To the Bone – Netflix

To the Bone est un film Netflix, que vous pourrez voir… en vous abonnant à Netflix, logique. C’est parce-que ce film nous tentait particulièrement, que nous avons commencé à envisager la possibilité de nous abonner à Netflix, alors que nous avions déjà une pile de DVD à regarder. Et comme vous pouvez le deviner, nous avons fini par craquer !

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Lily Collins (la fille de Phil Collins), incarne Ellen, une jeune femme de 20 ans qui souffre d’anorexie mentale depuis des années. Elle a déjà suivi diverses thérapies pour tenter de se libérer du mal qui la ronge, sans succès jusque là. 

Ellen rencontre le docteur Beckham, un Médecin spécialisé dans le traitement des troubles du comportement alimentaires, qui propose une thérapie originale. La jeune femme est séduite et décide de tenter le tout pour le tout…

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https://www.instagram.com/p/BZHvJwwlWXv/?tagged=tothebone

J’attendais beaucoup de ce film, et étais assez confiante car la bande-annonce semblait confirmer que ce sujet était habillement traité. En plus, l’actrice principale est une ex-anorexique, donc on pouvait supposer qu’elle apporterait une bonne dose de crédibilité.

Et en effet, le film tient la route. Plusieurs détails prouvent que le sujet n’est pas inconnu à la Réalisatrice, Marti Noxon. L’on voit notamment à plusieurs reprises, que les patients connaissent la teneur en calories des aliments, à la calorie près.

Ils sont obsédés par ces calories et par le fait de perdre du poids, au point de courir dès qu’ils le peuvent, de monter et descendre les escaliers au pas de course, de chercher toujours de nouvelles solutions pour se purger… (mais chose rare et appréciable, vous ne verrez aucune scène de vomissement dans ce film !)

Ce film sort du lot, car il ne met pas spécialement l’accent sur l’alimentation. Il s’intéresse avant tout au psychique. Par petites touches, nous découvrons les différents éléments qui ont fait que Lily a plongé peu à peu dans l’anorexie. Nous réalisons à quel point sa maladie impacte sa vie, mais aussi celle de ses proches.

Il n’y a pas une seule raisons qui a tout fait basculer, mais un ensemble de choses, qui mises bout à bout, ont fait déborder le vase.

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To the Bone n’a pas la prétention d’expliquer l’anorexie, ni de faire du spectaculaire. Il présente le cas bien spécifique d’Ellen, et la solution apportée à ce cas particulier ; une solution parmi tant d’autres.

Autour d’Ellen, les adolescents et jeunes adultes se retrouvent dans un centre qui a des allures de maison, où ils peuvent vivre entre eux, manger sans qu’on leur impose des aliments, ou des quantités.

C’est au contact les uns des autres, qu’ils parviennent à se soigner, en retrouvant le goût de vivre.

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L’interprétation de Lily Collins est superbe. L’actrice ne surjoue pas. On ne nous impose aucune scène marquante inutile, juste pour faire du spectacle. On ne tombe jamais dans le voyeurisme, dans le sale.

J’aurais peut-être apprécié que le personnage de Lily soit moins lumineux. En effet, on voit parfois que Lily est épuisée, et il y a même une scène où elle tombe, victime de ses restrictions. Mais globalement, malgré sa maigreur, Lily reste jolie.

Je pense qu’il aurait été juste d’accentuer le côté laid de la maladie, de parler même par petites touches, des dangers auxquels les malades s’exposaient. Nous aurions pu voir Lily perdre ses cheveux par poignées, ou ressentir les palpitations de son cœur par exemple. Je pense que cela aurait renforcé le message.

En conclusion, To the Bone est un film fort et marquant, qui mérite vraiment d’être vu.

 

 

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Let’s go to… Milano!

Milan est une ville que j’aime beaucoup. Ce n’est pas la plus belle d’Italie, loin de là. Mais elle a quelque chose de spécial, qui la distingue de toutes les autres.

Milan est énorme et toute petite à la fois. Elle se visite facilement à pied, et l’on peut sans trop de difficultés la traverser, aller d’un bout à l’autre, en prenant si besoin le tram ou le métro, si les jambes commencent à fatiguer.

