Ma commande sur Happy Bulle

Cela faisait plusieurs fois que je me retrouvais régulièrement sur le site Happy Bulle, à la recherche d’idées cadeaux personnalisées et sympathiques. En décembre, j’avais failli commander un petit bijou personnalisé pour une amie, avant de changer d’avis, et de me raviser. Mais cette fois-ci, j’ai craqué… Je vais vous raconter pourquoi, comment et si j’ai bien fait !

Tout d’abord, le site Happy Bulle est français, et derrière ce joli concept de produits personnalisés, il y a une petite équipe de six personnes qui s’active !

 

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Happy Bulle propose des bijoux en or, en argent, en bois et en plexiglas. Ce sont des objets à destination de tous, femmes, hommes, enfants. Le site affiche également au catalogue, des accessoires, comme des portes-clefs ou encore des planches à découper !

Le concept central est que tous ces articles sont personnalisables. L’on peut soit customiser les objets à partir d’un dessin, soit opter pour un texte que l’on agrémentera ou non d’un dessin déjà proposé sur le site.

Je n’ai pas testé la personnalisation à partir d’un dessin, car j’avais surtout envie d’écrire un message sur mon cadeau. Mais sachez que le dessin peut soit être importé sous forme de fichier, soit être réalisé sur le site directement, à l’aide d’une souris ou d’une palette graphique.

Pour ma part, j’ai opté pour une planche à découper en bambou…

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22 € la planche, ce n’est pas donné-donné, mais le fait de pouvoir la personnaliser m’a vraiment emballée. C’est ce qui fait toute l’originalité du cadeau, et j’ai adoré ce côté sur mesure, qui permet de montrer que vraiment, l’on a pris le temps de chercher LE cadeau qui passerait un message !

La création de ma planche a été facile et rapide. J’ai saisi mon texte, choisi une police d’écriture et un petit picto, et le tour était joué. Enfin, ça c’était ma contribution ! Le reste s’est joué chez HappyBulle !

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Le produit est fabriqué rapidement (en France), et on nous annonce une expédition sous 48 heures. Les frais de port varient selon le point de livraison. Pour recevoir ma planche en boîte aux lettres, j’ai payé 4,90 € de port (offert à partir de 50 € d’achat).

Ma commande a été enregistrée le 12 mars, expédiée le 13, et reçue le 14 !

J’ai été surprise par sa taille. Il était bien noté qu’elle mesurerait 20×14 cm, mais j’imaginais que cela rendrait plus grand. Là, cela va être juste pour préparer à manger dessus. Elle servira plus de petite planche à découper d’appoint, pour couper une petite bidouille, que de véritable planche pour préparer une ratatouille ou un couscous.
Je suis malgré tout contente de mon achat, car j’ai pu offrir un cadeau original, personnalisé, et qui devrait durer dans le temps.

 

 

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Les Jeunes Femmes de Cinquante Ans

C’est grâce à la plateforme Netgalley, que j’ai pu recevoir le e-book Les Jeunes Femmes de Cinquantes Ans, roman de Mylène Desclaux à paraître au mois de mai chez JCLattès.

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J’ai demandé ce livre, car ma Mère a la cinquantaine, et que le résumé me laissait penser que l’histoire pourrait lui plaire… C’est donc elle qui l’a lu, et qui va vous en parler !

L’histoire commence par un constat du narrateur :

Elle a 50 ans, est célibataire. Ses enfants partis, et elle est sans travail ; à la recherche de sa deuxième partie de vie professionnelle et amoureuse.

50 ans ou la prise de conscience du temps qui passe et l’envie de vivre…

L’auteure passe au crible le regard de la société sur les « jeunes » de 50 ans, tellement plus jeunes que leurs parents à leur âge. Elle évoque leur rapport à leur âge, difficile à cacher selon l’âge de leurs propres enfants et l’omniprésence réseaux sociaux; rapport à l’âge dans le monde du travail également, et vis à vis de leurs aînés.

L’auteure aborde la solitude ou au contraire, la liberté redécouverte après un divorce et/ou le départ des enfants. Elle parle également de la santé (l’âge du test colorectal et de la mammographie) et surtout… de ce thème inépuisable : l’amour.

