La Première Chose qu’on Regarde – Grégoire Delacourt

Grégoire Delacourt est un auteur français, né en 1960, que l’on connait surtout pour son roman paru en 2012, la Liste de mes Envies.

J’avais absolument adoré découvrir ce roman, qui a d’ailleurs été adapté au cinéma avec Mathilde Seigner et Marc Lavoine dans les rôles principaux. L’écriture de Grégoire Delacourt m’avait touchée.

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La Première Chose qu’on Regarde est un joli roman, dans lequel un garagiste français a la surprise de sa vie, lorsqu’un beau jour,  Scarlett Johansson frappe à sa porte…

Inutile de vous en dire plus, car je ne voudrais pas spoiler ce roman, qui tient en un peu moins de 250 pages et est donc vite lu !

C’est un récit tendre et dur à la fois, puisqu’il nous montre à quel point les apparences peuvent être trompeuses, et surtout à quel point elles peuvent peser.

Certains ont critiqué le roman sans aucune retenue, le comparant à une purée de sentiments, à de la littérature de bas étages. Scarlett Johansson elle-même a porté plainte, et eu des mots très très durs contre l’auteur. Bon. Pour le coup, je peux comprendre que l’actrice n’ait pas aimé être utilisée par Grégoire Delacourt, mais pour le reste, il me semble que les critiques ont été particulièrement violentes…

Et bien… tant pis. Au risque de passer pour un très bon public (ce que je suis probablement) qui apprécierait la littérature premier prix, je vais l’écrire : j’ai adoré ce livre.

J’ai aimé cette histoire d’amour qui fait du bien là où ça fait mal. J’ai apprécié la déferlante de sentiments, les notes d’érotismes omniprésentes, les blessures qui se referment grâce à la simple présence de l’autre.

Ce livre m’a rappelé par certains aspects, les histoires d’amour de certains romans de Didier Van Cauwelaert. En effet, il y a cette belle blonde qui fait fantasmer tous les hommes où presque, et atterrit comme par hasard chez un mec lambda, pour chambouler toute son existence en lui cuisinant un gratin de pâtes.

Et finalement, alors que l’on pense que le plus chanceux dans l’histoire, est le garagiste, on découvre que la belle nana n’était pas si heureuse et que la rencontre avec son garagiste lui apporte à elle-aussi…

OK. On pourra lever les yeux aux ciel si l’on n’aime pas les phrases un peu « toutes faites » du style : »c’est si difficile la peine des autres. »… mais sinon, on s’expose aussi à passer de très agréables moments de lectures… A vous de voir !

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Gloria Mea Fides – Besançon

Bonjour à Toutes et Tous ! J’espère que les fêtes se passent bien pour vous, et que vous avez la possibilité de vous reposer et de passer du bon temps !

De mon côté, je tire profit de quelques jours de congés pour tester les jeux déposés sous le sapin, faire du sport et bouquiner… comme le reste de l’année en fait, mais sans me presser !

Besançon

Besançon

A Noël nous avons joué aux Palais de Carrara, dont je vous avais parlé précédemment. C’est un bon jeu accessible à tous, qui jusque là remporte tous les suffrages ! Même Carla le chat a validé.

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Besançon

Nous avons aussi profité des congés pour tester un restaurant 100 % végétarien, qui n’ouvre que le midi, et que nous n’avions donc encore jamais pu tester : Gloria Mea Fides.

Il se trouve au centre ville de Besançon, 3 rue Rivotte. C’est une sorte de cantine qui propose une nourriture préparée au maximum avec des produits locaux et de saison. Il y a un plat unique, qui change chaque jour, et une carte de burgers.

Le plat du jour est proposé à 7,50 €, et le jour de notre visite, il s’agissait d’un curry de potiron servi avec du blé (végétalien).

Pour 3,50 € on peut se servir en salade du jour (petite assiette) ; les gros amateurs de crudité auront droit à la grosse assiette pour 6 € !

Besançon

Besançon

Ici, la petite assiette de salade, et le plat du jour.

Il est dommage que la salle soit un peu exiguë. En entrant, nous ne savions pas trop comment procéder, et où nous servir. Et avancer jusqu’à la caisse pour se renseigner était compliqué, car beaucoup de personnes faisaient la queue avec leurs plateaux déjà remplis. Mais nous avons réussi à nous débrouiller.

L’homme a opté pour un burger spicy, à base de steak vegan (à base de quinoa a priori) de piment jalapenos et de crudités. Lors de la commande, on lui a indiqué qu’il y aurait un peu d’attente… Mais cela m’a laissé largement le temps de manger la salade.

Le burger est arrivé avec une petite portion de frites. Il n’en restait pas assez pour remplir le plat, donc mon homme a été invité à se servir en salade, pour compenser.

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Le plat du jour était délicieux, et le burger a été apprécié également. 

Nous aurions pu prendre une limonade locale, ou du vin (au verre, ou à la bouteille) mais nous avons préféré boire du kéfir maison. Nous pensions le boire nature, mais il a été mélangé avec un soda local. Dommage, car pour ma part j’aime bien le kéfir nature.