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L’on n’a pas la sensation de ne jamais pouvoir en faire le tour, comme c’est le cas à Paris par exemple. En revanche, si l’on commence à visiter les musées, le château, la scala, les églises, alors là en effet il faudra beaucoup beaucoup beaucoup de temps !

Car la vie culturelle de Milan est tourbillonnante. Vous trouverez toujours un musée, une expo, à aller voir. Et si ce n’est pas votre dada, alors vous pourrez vous rabattre sur l’admiration des vieilles pierres, lever le nez pour regarder les bâtiments, ou découvrir l’impressionnant cimetière monumental.

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Si vous avez vraiment envie de loger à Milan-même, prévoyez un budget assez conséquent, car même en août, la nuit d’hôtel n’est pas donnée… Nous n’avons jamais sauté le pas, car nous avons un peu des oursins dans les poches… Notre solution est de loger à quelques kilomètres de là, et de prendre le train, puisque celui-ci n’est pas cher en Italie ! Depuis notre point de chute à Domodossola, il faut une heure de train environ, et 20 € par personne pour un aller-retour. Cela solutionne aussi la question du stationnement.

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Petit aperçu de la gare Milano Centrale

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Sephora, Milano Centrale

 

Milan est grande. Milan est haute.
Ses bâtiments sont hauts et nous font sentir tous piccoli, tous minuscules. Le meilleur exemple est la Cathédrale (le fameux Duomo) qui se dresse, immense et toute fine à la fois, avec ses flèches de pierre qui paraissent percer les nuages.

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Le duomo est la troisième plus grande église du monde, après Saint-Pierre et Notre Dame du Siège, à Séville.

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Avant de nous rendre au Duomo, nous voulions découvrir le Bosco Verticale, un duo de bâtiments d’habitation sur lequel poussent presque une centaine d’espèces végétales différentes, créant à elles seules un véritable écosystème.

C’est une forêt qui grimpe depuis les balcons des appartements ; une forêt d’un hectare, sur 80 et 112 mètres de haut ! Les arbres, arbustes et plantes ont été cultivés au sol, dans des pépinières, puis hissés sur les balcons, avec leur bloc de terre, une fois le bâtiment construit.

On trouve des chênes, frênes, hêtres, des oliviers, des pruniers, des cerisiers, tous sélectionnés selon différents critères, notamment celui de ne pas être allergènes… logique !

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Les deux tours en elles-mêmes sont impressionnantes, mais nous nous attendions à être plus impressionnés encore. Il faut dire qu’il y a de nombreux bâtiments milanais qui sont très verts, avec des arbres sur les toits et balcons. Du coup ces immeubles ne nous ont pas totalement coupé le souffle.

Je pense qu’il serait intéressant de le voir au printemps, quand les fruitiers sont en fleurs… Et j’aimerais aussi découvrir comment il va évoluer, et si les ménages qui y sont installés sauront cohabiter avec les autres occupants, les petits animaux et insectes qui font partie de cet écosystème…

Le nouveau quartier auquel appartiennent ces drôles de tours est superbe. Il s’agit de la Porta Nuova et il est en pleine mutation. Je vous en parlerai plus en détails…

Si vous avez l’occasion de le visiter, je pense qu’il vaut le détour !

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Revenons-en au Duomo à présent…

Depuis le parvi, on se brise la nuque à le contempler. Mais ce n’est à mon sens qu’en montant sur la terrasse, que l’on peut réellement goûter toute la beauté de l’édifice.

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Construit sur les vestiges de deux édifices ravagés par un incendie (la cathédrale Santa Maria Maggiore et de la basilique Santa Tecla), la Cathédrale est sortie de terre en 1386. Sa construction s’est étalée sur plusieurs siècles, et a été rendue compliquée notamment par les difficultés à acheminer d’énormes blocs de marbre rose depuis la Toscane.

Des chars en bois tirés par des bœufs étaient utilisés pour cette tâche particulièrement ardue.

Au sommet de l’édifice, une statue en cuivre doré de la Vierge culmine. Les milanais la surnomment affectueusement « La Madonnina » (la petite Madonne).

