Quand les Jardins de Gaïa ramènent leur fraise…

Parmi les derniers thés que m’a envoyé ma e-copine Karine, un a particulièrement retenu mon attention. Il s’agit du thé Vert « Thé et Humanisme » des Jardins de Gaïa. C’est un thé vert biologique, aromatisé à la fraise et au basilic.

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Joli ce #thé non ?

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Comme vous pouvez le voir, ce thé est joli, car il contient des pétales roses, qui apportent une touche colorée du plus bel effet… Des pétales roses ? Oui, et pourtant, ce sont des pétales de bleuet !

Thé vert*, arôme naturel de fraise* 7,5%, huile essentielle de citron*, basilic* 8%, pétales de bleuet*. 

Ce thé est à préparer avec une eau à 70-75°C environ. Plus chaud, on risque de ne pas bien profiter de ses arômes, et ce serait dommage. Car ceux-ci sont bien présents, surtout celui de fraise, absolument gourmand, sans arrière goût écœurant.

Autant le thé à la fraise de chez Kusmi me laisse de marbre, autant ce thé me ravit les papilles. En effet, la fraise est bien là, et il n’est nul besoin de se concentrer pour la reconnaître. Mais elle n’est pas pour autant trop présente. Ce thé peut donc se boire au goûter, mais aussi le matin au lever, ou après le repas. Il est équilibré, et parfait tout au long de la journée.

Je n’ai pas repéré le basilic. Pour moi, la fraise prend toute la place. Mais je ne m’en plains pas, car cette boisson est absolument délicieuse !

Comptez 9,50 € pour 100 grammes. Et pour plus d’infos, c’est par ici ! 

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Best Western Modena District

 

MODENA BW Modena District (18)

Cet été encore, nous avons passé nos vacances d’été en Italie. J’écris « encore » car cela fait plusieurs années de suite que nous choisissons ce beau pays pour nos congés. Mais d’une année sur l’autre, nous ne retournons pas forcément dans les mêmes villes.

Cette fois, nous avons séjourné deux nuit à proximité de Modène.

Modène

L’hôtel Best Western Modena District est un établissement 4 étoiles, situé à Campogalliano, juste à côté de Modène.

En plein mois d’août en Italie, il est relativement facile de trouver des hébergements 4 étoiles à 50-60 € la nuit, pourvu que l’on reste dans les terres. En effet, les beaux hôtels appréciés des voyageurs d’affaires sont désertés à cette période, et baissent considérablement leurs tarifs !

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Cet hôtel dispose d’un grand parking gratuit et le stationnement n’est de toute façon pas du tout problématique puisqu’il est implanté dans une zone industrielle où les places sont nombreuses.

Nous avions trouvé cet établissement sur internet, et réservé en direct pour bénéficier du meilleur tarif possible, en prépayant environ un mois avant notre arrivée.
2 nuits en chambre standard, lit king size, tarif Economy, non-annulable : 119,00 €
Taxe de séjour comprise, sans petit-dèj.

 

Accueil

En arrivant à l’hôtel vers midi, nous avons été accueillis immédiatement, et l’on nous a remis les clefs d’une chambre matrimoniale (c’est ainsi que l’on désigne une chambre avec grand lit en Italie) située au rez de chaussée. La Réceptionniste était professionnelle et polie, mais elle ne nous a pas spécialement détaillé les services proposés par l’hôtel.

 

Nous avons apprécié les couloirs, joliment agencés, avec des matériaux qualitatifs, un beau parquet stratifié, des murs chocolats et une déco sur le thème de l’automobile.

Dans le lobby, se trouve un petit espace avec des tables basses et fauteuils, où l’on peut s’installer pour feuilleter la presse du jour ou quelques magazines mis à disposition.

 

 

 

MODENA BW Modena District (20)

 

 

La chambre

La chambre est très belle également, vaste, avec de gros rideaux opaques, une petite table, réellement pratique pour manger, un grand bureau, un minibar.

Nous découvrirons par la suite que le minibar ne fonctionne pas… Il se coupe sans raison et lorsque nous l’ouvrons, il y a de l’eau qui a coulé sur nos produits. Mais trop tard pour aller le signaler car nous y avons déjà mis nos courses et que nous sommes en petite tenue prêts à nous coucher !

Le lit est un king size, tout blanc, propre et confortable, entourés de deux lampes de chevet.

La salle de bain est très spacieuse. Outre un WC et un bidet, elle inclut une baignoire bien pratique, avec une paroi qui permet de se doucher sans rien inonder.

Bien sûr il y a moult produits d’accueil, des serviettes de toutes les tailles.

Dans la chambre, les rangements ne manquent pas : penderie, placards, meuble à bagages, tables de chevet… et en prime, on trouve une petite bouilloire ô combien pratique quand on déjeune dans la chambre !! Des sachets de thé, camomille et café soluble sont fournis.

Nous avions un petit carton à poser sur les oreillers pour demander que le lit soit refait sans changer les draps. J’ai trouvé cela vraiment bien pour l’environnement. Quand on pense au volume de linge qu’un hôtel peut laver chaque jour, c’est effrayant !

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Si les locaux sont top, il y a quand-même à redire sur cet hotel… En effet, dans notre chambre nous entendions énormément de bruits

Il faut dire que nous avions la chambre collée à la salle de resto (la 22 précisément). La musique de la salle de resto nous parvenait très nettement, ainsi que des bruits d’eau (la baignoire au dessus de nous ?!).

