Who’s that Girl – Alexandra POTTER

C’est en vide-grenier, il y a au moins un an, sinon deux, que j’ai trouvé ce roman en VO. Il est très rare que je tombe sur des livres en langues étrangères en vide-grenier, et encore plus rare, que je tombe sur des livres en langues étrangères, qui me font envie ! Alors lorsque cela arrive, et bien j’achète.

Je ne connaissais pas du tout l’auteure, et me suis donc fiée uniquement au résumé.

J’ai bien fait… car Alexandra POTTER est une auteure anglaise dont l’écriture m’a tout de suite plu. Cela, plus une héroïne attachante et une histoire pleine de rebondissements… je ne pouvais qu’adorer le roman !

Le livre existe en version française, réjouissez-vous !

Vous le trouverez ICI, sous le titre Les Deux Vies de Charlotte Merryweather : https://www.amazon.fr/Deux-Vies-Charlotte-Merryweather/dp/2253158054/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1493724146&sr=1-1

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Mes #lectures du moment sont 👍👍👍 #chicklit

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Et en avant-première, vous pouvez deviner que je vais prochainement vous parler d’un autre livre de chicklit… 🙂

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Charlotte est une trentenaire londonienne, qui dirige sa propre agence de PR (Public Relation). En couple depuis des années avec Miles, elle fait passer sa carrière au premier plan, n’est guère enthousiasmée par la perspective d’acheter une maison et de fonder un foyer avec son compagnon.

Charlotte court toute la journée. Le matin, elle le fait littéralement, suivant son coach personnel pour un jogging matinal. Puis elle slalome dans sa New Beetle pour rejoindre le bureau, où elle continue de se speeder toute la journée. A peine s’accorde t-elle quelques moments de repos par ci par là, pour voir son amie de toujours, Vanessa…

Un jour, Charlotte va se croiser elle-même, alors qu’elle n’avait que 21 ans… Et cela va bouleverser sa vie…

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Pourquoi j’ai adoré ?

Je vous l’ai déjà dit, le style d’Alexandra Potter est délicieux. Elle écrit de façon simple, mais avec beaucoup de belles expressions, que vous pouvez vous amuser à relever, pour enrichir votre anglais ! Il n’y a pas, je préfère de loin lire des romans anglais plutôt qu’américains… mais chuttt !

L’histoire est plaisante, et ne s’essouffle jamais. Nous avons plusieurs intrigues en une, et ne restons pas uniquement focalisés sur les retrouvailles avec la plus jeune Charlotte.

Et puis le personnage de Charlotte est attachant (qu’il s’agisse de la vingtenaire, ou de la trentenaire d’ailleurs !). La jeune femme n’a rien d’agaçant, et il est assez facile de se retrouver au moins en partie dans son personnage.

Ce roman est facile d’accès et m’a permis de passer de très bons moments de lecture. Je le recommande vivement !

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Une Vita pas si Dolce

Lorsque les éditions Librinova m’ont contactée pour me proposer de découvrir le roman Une Vita pas si Dolce, de Mélanie Taquet, je n’ai pas hésité bien longtemps. Je ne connaissais pas l’auteure ; normal, puisqu’il s’agit de son premier roman. Mais j’ai été attirée par le résumé… Et oui, l’histoire nous emmène en Toscane. Et moi l’Italie, je n’y résiste pas !

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Ici, l’auteure nous embarque pour Florence, où Nina se réfugie pour fuir quelque chose que l’on ignore. Elle s’installe dans le Bed and Breakfast tenu par son amie Hannah, qu’elle a connu en fac, et qui s’est mariée depuis avec Michele.

Nina cache quelque chose, qui transparaît ponctuellement à travers des actes surprenant… Mais nous ignorons précisément les raisons de son trouble.

Quant à Hannah, elle n’est pas totalement épanouie, entre son mari qui refuse de faire des tests pour avancer sur leurs problèmes d’infertilité, et sa belle-mère qui la déteste alors qu’elles vivent sous le même toit…

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Strasbourg

Une Vita pas si Dolce est un roman intéressant, qui contient plusieurs histoires en une, et aborde des thèmes aussi intéressants les uns que les autres. Le fait que nous découvrions tout cela par l’intermédiaire de différents narrateur apporte un petit plus bien appréciable.

