Jean Teulé – Entrez dans la Danse !

Parmi mes romans préférés de tous les temps, il y a le Montespan, de Jean Teulé paru en 2008. Il s’agissait du premier roman que je découvrais de cet auteur, et ce fut un coup de cœur absolu. J’avais ensuite acheté d’autres romans de Jean Teulé, en espérant me régaler à nouveau grâce à son écriture.

Mais si certains autres ouvrages de l’auteur m’avaient permis de passer de bons moments, aucun ne m’avait à nouveau séduite comme l’avait fait le Montespan. Et certains au contraire, m’avaient même franchement déçue…

Qu’à cela ne tienne, je ne voudrais pas passer à côté d’un bon roman, donc je continue à lire chaque bouquin de Teulé !

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Entrez dans la Danse est un roman dont l’histoire se base sur des faits ayant réellement eu lieu. Nous sommes à Strasbourg en 1519, et une épidémie des plus étrange sévit dans la cité alsacienne. Une femme infanticide s’est mise à danser, pour ne plus s’arrêter, entraînant avec elle de nombreux autres strasbourgeois. Les danseurs sont comme pris de démence, comme possédés, et se meuvent sans arrêt, jour et nuit, pendant deux mois ! Certains dansent littéralement jusqu’à en mourir !

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Jean Teulé n’en est pas à son coup d’essai avec les romans basés sur des faits réels. Il avait déjà écrit Mangez-le si vous Voulez ! un roman dérangeant sur une histoire de cannibalisme. L’auteur semble également apprécier le Moyen-Âge, qu’il dépeint dans toute sa violence et sa cruauté, avec le vocabulaire cru qui est sien.

Teulé n’a pas peur des mots, et nous parle de merde, de sang, de sexe sans rougir.

Mais… il n’a pas réussi à m’emmener avec lui dans la danse… pas cette fois-ci malheureusement.

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Entrez dans la Danse ! m’est apparu comme un roman linéaire dépourvu de tout rebondissement. Il n’est que prétexte à placer des descriptions vulgaires, des mots souvent trop recherchés (qui alternent avec les termes triviaux) que j’ai justement dû rechercher dans le dictionnaire de ma liseuse… Point de suspens, rien pour tenir le lecteur en haleine… 

C’est dommage, car le thème était intriguant. Tant pis, pour cette fois je suis déçue, mais je ne bouderai pas pour autant le prochain roman de l’auteur !

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Balade à Bologne

Je sais, je vous ai déjà parlé de Bologne à plusieurs reprises, mais la ville est réellement vaste et il y a énormissimement à dire sur elle. Donc il se peut que ce billet ne soit pas le dernier…

Pour commencer voici des affiches artistiques, qui ont croisé notre regard et nous ont « contraint » à nous arrêter alors que nous faisions le tour de la ville à vélo.

Elles sont l’oeuvre de différents artistes de street art, qui ont participé au projet CHEAP on BOARD en partenariat avec la ville de Bologne. Les artistes ont réalisé des affiches « non-conventionnelles » qui ont été installées sur des panneaux inutilisés, à différents endroits du centre ville.

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Ensuite, je ne vous parlerai pas de la statue de Neptune, qui trône en face de la cathédrale. Non, ce n’est pas qu’elle ne m’intéresse pas. Au contraire, j’aimerais énormément pouvoir l’admirer. Mais celle-ci est en travaux, et en 2017 comme en 2016, nous n’avons vu qu’une bâche géante, sur laquelle figurent quelques photos de détails de la fameuse fontaine…

Construite pour le pape Pie IV, cette fontaine monumentale représente le pouvoir papal. Neptune domine les eaux (comme le pape domine le monde). On voit donc Neptune, avec à ses pieds, des statues qui représentent le Gange, le Nil, l’Amazone et le Danube. Ce sont les grands fleuves qui symbolisent les quatre continents connus à l’époque.

Nous pouvons visiter le chantier de restauration du monument, mais à mon sens cela n’a pas un intérêt immense si l’on n’a jamais vu la fontaine en question…

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Un jour nous reviendrons, j’y tiens !

