien

Il est temps de repartir… On règle et on échange deux-trois mots avec le serveur qui a remarqué notre accent et s’enquiert de notre origine. C’est vraiment bien la France ? La langue ressemble à l’italien ?! C’est toujours super sympa de parler avec les locaux en vacances, même si en l’occurence notre serveur n’était pas un pur local !! :-p

Ciao. Arrivederci ! C’était une très bonne découverte que ce resto et pour moi maintenant Bologne a un petit goût de curry, vraiment délicieux ! 😉

Ajout de Monsieur : Il a pu faire recharger sa batterie d’appareil photos, et cela lui a beaucoup rendu service. En effet, la préoccupation number 4 du touriste (la number 3 étant de pouvoir dormir de temps en temps) est d’être capable de rapporter des photos, il est essentiel d’avoir toujours un appareil avec de la batterie…

Côté addition, nous nous en tirons pour environ 35 € pour deux plats bien complets, chacun un naan, et un thé à partager. C’est totalement dans la moyenne des restos indiens, et le rapport qualité-prix est fort correct car nous nous sommes régalés, et n’avons plus eu faim de tout l’après-midi !!

Notons à nouveau l’un des gros points forts du resto, en plus de la nourriture excellente : l’accueille vraiment sympathique !

Si nous repassons par Bologne, il se peut bien que le Taj Mahal revoie nos bobines !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le choix de Robbie n’est pas le mien…

Il est rare que la marque suisse Café Royal me déçoive, mais cela arrive… Et ce fut le cas avec l’espresso Agent’s Choice, pourtant recommandé par Robbie Williams en personne. Et oui, on peut être cool et chanter divinement bien, mais avoir des goûts particuliers en matière de café…

Non parce-que là honnêtement, je ne vais pas être tendre… Ce café ne m’a pas plu. Pas du tout. Trop léger, il a en prime une forte acidité, qui ne repose sur aucun caractère.

Autrement dit, l’acidité je suis pour, mais quand le fond est corsé. Là, c’est acide pour être acide, mais on a l’impression de boire de l’eau.

Robbie pardonne-moi, mais ton choix n’est pas le mien !

Concluons sur la boîte, qui est tout de même chouette, argentée avec un portrait de Robbie Williams en smooking. Elle coûte 3,29 €, et contient 10 capsules. Cela nous fait la capsule à… 0,329 €, fastoche ! Pas donné-donné, mais pas ruinant non-plus.

 

Bologne, suite et fin de la visite

Ciao ciao, je vous retrouve aujourd’hui pour terminer notre petit tour de Bologne… Si vous avez raté le premier épisode, vous le retrouverez ici…

***

Bologna

Je regrette un peu de ne pas avoir profité au maximum de mon séjour express à Bologne. En effet, nous avons fait étape pour une seule journée dans la capitale émiliane, et j’étais fatiguée par les précédentes visites. Donc j’ai un peu traîné les pieds lorsqu’il a s’agit de visiter. C’est dommage, parce-que Bologne est une ville énorme et qu’il y avait beaucoup beaucoup de choses à voir. Je pense que la visite peut s’effectuer sur une journée, mais qu’à moins d’être vraiment en top forme, et prêt à arpenter la ville non-stop, il vaut mieux opter pour une étape de 48 heures !

Bologna #Italia #Emilia

Bologne vous surprendra par la hauteur de ses bâtiments, et par la présence de nombreuses tours médiévales…

*

Etape obligée lors d’une visite de Bologne : le Palazzo communale, siège actuel de la mairie. On l’appelle également Palazzo d’Accursio, en référence à Accursius, juriste et maître de droit à l’université de Bologne.

On y entre gratuitement, et se balade à l’intérieur des pièces ouvertes au public. Mieux vaut faire une petite recherche avant de s’y rendre, pour savoir un peu de quoi il retourne, ou emporter le Routard, comme nous… Car je n’ai pas le souvenir d’avoir vu de nombreux panneaux explicatifs.

Bologna - Palazzo Communale

Bologna

Bologna

Initialement il accueillait quelques services municipaux, mais servait surtout à conserver les céréales destinées aux habitants de la ville.