Mais je reprocherais cependant à ce roman de contenir des longueurs inutiles, qui ont fait que je me suis lassée avant d’atteindre la moitié de ma lecture. Nina cache un lourd secret. On le comprend rapidement. Mais il faut tourner des pages et des pages pour espérer trouver les premiers indices. Impossible d’espérer deviner par nous-mêmes. En attendant ces indices, on finit par être agacés par ce personnage de nana qui apparaît de plus en plus cinglée, égoïste et séductrice… C’est en tout cas l’effet que ce personnage a eu sur moi…

A la place de sa copine Hannah, même si je risquais de me mettre encore plus ma belle-mère à dos (car la vieille femme soutient Nina), j’aurais fichue Nina dehors à coup de pieds aux fesses et vite !

J’avais envie de découvrir le fin mot de cette histoire, alors je me suis accrochée. Et j’ai bien fait, car les autres personnages me plaisaient, même si j’ai regretté que certains soient un peu caricaturaux… La belle-mère qui semble être une Tatie Danielle en puissance, mais qui cache en réalité une blessure qui explique beaucoup de chose, c’est du déjà vu par exemple.

Bref… je n’ai pas eu le coup de cœur pour ce roman, car je lui reprocherait d’être long, trop long, et parfois de tomber dans les clichés. Oui en Italie on mange des pizze, surtout quand on rencontre un napolitain… mais bon, pas à chaque sortie non plus. Et puis devinez quelle voiture conduit Hannah ? Une 500 bien-sûr.

Je m’attendais à un peu plus de crédibilité, un peu moins de facilité… Ce roman n’est pas mauvais, loin de là, mais cela n’a pas non-plus été un coup de cœur !

Visite du Parc du Château de Chastellux

Le château de Chastellux est un bel édifice situé à quelques kilomètres d’Avallon*. D’abord à vocation défensive, implanté sur un pic rocheux, il a évolué progressivement, jusqu’à devenir le château actuel, tout en restant propriété de la même famille et ce depuis sa construction !

*Avallon : commune du sud de l’Yonne, appartenant à la région Bourgogne-Franche-Comté.

Il est possible de le visiter pour 10 € par adulte, en s’y rendant aux horaires précisés sur le site internet. La visite est alors guidée. En dehors de ces heures spécifiques, la visite libre n’est pas possible. En revanche, l’on peut arpenter les jardins gratuitement.

Parc du Château de Chastellux
Nous avions opté pour une balade dans les jardins, et nous attendions à voir des parterres fleuris. En réalité le château est entouré d’un vaste parc arboré. 

A priori, il y a eu des fleurs, si l’on se fie aux photos du site officiel, mais lors de notre visite nous n’en avons pas observé. Qu’importe, nous avons eu notre dose de flore et de faune malgré tout !
Différents parcours fléchés sont proposés, avec un temps estimatif indiqué. Nous avons choisi le second parcours, prévu pour 25 minutes. En traînant bien pour faire des photos et regarder la mare aux grenouilles, nous avons passé environ une heure sur place.

Parc du Château de Chastellux

La balade qui débute sous les tilleuls est fort plaisante. Nous avons eu le plaisir de découvrir des petits panneaux informatifs contenant des quiz qui ponctuaient agréablement la visite.

Cela nous a permis de reconnaître un colombier, bâtiment indépendant du château, dans lequel étaient élevés des pigeons. Pourquoi des pigeons me direz-vous peut-être ? Car on en avait besoin au Moyen-Âge, pour servir de messagers… mais aussi car leur viande constituait un met raffiné très apprécié ! En plus de cela, leurs fientes étaient utilisées comme engrais sur les cultures.

Parc du Château de Chastellux

Il s’agissait également de reconnaître des arbres, de deviner quels animaux nous pouvions croiser, etc… Ces petits panneaux nous ont permis d’apprendre quelques petites choses et de nous coucher un peu moins bêtes ce soir là !

Nous avons vu de jeunes arbres fraichement plantés dans le parc, des ruches, des chevaux, une mare pleine de grenouilles ! Et bien-entendu, nous avons admiré le majestueux château !