Nous avions caressé l’idée de visiter la Bologne médiévale avec un casque de réalité virtuelle. C’est une activité proposée au palazzo Pepoli. On enfile un casque, et pof, on se retrouve dans les rues de Bologne au XIIIème siècle. La ville de l’époque a été reconstituée, avec ses nombreuses tours de l’époque.

La Macchina del Tempo avait l’air vraiment trop cool, mais l’attente de plus de trente minutes à l’office de tourisme a eu raison de notre patience. Et puis il faut dire que le billet coûtait relativement cher, donc finalement, tout mis bout à bout, nous avons préféré profiter de notre précieux temps pour visiter les églises et nous balader dans les rues de l’époque actuelle !

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La basilique San Petronio n’est pas en travaux. On pourrait le croire, puisque sa façade n’est qu’en partie terminée. Le marbre ne recouvre pas l’intégralité du bâtiment, et la brique est encore largement visible, faisant de l’édifice la plus grande église de brique du monde !

La basilique est construite dans un style gothique, et est dédiée à Saint Pétrone, évêque du Vème siècle et patron de la ville de Bologne.

Il ne faut pas la confondre avec la Cathédrale San Pietro, qui se trouve à quelques rues de là… Cette dernière est moins imposante, car elle apparaît dans une rue, et non au bout d’une immense place.

Bien-entendu, il faut absolument visiter l’intérieur de la basilique, ne serait-ce que pour ressentir l’immensité du lieu, et se retrouver tout petit riquiqui.

Lors de notre visite en 2016, nous avions dû nous acquitter d’un droit de faire des photos de 2 € par personne. Cette année, allez savoir pourquoi, le guichet était fermé et nous avons pu prendre des photos sans rien payer. Tant mieux, n’est-ce pas ?

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J’aime beaucoup cette basilique, pour son apparente simplicité. On a une impression d’immensité et de luminosité lorsque l’on pénètre à l’intérieur. Et puis, en avançant, en regardant par ci par là, on se rend compte qu’il y a une foule de détails à admirer, notamment dans les chapelles latérales.

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A voir également si vous appréciez les belles églises, la Basilique San Domenico.

C’est l’une des églises de la ville la plus riche d’Histoire.

Saint Dominique de Guzman, père fondateur de l’ordre des dominicains, était originaire d’Espagne. Mais c’est à Bologne, en 1221, qu’il mourut, après avoir fondé un couvent. Les moines ont souhaité bâtir une plus grande église, qui est la basilique que l’on peut encore admirer de nos jours.

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A l’intérieur de la-dite église, dans une chapelle latérale, se trouve le sépulcre de Saint Dominique. C’est sans conteste un incontournable à voir à Bologne, vu les noms des artistes de l’époque qui participèrent à la réalisation : Nicola Pisano, Arnolgo di Cambio, Niccolo dell’Arca, Alfonso Lombardi, et probablement le plus connu : Michelangelo Buonarroti.

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L’ange sur le côté droit serait l’oeuvre de Michelangelo.

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Ne quittez pas cette basilique sans avoir visité le chœur. Pour ce faire, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée de 50 centimes, mais honnêtement, cette somme est dérisoire pour pouvoir admirer les marqueteries qui s’y trouvent, et faire un petit tour dans le cloître.

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Pendant que nous admirions les marqueteries, une dame est venue faire la poussière. Elle avait l’air totalement blasé, et ne regardait même plus les boiseries, alors que nous étions tous les deux à ouvrir de gros yeux ronds « Ouah t’as vu là, il y a même un effet 3D ! ». La scène devait être assez comique ! 🙂

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Et ainsi s’achève notre visite du jour. J’espère qu’elle vous aura plu… N’hésitez pas à me le faire savoir en laissant un commentaire ! A PRESTO!!