Au final, nous avons mangé pour 27 € à deux, pour une entrée, un plat du jour, un burger-frites et deux kéfir. C’est un petit peu cher, en ce sens que nous n’avons pris ni dessert ni café, et que les plats sont assez simples. Disons que nous sommes ressortis mitigés, en grande partie à cause de l’affluence. J’aurais préféré avoir mon plat servi après l’entrée, de façon à ne pas le manger froid.

Malgré tout, nous reviendrons dès que possible, pour tester à nouveau ce restaurant, et nous faire une opinion un peu plus objective, en période « normale » ! Le samedi, Gloria propose un brunch à 15 €… pourquoi pas !

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Plus d’infos par ici ! Gloria Mea Fides.

Pagazzano et son château

Sur Wikipédia, si l’on recherche Pagazzano, on tombe sur un article des plus succinct, qui nous apprend que « Pagazzano est une commune italienne de la province de Bergame dans la région Lombardie en Italie. » Rien de plus.

Pourtant, il y a à Pagazzano, un superbissime château dont la version actuelle daterait du début du XIVème siècle. Ce château est toujours en très bon état, et mérite que l’on passe lui rendre visite !

Bergame - les châteaux (#Malpaga #Pagazzano et la petite ville de #Treviglio) #Italia

Peut-être qu’avant de me lancer dans le vif du sujet, il serait bon que je vous plante un peu le décor. Pagazzano se trouve entre Crema, Monza, Bergame et Brescia, quatre belles villes que je vous conseille de visiter à l’occasion. Sincèrement, elles méritent toutes que l’on s’y intéresse.

Entre Bergame et Pagazzano, il y a 30 kilomètres, et nous en avons profité pour faire un petit trajet dans les parages, et visiter également Treviglio.

Le château, puisque c’est de lui que je vous parlerai aujourd’hui, est en briques, et a une forme carrée, assez typique des bâtiments défensifs des Visconti, à qui il appartenait.

Il est toujours entouré de son fossé rempli d’eau, chose rare qui ajoute indéniablement du charme !

Notre visite a eu lieu en plein mois d’août, aux heures les plus chaudes du début d’aprem. Autant vous dire que les rues étaient désertes. Les seuls courageux (inconscients) qui affrontaient la chaleur en même temps que nous, étaient les pêcheurs, installés autour du fossé du château !

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L’édifice se visite, et l’entrée ne coûte que 3 €. Mais il n’est ouvert que par période, certains dimanche. Donc en août et en semaine, nous avons dû nous contenter de l’admirer de l’extérieur.

Le château de Pagazzano appartient à la commune depuis 1999.

A l’intérieur, il y a des musées, notamment un consacré à la vie des paysans.

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Cet article aura été bref, mais je pense qu’il aurait été dommage de ne pas partager avec vous ces photos, et cette belle adresse à visiter, si vous avez la chance de passer dans les parages !

N’oubliez pas Bergamo !

Bergame est une ville lombarde, voisine de Milan. Souvent, elle est laissée de côté par les touristes, qui préfèrent visiter Milan justement, capitale régionale et capitale économique de l’Italie.

Bergame

Je ne saurais honnêtement répondre à la question « Vaut-il mieux visiter Milan ou Bergame ? » tant ces villes sont différentes l’une de l’autre.

Milan mérite la visite car c’est une ville fascinante, avec une Cathédrale à couper le souffle, de nombreuses boutiques, une foule de musées. Mais zapper Bergame serait une erreur, car sa ville haute est absolument sublime; il faut s’intéresser à sa gastronomie bien à elle, flâner dans son son jardin botanique, et emprunter son funiculaire…

Bref, Milan ou Bergame ? Les deux mon capitaine ! Et aujourd’hui je vais vous présenter Bergame.

Bergamo

Détail de la gare de Stezzano

Se loger à Bergame même coûtait un peu trop cher à notre goût, alors nous avons choisi un hôtel à Stezzano, et pris le train pour nous rendre à Bergame. Cela ne demande même pas 10 minutes, et le billet est à moins de 3 € par personne. Autant dire que comparé à la voiture, qu’il aurait fallu garer dans un parking payant, le choix du train est avantageux.

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A gauche, vous pouvez voir le teatro Donizetti, dans la ville basse.

 

On a coutume de lire dans les guides, que tout l’intérêt de Bergame se trouve dans sa ville haute, coin historique où se concentrent la plupart des monuments. Mais la visite ne saurait être complète à mon sens, sans un petit passage par la ville basse. Pourquoi ? Tout simplement car c’est ici que vivent la plupart des bergamasques ; la vraie ville en quelque sorte !

Certes elle est moins pittoresque que la ville haute, mais de là à la trouver laide, je ne suis pas d’accord du tout ! Les terrasses sont agréables, et on peut profiter des boutiques, qu’il s’agissent des chaines que l’on retrouvent un peu partout, ou des petites enseignes.

Soit dit en passant… Saviez-vous que c’est de Bergame qu’est originaire la marque Kiko ?