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Visiter les terrasses…

L’entrée dans le Duomo est gratuite. Mais il y a des sections payantes, notamment l’accès aux terrasses. Comptez 7 € par personne à pied, 12 € en ascenseur.

En août, nous n’avons pas patienté longtemps pour pouvoir accéder à l’escalier. Pendant que nous faisions la queue pour passer les contrôles; nous pouvions visionner des pubs sur l’écran géant qui recouvre une partie de la façade… J’ai beau avoir vu ces écrans publicitaires une bonne dizaine de fois, à chaque fois je me dis que c’est tout de même surprenant sur un édifice religieux.

Bon, ne crachons pas dans la soupe. Dans un pays aussi riche en monuments que l’Italie, recevoir l’aide des grandes marques pour entretenir le patrimoine n’est pas forcément une mauvaise chose…

Pour en revenir au Duomo, si vous avez de bonnes jambes, préférez la montée par les escaliers. Elle n’est pas compliquée car les marches sont régulières.

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Certes il faut parfois se serrer un peu car l’on croise les gens qui redescendent, mais il n’y a rien d’infaisable.

Et puis on profite vraiment de l’expérience, bien plus qu’en montant par l’ascenseur !

Seul point un peu dommage, l’on ne rejoint pas l’intérieur de la cathédrale ensuite. Si on desire visiter l’intérieur (gratuit), il faut refaire la queue depuis le parvis, et cela peut être long… En août les milanais ont massivement quitté la ville, et les touristes sont moins nombreux qu’en juillet. Ne vous attendez pas à une file d’attente comme pour voir le David de Florence. Mais ne pensez pas entrer dans le Duomo comme à la Foir’ Fouille !

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Une cathédrale en dentelle de pierre…

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Juste à côté du Duomo, les galeries Vittorio Emmanuele II sont un incontournable de Milan. Prada, Vuitton, Versace, Borsalino, Tod’s, ce n’est pas là que vous ferez vos menues emplettes (a priori). Mais vous pourrez en revanche admirer le sol en marbre coloré ainsi que le superbe plafond en verre.

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Giuseppe Mengoni fut chargé de la construction, qui dura onze ans (de 867 à 1878) et s’acheva par l’arc de triomphe, qui donne sur la place du Duomo.

Certains trouvent incroyablement chic de boire un espresso chez Gucci. Mais honnêtement, je doute qu’il soit meilleur que dans les autres cafés milanais, où bien sûr on boit de délicieux cafés dignes de ce nom.

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Petite astuce culturelle, évitez le cappuccino l’aprem… Celui-ci se boit au petit-dèj uniquement… allez, jusqu’à 10-11 heures admettons. Mais pas plus tard. Ensuite mieux vaut passer à l’espresso, au café d’orge (orzo), ou au café froid préparé au shaker (shakerato) s’il fait chaud !

Le shakerato peut être sucré d’office. Si vous le préférez sans sucre précisez-le bien à la commande, en demandant un « shakerato amaro » !

Milano #Lombardia #Italia #Milano

Nous avons apprécié un bon café servi avec le sourire et un mot gentil du serveur, à quelques rues du Duomo, chez J&B (1,50 € le café, avec recommandations de Tripadvisor et autres guides). L’endroit propose aussi des sandwichs (5 €), et plus globalement de la petite restauration.

Une fois le café avalé, on peut continuer et se lancer dans une activité parfaitement recommandée à Milan : le shopping !

Pour le shopping des classes moyennes, le Corso Buenos Aires est tout indiqué. Là, on trouve les boutiques des chaines : OVS (fringues, make up), Kiko, … Je vous recommande Kasanova pour les petits objets de la maison pratiques, sympas et peu coûteux !

Milano #Lombardia #Italia #Milano

J’espère que la visite vous aura plu. Il y a énormément de choses à écrire sur Milan. J’aurais pu vous parler des quartiers divers et variés, et notamment du quartier chinois. J’aurais pu vous présenter le cimetière monumental, les trams en bois, le châteaux de Sforza. J’aurais pu aussi vous dire que Milan est une ville étonnamment verte, qui compte de nombreux parcs. Mais cela aurait été très très long. Alors je vais m’arrêter ici, et vous proposer d’autres billets par la suite… Merci à tous pour vos lectures et votre fidélité !