Bologna #Italia #Emilia

Le Palazzo se compose de différents bâtiments, organisés autour d’une cour à arcades. J’ai trouvé l’agencement de la cour intéressant, car du mobilier urbain en pierre a été mis à disposition du public. Cela s’intègre très bien dans l’espace, et donne un côté très sympathique. Les gens s’installent sur les bancs de pierre, et profitent du wifi gratuit dans un cadre plutôt agréable…

Bologna

Bologne

Sur la façade, on peut admirer une Vierge à l’enfant de Niccolò dell’Arca, qui date du XVème siècle.

Bologna

L’on peut profiter d’une jolie vue sur la place devant la basilique San Petronio, qui rappelons-le, n’a jamais été terminée, et a donc une apparence assez originale…

Duomo di Bologna

Le palazzo communale se visite gratuitement, comme j’ai pu vous le dire précédemment, à l’exception d’une partie musée, que nous avons laissée de côté.

On peut découvrir la salle Farnese, richement décorée… C’est là que l’empereur Charles Quint fut couronné en 1530. Les peintures racontent l’histoire de Bologne, du Moyen-Âge au XVIIème siècle…

 

***

Tours médiévales

A l’époque médiévale, il était bien vu pour les riches familles de Bologne, de faire ériger une tour, la plus haute possible, pour figurer son prestige… C’était à qui aurait la plus grande… (uhuh, classique !).

On dit qu’il y avait plus de 100 tours dans la ville, mais aujourd’hui il n’en reste qu’une petite vingtaine, dont les deux plus connues sont la Torre ASINELLI, construite à partir de 1109 par la famille du même nom, et sa voisine, la très penchée Torre GARISENDA. Ensemble, on les désigne sous le surnom « le due torre » (les deux tours).

 

 

Sur la place Nettuno, se trouve une imposante et magnifique statue de Neptune, réalisée en 1566 par Jean de Bologne. C’est une statue de bronze. Mais malheureusement, lors de notre visite, elle était en rénovation et nous ne l’avons absolument pas vue…

Bologna #Italia #Emilia

Petit aperçu de la place by night, un soir de cinéma de plein air, avec la basilique en fond…

***

Ainsi s’achève notre visite de Bologne. Si vous avez aimé la balade, alors je vous invite à revenir pour découvrir d’autres étapes italiennes très bientôt ! BACI !

Ici vous trouverez mon bon plan pour trouver un hôtel à Bologne...

La Femme Nue – Elena Stancanelli

La Femme Nue est un roman de l’auteure italienne Elena Stancanelli. Paru chez Stock, ce roman déroutant nous entraîne dans les pas d’Anna, quarantenaire romaine qui perd les pédales lorsque Davide la quitte, après cinq ans de vie commune. Plus que l’infidélité en elle-même, Anne est blessée par le fait que Davide aime une autre femme qu’elle.

Très rapidement, la narratrice, dont nous suivons le quotidien à travers une longue lettre qu’elle adresse à son amie Valentina, sombre dans un état proche de la folie. Elle est de plus en plus obsédée par Davide, et par la femme pour laquelle il est parti.

Elle traque leurs faits et gestes en lisant les messages de Davide, en suivant ses déplacements via son Iphone. Très vite, Anna ne vit plus que par procuration, et en vient à se négliger totalement. Alors qu’elle cesse de s’alimenter, et maigrit de façon spectaculaire, elle couche à droite à gauche, avec des hommes qui ne lui apportent aucun plaisir, et consacre tout son temps à espionner son ex et sa nouvelle amante.

Ce roman est formidablement bien écrit, et c’est le style de l’auteur, à la fois élégant et jamais pompeux, qui nous fait tourner les pages les unes après les autres, avec avidité.

Le rythme est soutenu, sans longueurs, sans temps morts, et le roman dure juste ce qu’il faut.

Certes, le thème n’a rien de réjouissant, et j’appréhendais d’ailleurs une certaine noirceur, qui généralement me lasse, et fait que je n’ai pas envie de me plonger dans un livre, pour en ressortir plus déprimée qu’avant.