 

Bergamo

On sortant de la gare, si vous choisissez le train vous-aussi, vous emprunterez probablement la Viale Giovanni XXIII, qui vous fera passer à côté de la Parrocchia Santa Maria Immacolata delle Grazie. Elle est relativement récente (XIXème siècle) comme en témoigne son style néo-classique.

Avant sa construction, une église plus ancienne occupait l’emplacement, mais a été démolie au moment de percer la viale, qui menait à la gare.

Les œuvres abritées par l’église d’origine ont été déplacées dans plusieurs autres bâtiments religieux.

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Sur la photo ci-dessus, l’on peut voir l’église sur la droite, encadrée par la porta Nuova. Réalisée en 1837 pour le retour à Bergame de Ferdinand I d’Autriche, cette porte au style néoclassique marque aujourd’hui le véritable cœur de la ville basse.

Tout à gauche, la torre dei Caduti a été construite à partir de 1922. Elle mesure 45 mètres de haut, et rend hommage aux morts de la première guerre mondiale.

Sortez un peu de l’axe qui mène de la gare au funiculaire, écartez-vous de la Porta Nuova, et enfilez-vous dans les rues de Bergame… Vous pourriez bien être surpris par ce que vous allez découvrir !

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On a trouvé où se cachaient les bergamasques !

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Détail de la façade de la Banca d’Italia, viale Roma, 1

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Bergamo, ville basse

Nous avions prévu de trouver un petit resto en bas, puis de monter jusqu’à la ville haute à pieds. Mais en plein mois d’août, dénicher un resto ouvert, qui proposait des plats végétariens qui plus est, en pleine terre de la charcuterie, s’est avéré compliqué.

Contrada dei Tre Passi, au numéro 1, le resto Veg Eat m’avait répondu être ouvert, mais nous nous étions mal compris, car en réalité il était fermé tous les samedi du mois d’août. Pas de bol.

Donc nous avons traîné, traîné, traîné, sans regarder nos montres, trop occupés que nous étions à prendre des dizaines de photos, et quand nous avons commencé à avoir franchement faim, nous avons modifié nos plans, pris de le funiculaire et rejoint la citta alta !

Bergamo

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Le funiculaire est bien pratique, et pittoresque ! Seul point à garder à l’esprit, les billets ne peuvent pas s’acheter à la carte bancaire. Donc prévoyez un peu de monnaie…

A Bergamo il n’y a pas un, mais deux funiculaires :

• Celui qui relie la ville basse à la ville haute,

• Celui qui relie la ville haute au Colle di San Vigilio –> tout en haut, il y a un château…

C’est le premier que nous avons pris, et le billet valable 75 minutes coûte 1,30 € (soit 2,60 € pour un aller-retour). Il existe aussi un billet valable 24 heures pour le funiculaire, et le bus, à 3,50 €.

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Dès que l’on sort du funiculaire, on arrive sur une petite place, où se trouvent essentiellement des restos, avec notamment un polenta take-away. La polenta, ce plat à base de semoule de maïs, est la spécialité de Bergame. Mon arrière-grand mère bergamasque nous en servait à chaque fois que nous lui rendions visite, accompagnée de petits oiseaux comme le veut la tradition, ou parfois de viande de sanglier.

Autant dire que pour moi, la polenta a gardé le goût de l’enfance, et n’en est que meilleure !

Aujourd’hui, les petits oiseaux sont protégés, et si vous trouvez de la polenta e osei, il s’agira en fait d’un dessert, qui aura une forme de dôme jaune, surmonté de petits oiseaux en massepain.

Vous pourrez toutefois déguster une polenta salée, à base de maïs, avec du fromage ou de la charcuterie par exemple. De nombreux restos en proposent. Attention toutefois à éviter les lieux trop touristiques. N’oubliez pas qu’à la base, il s’agit de farine de maïs, donc cela ne devrait pas vous revenir à 20 € !

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Se balader dans les ruelles de la vieille ville est absolument charmant.

L’office de tourisme est facile à trouver. Dans la ville basse, il est à quelques pas de la gare (et propose un réseau de wifi gratuit sans mot de passe), tandis qu’en haut, il est implanté au rez de chaussée de la tour Gombito. Donc il suffit de lever le nez, et hop vous saurez vers où marcher !

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La Torre del Gombito tient son nom du latin « compitum », qui a évolué, est passé par le dialecte bergamasque, pour devenir « gombito« . Mais on ignore exactement le pourquoi de ce nom. D’un côté, cela pourrait signifier « carrefour » car la tour se trouve à l’intersection des deux axes principaux des voies romaines… ou alors, cela viendrait de « compter » puisque  l’on numérotait les rues de la ville à partir de cette tour.

Dans tous les cas, ce que l’on sait, c’est que la Torre del Gombito a été construite au XIIIème siècle, et servait à encadrer les conflits entre les différentes factions présentes dans la ville médiévale.

Aujourd’hui, elle culmine à 51,60 mètres, mais elle a été rabotée au XIXème siècle pour des raisons de sécurité… Avant cela, elle atteignait les 64 mètres ! A sa base, un local commercial abrite désormais l’office touristique. Mais il n’était pas prévu dans la tour originelle. Son installation ne date « que » du XVème siècle.