Le livre des Radieux, de Brandon Sanderson – tomes 1 et 2

Chronique guest : bienvenue à Monsieur Verbania !

Le livre des Radieux fait suite à deux romans, «la voie des rois 1 & 2», qui ouvrent la saga de Brandon Sanderson sur le monde de Roshar.

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les #lectures de Môssieur… #livre

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Roshar est un monde de pierre et de guerre, une guerre terrible et insensée entre les humains et les Parshendis, des êtres humanoïdes ayant la possibilité de changer de forme dans certaines conditions. C’est un monde de tempêtes, où le Père des Tempêtes, un être pseudo-divin, écume les terres en charriant une tempête géante avec lui… en lui…

Alors que le dirigeant de la confédération humaine tente de mettre un terme à la guerre contre les Parshendis, il est assassiné par un homme vêtu de blanc, qui fait montre de pouvoirs magiques impressionnants, et qui utilise une Lame d’éclat, une épée magique légendaire qui était l’apanage exclusif des Chevaliers Radieux, un groupe d’humains dotés de pouvoirs étranges, depuis longtemps tombé en disgrâce et dissout.

Nous suivons dans ce monde Kaladin, et Shallan, en deux histoires séparées qui finiront par se recouper.

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#lectures

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Kaladin est un soldat tombé en esclavage par une perfidie de son général, et qui lui voue une haine qui ne pourra s’éteindre que dans la mort de l’un des deux protagonistes. Shallan est une jeune aristocrate dont les déboires familiaux l’ont rendue fragile, mais qui possède une force de caractère surhumaine, qui finira par la faire partir à la découverte de ses réelles capacités.

Kaladin et Shallan vont tous les deux avancer dans leur vie, séparément, pour se rejoindre ensuite dans la bataille finale contre les Parshendis, qui décidera du sort du monde ; quelque soit l’issue, une des deux races ne sera plus.

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#extrait

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Ces deux livres, ou plutôt ce livre en deux tomes, m’a plongé dans un monde original, profond, sans pitié mais qui connait la beauté. On est séduit rapidement par les personnages principaux et on en vient à vibrer pour eux lors de leurs combats ou épreuves. Le style est fluide et nous permet de nous immerger dans l’univers de l’auteur, qui n’en est pas à ses débuts. Néanmoins, je conseille la lecture des deux tomes précédents afin de mieux comprendre une intrigue bien ficelée (je ne l’ai pas fait, car en commençant ma lecture, j’ignorais qu’ils existaient). En conclusion je recommande fortement cette lecture aux fans de fantasy originale.

Positif – Camille Genton

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Je lis Positif le #roman de #CamilleGenton sur le #vih

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Positif est un récit autobiographique, publié chez JC Lattès en septembre 2017. Il compte 208 pages, et se lit très rapidement, grâce au ton vif et incisif employé par son auteur. Vous pouvez vous plonger dedans et le lire d’une traite, sans aucun problème.

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Dans Positif, Camille Genton nous raconte comment il a appris qu’il était séropositif.

Ce jeune homme, entrepreneur dans la Communication, pensait réaliser un simple test de routine, mais a vu sa vie basculer à la lecture du résultat.

Nous découvrons avec lui la maladie, et suivons son cheminement, l’annonce à ses proches, les rendez-vous médicaux ; le tout s’enchaîne sans temps mort, comme si nous étions entraînés dans une véritable spirale pour la vie, pour l’amour. Ce livre porte très très bien son titre, car c’est une bouffée de positivisme, un hymne à la Vie qui doit continuer malgré tout.

J’ai beaucoup aimé ce livre, car il est rempli d’optimisme, et qu’il permet d’aborder le sujet du VIH sous un angle différent. Il ne s’agit pas de dire que la maladie est vaincue et qu’il ne faut plus se protéger. Absolument pas. Mais on découvre ce qu’est le quotidien d’un porteur du VIH en 2017. Et honnêtement cela m’a appris des choses.