Parc du Château de Chastellux

Parc du Château de Chastellux

Parc du Château de Chastellux
Parc du Château de Chastellux

Last but not least, des toilettes sont à disposition en fin de parcours ! Mine de rien, c’est essentiel pour les touristes que nous étions !

Parc du Château de Chastellux

La visite nous a absolument enchantés. Nous avons trouvé que le parc était superbe et tout était mis en oeuvre pour rendre la balade encore plus plaisante.

A noter, ce parc a été aménagé par Le Notre, le jardinier qui s’occupa de Versailles !

Parc du Château de Chastellux

Pour l’aspect pratique, sachez qu’il y a de l’espace devant le portail du château, où l’on peut stationner gratuitement. Un resto est situé à proximité. Nous ne l’avons pas testé. Si vous avez l’occasion de vous rendre à Chastellux, et que vous aimez les châteaux, et/ou les balades natures, alors allez-y ! Vous m’en donnerez des nouvelles ! 🙂

 

Parc du Château de Chastellux

Quand Mémé fait des squats – Boissons Mémé

C’est par le biais d’un concours organisé par la marque sur Instagram, que j’ai découvert les boissons Mémés.

Ces petites briques de 330 ml se déclinent en 3 variétés, et s’adressent aux sportifs, ou plus globalement, aux actifs !

*Endurante <- avant le sport

*Énergisante <- pendant le sport

*Hydratante <- après le sport

La marque nous dit de ses boissons qu’elles sont « 100% fonctionnelles 100% naturelles 100% biologiques » et insiste sur le fait qu’elles sont très peu sucrées. En effet, la boisson Endurante à base de thé matcha contient par exemple 7 kcals pour 100 ml, soit au total 23,1 kcals (c’est du précis) pour une briquette… moins qu’une pomme !

La boisson Endurante est composée d’eau, de sucres issus du raisin (fructose), et de poudre de thé matcha (0,62 %), ainsi que d’arôme naturel de menthe issu de l’agriculture biologique.

Elle est préparée sans conservateurs, sans additifs, et sans gluten.

Avec si peu de matcha, je m’attendais à ce que ma briquette ait un goût très léger… Et bien j’ai été surprise car non-seulement la saveur du thé matcha est bien présente, mais en prime, on sent la menthe. L’ensemble est rafraîchissant et laisse un goût herbacé en bouche, qui ravit la passionnée de thé vert que je suis !

Oui parce-que finalement, on retrouve l’équivalent de 2 grammes de matcha dans une brique. Ce n’est pas rien !

Ce thé bien particulier est obtenu à partir de feuilles de thé vert, broyées pour obtenir une poudre très très fine. Il est riche en vitamines, en minéraux, et bien-sûr en antioxydants.

Alors honnêtement, j’ignore si la boisson m’a aidée dans la séance de fitness qui a suivi. Je vais à la salle chaque jour après le bureau, et je n’ai pas noté d’effet flagrant sur mes performances du jour. Le contraire aurait été étonnant. Ce n’est pas un produit dopant ! :-p Mais, j’ai aimé siroter ma boisson fraîche, et boire du thé autrement que chaud dans un mug !

Seul hic, qui m’empêchera d’entamer une vraie routine Mémé, le prix…  puisque la briquette la moins chère, coûte 2,90 € pièce…

*Mé-Mé endurante : 2,90 euros l’unité
*Mé-Mé hydratante : 3,30 euros l’unité
*Mé-Mé énergisante : 3,50 euros l’unité

Et vous, vous connaissez Mémé ? Vous êtes tentés ?

 

Café Royal – Doppio Espresso

Je vous ai déjà parlé de la marque Café Royal, à plusieurs reprises. Ne vous y trompez pas, je ne reçois rien de la part de la marque, ni échantillons, ni réductions, et encore moins des sous.^^ Ceci dit, si une personne compétente dans ce domaine lit ce message, je ne suis pas contre le fait de recevoir des cadeaux, sous quelque forme que ce soit. :-p (eh qui sait !)

Trêve de plaisanterie, il se trouve que j’apprécie beaucoup les dosettes Café Royal, et que je les inclus toujours dans mes commandes, avec une autre marque qui ne me déçoit jamais : Café Borbone.