On entendait aussi des déplacements de meubles. Par rapport aux autres hôtels que nous avions occupés précédemment, le contraste était flagrant.

Le matin des deux jours, nous avons été réveillés malgré les boules quies par un enfant (le même ?!) qui faisait un gros caprice en salle de petit-dèj.

Nous n’avons pas compris pourquoi l’on nous avait attribué une chambre du rez de chaussée, bruyante par sa proximité avec le resto alors qu’en plein mois d’août l’établissement était quasi vide !

Là encore nous aurions pu nous plaindre. Mais il faut replacer les choses dans leur contexte. Nous étions en vadrouille toute la journée, arrivions à l’hôtel à 21 heures, affamés et en sueur. Nous n’avions qu’une hâte : manger (et nous doucher, mettre de la crème sur nos piqûres de moustiques, des pansements aux pieds etc). L’idée de devoir perdre du temps à remballer les affaires pour changer de chambre était peu tentante !!

 

Modena Laghetti Cunei (3)

A bicyclette…

Autre point qui nous a un peu déçu, l’hôtel prête des vélos, classiques et à assistance électrique.

L’homme voulait tester les seconds. La receptionniste nous a remis un trousseau de clefs en nous disant « Tout est là. Testez ! »… Nous avons donc essayé une dizaine de clefs… J’ai trouvé celle de mon vélo et mon homme a réussi à utiliser le sien sans clef.

Mais nos deux vélos clignotaient comme s’ils étaient faibles en batterie. Quand nous avons demandé si c’était normal, la dame nous a dit que « normalement » ils étaient rechargés chaque soir… Mais qu’il valait mieux prendre les autres vélos en cas de doute.

Comme elle n’avait pas les clefs pour sécuriser les vélos électriques, nous avons de toute façon laissé tombé et pris d’autres vélos… Là il y avait des cadenas mais pas de clefs donc nous sommes partis sans… Pas topissime car cela nous a empêché de laisser les vélos sans surveillance.

Nous sommes allés aux petits lacs, à 6 km de l’hôtel. La balade était plaisante, et les lacs sont agréables. Même si la baignade est interdite, on peut se détendre dans l’herbe, faire le tour en vélo, etc… Vraiment, je conseille !

 

Modena Laghetti Cunei (2)

Modena Laghetti Cunei (42)

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Tout près de l’hôtel, il y a un Spar accessible à pied, ainsi qu’un Conforama. Un poil plus loin, pour les clients véhiculés, on peut trouver différents centres commerciaux (la Rotinda et GrandEmila).

Tout cela est fort pratique pour faire quelques emplettes.

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L’hôtel possède deux « Salles » de sport. Je mets des guillemets car il y a un espace fitness avec des appareils installés dehors, qui permettent de s’entraîner au poids de corps.

La salle intérieure est au second étage. Nous n’avons pas pu y accéder car un monsieur posait du carrelage devant lors de notre arrivée. Les jours suivants nous étions en balade et n’avons pas eu l’occasion d’y retourner. A priori la salle n’était pas accessible, mais je ne saurais l’affirmer à 100 %.

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Le second jour, nous étions affamés après notre balade à Modène, et nous sommes donc offert le petit-dèj, à 4 € par personne. Là, rien à redire, vraiment pour 4 €, le rapport qualité-prix est exceptionnellement bon !

C’est un beau grand buffet de petit-dèj. Le café et le cappucino sont servis à table. Pour les thés,  ce sont des sachets Twinning posés sur une table avec un thermos d’eau chaude. Il y a aussi des infusions.

Côté solide, on trouve bien sûr des viennoiseries, des pâtisseries (muffins choco, tartes, gâteaux…). Le muffin choco a bien plu à l’homme qui m’a dit que cela semblait être du fait maison.

L’homme a aussi fait honneur à la charcuterie. Nous avons apprécié les œufs brouillés, qui étaient tous simples, sans lardons (merci !!), les fruits frais (melon, ananas, pommes, abricots, raisins), les fruits au sirop (prunes, poires, pêches,…). Il y avait du muesli au chocolat, des corn flakes au choco également, des noix, des biscuits sans gluten, des confitures classiques et allégées, du miel liquide, des petits pains faits maison (pain blanc, pain intégral), des pains de mie classique et intégral faits maison aussi, des fromages, du beurre, du Philadelphia, du vinaigre balsamique (pas de 15 ans d’âge), des mini  portions de Parmesan…

Pour finir, on trouvait des jus de fruits en pichets (ACE_autrement dit « multifruits »,ananas, orange sanguine).

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Last but not least…

L’hôtel a un accord avec le Best Western Plus Modena Resort, qui se trouve à 15 mn en voiture. Il offre l’utilisation gratuite de la piscine de ce second hôtel.

Nous avions vu cela sur le site internet. Mais l’info ne nous a pas été donnée à l’hôtel et quand nous avons demandé les horaires de la navette (annoncée sur le site), la réceptionniste nous a expliqué d’un air embarrassé, qu’elle ne fonctionnait pas en août. Nous avons donc pris notre voiture.
Le Modena Resort est un gros hôtel avec une piscine entourée d’herbe et de transats. Il y a énormément de monde, notamment car ils distribuent des bons aux clients de certains magasins, qui viennent ainsi profiter de la piscine. Mais cela reste assez abordable. Nous avons pu utiliser un transat et l’homme a nagé un peu.