7 Sisters

7 Sisters est un film actuellement au cinéma, à cheval sur les genres de la Science-fiction et du thriller.

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Nous sommes en 2073 et la terre est surpeuplée. Les OGM ont permis un temps de nourrir les habitants, mais on court à présent tout droit vers la catastrophe si la population continue d’augmenter… Le Gouvernement a décidé d’instaurer une politique d’enfant unique, et de congeler les enfants des couples qui ne respecteraient pas la loi.

Mais une jeune femme meurt en donnant la vie à sept petites filles… Sept enfants que leur grand-père décide d’élever en cachette.

Recluses dans un appartement, les sept gamines vont grandir, puis sortir à tour de rôle, chacune un jour de la semaine, toujours sous la même identité de Karen Settman… Tout cela aurait pu durer, mais malheureusement, c’était sans compter sur la disparition subite de l’une des jeunes femmes…

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7 Sisters est un film tout à fait passionnant. Chacune des sept sœurs, toutes incarnées par la même actrice : Noomie Rapace, a son propre caractère. Il y a la geekette férue de technologie, la blonde platine façon Marilyn, la sportive, l’addict à la drogue…

L’univers dans lequel elles évoluent toutes ensemble, est à la fois gris, à moitié en ruines, et pourtant truffé de technologie. Chaque habitant est muni d’un bracelet d’identification et peut filmer tout ce qu’il vit, et faire des recherches en pianotant dans la paume de sa main.

Ce monde plein à craquer, n’est finalement pas si éloigné du nôtre, puisqu’il n’y a pas de voitures volantes, ou d’autres effets spéciaux utilisés à gogo.

Il est intéressant de suivre les scènes où les sept sœurs argumentent, et de se laisser prendre au jeu d’oublier qu’il n’y a en réalité qu’une seule et même actrice.

Le film inclut quelques scènes d’action tout à fait crédibles. Point de bagarre incroyable, mais des sisters qui arrivent à échapper quelques temps aux agents du bureau des naissances, grâce à la force du désespoir et à une bonne utilisation de la technologie… c’est bien pensé !

Le scénario est bon, et les rebondissements s’insèrent aux moments opportuns.

Un chouette film, dont nous avons parlé longuement après l’avoir visionné… Il nous a plu et fait réfléchir !

Tous nos contretemps – Elan Mastai

Je ne suis vraiment pas une grande amatrice de science-fiction. A part la Planète des Singes, que j’ai lu sous la contrainte au lycée, je crois que je n’avais jamais lu aucun livre de ce genre littéraire… Et pourtant, la couverture de Tous nos Contretemps a attiré mon regard sur Netgalley, et après avoir lu le résumé de ce roman, j’ai craqué et demandé à recevoir ma copie électronique…

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#lecture #kindle #sf

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Ce livre édité par Bragelone, nous invite à voyager dans le temps en compagnie de Tom Barren, un jeune homme qui a vécu dans une autre version de notre monde. Il se déplaçait dans des capsules de transit, s’habillait avec des fringues ultra perfectionnées, et ne connaissait ni la guerre ni la pauvreté, puisque toutes deux étaient tout bonnement absente de la surface du globe. Malgré tout, Tom n’était pas heureux, en grande partie car il avait perdu la femme dont il était éperdument amoureux.

Suite à une série de mésaventures, Tom se retrouve dans le monde tel que nous le connaissons…

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Ce livre est un roman de SF qui flirte avec d’autres genre littéraires. Il y a notamment une belle part de romance, mais aussi tout un tas de questionnements fort intéressant autour de l’identité et de la famille.

La question centrale du roman est la suivante : Vaut-il mieux pour Tom, retrouver son monde parfait, mais sans les gens qu’il aime… ou rester dans notre monde moyen-âgeux, en compagnie de sa famille et de son amoureuse ? Et puis… Qui est le vrai Tom au fond ?

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Au départ j’ai vraiment accroché au récit. J’ai aimé les passages décrivant le monde de Tom, celui plein de technologies. Ce monde a bénéficié d’une invention absolument révolutionnaire, qui a impacté profondément son développement.

