Sur Netgalley, j’ai été attirée par le titre de ce roman La Vie en Temps de Paix, à paraître en août chez JCLattès, et ai donc lu le résumé… Cela parlait d’Italie, donc forcément, j’ai demandé mon exemplaire numérique…
Mais malheureusement, je vous le dis tout de suite, ce fut un flop.
Non, ne pensez pas que ce roman est mauvais ; je ne pense pas que cela soit nécessairement le cas… mais il ne correspond pas à mes goûts. Trop de longueurs, de lenteurs… d’introspection… pas assez d’action… et surtout, un personnage central auquel j’ai trouvé peu d’intérêt.
***
Ivo Brandani est un Ingénieur de soixante-neuf ans, qui travaille pour le compte d’une multinationale, sur le chantier de reconstruction de la barrière de corail de la mer Rouge. Alors qu’il rentre en Italie, il part dans ses pensées, et revit mentalement certains moments forts de son passé…
***
C’est un livre long (592 pages), qui retrace une bonne partie de la vie d’un homme presque septuagénaire. Cette vie a été bien remplie, mais lui a apporté peu de joie. La raconter permet de raconter l’histoire du pays de celui qui l’a vécue, l’Italie, avec ses aberrations, sa bureaucratie, ses petits chefs…
Du coup, les pensées de Brandani sont plutôt de nature à filer le bourdon au lecteur.
Ajoutez là-dessus que la chronologie est parfois compliquée à suivre, et que je me suis demandée à plusieurs reprises si le passage que j’étais en train de lire se déroulait avant ou après celui que j’avais lu quelques pages en arrière… c’était trop pour moi.
L’auteur retranscrit totalement la divagation des pensées de son personnage. On ne perd pas de vue le fait qu’il est perdu dans ses souvenirs, mais c’est aussi cela qui m’a lassée. Dans le temps présent, rien ne bouge…
J’ai donc abandonné ma lecture, à peine avant d’atteindre le milieu du roman.
Je déteste faire cela, mais quand vraiment je n’accroche pas du tout à un livre et que je dois me faire violence pour l’ouvrir chaque soir, je finis par m’y résoudre.
La Vie en Temps de Paix aura été le deuxième livre abandonné en cours de route pour cette année… Pas de bol. Je ne le recommanderai pas, mais lirai néanmoins les chroniques des autres lecteurs, avec un intérêt accru. Je suis en effet curieuse de voir si je suis passée à côté de quelque chose…
Personnellement cela m’est arrivé une seule fois d’arrêter de lire un roman, après avoir insisté pour continuer, et finalement me dire « Non, là, trop c’est trop ! ». C’était pour « l’art français de la guerre » d’Alexis Jenni, pourtant prix Goncourt.
Mes félicitations pour vos diverses chroniques.
Lucien RIGOLINI
J’aimeAimé par 1 personne
spero che hai avuto un buon viaggio in Italia
J’aimeJ’aime