Nous avons trouvé que l’endroit était un peu trop blindé de monde pour vraiment se détendre. Mais malgré tout, l’accord entre les deux hôtels est pratique. Je pense que cela peut être super appréciable pour les familles avec enfants !

 

MODENA piscine (8)

 

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Revenons une dernière fois au Modena District (notre hôtel). Nous avions une télé dans la chambre, avec de nombreuses chaines. Nous n’avons pas réussi à mettre Euronews, alors nous nous sommes contentés des chaines d’info en italien, que je traduisais pour mon copain.

Au check out, nous avons signalé que les bruits de la salle de resto nous avaient gênés. La réceptionniste nous a dit qu’elle était « very sorry ». Nous n’avons pas insisté, mais cela nous semblait utile de le mentionner car nous avons réellement été déçus par cette attribution de chambre. Cela n’a pas totalement ruiné notre séjour, mais nous nous serions peut-être mieux reposés au camping !

En conclusion, je ne pense pas que nous reviendrons dans cet hôtel. Sa position est pratique pour visiter Modène et les chambres sont réellement belles et bien pensées.

Mais le service dont nous avons bénéficié n’était pas celui que nous attendions d’un quatre étoiles. Les services sont trop peu mis en valeur (pas de navette pour la piscine, salle de sport inaccessible, bruits, matériel qui ne fonctionne pas). Cela peut sembler dérisoire, mais mis bout à bout, tous les petits inconvénients listés plus haut nous ont laissé un souvenir plutôt négatif.

Y’a pas que la pasta et la pizza dans la vie… Y’a la farinata aussi !

Quand on parle de bouffe italienne, les gens pensent systématiquement PIZZA et PASTA. Certes la pizza est italienne, et même si elle est originaire de Naples, on peut aujourd’hui la savourer même dans le nord, entière ou à la tranche.

La pasta est bien présente aussi, sous une infinité de formes, et cuisinée selon une multitude de recettes. Mais ce n’est pas pour autant que la gastronomie italienne se résume à ces deux plats !

Ci-dessus, la Farinata de la Coop, dégustée à Ferrare !

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Du côté de Ferrare, en Emilie-Romagne, on cuisine traditionnellement la farinata, une galettes salée, réalisée à base de farine de pois chiches. Oui, car en Italie le pois chiche est une légumineuse assez appréciée, beaucoup plus consommée qu’en France, où il ne trouve sa place que dans le couscous. Arrêtez-moi si je me trompe !

Assez parlé, on passe à la recette !

Ci-dessus : Première tentative de farinata…

Pour réaliser une farinata de taille conséquente (disons pour deux plats standards, ou la plaque du four en entier) il vous faudra :

*trois verres de farine de pois chiches

*4 verres d’eau (je fais chauffer l’eau pour que la pâte soit plus facile à mélanger)

*1/4 de verre d’huile d’olive

*une pincée de sel

Et c’est tout !

A Ferrare, nous trouvions des farinate plus ou moins huileuses, plus ou moins salées. A vous d’ajuster la recette selon vos goûts finalement !

J’ai ajouté un peu de basilic dans ma recette, mais chacun fait comme il le souhaite !

Prévoyez un moule de type tôle à tarte ou prenez la plaque du four recouverte de papier cuisson, et idéalement préparez la pâte de façon à la laisser reposer 24 heures avant cuisson. Si vous n’avez pas le temps, tant pis, mais personnellement je trouve que plus la pâte a le temps de reposer, meilleur c’est !

Dans un premier temps, on verse la farine dans un saladier, avant de former un petit puis central dans lequel on dépose l’huile d’olive. Puis on remue en incorporant l’eau petit à petit. On n’oublie pas la pincée de sel. Et on recouvre d’un linge pour laisser reposer.

C’est aussi rapide et simple que cela !

Ensuite, on passe à la cuisson. Le four préchauffé à 240°C, on verse la pâte dans un moule, ou sur une plaque recouverte de papier cuisson, et hop c’est parti pour 20 à 25 minutes !

Pour ma part, j’utilise directement la plaque du four, pour obtenir une farinata géante et toute fine. C’est l’idéal pour nourrir un max de personnes, ou pour avoir de quoi se régaler plusieurs fois ! Car la farinata se conserve sans aucun problème, pendant 3 à 4 jours, au frigo dans un récipient fermé ou un aluminium !

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#farinata #italianfood #Ferrara #miam #food

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C’est healthy ? Oui, plus que la farine de blé raffinée, car la farine de pois chiches même si elle est un poil plus calorique, vous apportera en moyenne 22 grammes de protéines aux 100 grammes, et 55 grammes de glucides (contre respectivement 20 grammes de protéines et quasiment 80 grammes de glucides dans la farine de blé). L’huile d’olive est bien présente, mais sans excès, et puis le bon gras c’est la vie ! :-p

Je vous ai tentés ? Je l’espère ! Si vous testez n’oubliez pas de me le dire, et encore mieux, de partager vos photos ! 🙂

 

Noël sur la 5e avenue – Sarah Morgan

Je ne suis pas super friande de romances, et je déteste Noël. Mais euh… je ne pense pas être une rabat-joie pour autant. Bon, j’évite quand-même de crier sur tous les toits que je hais Noël, car cela fait  vieille nana aigrie. Mais ici je peux le dire, vous ne le répéterez pas. :-p

Partant de ces révélations, il est assez difficile de comprendre pourquoi j’ai voulu lire Noël sur la 5° avenue, alors que justement comme son titre l’indique, le récit se déroule en pleine période de Noël.