Puis, j’ai suivi Tom dans notre monde, celui que nous connaissons, et j’ai aimé découvrir ce qu’il en pensait, et comment il s’y habituait peu à peu, en faisant la connaissance de la nouvelle version de ses proches.

Mais ensuite, aux 3/4 du livres, je me suis un peu lassée. L’auteur m’a perdue à force de naviguer dans le temps, et de nous faire découvrir différentes versions du même Tom. J’ai eu du mal à tout comprendre, et trouvé la conclusion franchement longue…

Dommage.

Du coup, je ressors de cette lecture avec une impression mitigée. Je ne regrette pas d’avoir lu ce livre, car l’histoire m’a plu globalement. Mais j’aurais aimé une fin un peu plus accessible, moins tarabiscotée.

A vous de vous faire votre propre opinion désormais !

 

 

Mon baptême d’ULM

Bonjour à Tous. J’espère que vous allez bien malgré le retour du froid et de la pluie (chez moi en tout cas). Aujourd’hui j’ai envie de vous emmener en voyage… dans les airs plus précisément…

J’ai pris l’avion pour la première fois à l’âge canonique de 29 ans. Mais l’on peut dire que depuis je me suis bien rattrapée, car je l’ai pris deux fois de plus dans la même année, pour enchaîner enfin sur un baptême d’ULM.

Pour mes 29 ans, des amies m’avaient offert un coffret Wonderbox, grâce auquel je pouvais choisir une activité. J’avais la possibilité d’opter pour un massage, un repas gastronomique, ou encore un saut en parachute. Tant qu’à faire, autant s’offrir une activité encore jamais testée, n’est-ce pas ?

Après avoir hésité entre un tour d’hélico et une balade en ULM,  j’ai rapidement tranché pour l’ULM. Il m’a alors fallu choisir le prestataire… et c’est Debavyonnair qui a retenu mon attention, pour l’argument géographique. Tant qu’à faire, autant survoler une région inconnue, au lieu de s’envoler au dessus de chez soi, non ? (Bon, vous me direz que cela dépend où l’on habite).

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Rendez-vous fut fixé pour un samedi de juin, en espérant que la météo serait des nôtres ! Pour 50 € de plus, soit un total de 100 € en incluant mon coffret cadeau, j’ai pu acheter un second vol, et m’envoyer en l’air avec mon homme. Pardon. Humour moisi !

Bon, en plus c’est inexact, car nous n’avons pas volé conjointement. L’ULM ne possède que deux places, et il est conseillé de réserver celle à l’avant à un pilote expérimenté ! Donc nous avons pris place chacun notre tour, à l’arrière.

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Autogire ou pendulaire ?

Il existe deux grands types d’ULM (ultra-léger motorisé) : l’autogire et le pendulaire. J’ignorais cela au moment de réserver mon vol, et ai choisi l’autogire un peu par hasard. Le hasard justement, a bien fait les choses, car si j’avais su au moment de ma réservation, qu’il existait deux types d’ULM, j’aurais probablement opté pour l’autogire, qui m’inspirait plus confiance !

Vous pourrez le constater sur le site officiel (lien en fin de billet), l’autogire avec son hélice, ressemble à un mini hélico !

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Nous sommes arrivés à l’aérodrome où nous avons rencontré notre pilote. Après avoir sorti l’autogire, et fait le plein de carburant, il nous a demandé qui souhaitait voler en premier. Et comme nous avions convenu que Monsieur irait le premier, il a pris place à bord de l’appareil. Installé à l’arrière, il a écouté les instructions (on pourrait résumer en un mot : ne toucher aucun bouton), a bouclé sa ceinture, avant d’enfiler son casque. Le pilote s’est assuré qu’il avait correctement sécurisé son appareil photo. Puis il a mis l’ULM en marche après avoir effectué les contrôles de base. Et hop, c’était parti !

J’ai apprécié de pouvoir rester à côté jusqu’au moment du départ !

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L’ULM roule déjà sur plusieurs centaines de mètres avec son hélice qui se met à tourner. Puis il accélère, avant de décoller.

C’était amusant de voir Malik s’éloigner dans ce petit avion, et de le revoir quelques seconde plus tard, survoler l’aérodrome. J’avais hâte que ce soit mon tour !