Stupeur et Tremblements

Stupeur et Tremblements est le premier roman d’Amélie Nothomb que j’ai lu. Je l’avais trouvé dans la bibliothèque de ma grand-mère, quand j’étais ado, et l’avais lu d’une traite un après-midi pluvieux. Ce livre autobiographique dans lequel l’auteure belge nous relate son expérience dans une grande entreprise japonaise, m’avait passionnée.

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Quand j’ai vu que le film était proposé sur Netflix, je me suis empressée de le visionner, mais autant vous le dire de suite, mon enthousiasme est retombé comme un soufflé…

C’est un film d’Alain Corneau, sorti en 2003. Il dure 1 h 47.

Le personnage d’Amélie est campé par Sylvie Testud, une actrice que je ne porte pas spécialement dans mon cœur. Je la trouve totalement agaçante pour tout vous dire, et dans le cas présent c’est embêtant car j’en suis venue à me mettre dans la peau des autres employés qui persécutaient Amélie… J’avais moi-aussi envie de la secouer, tant son attitude, sa façon de se tenir, de bougonner m’irritaient !

C’est un comble tout de même… Parce-que nous sommes plutôt sensés nous identifier à Amélie, et trouver les collègues japonais à la limite de l’humanité.

Le fait que l’expérience d’Amélie soit relatée par le biais d’une voix off (celle de Sylvie Testud) n’aide pas à redonner un soupçon de vie au film, au contraire. C’est lent, monotone et les paupières se font lourdes…

Ce film est pour moi totalement raté. Il ne parvient absolument pas à me faire ressentir les mêmes émotions que j’ai pu ressentir en lisant le livre.

Les auteurs se donnent la réplique sans y mettre aucune vie. On croirait du mauvais théâtre. Ajoutez à cela qu’il n’y a absolument aucune finesse dans ce film. Le trait est trop gros, comme tracé au marqueur. Amélie serait la gentille ; les japonais à l’inverse, des êtres dénués de tout sentiment, ridicules et mauvais.

Dernier point, le film est proposé en deux versions : français ou japonais sous-titré. Sur Netflix je n’avais que la VF et cela a contribué à mettre encore une distance supplémentaire entre les acteurs et moi. Le doublage des acteurs japonais en français m’a forcé à faire un effort supplémentaire pour m’immerger dans l’histoire. Trop c’est trop.

Journal d’un incorrigible éditeur…

C’est sur une belle étagère de book crossing, à l’hôtel Maggiore de Bologne, que j’ai rencontré ce livre (en italien) : Diario di un editore incorreggibile. Je n’en avais jamais entendu parler et ne connaissais pas l’auteur, Mario Cassini.

Le résumé m’a tout de suite tentée. Un livre écrit par un Éditeur, au sujet de son job, quand on aime passionnément les livres cela attire forcément, non ?

Dans ce petit livre (une centaine de pages) l’auteur nous relate comment il est devenu Éditeur, et ce que cela signifie réellement de tenir une maison d’édition.

Il nous détaille ses différentes missions, raconte pourquoi il a choisi cette voie, et en quoi il a pu être déçu par rapport à ce qu’il imaginait.

C’est intéressant, et l’écriture est plaisante. Donc le livre se lit rapidement.

J’ai regretté que certains passages se répètent un peu, notamment quand l’auteur parle de l’aspect paperasse qui prend le dessus sur la lecture et le vrai plaisir de lire. Mais ce n’était pas non-plus insupportable…

J’aurais aimé rencontrer plus d’anecdotes amusantes. Disons que je m’attendais à un livre marrant, et qu’en réalité c’est surtout un témoignage, léger mais pas humoristique.

Le fait de découvrir la réalité qui se cache derrière un métier qui pourrait faire fantasmer est fort intéressant.

Si le thème vous tente et que vous lisez en italien, alors laissez-vous tenter !

De l’autre côté du lit – DVD

Salut à Tous ! Aujourd’hui, je vous parlerai d’une petite comédie française, que j’ai visionné un dimanche d’hiver, et qui m’a permis de passer un agréable moment en compagnie de Sophie Marceau et de Dany Boon.