Et bien je vais vous l’expliquer.

Noel-sur-la-5eme-Avenue

En fait, très souvent, les romances mettent en scène deux personnages qui semblent être diamétralement opposées. Et dans les romances de Noël, il n’est pas rare que l’un des deux adore Noël, quand le second a une sainte horreur de cette fête et de tout ce qui s’y rattache (comme moi) !

Bref. L’an dernier j’avais lu une petite romance enneigée, qui m’avait assez plu. Donc j’ai décidé de remettre le couvert cette année, avec un livre de Sarah Morgan, paru aux éditions Harlequin.

Je n’avais même pas fait attention au fait que le livre lu l’an dernier était justement du même auteur ! Le voici –> La Danse Hésitante des Flocons de Neige

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L’histoire est celle d’Eva, jeune new-yorkaise optimiste et enjouée, qui s’est associée avec deux amies pour monter son entreprise d’événementiel. Eva travaille dur et ne prend que peu de temps pour elle, ce qui explique en grande partie, que malgré son côté romantique exacerbé, elle soit encore seule.

Elle a perdu sa Grand-Mère adorée, et s’apprête à passer son second Noël sans elle. La période s’annonce particulièrement difficile.

Heureusement, elle a de quoi se changer les idée, puisque l’une de ses cliente nonagénaire l’a embauchée pour préparer une surprise à son petit-fils, Lucas.

Lucas Blade est un auteur de thrillers mondialement connu, pour qui Noël est synonyme de tristesse, depuis que sa femme est décédée, trois ans auparavant. La Grand-Mère a donc pensé qu’il serait bienvenu de faire décorer son appart en son absence.

Tous ses proches le croient effectivement dans le Vermont, alors qu’il est en réalité cloîtré dans son penthouse new-yorkais, face à une page d’ordinateur désespérément blanche…

*

Ce roman n’a rien de très original. Il est préparé avec les ingrédients habituels de la romance hivernale : une femme aux courbes avantageuses, un homme musclé, une tempête de neige qui les contraint à rester ensemble, de la bonne bouffe, du bon vin, et une grosse dose de guimauve.

Si vous veniez pour la déferlante de sentiments, saupoudrée d’une dose d’érotisme, alors vous allez l’avoir. Attention les yeux !

Sauf que personnellement je m’attendais à un roman un peu gnangnan, mais pas à ce point. L’auteure a choisi des traits de caractère pour ses personnages, et basé toute son histoire dessus. Eva est la gentille jeune femme qui a décidé de croire en l’amour et en la gentillesse de ses semblables. Elle est aussi belle que candide, et cuisine merveilleusement bien.

Lucas est son l’opposé, ténébreux et désabusé, il croit aussi peu en l’amour qu’en la bonté naturelle de l’homme.

Bien-sûr, après s’être affrontés, il vont se rapprocher, s’éloigner à nouveau, etc etc…

Mais mince à la fin, pourquoi en faire autant de pages ?! Ce roman est insupportablement long, et bourré de clichés. Tout le long on nous sert les mêmes scènes, de l’écrivain torturé qui s’enferme dans son bureau pour travailler sur son thriller, tandis que la petite nana cuisine pour lui en chantonnant et en remuant les fesses. C’est d’un niais…

Ajoutez à cela le deuil impossible d’Eva pour sa grand-mère, le sauvetage d’un chiot et quelques scènes d’amour torride, et vous aurez ce livre… une sorte de Walt Disney, avec du sexe. Oui voilà, c’est ça.

Non. Je ne recommande pas particulièrement la lecture de ce roman. Signé : la vieille aigrie qui n’aime pas Noël. Des bisous !

 

 

Asti, au musée !

Les musées, en général ce n’est pas ma tasse de thé… Quand je visite une ville, j’ai plutôt tendance à m’intéresser aux balades en extérieur, aux vieilles pierres, aux jardins botaniques, aux terrasses s’il fait suffisamment beau, et après pourquoi pas aux magasins ! J’avoue que généralement, les visites de musées passent à la trappe…

Sauf qu’à Asti, nous avions un billet cumulatif pour découvrir la Tour qui domine la ville, et différents musées. Alors tant qu’à faire, nous sommes allés au Palazzo Mazzetti.

L’adresse ? Corso Vittorio Alfieri 357

C’est en plein centre ville, donc très facile d’accès, et bien indiqué !

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Premier détail qui a son importance, et que je souhaite donc souligner : l’accueil est réellement parfait. Nous avons acheté nos billets auprès d’une dame fort souriante, qui nous a accueillis de façon ultra sympathique. Quand nous sommes repartis, sa collègue et elle-même nous ont souhaité une bonne journée, et quand nous avons dit « merci » pour la visite, elles nous ont répondu que c’était elles qui nous remerciaient. Cela peut sembler basique, et pourtant, nous avons réellement été impressionnés par cet accueil !

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Le musée est installé dans un somptueux palais baroque. Ainsi, il y a autant à voir aux murs qu’au sol, ou encore aux plafonds.

En entrant dans le salon d’honneur, on découvre La Femme, un impressionnant tableau de Giacomo Grosso (Torino, 1860-1938) réalisé en 1895.Cet artiste a fait sa spécialité des portraits de femmes habillées de façon très raffinée et luxueuse.