Je mentirais si je vous disais que je n’ai pas du tout eu peur. J’avais beau attendre cette expérience avec impatience, une fois l’action de l’adrénaline terminée, soit environ 1 minute après le décollage, alors que nous survolions une zone industrielle, j’ai ressenti le vide. A ce moment, mon cerveau a produit une pensée de quelques secondes qui pourrait se résumer ainsi « C’est qu’un sale moment à passer ! » et puis… rapidement, une fois la ZI dépassée, quand nous avons commencé à voir de beaux bâtiments, et à survoler des forêts, j’ai réellement apprécié. Je n’avais plus aucune envie que cela se termine !

La Bourgogne vue d'en haut

La Bourgogne vue d'en haut

Je vous colle ci-dessus deux photos prises par Monsieur, avec son appareil photo réflexe. Cela rend mieux que les miennes avec le compacte ! (cliquez dessus et vous verrez toutes ses photos sur Flickr !)

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Pendant le vol, le pilote et son passager peuvent communiquer via des casques et micros. Il faut franchement crier pour arriver à se comprendre, mais cela reste possible. Ainsi le pilote m’a indiqué les points d’intérêt, notamment quelques châteaux et églises.

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La basilique de Vézelay déjà sublime vue d’en bas, est encore plus surprenante vue du ciel…

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Depuis l’avion, j’avais l’impression de jouer aux Colons de Catane version XXL, ou de découvrir une grosse carte de Age of Empire ! J’avais envie d’envoyer mes ouvriers abattre des arbres ou récolter de petites baies ! :-p

Baptême d'ULM autogire

Baptême d'ULM autogire

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Cela souffle fort là-haut, et on comprend vite pourquoi le pilote nous a demandé de bien sécuriser les appareils photos ! Les dragonnes autour du cou sont indispensables car on peut vraiment se laisser surprendre par le vent et lâcher l’appareil photo !

D’autre part, on nous avait conseillé de porter un coupe vent, car en altitude, forcément il fait plus froid. Et en effet, même si au sol nous souffrions du chaud, une fois dans les airs, nos polaires ont été appréciées !

En tout cas, l’expérience nous a réellement beaucoup plu. Nous regardons nos photos avec nostalgie, déjà ! Et il est clair que nous referons de l’ULM, car nous avons adoré cela.

Pour plus d’infos, et pourquoi pas… pour réserver votre vol, c’est par ici : Debavyonnair

J’ai goûté les pâtes au sarrasin…

Les pâtes, j’adore cela. Oui mais je les aime de qualité !

Rien de plus basique qu’une assiette de pâtes me direz-vous. Et toutes les pâtes se valent ? Non.

Les pâtes Ma Vie Sans Gluten que je m’apprête à vous présenter, sont des tortiglioni, préparées à base de farine de sarrasin biologique. Elles sont courtes, en forme de tubes striés, et garanties sans gluten. Comme l’homme n’aime pas des masses la farine de sarrasin, à part pour les crêpes, il n’a pas voulu goûter. Donc j’ai cuit ces tortiglioni à la casserole, et les ai mise dans un récipient, pour les manger au bureau.

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#pasta #sansgluten @greenweez

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Je ne réchauffe jamais mes pâtes au micro onde car je trouve qu’elles s’en sortent très mal. J’utilise une astuce dont je vous ai déjà donné les détails ici.

La texture est surprenante. C’est plus élastique, moins croquant qu’une pâte classique à base de blé. Néanmoins, la pâte reste épaisse, et a un bel aspect.

Le goût est discret. On reconnait le sarrasin, mais cela n’est pas flagrant quand on mange une pâte seule… En fait cela sent discrètement la galette bretonne. C’est amusant. En mangeant ces pâtes avec des légumes, le goût du sarrasin est plus difficile à détecter.

Est-ce que c’est bon ? Oui. Sans hésiter ! C’est original, et vraiment bon.

Maintenant, je dirais que ces pâtes sont différentes des pâtes classiques. Pour moi, si j’ai envie de pâtes, je prendrai des pâtes de blé. Si j’ai envie de pâtes de sarrasin, j’en prendrai au sarrasin. Autrement dit, cela ne remplace pas. C’est autre chose, et cela permet de varier !