Ceci étant dit, passons à la découverte d’un nouveau café, que je n’avais encore jamais goûté : le Doppio Espresso, vendu en boîte de 10, dans un carton noir, orné des couleurs du drapeau italien. Le prix moyen ? 3,09 €.

Le Doppio Espresso (double expresso) se boit en version espresso, ou ristretto (très très court). La marque l’annonce avec une intensité de 11/10.

Surprise à l’ouverture de la boîte, l’intérerieur est orné d’un chouette dessin de monuments typiques de Rome : le Colisée, le monument à Vittorio Emmanuele II et l’arc de Constantin.

Le café est délicieux… bien corsé, avec une pointe d’acidité juste bien dosée, et une petite note de noisette qui reste en bouche…

C’est un bon espresso, qui devrait plaire au plus grand nombre. Il n’est pas trop acide, et ne vous fera pas grimacer… Si vous appréciez les bons cafés, corsés mais pas non-plus trop forts, alors goûtez-le… et n’oubliez pas de venir m’en donner des nouvelles !

Ciao.

Un déo made in France

Hi Everyone! Aujourd’hui je vous retrouve pour parler beauté, ou plutôt hygiène… C’est assez rare, mais quand je tombe sur un produit qui m’apporte entière satisfaction, j’aime vous le présenter. Et là, et bien c’est le cas.

N.B. : Cet article n’est nullement sponsorisé. Mon enthousiasme excessif est juste dans ma nature.^^

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Je prête une attention particulière au choix de mes produits de beauté et d’hygiène. Je souhaite qu’ils soient autant que possible, respectueux de ma santé, et éthiques. Entendez par là que les silicones, sulfates et autres dérivés d’huile de palme ne sont pas les bienvenus dans ma salle de bain, et que je me méfie des marques qui ont potentiellement des pratiques douteuses en matière de tests sur les animaux.

S’il y a bien un produit pour lequel je suis intraitable, c’est le déodorant. Pourquoi ? Car on l’applique sous les bras, dans une zone souvent humide, soumise aux frottements, et voisine de la poitrine. Et alors ? Et bien appliquer des ingrédients dangereux à cet endroit, est tout bonnement non-négociable !

Et pourtant, il faut bien utiliser un déodorant, surtout quand on fait du sport, ce qui est mon cas. Transpirer n’a rien de sale, mais il faut reconnaître ce qui est, parfois cela sent mauvais, et personnellement je ne suis pas pour le fait d’assumer totalement mes odeurs corporelles.^^

Du coup, j’ai testé une foule de déos, dont la plupart m’a abandonnée lâchement… Heureusement, j’ai fini par trouver quelques produits qui sortaient de la masse… notamment celui-ci :

Déodorant naturel Le Sucré – Clémence et Vivien

C’est grâce à une offre spéciale sur le site Azaé Pur, que je me suis lancée. Les frais de port étaient offerts sans minimum d’achat. Sympa, non ?

Chez Clémence et Vivien on a le choix entre 4 déos, tous présentés en petits pots en verre, sous forme de crème :

*le sucré

*le poudré

*l’herbacé

*le fleuri

Le poudré n’était plus en stock le jour de ma commande, donc je me suis rabattue sur le sucré, qui est à base d’ylang-ylang !

Son prix ? 7,90 € les 50 g. OK ce n’est pas donné, mais d’expérience, je sais que les déos crèmes durent plusieurs mois. Et puis mince, la qualité a un prix, qu’il faut parfois savoir payer.

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Il y a quoi dedans ?

butyrospermum parkii (karité)*, zhea corn starch (amidon de maïs)*, helianthus annuus seed oil (huile de tournesol)*, sodium bicarbonate (bicarbonate de sodium)*, prunus armeniaca kernel oil (huile d’abricot)*, cananga odorata flower (ylang-ylang) oil, salvia sclarea (sauge) oil, cedrus atlantica (cèdre de l’Atlas) oil, tocopherols (vitamine E), benzyl benzoate**, farnesol**, linalool**, limonene**,  géraniol**.