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La piazza Vecchia constitue le cœur de la ville haute. Vous y reconnaîtrez facilement la fontaine de Contarini, donnée par le doge de Venise, Alvise Contarini, en 1780, à la ville de Bergame.

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Vous ne pourrez pas manquer la tour Civique (Torre Civica), imposant beffroi du XIIème siècle doté d’une horloge du XVème siècle.  Elle servait autrefois à annoncer la fermeture des portes de la ville. On l’appelle aussi Campanone (ou Campanù dialecte local). La tour civique est un poil plus haute que la tour Gombito (52 mètres), et se visite. On peut y grimper à pieds ou par l’ascenseur, pour jouir d’une vue imprenable sur la piazza Vecchia et la piazza del Duomo.

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Avançons en direction de la tour civique… nous arrivons piazza del Duomo…

Bergame alta est vraiment très concentrée, et il n’est nul besoin de marcher des heures pour passer d’une beauté à une autre.

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Le baptistère octogonale est implanté sur la droite. Il date de 1340, et se trouvait initialement dans l’église Santa Maria Maggiore. A la fin du XIXème siècle, il fut déplacé hors de l’église, afin de pouvoir accueillir les non-baptisés, sans les faire pénétrer dans l’édifice sacré.

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Un peu plus à gauche, la chapelle Colleoni trône majestueuse, avec sa façade de marbre rose et blanc. C’est à mon sens la plus belle pièce architecturale à voir à Bergame. On dirait un véritable bijou…

Il est interdit de prendre des photos de l’intérieur, mais la visite est gratuite, et nous n’avons jamais eu à patienter pour en profiter. C’est un concentré d’art et de finesse…

Le Condottiere Colleoni était en effet un très grand chef militaire, qui servit surtout la république de Venise. Mort au château de Malpaga, il fut enterré à Bergame, sa ville de naissance à laquelle il était très attaché.

Il y en a des choses, en si peu de place… et ce n’est pas fini ! Juste à côté de la chapelle Colleoni, on trouve la basilique Santa Maria Maggiore, dans laquelle se trouvait initialement le baptistère. Et encore à gauche, on termine par la cathédrale.

Mais… je vous parlerai de tout cela dans un prochain billet…

A presto !

 

 

 

 

 

 

 

L’Apparition – Didier Van Cauwelaert

J’aime énormément Didier Van Cauwelaert. Avec Tracy Chevalier, il est l’un de mes auteurs favoris, et ce depuis de nombreuses années. Je n’avais pas encore lu l’Apparition, car j’essaie de faire durer ma pile de romans à lire, pour ne pas me retrouver en rupture de stock, dépendante des dernières sorties de cet auteur !

Et puis par un dimanche frisquet de décembre, j’ai craqué, et ai entamé L’Apparition, un roman publié en 2001, dont l’histoire se base sur des faits bien réels.

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Didier Van Cauwelaert s’est documenté sur Juan Diego Cuauhtlatoatzin, un indien du seizième siècle cannonisé en 2002. La Vierge Marie lui serait apparue tandis qu’il se promenait. Elle lui aurait demandé de bâtir une église. Bien-sûr quand celui-ci est allé en parler à l’évêque, il n’a pas été cru… et il a alors fallu que la Vierge donne une preuve à son messager, pour faire entendre son message.

La preuve, ce fut dans un premier temps des roses, qui poussèrent en plein hiver, et que Juan Diego cueillit et rapporta dans sa tunique. Et lorsqu’il déballa son bouquet pour le présenter à l’évêque, une image de la Vierge apparut, comme imprimée sur la tunique…

C’est autour de cette tunique miraculeuse, que Didier Van Cauwelaert a imaginé son roman. Car en soi, l’apparition d’une Vierge sur un tissu est déjà un miracle, mais en plus, l’image présente de très nombreux détails tous plus troublants les uns que les autres.

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Délicieuse #lecture 👌

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 L’Apparition est bien un roman, et pas un livre enquête.

Nous suivons les réflexions de Nathalie, ophtalmologue athée, qui est appelée par le Vatican pour analyser les yeux de la Vierge imprimée sur la tunique. Avec elle, nous découvrons les détails de la tilma. 

Le personnage de Nathalie sert aussi de prétexte pour introduire une dimension plus personnelle au récit. La jeune femme a une vie sentimentale un peu merdique, qu’elle évoque tout au long du roman.

Enfin, certains passages voient le narrateur changer, au profit de Juan Diego lui-même, qui prend la parole pour donner sa propre version des faits.

Le livre est intéressant, mais je dois reconnaître qu’il m’a moins emballée que ce que j’espérais. Le côté très romancé, et les digressions sur la vie sentimentale de la narratrice m’ont un peu refroidie. J’étais venue chercher un récit plus factuel.

Je suis restée un petit peu frustrée. J’aurais aimé en savoir plus…

Et vous, l’avez-vous déjà lu ? Pensez-vous le faire ?

Modèna, nous revoilà !