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Dans le musée, l’on peut admirer des tableaux de différents styles et époques, mais également des meubles anciens, des sculptures, et le palais en lui-même.

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Ci-dessus, la salle du Zodiaque : les portraits au mur sont de Salvatore Bianchi (1653 – 1727). Le canapé est d’époque pré-Ikéa, et plus précisément, du XVIIIème siècle.

On ne nous dit rien sur le parquet mais quand-même… Je trouve qu’il mérite qu’on s’y intéresse aussi, non ? 🙂

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Et hop, une petite porte dorée, avec les emblèmes de la famille Della Rovere. Vous voyez les chênes ? Logique, puisque « Rovere » signifie « chêne » en italien !

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La galerie Mazzetti m’a bien plu aussi… Stucs, marbres, sculptures, portraits, on est loin de la décoration zen dans cette pièce !

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Au second étage, les peintures deviennent le centre de notre attention, avec une pièce entière dédiée à Michelangelo Pittatore, grand peintre originaire d’Asti (1825-1903).

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Je n’accrocherais pas ses portraits dans mon salon, mais il faut reconnaître qu’ils sont troublants tant on a parfois l’impression de se trouver devant une photographie !

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Une autre salle est dédiée aux peintures de paysages, avec notamment le tableau ci-dessous, intitulé Paesaggio astigiano (fin XIXème siècle).

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Si vous avez lu mes précédents billets sur Asti, vous devriez reconnaître l’édifice sur le tableau ci-dessous…

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Vous l’avez ?

Oui, il s’agit bien évidement de la Cathédrale d’Asti !

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Je ne vous mettrai pas plus d’images de ce musée. Ce n’est pas l’envie qui me manque de le faire, mais bon, cela ne rend pas aussi bien qu’une visite réelle.

J’espère néanmoins que l’aperçu vous aura plu, et qui sait… si vous avez l’occasion de vous rendre à Asti, peut-être aurez-vous envie de découvrir le Palazzo Mazzetti en vrai, grâce à moi ? A presto !

 

A la découverte d’Asti ! (suite)

Asti, ou Ast en piémontais, est une ville du nord de l’Italie, connue essentiellement pour ses vins.

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En effet, dans les provinces d’Asti, Cuneo et Alessandria, sont élaborés les meilleurs vins rouges de la botte, ainsi que des vins blancs. Si je vous dis « Asti Spumante » cela vous dit probablement quelques chose ? Il s’agit d’un vin blanc mousseux, doux, et faible en alcool (généralement, moins de 8 %), obtenu à partir d’un cépage de muscat blanc.

Le vin rouge Barbera est également originaire d’Asti et Monferrato.

Chaque année, Asti est en fête pendant une semaine, à l’occasion de la Douja d’Or, une grande exposition de vins, qui se déroule en septembre. Mais nous avons visité la ville au mois d’août…

Asti est aussi une terre de gastronomie, avec le festival delle Sagre, qui met en avant les produits typiques du coin, et notamment la truffe blanche, toujours en septembre.

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Nous n’avons pas goûté les spécialités culinaires, sacrilège (!) car nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps sur place. Nous n’avons passé que deux nuits à Asti, et en plein mois d’août, la plupart des restos étaient fermés… En plus, sur nos deux journées, nous en avons consacré une à la visite de Turin.

Mais il est clair qu’il nous faudra rattraper notre retard lors d’une prochaine visite ! De toute façon, nous avons découvert que la région était fort intéressante, donc nous prévoyons d’y revenir pour approfondir notre exploration !

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Nous avions prévu de visiter Asti en une demi journée. Mais force a été de constater qu’après 3 heures de balade, nous étions loin d’être rassasiés. Nous ne comptions certes pas tout voir en si peu de temps, mais même sans aller jusque là, nous avions tous les deux le sentiment d’avoir vraiment trop survolé la visite.

Alors le matin de notre départ, nous avons réglé le réveil plus tôt que prévu, et repoussé l’heure de prendre la route, pour pouvoir continuer notre balade…

Cela nous a permis de visiter la Cathédrale.

Elle se trouve relativement loin de l’extra centre, et les alentours sont inhabituellement calmes, comparés aux autres villes italiennes, où souvent l’activité se concentre justement autour du duomo.

En fait, nous avions considéré que la Collegiata di San Secondo, qui se trouve au centre de la ville, sur une grande place bien animée, était la cathédrale. Elle était imposante, vraiment sublime à l’intérieur, et cela ne nous aurait pas semblé illogique qu’elle soit l’édifice religieux principal.

Et bien nous nous trompions. La cathédrale di Santa Maria Assunta e San Gottardo est l’une des églises principales du Piémont. Elle mesure 82 mètres de long, pour une hauteur de 24 mètres.

L’édifice est imposant de style gothique lombard, en briques, et possède un campanile séparé.

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Pas de bol, nous sommes arrivés en même temps qu’un groupe de touristes allemands. Leur guide donnait les explications en parlant très fort, sans se soucier des personnes qui auraient eu l’idée saugrenue de se recueillir… Surprenant ! Et puis comme nous ne parlons pas allemand, nous n’avons même pas pu profiter des explications… eheh…

Malgré tout, la hauteur des murs et la splendeur des décors peints nous ont saisis. Cette cathédrale se lit comme un livre illustré !