* produit issu de l’Agriculture Biologique

** naturellement présent dans les huiles essentielles

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Que du naturel… Vous pouvez lire et relire la liste… moi je ne vois rien de synthétique. Attention cependant pour les peaux les plus sensibles, les huiles essentielles ont beau être naturelles, elles peuvent aussi causer des réactions allergiques.

Le seul petit hic, c’est que le pot ne contient que le déo, et aucune spatule n’est fournie pour le prélever et l’appliquer sur la peau. J’ai récupéré la spatule de mon ancien déo, car j’utilisais un autre produit en pot avant celui-ci. Mais sans cela je pense que j’aurais pris une touillette de café, ou un équivalent, car prélever le déo du bout du doigt n’est pas forcément pratique.

Il suffit d’un peu de produit, de la taille d’un petit pois. On étale sur la peau sèche, après la toilette, et hop, on peut immédiatement s’habiller et vaquer à ses occupations !

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Efficace ?

Il a fait bien bien chaud ces derniers temps chez moi, et malgré tout, je n’ai pas eu à déplorer de lâchage de la part de mon déo. Au contraire, s’il n’empêche pas totalement de transpirer, il régule la sueur (pas d’auréole visible sur les fringues) et empêche totalement la formation de mauvaises odeurs, et ce même après une bonne séance de sport, sans avoir eu à remettre du produit juste avant.

Il sent bon dans le pot, mais une fois sur la peau, je ne le sens plus. J’ai donc proposé à l’homme de le tester, sans craindre de sentir la fleur ! Et il a validé aussi l’efficacité !

Je suis donc ravie, et ne peux que recommander ce produit !

En prime, il est made in France, à côté de la Rochelle. 🙂

Pour l’ajouter à ton panier, tu peux cliquer !

Les Saveurs du Palais, DVD

Je vous parlais dernièrement d’un livre fort instructif, que j’avais lu au sujet de l’Elysée. Dans cet ouvrage, à la fin du chapitre sur les Cuisines, une note de bas de page citait un film, intitulé Les Saveurs du Palais, en disant qu’il retraçait la période à la fin du second mandat de François Mitterrand, pendant laquelle le Président a eu une Cuisinière pour ses appartements personnels, en plus de la Cuisine centrale.

Puisque j’avais justement ce DVD dans mon stock de films à visionner, j’ai voulu le découvrir juste après avoir refermé le livre…

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Les Saveurs du Palais est une comédie française d’une heure et demie, qui nous présente Catherine Frot dans le rôle de Hortense Laborie, cuisinière périgourdine qui devient du jour au lendemain Responsable des repas personnels au palais de l’Elysée.

La vraie Hortense s’appelait en réalité Danièle Mazet-Delpeuch, et a cuisiné pour Mitterrand de 1988 à 1990.

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Le film commence par le moment où les collaborateurs du Président viennent chercher Hortense chez elle, dans le Périgord, pour l’escorter jusqu’à l’Elysée. Il n’y a pas d’explication, et l’on a la sensation de prendre l’histoire en cours de route. C’est un peu déconcertant…

J’ai trouvé dommage de ne pas débuter un petit peu avant, quand Mitterrand formule le souhait d’avoir un Cuisinier pour ses appartements personnels, et que les membres de l’Elysée se mettent à la recherche de la perle. Cela aurait à mon sens été intéressant, et moins brusque comme entrée en matière !

Ensuite, le film se déroule sans à-coup, et se laisse agréablement regarder, grâce à la prestation impeccable de Catherine Frot. Mais il manque un petit quelque chose… En fait, pour tout vous dire, il ne se passe pas grand chose dans cette comédie. On découvre les rivalités entre la cuisine personnelle et la Centrale, peuplée de machos qui voient l’arrivée de Hortense d’un très mauvais œil. On voit le Président, amateur de bonne nourriture, mais assez avare en compliments. On voit l’organisation sans faille de Hortense, et son goût pour les bons produits, qu’elle va parfois chercher elle-même au marché, en continuant de diriger ses commis par téléphone. Mais en dehors de la routine, rien ne vient vraiment rythmer ce film.