Cette comédie s’intitule De l’autre côté du Lit, tout comme le livre d’Alix Girod de l’Ain, dont elle est tirée. Elle a été réalisée par Pascale Pouzadoux, et j’avoue que cela me faisait un peu peur, car il s’agit de la réalisatrice de Croisière, que j’avais trouvé absolument nullissime.

Mais j’ai bien fait de ne pas rester sur cet échec mémorable, et de donner sa chance à De l’Autre Côté du Lit… Car ce film est assez bien fichu.

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Ariane et Hugo forment un couple de quarantenaires, installé dans sa routine. Elle s’occupe du foyer et vend des bijoux à domicile, tandis que lui occupe un poste important dans une entreprise de location de matériel de chantier.

Chacun a une vision déformée du quotidien de l’autre, et se dit qu’il est bien le plus à plaindre… Cela donne parfois des discussions animées, jusqu’au jour où Ariane met Hugo au défit d’inverser les rôles !

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Bien-sûr, vous imaginez la suite… Ariane va découvrir que l’existence de son mari n’est pas aussi tranquille qu’elle l’imaginait, et Hugo va s’apercevoir que son épouse s’occupait finalement de beaucoup beaucoup de choses au quotidien !

Là où ce film s’en tire bien, c’est qu’il ne tombe pas dans les énormes préjugés. Il arrive à nous surprendre avec des rebondissements assez savoureux. Pourtant, avec sa jaquette en rose en bleu, on pouvait quand-même s’attendre au pire…

Le scénario tient la route pendant toute la durée du film, et est bien servi par un casting qualitatif !

De l’Autre Côté du Lit n’est pas la comédie du siècle. On l’a vite regardée, vite oubliée, mais honnêtement, si vous cherchez un film léger, mais bien ficelé, pour passer un moment tranquillement calé dans le canapé, ce serait dommage de bouder celui-ci !

Lodi [Italie]

Lodi est une ville de taille moyenne, située dans le nord de l’Italie, en Lombardie. Elle donne son nom à sa province, entourée par les villes de Milan, Piacenza, Pavia et Crémona.

L’histoire de la ville remonte à loin, et aujourd’hui encore on peut admirer des oeuvres architecturales qui témoignent du riche passé de Lodi.

En ce dimanche d’août (2016), je découvre une ville calme. La plupart des magasins sont fermés et le resteront car il est noté qu’ils sont en congés jusqu’à la fin du mois.

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Néanmoins, les italiens qui n’ont pas déserté la ville pour la mer, sont en terrasse à savourer une glace ou un café glacé (c’est assez traditionnel en Italie de prendre son temps en terrasse et en famille le dimanche et personnellement je trouve cette coutume fort sympathique).

Je les imite au caffé Nazional, avec vue sur la cathédrale, piazza della Vittoria. Ce sera un café marocain (café avec lait et cacao) et un (bon) thé ! [1,80 € le cawa au cacao et lait ; 3,50 € le thé].

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La vue depuis le café…

La piazza della Vittoria est un vaste espace carré. Chaque côté mesure environ 75 mètres. Et l’on y trouve outre la cathédrale, le palais Municipal. La place est entourée de colones qui forment des arches, sur ses quatre côtés.

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La Cathédrale est jolie, avec une façade asymétrique de style roman, terminée semble t-il en 1284. Elle est en terre cuite, et comporte un portique dont les fines colonnes reposent sur des sculptures de lions, comme l’on en voit souvent en Italie.

La rosace est à noter également, tout comme les fenêtres divisées en deux (bifora en italien).

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L’intérieur ne paye pas de mine aux premiers abords, mais en réalité, des chapelles latérales sont richement décorées, avec peintures et sculptures. Au fond, on trouve une crypte qui abrite d’autres statues dont une de Sainte Catherine, et deux cercueils en verre. On peut voir les corps à l’intérieur… à vous de décider si vous voulez les voir ou pas, je vous aurai prévenus !

Duomo LODI

Duomo LODI

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Duomo LODI

Duomo LODI

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Le Tempio Civico dell’Incoronata dans la rue du même nom, vaut franchement d’être visité. C’est ce qui m’a le plus plu à Lodi. Conçue en 1488, l’église a été bâtie aux frais de la mairie, d’où son appellation de « civico« .