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La construction de la première cathédrale d’Asi remonterait au Vème ou VIème siècle, et ferait suite à la démolition de plusieurs églises antérieures, dont les matériaux auraient été réutilisé. Suite à un incendie survenu au Xième siècle, il fallut reconstruire…

Les améliorations successives furent nombreuses, comme souvent pour des édifices de cette importance. La cathédrale visible actuellement daterait du XIII-XIVème siècle.

Un sublime portail latéral fut ajouté ultérieurement. Malheureusement, il était en travaux lors de notre visite… mais cela nous fait encore une excuse pour revenir !

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Il faisait très chaud et le soleil tapait fort lors de notre visite, donc nous n’avons pas admiré l’extérieur de la Cathédrale en détails, et sommes bien vite rentrés au frais…

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L’intérieur de la Cathédrale est merveilleux… très haut, et entièrement peint. Les fresques baroques ont été réalisées par des artistes milanais : Francesco Fabbrica, Pietro Antonio Pozzi, et bolognais : Bocca.

Partout, il y a des peintures, et pourtant l’ensemble est très lumineux, très beau.

Nous avons beau ne pas être de grands connaisseurs en matière d’art, nous avons pris le temps d’apprécier les tableaux exposés dans la cathédrale…

Asti

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A chaque fois que je vois une coupole peinte, comme celle de la cathédrale d’Asti, une fois la première impression passée, je pense aux difficultés auxquelles les peintres ont dû faire face pour la réaliser… Peindre aussi haut, sur une surface courbe, quel casse-tête ! Et pourtant, le résultat est superbe, et l’on voit d’abord la beauté de l’oeuvre, avant de se rendre compte de la prouesse technique !

Asti

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Je pense que vous l’aurez compris, la visite d’Asti, et en particulier, de sa cathédrale, nous a beaucoup plu. J’espère que ce petit aperçu vous aura intéressé. N’hésitez pas à le dire en commentaire.

Je vous dis « ciao ciao » et vous quitte avec une petite image des lampadaires d’Asti, avec leurs pieds poilus !

Asti

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A presto !

 

 

Où est Cora ?

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Un petit thriller de temps en temps, ça fait du bien. Vous n’êtes pas de mon avis ?

J’aime me blottir sous la couette pendant une heure ou plus, et plonger dans une intrigue riche en suspens. Mais je ne suis pas prête à lire n’importe quoi. Dès que cela devient trop violent, trop sanglant, je fronce les sourcils ! Ce que j’aime ce sont les histoires qui mettent l’accent sur la psychologie des personnages, nous entraînent sur de fausses pistes et nous servent de nombreux rebondissements, jusqu’à déboucher sur un dénouement que je n’ai pas vu arriver.

Shari Lapena fut avocate, puis professeur d’anglais. Aujourd’hui, elle se consacre exclusivement à l’écriture.

Le Couple d’à Côté est son premier thriller.

L’intrigue est assez simple. Il s’agit de la disparition d’un nourrisson.

Marco et Anne devaient aller manger chez des voisins, mais au dernier moment, la baby-sitter leur a fait faux-bond. Les voisins avaient dit « pas d’enfants ! » alors ils n’ont pas osé venir avec Cora, et l’ont laissée dormir dans sa chambre, passant toutes les demi-heures pour vérifier que tout allait bien. Mais en revenant chez eux après le dîner, ils ont trouvé le petit lit vide… 

L’histoire  de base n’est pas ultra originale. Les intrigues qui débutent par une disparition d’enfant sont légion. Mais le traitement l’est un peu plus. L’auteure ouvre rapidement des tiroirs dans l’histoire du couple Anne – Marco, qui sont autant de pistes qui vont nous amener à suspecter différents protagonistes.

Anne est en plein baby blue et voit une psy. Marco est lui, redevable envers ses riches beaux-parents qui lui ont prêté une grosse somme d’argent pour sa société. Les voisins chez qui ils dînaient semblent aussi avoir quelques squelettes dans les placards… mais lequel d’entre eux aurait pu avoir suffisamment de raisons pour enlever un bébé ?

Qui aurait pu avoir les tripes d’emmener la petite Cora, où ? Et pourquoi ?

*

Shari Lapena nous balade tout au long de son roman, et distille les éléments de réponse à dose homéopathique pendant toute la première partie. Puis, elle ouvre les valves et nous donne un sac entier d’éléments vers la moitié du récit. Mais… l’histoire est encore loin d’être terminée, car les rebondissements sont encore nombreux croyez-moi… et ils s’enchaînent à un bon rythme, jusqu’à une conclusion absolument inattendue, en feu d’artifice !

Ce livre est bon. Certes il n’est pas aussi addictif qu’un thriller de Linwood Barclay (mon auteur favoris dans le genre), mais il s’en approche par moment.

A découvrir… vraiment !

Une Famille très Moderne

Difficile de choisir un film qui plaise à l’homme Nivor et à moi-même, tant nos goûts sont diamétralement opposés. Mais en général, nous arrivons à nous entendre autour d’une comédie américaine, pourvu qu’elle intègre au casting Sandra Bullock ou Jennifer Aniston !

Ce jour là, c’est l’actrice de Friends qui nous a mis d’accord, avec une comédie de 2010, dont l’action se situe à Nex-York.