Le livre laisse une grande part à l’amour a; amour perdu (maris partis compter fleurette à plus jeune), recherche encore et toujours de l’amour via les sites de rencontre, amants d’un soir pour souligner la vitalité sexuelle des cinquantenaires ou amour sérieux pour continuer la vie à deux, femmes cougars ? Choix d’un veuf ? D’un divorcé, d’un ex ? Les pièges à éviter, les avantages et les défauts de leur âge…

Le style est fluide, léger, l’humour présent dans chaque page, les cinquantenaires malmenés, livrés sans merci, mis à nu par la plume de l’auteure qui allonge ses personnages sur le divan d’un psy, étale sans pudeur leurs états d’âme et leurs déboires sentimentaux, leurs règlements de compte avec leurs parents, leurs relations avec leurs collègues.

Ce livre traite d’un âge intermédiaire, de ses avantages et de ses inconvénients. Cela pourrait être un guide de la cinquantaine pour les nuls !

J’ai aimé, beaucoup, vraiment, chaque cinquantenaire se retrouve au détour d’une ligne, d’un exemple.

Ego surdimensionné s’abstenir, pourrait ne pas apprécier à sa juste valeur un humour qui bien souvent cache un grand désarroi et une profonde solitude !

Nicci French

J’avais déjà lu deux livres du couple anglais Nicci French (derrière ce pseudo, se cachent en réalité Nicci Gerrard et de son mari Sean French). J’avais bien accroché. C’est pour cela que depuis, lorsque je trouve un livre d’eux en occasion, généralement je me l’offre.

What to do when someone dies (que faire quand quelqu’un meurt) a été traduit en français sous le titre Plus Fort que le Doute.

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***

L’histoire débute par une très mauvaise nouvelle pour la narratrice Ellie. La police vient de lui annoncer que son époux, Greg, est décédé dans un accident de la route. Et pour en rajouter à sa peine, celui-ci n’était pas seul. Il avait une passagère, rapidement identifiée comme étant Milena Livingstone, une femme dont Ellie n’avait absolument jamais entendu parler.

Pour tout le monde, il est clair que Milena et Greg entretenaient une liaison. Mais pour Ellie, cela semble inconcevable…

***

J’ai bien aimé ce thriller, car les auteurs parviennent à instiller une bonne dose de suspens tout du long… L’histoire est intéressante, et comporte de nombreux rebondissements. La tension ne retombe pas.

Les personnages sont suffisamment nombreux pour que nous puissions avoir plusieurs suspects. Mais ils sont bien présentés, et je n’ai jamais eu ne serait-ce qu’à fournir un début d’effort pour les situer les uns par rapport aux autres.
En bref, ce thriller m’a beaucoup plu !

Le Tiramisù, pour aller plus haut

Le tiramisù est probablement LE dessert italien le plus connu au monde. Littéralement, son nom signifie « tire-moi vers le haut ! », c’est à dire, « redonne-moi le moral ! » et je crois que c’est plutôt bien trouvé !

Ce gâteau incroyablement généreux, n’est pas si vieux que cela. Son invention sous sa forme actuelle, ne remonterait qu’aux années 1960. Des légendes évoquent un gâteau apparu bien avant, mais il semblerait qu’elles soient erronées.

Quoi qu’il en soit, la recette classique est composée des ingrédients suivants : œufs, sucre, mascarpone, biscuits (génoise ou boudoirs), café et cacao. On peut selon les goûts, ajouter du marsala sec, ou du rhum.

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#tiramisù #cuisine #italianFood

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J’ai longtemps cru que la préparation d’un tiramisù était compliquée. En réalité PAS DU TOUT. La seule potentielle difficulté réside dans le montage des blancs en neige, mais avec un batteur électrique et un brin de patience, elle est rapidement dépassée !

Pour réaliser un bon tiramisù, il vous faudra :

 

***Pour 2 énormes portions***

-des biscuits : soit vous réalisez votre propre génoise, soit vous achetez des biscuits de type boudoir (ce que j’ai fait).