Modena est une belle ville que nous avions déjà visité l’an dernier (vous retrouverez mon premier article ici). Nous étions restés un jour seulement et aurions bien pris plus de temps pour profiter de l’endroit… Alors nous avions prévu une nouvelle étape sur place cette année.

En fait, pour être précis, la ville n’est pas énorme, et on a assez rapidement fait le tour des principaux centres d’intérêt. Mais, il est plaisant de s’y promener, et de prendre le temps de flâner. Donc si la visite en une seule journée est largement faisable, je vous conseillerais de prévoir malgré tout 48 heures minimum, pour goûter pleinement aux charmes de la ville du vinaigre balsamique !

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Nous avons rejoint Modena depuis notre hôtel de Campogalliano, en voiture. En nous garant à Giovanni di Tien Anmen gratuitement, il nous a fallu marcher un peu le long du stade et des murs bof bof, avant de rejoindre le centre. Mais ce n’était pas insupportable du tout !

Je vous mets quelques clichés pris le long du chemin, pour l’ambiance !

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La Chiesa Santa Maria Pomposa est une église petite et assez sobre, qui se visite rapidement. Elle date du XIIème siècle. L’intérieur était un peu trop sombre pour prendre de belles photos, mais honnêtement, je n’ai pas été subjuguée par la visite. Je ne dis pas que cela ne valait pas le détour, pas du tout, mais ce n’est pas dramatique si vous n’avez pas l’occasion de la visiter.

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Nous avons retrouvé la piazza Roma avec ses fontaines que nous aimons tant… Elles n’ont pas vraiment d’intérêt culturel. Ce sont des jets verticaux, récents (j’ai cru comprendre que la place avait été réaménagée en 2015). Mais elles font le bonheur des enfants et des touristes qui n’ont aucune honte à passer tout près (voire carrément dedans) pour se rafraîchir !

Sur les bords de la place, des bancs en marbre recyclé permettent de faire une pause, de se détendre en regardant les mômes qui ne se lassent pas de jouer avec les fontaines. Les bancs ont apparemment coûté 900 € pièce, et fait râler pas mal d’habitants… On peut les comprendre pour le coup.

Il y a peu, on trouvait ici un parking, qui a été supprimé. Les travaux ont été particulièrement coûteux, et pas forcément du goût de tous les habitants, encore une fois. Mais personnellement, je trouve le résultat vraiment réussi…

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Après avoir pris des dizaines de photos et nous être trempés dans les jets des fontaines, nous avons fait un tour à pied jusqu’au Duomo, et admiré la Ghirlandina, la tour dans laquelle il est possible (et même fortement recommandé) de grimper !

Dans le jeu de qui a la plus haute, Modène n’a pas trop à rougir. Sa fameuse tour mesure 89,32 mètres ! Elle est plus petite que la Torre degli Asinelli de Bologne (97,2 mètres), ou que le Campanile de la Place San Marco à Venise (98,6 mètres), mais reste fort imposante !

Et en plus, elle est réellement belle ! Enfin, cela n’engage que moi, mais personnellement je trouve cette tour originale, reconnaissable entre mille.

Au départ, elle assumait un rôle civique, puisqu’elle informait les habitants de l’ouverture et de la fermeture des portes de la ville médiévale.

Pour avoir l’immense bonheur de gravir les marches qui vous porteront en haut de la Ghirlandina, il ne vous faudra débourser que 3 €. Aucune raison alors de se priver de la vue imprenable qu’elle offre sur Modène !

 

 

 

Le duomo me plait particulièrement. Je vous donne son nom complet, pour le principe : La cattedrale metropolitana di Santa Maria Assunta in Cielo e San Geminiano.

Ceci étant dit, il a été bâtie à l’endroit où fut enterré le saint protecteur de Modène, San Geminiano. Avant sa construction, deux églises avaient déjà été implantées au même endroit. C’est souvent ainsi que cela se passe avec les cathédrales ; elles remplacent d’anciens édifices, en reprennent parfois des morceaux, puis évoluent sur plusieurs siècles…

La construction de la cathédrale a débutée en 1099, dans un style roman, et s’est achevée en 1319.

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J’aime particulièrement la sublime rosace qui orne sa façade. Celle-ci a été rajoutée par la suite, au XIIIème siècle.

Les portes latérales, sont magnifiques également, tout en finesse…

L’intérieur de la cathédrale est tout aussi beau que sa façade. Ce qui saisit immédiatement lorsque l’on entre dans l’édifice, c’est le grand jubé en marbre sculpté.

La première fois, je l’avais cru en bois, pour sa teinte beige-brune. Mais il s’agit bien de marbre, et les sculptures représentent la Passion du Christ.

Le reste est assez sobre, loin des cathédrales baroques où chaque centimètre carré est recouvert de fresques. C’est joli aussi, mais elles se ressemblent. Alors que là, il y a vraiment des éléments marquants, que l’on ne voit qu’ici… dont le fameux jubé.

Sous le jubé, l’on trouve le passage pour accéder à la crypte, dans laquelle se trouve le tombeau de San Gemiano.