C’est un peu décevant, car on ressort de ce visionnage avec une impression de n’avoir rien vu, rien appris. Dommage dommage, vraiment, car le personnage de Hortense a un vrai potentiel, et que l’on passe malgré tout un agréable moment en sa compagnie…

En fait, j’ai relu le chapitre du livre cité plus haut, pour me remémorer les détails, car j’ai regretté qu’ils ne soient pas explicités dans le film…

Un avis en demi-teinte donc… Si je devais trancher, je vous conseillerais tout de même de voir ce film, car un film avec Catherine Frot vaut toujours le visionnage !

San Giovanni in Laterano – Rome

La basilique San Giovanni in Laterano, Saint-Jean-de-Latran en français, est l’une des quatre basiliques majeures de Rome (avec Saint-Pierre, Saint-Paul-hors-les-murs et Sainte-Marie Majeure).

San Giovanni in Laterano porte le titre de omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput, qui se traduit par «mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde».

Comme les trois autres basiliques majeures, elle possède une porte sainte, qui est ouverte au début de chaque année sainte (tous les 25 ans, et parfois de façon exceptionnelle. L’année 2016, année de la miséricorde, était une année sainte, qui s’est terminée le 20 novembre).

La porte sainte est murée à la fin de chaque année sainte, et rouverte à la prochaine année sainte.

Roma

Voici la façade de Saint-Jean-de-Latran, telle que nous l’avons découverte lors de notre première visite. En effet, la basilique était proche de notre hôtel (à moins que ce ne soit l’hôtel qui ait été proche de la basilique… :-p Ceci explique que nous soyons passés plusieurs fois à proximité).

La basilique a un statut très particulier. Elle est la propriété du Vatican, alors qu’elle ne se situe pas sur le territoire du Saint Siège.

Douze conciles y eurent lieu pendant le Moyen-Âge et la Renaissance, et c’est ici que Charlemagne se fit baptiser, en 774. Rappelons que son sacre se déroula lui, à Saint-Pierre, au Vatican, le 25 décembre 800.

C’est ici aussi que furent signés les fameux accords du Latran, qui fixent les relations entre l’État italien et le Vatican, en 1929.

Roma

Sur la place voisine, l’on trouve le plus grand obélisque de Rome…

La construction de la basilique a débuté sur commande de l’Empereur Constantin, et l’édifice a été consacré en 324, deux ans avant Saint-Pierre. Elle s’est effectuée sur les anciens terrains d’une famille du nom de Laterani, d’où le nom de la basilique.

Le bâtiment que l’on connait aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec la basilique de Constantin, car il a été plusieurs fois endommagé, par les ennemis ou par des phénomènes naturels (tremblements de terre). Le cloître, dont la visite est payante, est la partie la plus ancienne. Il date du XIIIème siècle.

Roma

Il faut savoir que la papauté n’a pas toujours siégé à Saint-Pierre, et qu’avant de s’installer dans l’actuel Vatican, le pape était au Latran ! Ce fut vrai du IVème au XIVème siècle, jusqu’à l’exil à Avignon.

La façade est en travertin, comme le Colisée, et a été réalisée entre 1732 et 1735.

Entrons, et découvrons l’intérieur de la basilique, surprenant par son immensité, et par la richesse des décorations, en style baroque.

San Giovanni in Laterano - ROMA

 

C’est Francesco Borromini qui fut chargé de décorer l’intérieur de la basilique, à compter de 1650. La nef est longue de 130 mètres (c’est grand, croyez-moi !), et sur les côtés, nous pouvons admirer des statues des apôtres.

Borromini a conservé le sol, en marbre et remontant à la période médiévale, ainsi que l’impressionnant plafond en caissons peints. Ces caissons sont en bois sculpté, et doré…

San Giovanni in Laterano - ROMA

Dire que tout cela est « beau » serait un euphémisme. En photos, vous le voyez, la basilique est somptueuse, mais ce n’est rien comparé au sentiment que l’on ressent en la découvrant pour de vrai…

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

Il y aurait encore énormément à dire sur la basilique du Latran, mais je pense que vous trouverez d’autres sites bien documentés si l’envie vous prend de compléter ce que je vous ai déjà présenté…

Pour ma part, je vous propose de terminer sur quelques photos…

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

Statue de bois de Vierge à l’enfant, donnée à la basilique par le Pape François

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

San Giovanni in Laterano - ROMA

A bientôt, pour de nouvelles découvertes romaines, mais aussi pour des avis livres et films of course !