Mais bien que ce récit ne soit pas du tout un feel-good, il reste un livre délicat, qui explore un thème universel, celui de la rupture amoureuse, en pleine époque hyper-connectée qui est la notre. Et il le fait bien.

A lire !

 

Premier embouteillage de Rioz

En Franche-Comté nous avons une commune baptisée Rioz. Malgré son nom prometteur, cette commune n’attire pas vraiment les touristes internationaux pour ses plages de sable fin. Mais elle met du sien malgré tout, et a réussi à nous faire parcourir 20 km un dimanche matin, pour assister à un embouteillage. Je vous ai perdus ? C’est normal.

Embouteillage de Rioz

En fait, il s’agissait d’une concentration de véhicules anciens, qui avait l’originalité de ne pas présenter les voitures garées, mais en mouvement ! Les plus vieux spécimens dataient des années 20, les plus récents de 1970.

Les voitures ont défilé dans les principales rues de Rioz, en imitant un embouteillage de départ en vacances ! Au milieu de la cacophonie des klaxons, certains conducteurs allaient jusqu’à faire mine de s’énerver les uns après les autres !

Embouteillage de Rioz

Certaines voitures ont toujours la cote et sont connues et reconnues par tous les spectateurs. C’est le cas de la deudeuche bien-sûr, de la DS, mais aussi de la Fiat 500 !

Embouteillage de Rioz

Embouteillage de Rioz

Embouteillage de Rioz

La météo était vraiment idéale pour participer à une manifestation de ce type. Il faisait limite trop chaud en milieu de journée, pour défiler dans des voitures qui rappelons-le, n’avaient pas la clim ! Qu’à cela ne tienne, beaucoup ouvraient la portière !

Embouteillage de Rioz

Embouteillage de Rioz

Embouteillage de Rioz

Parfois, les voitures sont plus que restaurées, carrément « pimpées », à l’image de cette Peugeot qui n’a plus grand chose d’origine !

Embouteillage de Rioz

Embouteillage de Rioz

Cet événement marquait l’anniversaire du club Peugeot 403-203 franc-comtoises.

Embouteillage de Rioz

Embouteillage de Rioz

Embouteillage de Rioz

Nous avons passé environ 2 h 00 très agréables à l’embouteillage de Rioz, et humé les délicieuses fumées d’échappement presque avec délice ! Cette concentration d’un autre genre nous a régalé, encore plus qu’une concentration classique, avec des voitures à l’arrêt. C’est sûr, nous reviendrons pour la prochaine édition !!

L’Homme qui plantait des Arbres – Jean Giono

L’Homme qui plantait des Arbres est une nouvelle écrite en 1953 par Jean Giono. Le narrateur nous présente un berger qu’il aurait rencontré pendant une randonnée, Elzéart Bouffier. Ce Berger vit seul, dans un endroit relativement désert de la Provence. Il accueille le narrateur chez lui, pour lui permettre de se reposer. C’est ainsi que nous entrons dans la demeure bien tenue d’Elzéart Bouffier, et faisons connaissance avec cet homme, dont la passion est de planter des arbres. A partir de glands soigneusement sélectionnés, le Berger plante des chênes, puis des hêtres, des bouleaux… toujours avec beaucoup d’attention et de patience.

Il explique au narrateur que seule une petite partie des arbres plantés pousse, et que certains sont mangés par les rongeurs. Mais qu’importe. Il ne se décourage pas, et continue de planter…

IMG_1895

L’histoire se déroule, toute en poésie et en finesse, et nous découvrons peu à peu que les arbres grandissent, et qu’avec eux, Elzéart Bouffier n’a pas seulement créé une forêt, mais aussi redonné vie à tout un éco-système ! Petit à petit, le village quasi déserté reprend vie, et de nouveaux habitants s’y installent, ramenant la joie après les deux guerres…

IMG_1498

Ce livre m’a énormément plu. Il est très rapide à lire (10-15 minutes environ) mais laisse une empreinte. En effet, on peut longtemps réfléchir à tous les sens cachés de ce récit, qui prend des allures de conte pour adulte.