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Kassie (Jennifer Aniston) est une working-girl célibataire aussi intelligente que jolie. Son horloge biologique tourne, et la belle a décidé de prendre le taureau par les cornes, et de faire un bébé toute seule. C’est ce qu’elle annonce à son meilleur ami, Wally

Kassie organise une étrange fête à l’occasion de son insémination, à laquelle elle convie pleins d’amis, dont Wally… Problème, ce dernier passablement bourré, va échanger la semence du donneur avec… la sienne, et devenir la Père du fils de sa meilleure amie…

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Peut-on faire une comédie pas trop pourrie en parlant de sperme ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, oui. Oui car le casting est fort qualitatif, composé de Jennifer Aniston et Jason Bateman, mais aussi de Jeff Goldblum (Jurassik Park) et Juliette Lewis (Wayward Pines). Le gamin Sebastian, est crédible aussi, pas du tout casse bonbon comme certains mômes de film que l’on balancerait bien par la fenêtre au bout de deux minutes d’écran.

L’histoire est joliment tissée et mêle habillement humour et vraie réflexion (enfin, pas trop non-plus hein).

L’action se déroule à un bon rythme, sans longueur ni temps mort, et l’on passe un chouette moment de divertissement devant ce film.

L’homme et moi avons tous deux validés.

 

Asti parait, c’est vachement chouette !

C’est parce-que nous ne voulions pas parcourir Modène-Besançon d’une traite (7 heures !) dans une voiture sans clim, que nous avons cherché une ville où faire étape sur le chemin !

Asti semblait sympathique et nous n’avions encore jamais visité cette ville…

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Asti se trouve dans la région Piémont (50 km à l’est de Turin). C’est une ville à taille humaine, connue pour ses vins d’excellente qualité. On peut s’y loger à l’hôtel ou en B&B pour quelques 60 € la nuit, à deux.

En ce samedi d’août, nous débarquons au centre ville à 15 heures passées. Après avoir laissé la voiture sur le parking Campo Palio (en partie gratis, mais attention, il y a des zones interdites selon les jours de marché) nous avons parcouru le marché… J’ai acheté une petite robe… Mais cela, je pense que vous vous en fichez.

Le marché est plutôt pas mal, avec des fringues, des lunettes, des chapeaux, de l’alimentation, à tous les prix.

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En rejoignant le centre ville, nous avons traversé depuis le parking, en direction d’un bâtiment à la forme surprenante. Nous avons peut-être l’esprit mal tourné, mais cette espèce de tour, encadrée de deux petits bâtiments arrondis, nous a fait penser à… Osez me dire que vous voyez autre chose !

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Il s’agit de la casa del Littorio, l’ancien bâtiment qui servait de siège au parti fasciste.

Cette construction est réalisée selon le style rationaliste de l’époque.

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Nous avons croisé un point d’infos touristiques, donc nous avons poussé la porte pour prendre quelques brochures. La dame au guichet nous a remis un guide « Asti dans la poche » et nous a donné pleins d’infos dans un français presque meilleur que le notre ! Quel accueil !!

Je crois que nous n’avions jamais été aussi bien renseignés sans rien avoir à demander. C’était vraiment agréable.

Elle nous a parlé des grandes fêtes qui se teindraient au mois de septembre : le fameux palio et la douja, grande fête du vin. Bon, au départ nous nous sommes dit que cela ne nous concernerait pas, puisque nous étions en août, mais au final l’idée d’en parler à tous les touristes n’est probablement pas mauvaise. Cela peut faire germer l’idée de revenir en septembre…

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La piazza San Secondo (photo ci-dessus) est sans nul doute le cœur d’Asti. Là, se dresse la collégiale San Secondo, que nous avons d’abord prise pour la cathédrale ! Il faut dire qu’elle est superbe, avec ses murs de briques et son style gothique lombard.

Sa construction remonte au XIIIème siècle.

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À l’intérieur, outre les magnifiques peintures, l’on peut voir les gonfalons (drapeaux) du fameux palio d’Asti, le plus vieux de toute la botte !

Le palio est un événement clef pour la ville. Il est organisé tous les ans, et ce depuis le Moyen-Âge ! Il consiste en diverses célébrations en l’honneur du Saint Patron de la ville, San Secondo, et se termine par une course de chevaux montés à cru (sans selle).

Le palio se déroule sur la piazza Alfieri.

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Et puis, comme nous l’avons fait à plusieurs reprises au cour de nos vacances, nous avons cherché à prendre de la hauteur…

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Pour cela, nous avons rejoint la torre Troiana, une tour médiévale qui se dresse à 44 m au dessus de la piazza Medici. C’est la plus haute tour du Piémont à ce jour, et même si nous étions monté dans une tour bien plus haute à Bologne quelques jours auparavant, nous avons beaucoup apprécié la visite !

Il fallait acheter les billets au musée (palazzo Mazzetti) et l’on pouvait ensuite entrer dans la tour via un système de badge, et visiter seuls ! Je n’avais encore jamais vu cela, une visite en solo. Je dois dire que cela m’a surpris, surtout en Italie où il n’est pas rare que les monuments et musées ferment tout le mois d’août dans les zones peu touristiques !

Le ticket seul pour la tour coûte 3 €. Mais on nous a vendu un billet cumulatif à 5 €.