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Intérieur de la cathédrale de Modène

 

Le jubé

 

 

 

 

La crypte, avec ses nombreuses colonnes

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La crypte, avec le tombeau de San Gemiano

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Détail de marqueterie

Nous avons passé un temps considérable à admirer la cathédrale, que nous avions pourtant déjà visité il y a un an. Je vous confirme que vraiment, celle-ci mérite et re-mérite la visite ! Puis nous sommes ressortis pour continuer notre balade…

Puisque nous étions déjà venus à Modène et que nous avions visité les incontournables, cette année nous étions plus libres de suivre nos envies, et d’aller vers les rues qui nous attiraient, sans même regarder notre plan !

Nous avons fait un petit passage par le centre d’information touristique, qui se situe juste à côté de la Cathédrale. A Modène, l’on peut emprunter des vélos gratuitement. Oui, vous avez bien lu, gratuitement, en laissant juste 20 € de caution par vélo, en espèces. Cela ne prend que 5 minutes maximum, et vous pouvez ensuite vous rendre aux bornes C’Entro in Bici (il y en a une à 2 minutes à pied du bureau touristique) et prendre votre bicyclette !

Alors bien-sûr, ce ne sont pas des vélos de compèt, mais ils sont globalement bien entretenus, et tout à fait fonctionnels ! Pour visiter cette ville toute plate, c’est vraiment au poil !

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Nous avons donc roulé sur les pavés, sillonné les rues et accroché nos cadenas à une bonne dizaine de poteaux différents, le temps de « visiter » une boutique de fringues ou de bidouilles diverses et variées.

Le seul petit hic, était qu’à la station où nous avons pris nos vélos, aucun n’avait de panier, et que nous avons donc dû nous débrouiller pour pédaler avec nos sacs. Mais cela reste vraiment du détail !

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Et puis, une fois que nous avons eu notre dose de pédalage, nous nous sommes assis en terrasse, au bar Cafélivre… avant de découvrir qu’il y avait bien du café, mais pas l’ombre d’un seul livre ! 2,50 € shakerato, c’est le prix, et c’est toujours aussi bon…

Le seul point négatif avec Modène, c’est que l’on y trouve un musée de la Figurine, que nous adorerions visiter, mais qui ferme tous les ans pendant le mois d’août… Or, comme mes vacances tombent invariablement en août, je pense qu’il nous sera difficile de visiter un jour ce musée ! A part cela, la ville a tout pour nous plaire…

Pour les amateurs de belles carosseries, sachez qu’on trouve aussi à Modène, le musée Casa Enzo Ferrari, à ne pas confondre avec le Musée Ferrari tout court, à Maranello. Comme nous avions prévu de visiter le musée de l’auto de Turin pendant les mêmes vacances, nous avons zappé celui de Modène… ce sera pour une autre fois !

Et enfin, je ne vous parlerai pas du vinaigre balsamique de Modène, car… je l’ai déjà fait. L’article est visible ici !

Comme j’ai coutume de le dire pour conclure mes articles, j’espère que la visite vous a plu… Pas de meilleure façon de me le faire savoir que de laisser un commentaire ! A presto !

 

A la découverte d’Avallon

Avallon est une ville de l’Yonne (région Bourgogne – Franche-Comté), occupée depuis l’époque romaine. Elle compte quelques 7 000 habitants, les avallonais, et est donc de taille modeste.

Nous y sommes allés car j’avais un coffret Wonderbox à utiliser, et souhaitais en profiter pour faire un vol en ULM. Tant qu’à faire, autant voler au dessus de terres inconnues, donc nous avons choisi l’avallonais !

L’on a rapidement fait le tour du centre historique d’Avallon. D’ailleurs, craignant de ne pas le trouver, et de partir dans la mauvaise direction, mon homme a demandé à un restaurateur qui était assis à sa terrasse, où était le centre historique, et le Monsieur l’a regardé d’un air dubitatif… se demandant surement si nous nous payions sa tête, tant le terme de « centre historique » devait lui paraître excessif !!

Avallon

Bon, il y a malgré tout un centre historique, et notamment une Tour de l’Horloge, qui mesure 49 mètres de haut, et date de 1456. Elle servait à l’époque à surveiller les environs, de jour comme de nuit, pour prévenir les habitants en cas de menace. En effet, après la Guerre de Cent Ans, Avallon n’avait plus de remparts, et il fallait bien se débrouiller pour protéger la population…

Avallon

Autre monument caractéristique de la ville, la statue en hommage à Vauban. Le Maréchal que l’on connait bien chez moi à Besançon, car on lui doit notre belle citadelle, est originaire des environs d’Avallon, et a donc toute sa place sur la place de Tréteaux. C’est Auguste Bartholdi, sculpteur et peintre français que l’on doit cette oeuvre. Pour mémoire, il est aussi le sculpteur de la statue de la Liberté…

Avallon

Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ma petite découverte livresque, vous qui êtes nombreux ici à adorer bouquiner… Ce livre géant en métal est en fait un placard à livres, qui permet de pratiquer le book crossing. Vous pouvez prendre une livre, et en déposer un autre à la place, pour partager avec d’autres lecteurs. Je n’ai pas trouvé mon bonheur à l’intérieur, mais qu’à cela ne tienne, cela m’aura éviter de rajouter de la hauteur à ma pile à lire ! :-p

Avallon

Avallon

La statue de la grenouille trône fièrement sur la place de la Grenouille d’Or. Elle est l’oeuvre d’un sculpteur contemporain, Yvan Baudouin.

