L’Aventuriste est un roman de J. Bradford HIPPS paru chez Belfond.
Henry Hurt est un personnage lambda, qui pourrait nous ressembler, à moi, à vous, à n’importe qui finalement. Il est célibataire, âgé d’une trentaine d’années, et travaille dans une entreprise d’informatique. Ce n’est pas le type super ambitieux qui écrase les autres, mais plutôt un gars passe partout, discret et sympa, qui ne fait pas de vagues.
Au travail comme ailleurs, il suit son petit bonhomme de chemin, en essayant de ne pas se compliquer la vie inutilement.
Il travaille pour vivre, et pas l’inverse. Mais cela n’empêche que parfois, son boulot passe avant le reste, et notamment avant sa famille. Son père perd la tête, et Henry n’est pas totalement disponible ni pour lui, ni pour sa soeur qui aurait probablement besoin de plus de soutien.
Parfois aussi, les deux sphères (privée/professionnelles) se chevauchent un peu, entre autres quand notre héro se laisse aller à fantasmer sur sa collègue du Marketing…
***
Ce roman est intéressant car il brosse le portrait d’un homme, symbole de notre société ; coincé entre son boulot et sa vie perso. Ce n’est ni un carriériste qui zappe sa famille, ni un glandouilleur. Au contraire, Henry est la définition même du personnage modéré, qui ne fait pas de vague. Et finalement, ce type de perso se fait rare dans les romans…
Le trait est fin, et l’on accroche assez bien à l’histoire proposée par J. Bradfort HIPPS.
J’ai trouvé cette lecture plaisante, sans pour autant être totalement emballée. En fait, je lui ai reproché quelques petites longueurs. A un moment donné, j’aurais aimé un peu plus de rebondissements. Mais au final, n’est-ce pas le problème récurrent avec les romans réalistes, et les personnages lambdas ?
Malgré tout, je ne regrette pas d’avoir lu ce roman, qui a m’a laissé une très bonne impression.
Je l’ai commencé et je me suis ennuyée dedans… Haha
J’aimeJ’aime
Un roman sympa mais pas transcendant.
J’aimeJ’aime