Parler de chef d’oeuvre n’a rien d’exagéré, tant nous avons sous les yeux, un joyau de l’art lombard !

Incoronata - Lodi

Incoronata - Lodi

L’église a été bâtie à la place d’un bordel. La légende dit qu’une vierge était peinte sur la façade d’un lieu de perdition, et qu’un jour, ses larmes ont coulé devant une bagarre entre prostituées et ivrognes… De là, on a construit une église. Che buona idea!

Incoronata - Lodi

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Pendant ma visite, un groupe de personnes âgées papote bruyamment dans l’église. Cela rajoutait presque du charme à l’endroit.

L’intérieur est à couper le souffle, avec des murs recouverts de peintures, sculptures et dorures, et pour couronner le tout, un sublime coupole.

L’incoronata abrite également une galerie d’art, avec des oeuvres vieilles de plusieurs siècles.

Incoronata - Lodi

Le cimetière de Lodi semblait intéressant aussi, mais fermé lors de notre visite (ouvert de 8 h 00 à 17 h 00 sauf le jeudi).

LODI - Italia - Lombardia

LODI - Italia - Lombardia

J’ai traîné encore un peu dans le centre ville, admiré les vieilles façades, poussé la porte de plusieurs églises, puis suis repartie… ravie une fois de plus, et des images plein la tête !

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Chiesa Santa Maria delle Grazie – Lodi

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Alors, tentés ? Si vous voulez vous loger à proximité de Lodi, ce billet sur l’hôtel Sabrina peut vous intéresser…

Musée des Confluences – Lyon

Ciao a Tutti !

Je vous invite aujourd’hui à me suivre à Lyon, à la (re)découverte du musée des Confluences !

Sorte de gros cailloux posé à la confluence du Rhône et de la Saône,  le bâtiment en lui-même m’a longtemps intrigué. Mais si j’étais déjà entrée dans son hall, je n’avais encore jamais visité les expos.

Lyon

Le musée des Confluences porte ce nom certes parce-qu’il correspond à son emplacement géographique, mais aussi car il permet d’observer la confluence des civilisations et des cultures.

C’est en effet, un musée d’histoire naturelle, d’histoire de l’homme (anthropologie), des sociétés, et des civilisations. Il abrite une collection permanente, avec notamment un squelette de mammouth découvert à Sainte-Foy-les Lyon en 1859. Et l’on peut aussi y visiter des expositions temporaires.

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La visite débute dès l’entrée dans le hall, après les contrôles de sécurité.

Le bâtiment de style déconstructiviste ne laissera personne indifférent…

En fait, si vous arrivez par l’autre côté du bâtiment, la visite débutera même avant l’entrée dans le hall, puisque vous traverserez les jardins…

Lyon

Lyon - musée des Confluences

Lyon - musée des Confluences

Lyon - musée des Confluences

Revenons dans le hall et acquittons les droits d’entrée.

Ceux-ci permettent d’accéder à tout le contenu ; expos permanentes et temporaires.

A noter, un pass annuel adulte est proposé au tarif de 30 €. Cela me semble plus que valable pour les lyonnais !

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J’ai pu visiter deux expos temporaires, en me disant que je pourrais tout à fait revenir voir l’expo permanente par la suite. Inutile de bâcler !

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Lumière ! Le Cinéma inventé est une exposition consacrée à l’invention des Frères Lumière. L’invention au singulier ? Pas uniquement je dirais, puisque certes les frères Lumières ont inventé le ciné, mais en parcourant l’expo, on se rend vite compte qu’ils avaient mis sur pied tout un ensemble de techniques ingénieuses, autour de l’image…

Lyon - musée des Confluences

J’ai ainsi pu découvrir de quelles façons nos ancêtres se divertissaient avant l’invention du cinéma, en visionnant de courtes scènes souvent humoristiques sur différents supports.