Elle représente en quelque sorte la ville, puisque son personnage a été repris pour un parcours touristique fléché au sol. Nous n’avons pas suivi le parcours, mais une autre fois peut-être !

Avallon

La ville ne nous a pas paru spécialement animée en ce samedi soit de juin. Il faisait bon, et l’on était bien dehors, à profiter de la douceur et du joli couché de soleil. Mais rares étaient les personnes à flâner dans les rues !

Avallon

Avallon

Avallon

Avallon

Ainsi s’achève notre petite visite. Et vous, connaissez-vous Avallon ? Avez-vous envie de visiter cette jolie ville ?

Mets ton écharpe, on sort !

Où suis-je ? Saurez-vous deviner ?

Lyon

Bien-sûr nous nous trouvons devant la basilique Notre Dame de Fourvière, qui se dresse sur la colline du même nom, et surplombe la capitale des Gaules.

La basilique se visite (gratuitement). Elle n’est pas si vieille que cela, puisque sa construction a débuté en 1872. A la base, les lyonnais s’étaient engagés à construire une grande église dédiée à la Vierge, si la guerre contre les prussiens épargnait leur ville.

Réalisée dans un style néo-byzantin, elle est l’oeuvre de Pierre Bossan. Mais étant malade, il dû superviser la construction de loin, et déléguer en grande partie l’exécution à Louis Saint-Marie Perrin.

Pierre Bossan meurt en 1888, alors que l’église n’est pas encore terminée. Elle sera consacrée en 1896, et érigée en basilique l’année suivante.

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La basilique surplombe Lyon, et si elle est bien visible d’en bas (depuis la place Bellecour par exemple), pour la visiter il faut le mériter. Comprenez par là que vous devrez soit grimper jusqu’en haut à la force de vos petites pattes, soit emprunter la ficelle (le funiculaire).

L’ascension à pieds est tout à fait faisable, mais le funiculaire a un petit côté typique tout à fait plaisant pour les visiteurs ! A vous de faire votre choix !

Ce jour là, il y avait foule pour le funiculaire, donc nous avons renoncé à attendre le funiculaire pour le Vieux Lyon, et avons opté pour le funiculaire Saint Just (on prononce « Saint Jus », sans le « t »). Ensuite nous avons marché !

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J’ai eu beau vivre à Lyon et visiter cette basilique un nombre incalculable de fois, je ne m’en suis encore pas lassée. Il faut dire qu’elle est réellement originale, aussi bien pour son aspect extérieur, que pour sa décoration intérieure.

C’est un site religieux bien-sûr, mais la réduire à cela serait une erreur. En effet, des événements sont souvent organisés sur la colline de Fourvière. Il faut absolument y monter pendant le festival des lumières, pour voir Lyon illuminée d’en haut, et adminer les jeux de lumières sur sa façade.

En juin-juillet, les Nuits de Fourvière font déplacer de nombreux artistes internationaux, qui proposent des spectacles divers et variés à ciel ouvert (concerts, théâtre, danse…).

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Revenons à la basilique ! La crypte est dédiée à Joseph. On peut y accéder directement depuis l’extérieur lorsque la porte des lions est ouverte, ou alors en descendant les escaliers depuis l’intérieur de l’édifice.

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Dans la crypte, l’on peut admirer des Vierges du monde entier, et découvrir un nombre impressionnant d’ex-voto (offrande faite à Dieu en prière, ou pour remercier).

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Ce jour là, nous étions venus avec les neveux de mon homme, qui sont tous les deux ados. Ils se faisaient mortellement ch… pendant la visite de la basilique. Nous avions imaginé qu’ils seraient impressionnés par la beauté des lieux, mais force a été de constater que ce n’était pas du tout le cas. Donc nous avons abrégé la visite et leurs souffrances, et sommes ressortis pour regarder Lyon d’en haut !

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Depuis la colline, on repère sans difficultés la tour Part-Dieu, anciennement surnommée Tour du Crédit Lyonnais, mais plus souvent appelée « tour crayon ».

A côté d’elle, la tour oxygène fut construite à partir de 2007. Elle abrite des bureaux, et est reliée au cours du même nom (cours Oxygène) qui a permit d’ajouter environ 100 boutiques au centre commercial Part-Dieu.

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L’arrondi noir que vous pouvez repérer ici, au centre de la photo, est l’opéra situé place de la Comédie, face à l’hôtel de ville.

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A certaines heures, on peut aussi observer de belles guirlandes lumineuses, faites par les feux des voitures qui bouchonnent sur les principales artères de la ville !

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J’espère que la visite vous aura plu, et que vous n’aurez pas eu trop froid. On se quitte avec quelques photos automnales !

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La Liste de mes Envies – le film

Bonjour à Tous !