On met Longtemps à devenir Jeune

C’est par le biais de Netgalley que j’ai découvert le premier roman de Christine Jusanx, édité par Michel Lafon. Le résumé indiquait que l’on avait affaire à un feel-good book, et moi les livres qui font du bien, j’ai du mal à leur résister !

Voyez un  peu comment s’ouvre ce roman :

« Jeune senior de 59 ans, tout juste préretraitée, cherche à partager appartement proche tour Eiffel avec colocataire gai et optimiste. Profil idéal recherché : étudiant étranger voire jeune quadra en transition de vie. »

Jeanne déroule son histoire à la première personne. Elle nous explique qu’elle a décidé de quitter Bordeaux, pour retourner vivre à Paris, et réaliser son rêve d’emménager dans un appart avec vue sur la Tour Eiffel.

Pour mener à bien son projet, elle souhaite trouver un colocataire, jeune et optimiste ; idéalement un étudiant étranger, ou un quadragénaire. Son annonce est tout sauf douteuse. Entendez par là qu’elle ne cherche nullement l’amour, et encore moins une relation charnelle. Notre « jeune senior » a simplement envie de partager sa routine !

*

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***

Dès le départ, nous découvrons la vie de Jeanne, une femme attachante qui a élevé son fils sans mari, aidée par sa mère et sa grand-mère. Il apparaît rapidement que toute sa vie s’est organisée autour de son Léo.

L’écriture est fluide, et on entre dans ce roman comme dans un bon bain chaud en plein hiver, sans difficulté ! Rapidement, le personnage de Jeanne prend vie, et l’on découvre son quotidien avec plaisir, tout en partageant ses rencontres.

Mais… j’ai pour autant, je n’ai pas été transportée par l’histoire. J’ai eu le sentiment que l’auteur allait trop vite, et nous livrait une histoire un peu trop chamallow.

Tout est joli, tout est rose avec Jeanne. Même si sa vie n’a pas toujours été magnifique, et que peu à peu, elle nous livre des détails parfois compliqués de son passé.

Jeanne a tout de même de grandes facilités dans la vie. Elle déniche des colocataires attachants. Et quand elle rencontre quelques aspérités, il lui suffit de les évoquer avec brièvement pour que son interlocuteur reconnaisse ses défauts et les élimine…

On est un peu dans l’univers Amélie Poulain, notamment quand Jeanne nous raconte qu’elle a tissé un lien quasi amical avec le vendeur de chaussures de son quartier, alors qu’elle n’achète qu’une, voire deux paires par an…

Jeanne a des soucis d’argent ? Qu’à cela ne tienne, son colocataire la met en relation avec des contacts qui ont besoin de son savoir-faire en immobilier, et tout est solutionné en quelques semaines. OK. Mais on ne sait rien des démarches que Jeanne a pu avoir à entamer pour ne serait-ce que se mettre à son compte…?

Ensuite, j’ai trouvé que ce roman avait un défaut typique des premiers romans ; à savoir vouloir trop en raconter et partir parfois dans tous les sens. J’ai eu le sentiment que l’auteur avait envie de nous parler de pleins de choses différentes, quitte à survoler parfois certains passages, et nous livrer trop d’histoires en une seule.

Jeanne a un coloc, puis un autre, puis part à l’étranger, etc… Nous n’avons pas toujours le temps de tout développer, et de nous attacher à un personnage, que nous en découvrons déjà un autre. C’est un peu déroutant.

J’ai regretté que le récit soit trop entendu. Ce qui doit arriver arrive, et l’on est rarement surpris par les événements. En un mot comme en cent… ce roman est plaisant, mais ne me laissera pas un énorme souvenir.

 ***

C’est bien connu, deux avis valent mieux qu’un ! Voici donc le second, et c’est celui de ma Mum, qui a lu ce roman également :

Ce livre est une ode au temps qui passe et à cette douce période de vie qu’est la retraite : terrifiante pour certains par le vide quelle représente si elle n’a pas été préparée, réveillant chez d’autres comme Jeanne des passions enfouies qui ne demandent qu’à surgir et s’épanouir sans retenue ni complexe.