Lyon - musée des Confluences

Dans ce drôle de pupitre en bois, une bande imprimée projetait de petites séquences, que l’on pouvait regarder en se penchant sur le dessus de la machine. Bien-sûr, il fallait payer pour cela, et l’animation était vraiment toute simple et sans son.

Bien-sûr, j’ai pu visionner le premier film des frères Lumière. Il s’agit de la sortie de l’usine Lumière de Lyon, en 1895.

Cette exposition m’a permis de mesurer tout le génie des frères Lumière.

J’ai adoré cette visite…

Et elle ne s’est pas terminée ainsi, puisque j’ai ensuite pu profiter de l’expo Venum, sur le venin, et admirer Lyon depuis le toit du musée… Cela vous dirait que je vous en parle également ?

 

 

Le Jour où j’ai Appris à Vivre – Laurent Gounelle

Cela faisait des années que le livre dont je m’apprête à vous parler, prenait la poussière dans ma bibliothèque Ikéa. Je l’avais acheté d’occasion sur un vide-grenier, ou chez Emmaüs. Mais je n’avais encore jamais osé l’ouvrir, car j’avais lu des critiques mitigées à son encontre…

Et puis finalement, son heure est venue !

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Nous sommes à San Francisco, où nous rencontrons Jonathan, un trentenaire séparé, qui n’a guère que son job d’assureur pour tromper sa solitude.

Jonathan n’est pas vraiment heureux, pas totalement malheureux non-plus. Il a ses petits problèmes, ses frustrations et ses emmerdes, comme tout un chacun.

Un jour, une bohémienne lui prend la main, et devient livide en regardant l’intérieur de sa paume… Ce jour là, la vie de Jonathan change du tout au tout.

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Cela commence un peu comme un roman de Guillaume Musso.

Nous sommes aux États-Unis, et un personnage vit une expérience quelque peu surnaturelle.

Le style est assez similaire aussi à celui de Musso, abordable, simple, mais pas mauvais pour autant.

L’histoire m’a happée, et j’ai pris plaisir à tourner les pages, pour suivre les aventures de Jonathan, et profiter des conseils que Laurent Gounelle distillait dans son roman.

Plusieurs fois j’ai pris mon petit carnet pour relever des citations :

« Ce que l’on déteste chez les autres est parfois ce que l’on n’accepte pas en soi. »

Certains n’aimerons pas ce roman, pour les généralités que l’auteur y place à chaque paragraphe. Certains trouveront l’histoire vraiment trop banale, et jugeront que Laurent Gounelle fait de la littérature de bas étages. Je n’ai aucun souci à dire que je ne fais pas partie de ceux-là. Je suis probablement bon public, et tant mieux, car cela m’a permis de passer un bon moment à lire ce bouquin.

Ce livre fait du bien, et contient quelques conseils de développement personnel, qu’il peut être bon de rappeler, et d’appliquer à sa propre existence.

Turin, ça se visite ?

Lorsque l’on évoque l’Italie, les mêmes villes reviennent souvent dans la bouche des gens : Florence, Pise, Venise, Rome… On pense assez rarement à Turin pour le tourisme ; éventuellement à sa voisine, Milan…

Turin n’est pas traditionnellement une ville touristique. Elle a un passé très industriel, intimement lié à FIAT (Fabbrica Italiana Automobili Torino). Longtemps, les gens venaient à Turin pour trouver un emploi, pas pour visiter.

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J’avais visité Turin il y a quelques années, sur une seule journée. La ville m’avait moyennement plu. J’en avaissurtout gardé un souvenir gourmand, puisque j’avais mangé dans un fast food au pied de la mole, le monument le plus connu. Je me rappelle encore de mon burger artisanal au guacamole… Mais Beats (c’était le nom du fast food n’est plus).

Pour le reste, Turin m’était apparue sale, taguée et plutôt stressante, pas du tout en accord avec l’image de dolce vita italienne.

Mais parfois on peut se faire une opinion erronée d’une ville… Et une seconde visite peut permettre de rectifier le tir !