Le thème est étonnamment actuel, puisque l’on peut trouver des notions de développement durable, d’écologie, mais aussi y voir une métaphore du bonheur. Le Berger travaille à son propre bonheur, comme s’il suivant la maxime de Candide « il faut cultiver son jardin »… et avant tout, en planter les graines !

Le personnage du berger, solitaire et travailleur, nous fait nous interroger sur les valeurs du travail et de la patience. On réalise que ce n’est pas la reconnaissance qu’il pourrait tirer de son travail qui le rend heureux. Pour arriver à faire pousser une forêt, il a dû faire face à la perte de nombreux arbres. Mais ça, rares sont ceux qui en ont conscience, à l’exception du narrateur…

Certaines graines n’ont d’ailleurs jamais poussé, et ce malgré le soin apporté à leur sélection et à leur plantation…

Vraiment, je vous conseille vivement de découvrir cette nouvelle si vous ne l’avez pas encore fait. C’est un coup de cœur, un vrai !

Ajout a posteriori… Voici une histoire vraie qui m’a rappelé ce livre : http://www.lepoint.fr/environnement/forest-man-l-homme-qui-a-plante-une-foret-a-mains-nues-31-07-2014-1850485_1927.php

 

Jardin des Plantes – Toulouse

J’aime beaucoup les jardins. J’adore me balader dans les parcs urbains, et flâner entre les plantes, sans quitter la ville.

De passage à Toulouse, nous avons eu la chance de visiter le jardin des plantes. C’était tout début mai, une période idéale pour fréquenter pareil endroit !

Le jardin des plantes de Toulouse a été créé en 1794 à son emplacement actuel. Avant il se trouvait dans le quartier Saint Sernin, mais le sol ne donnait pas entière satisfaction.

Le jardin servait initialement à fournir les étudiants en médecine en plantes médicinales. Désormais, il a surtout vocation à offrir un lieu de balade pour tous.

IMG_3510

Ne vous laissez pas intimider par les statues animalières peu accueillantes que vous pourrez croiser à l’entrée des lieux.

La chienne et la louve de Pierre Louis Rouillard semblent se prendre sérieusement le bec, mais elles sont bien les seules, car autrement l’endroit se prête plutôt au farniente !

IMG_3511

IMG_3509

Dans le jardin, l’on trouve pas moins de 1 300 espèces, des plus communes, aux plus exotiques. Certaines sont conservées sous des serres, que nous n’avons pas pu visiter… faute d’avoir trouvé l’entrée à temps avant l’heure de fermeture. On ne se moque pas, merci.

IMG_3513

Une belle fontaine nous accueille, après les statues animalières. Elle est entourée de fleurs multicolores…

 

IMG_3514

IMG_3516

IMG_3519

Un bel érable…

IMG_3521

Deux beaux érables !

IMG_3524

Nous avons pu admirer un magnifique tulipier, reconnaissable à ses grosses fleurs, semblables à des tulipes, jaune-crèmes.

IMG_3525

Je crois que si je devais avoir un arbre préféré… ce serait le tulipier ! :-p

IMG_3527

Un couple de canards avait choisi de faire sa balade digestive en même temps que nous…

IMG_3529

Saurez-vous reconnaître l’arbre à qui appartient ces feuilles ?

C’est un Chêne, et plus précisément… un chêne des marais. Les feuilles sont différentes de celles du chêne pédonculé que l’on a plus l’habitude de croiser.

IMG_3533

Pour les fleurs, j’étale nettement moins ma science. Je sais juste vous dire que je les trouve très jolies !

IMG_3535

IMG_3536

Cannabis ?

Non non, juste un érable !

IMG_3538

IMG_3539

IMG_3549

IMG_3557

IMG_3548

 

Je vous laisse avec une photo de hêtre pleureur. Il n’y a pas que les saules qui sont tristes parfois… !

IMG_3528

Pour plus d’informations sur le Jardin des Plantes de Toulouse, c’est par ici : site officiel.