A la base, la liste de mes envies est un roman d’un auteur que j’aime énormément : Grégoire Delacourt. Il est paru en 2012 et a rencontré un énorme succès, qui a vite dépassé nos frontières nationales, puisque les droits de traduction ont été vendus dans une trentaine de pays !

Le livre m’avait permis de passer un excellent moment, car j’avais rencontré le personnage attachant de Jocelyne, quarantenaire qui tient une petite mercerie dans le nord de la France.

Jocelyne est une femme gentille, dans le bon sens du terme. Elle mène une existence tranquille, entourée de gens qu’elle aime. Et lorsqu’elle ne travaille pas, elle tient un blog, qui rencontre un succès qu’elle ne s’explique pas vraiment.

Le quotidien de Jocelyn va être bouleversé, lorsqu’elle apprendra qu’elle a remporté une somme astronomique à l’Euromillion…

A la base, l’histoire est bonne. On a un bon feel-good book, avec un schéma classique. Les gentils sont les héros. Ils rencontrent quelques complications, amenées par quelques méchants, qui vont finir par se mordre les doigts. C’est simple, mais efficace. Un peu de justice dans ce monde de brutes, cela ne fait pas de mal.

Didier Le Pêcheur a soigné son casting, puisqu’il a choisi Mathilde Seigner dans le rôle principal, et Marc Lavoine pour incarner son époux. Parmi les rôles secondaires, on retrouve Frédéric Belle, Patrick Chesnais, et Julie Ferrier qui fait une brève apparition…

Ce n’est pas au niveau du casting que cela cloche… En fait, j’ai reproché à ce film d’être TROP dans l’exagération. Dès le départ, tout est ultra tranché. Jocelyne est la gentille absolue, le genre à qui on mettrait bien quelques claques pour lui apprendre à arrêter de se laisser marcher sur les pieds. Elle est trop candide, trop bienveillante, à un point que l’on finit par ne plus y croire…

Autant dans le livre, cela ne m’avait pas choqué. Il faut croire que c’était mieux expliqué je pense… Autant là, cela n’est pas passé. Et puis franchement, le film se déroule sans surprise, sans rebondissement, avant de déboucher sur une fin téléphonée d’avance (oui forcément, puisque j’avais lu le livre, certes).

Je n’ai pas accroché. Désolée.

Lors de notre dernière balade à Dijon, nous avions été piégés par le temps, et avions dû renoncer à visiter tout ce qui nous faisait envie. C’est pourquoi il avait été décidé que nous reviendrions !

A l’occasion d’une seconde visite, nous avons découvert l’intérieur de l’église Saint-Pierre, bâtie entre 1853 à 1858 dans un style néogothique.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

L’intérieur est relativement sobre, et la plupart des vitraux originels ont été remplacés par des oeuvres récentes, dessinées en 1958.

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

La visite ne prend pas plus de 10-15 minutes, mais elle nous a plu malgré tout, et permis de prendre quelques jolies photos de rayons de soleil, qui filtrés par les vitraux, donnaient de jolies couleurs à la pierre…

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

Eglise Saint-Pierre à Dijon

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Il y a à Dijon, un joli parc qui porte le nom de Jardin Darcy, non pas en hommage à Mr Darcy, d’Orgueil et Préjugés, mais en référence à l ‘hydraulicien du XIXème siècle, Henry Darcy.

Monsieur Henry Darcy avait en effet conçu un réservoir d’eau potable, destiné à alimenter Dijon en eau courante, de façon fort ingénieuse… C’est grace à lui que la ville a eu la chance de profiter de l’eau courante, à une époque où il ne s’agissait pas d’une technologie très répandue. On peut tout à fait imaginer l’influence positive que ce progrès a pu avoir sur le développement de la ville, et sur la santé des habitants !

Du coup, à l’emplacement du réservoir, la ville de Dijon s’est dotée d’un joli jardin public, qui accueille tout naturellement une superbe fontaine…

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A proximité du jardin publique, se trouve un arc de Triomphe, nommé Porte Guillaume, et érigé en 1788, en hommage au prince de Condé, gouverneur de Bourgogne. Cette porte prend la place d’une plus ancienne, dont les bases restaient du XIIème siècle.

Elle changea de noms à plusieurs reprises, pour devenir Porte Guillaume, en référence au religieux Guillaume de Volpiano ou Guillaume de Cluny.

Dijon

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Dijon

L’Eglise Notre-Dame date du XIIème siècle et se distingue par son architecture gothique.

Avec ses nombreuses colonnes, elle est vraiment remarquable… Personnellement je trouve qu’elle ne ressemble à aucune autre église que j’aurais pu voir à ce jour.

Dijon

Dijon

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La coutume veut que l’on cherche la chouette, pour la caresser de la main gauche en formulant un vœux… Mais ne le sachant pas au moment de notre visite, nous ne l’avons pas fait. Voilà donc une raison de revenir ultérieurement à Dijon, n’est-ce pas ?

Dijon

 

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J’espère que ce petit aperçu de Dijon vous aura plu… Connaissez-vous la ville ? Sinon, avez-vous envie de la découvrir ?