Cette année, j’avais envie de découvrir le musée de l’automobile, qui se trouve à Turin même, dans le quartier de la stazione Lingotto.

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Go go go #Torino !

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Gare d’Asti

Depuis Asti, le train régional desservait la gare de Lingotto, de façon régulière. Turin Lingotto est une gare secondaire, la principale étant Porta Nuova. Du coup, l’on arrive pas en plein centre, mais en périphérie de la ville, dans un quartier un peu tristounet.

Il faut ensuite emprunter la passerelle olympique, qui a été installée pour les JO de Turin, en 2006. Elle enjambe la gare de triage et se reconnait de loin à son arche rouge. C’est une passerelle piétonne.

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Passerelle olympique de #Torino

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Avouez, on dirait le Golden Gate… avec un peu d’imagination ! :-p

 

Le quartier à proximité de la passerelle

Cette visite a été pensée autour de la visite du musée. J’avais prévu d’arriver à l’ouverture, de visiter tranquillement et d’aviser ensuite… La visite du musée a finalement pris plus de trois heures ! Ensuite après un petit pic-nique (à l’arrache à côté d’un supermarché dans un coin paumé. C’est ça aussi les vacances !) j’ai enchaîné sur le visite du centre ville, avec étape métro (j’aime bien tester les métros quand je visite des villes qui en ont un !), et flâné.

Enfin. « Flâné » n’est pas forcément un terme adapté à Turin.

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#metro #Turin #torino

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Torino

Le ticket de métro est à 1,50 € et sur les stations que j’ai fréquentées, je l’ai trouvé très propre…

La ville est très industrielle. Je ne dirais pas qu’elle est moche, mais comparée à la moyenne des autres villes italiennes, je la trouve assez commune… Pas vraiment jolie.

Il y a de jolies choses. Mais l’ensemble n’est pas beau.

On voit des câbles de tram dans tous les sens. Cela manque d’arbres sur les places et globalement on sent que les turinois vivent probablement moins sur les places que les milanais par exemple… Nous n’avons pas ressenti un effort particulier pour rendre les rues agréables.

Torino

Piazza San Carlo

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Piazza Vittorio Veneto

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Piazza Castello

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Piazza Castello

Les places sont immenses, et souvent il y a de grandes terrasses avec des dizaines de chaises. Donc j’imagine que lorsque les turinois ne sont pas en vacances, ces places sont fréquentées. Mais malgré tout, on se sent dans une grande ville impersonnelle. Vous me direz « normal, c’est une grande ville ! ». Je vous répondrai « Et Milan alors ?!! ». Milan est beaucoup plus jolie. Lancez-moi des tomates si vous voulez. Je maintiens.

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Oui mais il y a un beau château…

TORINO

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Et un opéra…

Mais alors, je n’ai pas apprécié la visite ?

Siiii… J’ai aimé revoir la mole, jouer autour des fontaines de la place du Château (piazza Castello), regarder passer les trams vintage, et les enfants courir après les bulles de savon… mais un après-midi a suffit pour profiter de la ville. Il n’y avait pas une jolie chose à regarder tous les dix mètres.

La ville m’a semblé intéressante pour ses musées, par pour la flânerie.

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Ah, ça c’était beau par contre !

J’avais cherché s’il était possible de parcourir Turin en vélo. Mais il fallait appeler l’entreprise de location pour réserver et comme l’idée ne m’a effleuré l’esprit qu’à 23 h 00 la veille, c’était râpé.

Mais finalement, le lendemain j’ai pu constater qu’il y avait assez peu de cyclistes à Turin, et que les pistes cyclables n’étaient pas forcément topissimes.

Oui Turin se visite. Oui il y a des musées, des églises, des terrasses où boire de bons cafés. Mais la ville dans son ensemble, est plutôt grise et je n’ai pas eu le sentiment qu’il était plaisant d’y vivre…

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J’ai aimé admirer les façades des églises jumelles, San Carlo et Santa Christina, sur la place San Carlo. Elles étaient fermées lors de notre visite, donc nous n’avons pas pu voir l’intérieur.