Une belle histoire où l’âge n’a pas d’importance car seules comptent les envies et la réalisation des rêves.

Vous le voyez, nos avis diffèrent… et vous, avez-vous lu ce roman ? Qu’en avez-vous pensé ? 🙂

Albi – Le Tournesol

Le Tournesol est un restaurant 100 % végétarien, situé en plein cœur d’Albi, dans une petite rue tranquille.

11 Rue de l’Ort en Salvy, 81000 Albi

05 63 38 38 14

L’établissement est ouvert midi et soir, du lundi au samedi.

Il est donc fermé le dimanche.

Bien que la salle soit assez grande, la terrasse est elle plutôt riquiqui, donc je vous conseillerais de réserver si vous souhaitez être sûrs de manger dehors !
Nous sommes arrivés à 13 h 20 un vendredi, donc nous avons facilement trouvé une table !

On nous a rapidement apporté les menus et nous avons choisi :

-une salade de cabécou

-un gratin de polenta avec lentilles et boulgour

un chili sin carne aux galettes de maïs <– ça c’est moi 😉

J’ai été un peu déçue que l’accueil ne soit pas plus chaleureux. Je suis probablement un peu nunuche, mais lorsque je vais au resto, je suis contente, et j’aime sentir que les personnes qui vont nous servir sont un minimum contentes d’être là également…

Là, c’était poli sans plus. On nous a remis les menus sans prendre le temps de nous expliquer un peu les choses. Peut-être était-ce parce-qu’il était déjà 13 h 20 et que l’établissement ferme à 14 h 00 ?

Dans ce genre de resto, je m’attends à ce que l’on m’indique quels plats sont végétaLiens… Ce ne fut pas le cas. Mais bon, nous avons cherché par nous-mêmes et demandé des précisions au moment de la commande.

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#chili sin carne (#vegetarien ) mangé à #albi

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Désolée, la photo de mon plat est floue… mais bon, on voit l’essentiel ! L’assiette était bien remplie, avec un délicieux chili bien relevé, du boulgour, et deux galettes de maïs super moelleuses. 
Les plats sont arrivés rapidement.
Les salades étaient un peu chiches, tandis que les plats (polenta et chili) étaient à l’inverse fort copieux. Les hommes ont donc mangé du pain complet en bonus !

 

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#salade de #cabebou #Albi

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Oui l’assiette est bien remplie, mais à part une tranche de pain toastée et un peu de fromage de chèvre, elle contient surtout de la salade, qui ne nourrit pas son homme.^^

 

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#polenta #vegetarien #Albi

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La polenta était bien plus consistante !
Nous avons enchaîné sur les desserts et le thé pour moi. La tarte au citron meringuée a convaincu, tout comme le gâteau au chocolat servi avec de la crème anglaise. On pouvait choisir une part complète ou une demie.
En thé, j’ai eu un sachet Lipton… Mouof. Un bon thé en vrac m’aurait fait plus plaisir, mais on ne va pas chipoter.
Nous avons assez bien mangé, avec le seul bémol de constater que selon le plat choisi, la consistance varie beaucoup. On aurait pu attendre un peu plus de choses dans la salade, au moins une seconde tartine de cabecou !
Autre petit point d’amélioration, le menu n’indiquait pas les plats vegan, et il fallait donc se renseigner à la commande. C’est moins pratique pour faire son choix.

Le service était correct, selon les personnes qui se sont occupées de nous et qui n’étaient pas forcément aussi sympas les unes et les autres !

L’addition ?

Je vous la fais de mémoire, donc il se peut que je me trompe légèrement…
Nous avons payé 10,80 € par plat, puis 6 € et des brouettes par dessert (la moitié pour une demie part), et 3,50 € le thé.

Bilan mitigé pour cette adresse, qui reste une référence, car les resto VG ne courent pas (encore) les rues à Albi. Et vous, vous connaissiez ? 🙂

 

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Resto #vegetarien à #Albi

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Si vous avez des noms de restos qui proposent des plats végétariens dans votre ville, n’hésitez pas à me les présenter en commentaires. On ne sait jamais où un week-end peut nous mener ! 🙂