J’ai trouvé le système de badge intéressant. Cela nous a permis de visiter tranquillement, et j’imagine que cela rend possible une ouverture en août qui ne serait probablement pas rentable s’il fallait avoir une personne sur place pour accueillir les rares visiteurs ! En effet, nous étions vraiment tous seuls dans la tour !

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Le billet à 5 € chacun, nous donnait accès à la tour, mais aussi au Museo Civico di Sant’Anastacio, et à la pinacothèque, valable 2 jours de suite, il incluait l’entrée de deux autres sites, que nous visiterons une prochaine fois !

Le musée di Sant’Anastacio est en fait une compilation de vestiges d’une ancienne église romane du XI ème siècle. On admire aussi des pierres anciennes, provenant de diverses églises et maisons de la ville.

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Il y a une partie des objets exposés qu’il est possible de toucher. Cela rend la visite accessible aux personnes malvoyantes.

Il est bien organisé et les explications sont en anglais et italien. Il y a beaucoup à lire et donc à apprendre, sur les emblèmes des grandes familles du coin, et sur la signification des différents symboles. Nous n’avons pas pris le temps de tout lire, je l’avoue… mais si nous avions eu plus de temps nous aurions probablement approfondi un peu, car c’était intéressant.

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Je m’arrêterai ici pour ce premier billet au sujet d’Asti, mais il faudra que je revienne avec vous dans cette jolie ville, car j’ai encore des choses à vous présenter… notamment le musée du Palazzo Mazzetti… A presto ! 🙂

 

Wendake – wanna play?

Ce week-end, nous nous sommes rendus au festival Fête vos Jeux, organisé par l’association la Croisée des Jeux, à Montbéliard.

Nous n’avons pu tester que deux jeux, mais ils étaient aussi bien l’un que l’autre, donc nous ne sommes pas repartis mécontents, loin de là !

Je vais commencer par vous présenter Wendake, mis à disposition sur le stand de son distributeur, Atalia. C’est un jeu pour 2 à 4 personnes, sorti cette année. Il s’adresse à un public relativement averti, car il offre une belle complexité, sans pour autant être un jeu d’une grande difficulté !

Il est recommandé pour les joueurs de 14 ans et plus, et une partie moyenne dure 120 minutes (2 heures pour les nuls en calcul !).

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#j2s #Atalia #fêteVosJeux 👍

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Contexte

Nous sommes au XVIIIème siècle en Amérique, et la guerre oppose les colons anglais et les colons français. Nous incarnons chacun un chef de tribu indienne, qui veut développer le commerce et les échanges, par rapport aux autres tribus voisines.

 

Au commencement…

Chaque joueur reçoit une plaque, sur laquelle se placent des petits carrés représentant chacun une action. Le placement est fait de façon aléatoire. On prend juste garde à déposer le petit carré symbolisant le feu au milieu de la plaque.

Le feu c’est l’action bonus. Se placer dessus permet d’effectuer n’importe quelle autre action du plateau.

Car en effet, nous ne pouvons pas nous placer n’importe où. Il faudra poser les trois pions en ligne, que ce soit horizontalement, verticalement, ou en diagonale.

Le quatrième pion ira sur le plateau commun, pour définir le tour de jeu. Le premier à se placer à l’emplacement prévu, deviendra premier joueur, le second sera deuxième joueur, etc…

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Ici vous voyez la plaque du joueur vert, avec les neuf actions. Le feu n’est plus au centre, car nous avons déjà joué quelques tours.

Je vous la fais brève. Nous allons effectuer 4 actions par tour et par joueur, comme :

*chasser des castors,

*récolter du maïs, des citrouilles, des haricots,

*sortir une pirogue,

*pêcher,

*tanner des castors…

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Il faudra faire prospérer sa tribu au maximum, et améliorer son plateau d’actions à chaque fin de tour, en échangeant un petit carré avec l’un des nouveaux carrés mis à disposition au centre de la table.

Pour scorer, il faudra jouer sur quatre tableaux. Car il y a quatre pistes de scores, oui Messieurs Dames ! Et tenez-vous bien, c’est le score de la piste la plus basse qui comptera. Autrement dit, pas moyen de faire comme pour le bac, et d’espérer rattraper une bâche en maths par une super note en espagnol ! Si vous êtes nul de chez nul en troc, et bien vous serez nul de chez nul tout court même si tout le monde vous craint car vous excellez à la guerre !

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En plus, lorsque vous commercez, vous pouvez échanger vos biens contre des tuiles d’actions bonus, qui vous permettent de profiter d’effets one shot bien appréciables.

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Ci-dessus, vous voyez des carrés d’actions, pour améliorer les actions de base.

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Et du coup, on a aimé ?

Oui. Nous avons mis 2 heures 20 pour jouer notre première partie (à 4 joueurs), sans compter les explications de règles. Mais ce jeu nous a beaucoup plu. Déjà, il est joli. Ensuite, même s’il y a plusieurs actions possibles, elles sont assez simples et s’articulent logiquement entre elles. Le côté scoring et la guerre sont restés plus obscures pour moi, mais il faut que je vous dise aussi que le bruit sur le salon, et la fatigue, n’aident pas à tout comprendre du premier coup !

En fait j’aimerais beaucoup rejouer à ce jeu, pour essayer de ne pas finir bonne dernière une deuxième fois ! C’est dire si j’ai aimé puisque finalement, même en perdant lamentablement, j’ai à nouveau envie de tanner du castor !

Merci pour vos lectures, et à tout de suite en commentaires ! :-p