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En revanche, j’ai pu entrer dans la Chiesa della Grand Madre, une église toute ronde qui rappelle le Panthéon de Rome ! On y accède notamment par le pont Vittorio Emmanuele I, juste en face. C’est le pont le plus ancien de Turin ; commandé par Napoléon Ier, en 1807.

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Dans l’église, on peut voir une sorte de puis, dans lequel les visiteurs jettent une pièce, par superstition. Sous ce puis, sont enterrés de nombreux défunts ayant trouvé la mort pendant la première guerre mondiale.

Et puis bien-sûr, sur le parvis, il faut prendre le temps de profiter de la vue… Au bout du pont, la via Pô longe la place Vittorio Veneto, la plus grande piazza de Turin.

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Je ne suis pas retournée au Duomo, que j’avais déjà visité il y a trois ans. Mais j’ai pris un bon café glacé au pied de la mole, le monument emblématique de la ville…

La mole, quelle est belle ! On dirait une espèce de grosse cloche, posée là au milieu de la ville. Elle abrite le musée du cinéma, sous son dôme de 167,5 mètres… Elle ne vous dit rien ? Regardez un peu votre monnaie. Sur les pièces de 2 centimes italiennes, en euros donc, c’est elle qui est représentée !

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Le retour vers Asti s’est fait depuis la gare Porta Nuova, plus jolie que celle de Lingotto…

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Vous l’aurez compris, Turin n’est pas ma ville préférée d’Italie. Néanmoins, j’envisagerais d’y retourner pour visiter le musée du cinéma dans la mole. Loin de moi l’idée de vous dissuader de visiter Turin. La preuve, j’y suis allée deux fois et compte y repasser !

La Vie Très Privée de Monsieur Sim

Ciao tout le monde ! Aujourd’hui je vais vous présenter un roman que j’ai lu un peu par hasard, car j’ai remporté un exemplaire à un jeu concours. Il s’agit d’un ouvrage de Jonathan Coe.

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Maxwell Sim est un looser. Sa femme l’a quitté et est partie avec leur fille.

Il n’a plus vraiment de raison de se lever le matin, pas vraiment de passion. Et puis un jour, il reçoit une proposition aussi loufoque qu’inattendue : traverser l’Angleterre au volant d’une Toyota Prius, pour le compte d’une entreprise qui vend des brosses à dents.

Mission acceptée, et voilà notre bonhomme qui sillonne les routes, et converse avec Emma, son GPS ! Au cours de son périple, il en profite pour revoir différentes connaissances qu’ils n’a pas croisées depuis des années.

Ces rencontres lui permettront d’exhumer des souvenirs jusque là enfouis, et de mieux se comprendre lui-même…

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Ce roman m’a plu, même s’il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. J’ai aimé l’humour typiquement anglais, et le côté road movie version roman. C’est à l’intérieur de sa propre vie que le personnage voyage.

En se remémorant des passages clés de son passé, et en repensant à des événements lointains, il relie les points, démêle les fils de son existence.

Ce n’est pas ennuyeux non, mais il m’a manqué un petit je ne sais quoi pour m’attacher véritablement aux personnages.

Maxwell est un homme solitaire, qui observe beaucoup les autres. S’il lui arrive de partir dans de longs monologues qui peuvent littéralement tuer son voisin de siège dans l’avion, il est plus fréquent qu’il se retrouve bloqué, à ne pas savoir quoi faire ni quoi dire pour se faire comprendre de ses pairs.

Ah comme il est plus facile pour lui de faire la route avec Emma, la voix de son GPS, que de parler avec son ex femme !

J’ai trouvé que l’auteur avait un certain talent, pour nous proposer une histoire sur ce thème, sans nous faire sombrer dans l’ennui le plus profond. D’habitude, dès qu’il y a un peu trop d’introspection, je me mets à bailler. Là pas du tout. Mais même si les découvertes que le narrateur fait sont fort intéressantes, il m’a manqué un petit quelque chose, pour réellement m’attacher à ce personnage, et m’impliquer pleinement dans l’histoire.