Ce sont des produits différents, qui n’ont pas le même goût, pas la même texture. Et une envie de pasta ne sera pas comblée par ces pâtes de sarrasin (et inversement).

La texture est vraiment différente, et le goût sarrasin ne se mariera pas avec les mêmes accompagnements que d’habitude.

Dans tous les cas, oui je mangerai à nouveau de ces pâtes, et avec plaisir. La prochaine fois je pense les marier à des petits champignons à la crème de soja… Et vous, connaissez-vous ? Avec quoi les dégustez/dégusteriez-vous ?

Pour plus d’infos, n’hésitez pas à visiter le site officiel, et pourquoi pas, à goûter pour vous faire votre propre avis !

Le Grand Saint-Bernard – Suisse

Le col du Grand-Saint-Bernard, appelé précédemment col du Mont-Joux, est le point culminant de la via Francignea, qui menait du nord de l’Europe jusqu’à Rome. Il se situe à 2 473 mètres d’altitude, en Suisse.

Nous l’avons emprunté (en voiture) pour rentrer d’Italie, depuis Asti.

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Nous n’avions pas prévu de nous y arrêter, car nous avions déjà fait une pause peu de temps auparavant. Mais finalement, la beauté des paysages nous a saisis, et il absolument fallu que l’on fasse non pas un, mais deux arrêts photos !

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Et si nous avions eu chaud les quinze jours précédents, une fois en haut, nous avons chacun sorti une polaire du coffre de la voiture, car la température n’était pas la même qu’en bas !

Col du Grand Saint Bernard

Col du Grand Saint Bernard

Col du Grand Saint Bernard

Col du Grand Saint Bernard

Alors qu’en dites-vous ? C’est joli, non ?

En plus d’être superbe, ce passage permet d’économiser les 27,90 € du passage par le tunnel.

Ma Vie avec Mozart – Eric-Emmanuel Schmitt

Ma première rencontre avec Eric-Emmanuel Schmitt, ou plutôt avec ses livres, s’est faite un peu par hasard. Je n’étais pas chez moi. Je n’avais pas mon roman avec moi. Et j’ai trouvé La Part de l’Autre, qui traînait sur un meuble. Je l’ai entamé, et j’ai passé une nuit blanche tellement le récit m’a happée.

Après cette découverte, j’ai alterné les bonnes surprises et les moins bonnes. Cet auteur ne me transporte pas forcément à chaque fois. Il arrive qu’il me déçoive même franchement. Mais je ne lui en tiens pas rigueur, car lorsqu’un de ses romans me plait, il le fait à 100 % !

Ma Vie avec Mozart est un livre singulier. Il s’agit de courriers que l’auteur adresse au Compositeur. Ces missives, plus ou moins longues, contiennent des réflexions, des anecdotes, sur la façon dont la musique_et en particulier celle de Mozart_ a pu changer sa vie.

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#lecture #musique #Roman

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Ce n’est pas une biographie, encore moins un livre qui vous aidera à découvrir en profondeur l’oeuvre de Mozart. C’est un ovni, dans lequel Eric-Emmanuel Schmitt explique pourquoi et comment il aime Mozart.

La musique Classique n’est pas du tout votre cam ?

Et alors ? Je ne connais pas spécialement Mozart. Comme tout le monde, il m’arrive d’entendre ses créations, parfois sans même savoir qu’elles sont de lui, dans un film, dans une publicité, ou à la radio.

Et pourtant, ce livre m’a beaucoup plu. Je l’ai trouvé facile d’accès, plaisant à lire, et il m’a donné envie d’écouter Mozart.

Cela tombe bien, car plus du roman, on trouve un CD audio glissé dans la couverture, et qui contient différentes œuvres de Mozart, à écouter en lisant ou à côté. Pour ma part, je suis incapable de lire en musique… en voiture, dans le train, dans le métro oui, mais pas en écoutant de la musique. Donc le CD a fini dans ma voiture, et je l’écoute régulièrement en conduisant. Je dois dire que j’apprécie encore plus après avoir lu ce livre…

 

Une très belle découverte…