-2 oeufs les plus frais possibles (et bio ou plein air, pour nos amis les poussins s’il vous plait)

-250 g de mascarpone

-50 g de sucre

-2 tasses à espresso de cafés froids (préparés à la cafetière moka c’est parfait, mais à la machine Nespresso ou autre, cela fonctionne aussi !)

-du cacao amer en poudre (quantité selon vos goûts, ce sera pour saupoudrer votre oeuvre).

 

***Comment faire ?***

Commencez par lancer une playlist adaptée sur Spotify ou autre. Perfect d’Ed Sheeran en duo avec Boccelli peut tout à fait convenir par exemple.

Séparez précautionneusement les blancs des jaunes d’oeufs. Il faut que les blancs ne présentent aucune trace de jaune, pour pouvoir être parfaitement montés en neige.

Versez la moitié du sucre dans les blancs d’œufs.

Avec un batteur électrique, montez les blancs en neige, de façon à obtenir une mousse bien ferme. Il faut vraiment former un iceberg de blancs d’oeufs, compacte, épais.

Ajoutez petit à petit le mascarpone, tout en continuant de battre le mélange. Vous devez obtenir une crème dense et compacte.

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#tiramisù #oeufs

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Nettoyez les fouets du batteur, puis attaquez-vous aux jaunes d’œufs !

Versez simplement le reste du sucre dans les jaunes d’œufs, puis battez.

Ensuite, sans stopper le batteur, ajoutez votre Mascarpone, aux jaunes d’œufs.

Nous passons maintenant à l’étape la plus délicate. Mais pas de panique, elle n’est pas compliquée. Il suffit d’un peu de patience, car il s’agit ici d’incorporez les blancs montés en neige, dans le mélange jaune-sucre. Pour cela, armez-vous d’une spatule ou d’une grosse cuillère, et déposez les blancs petit à petit, sur le mélange. Puis, enrobez les blancs d’œufs, en les contournant, et en passant sous eux, sans les écraser.

Il s’agit vraiment de mélanger les deux crèmes, sans aplatir les blancs d’œufs.

Une fois le mélange obtenu, passez à la préparation des biscuits.

Disposez vos biscuits sur une assiette creuse ou dans un moule, et versez le café froid par dessus, de façon à les en imbiber. Ne noyez pas les biscuits, car vous risqueriez de ne plus pouvoir les déplacer sans les casser.

Prenez votre plat final, et disposez une généreuse couche du mélange préparé précédemment. Lissez la surface. Puis alignez par dessus, les biscuits imbibés de café, en rangs serrés.

Recouvrez le tout d’une deuxième couche de biscuits.

Puis ajoutez une dernière couche de mélange, et saupoudrez de cacao amer…

Last but not least, recouvrez votre plat d’un film plastique ou d’un couvercle, puis laissez-le reposer au minimum 8 heures au frigo, avant de déguster !

😉

Bologne – la Basilique San Luca

Lors de mon dernier séjour à Bologne, j’avais entendu parler du sanctuaire de San Luca. Il s’agit d’une basilique, qui se trouve en dehors du centre de la ville, sur une colline boisée (Monte Guardia). Les photos sur les différentes brochures touristiques, donnaient bien envie de découvrir cette église.

L’on peut y accéder de différentes façons.
En fait l’originalité du lieu est que la basilique est précédée de 4 kilomètres d’arches (en réalité, ce sont 3 kilomètres et des bananes, mais on ne va pas chipoter).

Dans la basilique, on trouve une icône byzantine de la Vierge Marie avec Jésus. La légende raconte qu’elle aurait été peinte par Saint-Luc, l’évangéliste. L’icône daterait du Xème (peut-être XIème siècle) et a été restaurée au XIIème siècle.

Tous les ans à l’ascension, l’icône est transférée de la basilique à la Cathédrale, au centre de Bologne. C’est pour la protéger des intempéries, que les arches ont été construits.

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Bologna

L’idéal à mon sens, était de laisser la voiture tout en bas, à proximité d’un cimetière. Là, le stationnement était gratuit, alors que dans les autres rues il fallait payer 1,50 €/heure.

Le cimetière semblait particulièrement joli donc cela a justifié d’y faire un tour… En effet, il abrite de nombreuses statues, des tombes véritables oeuvres d’art, des espaces couverts assez inédits (je n’ai en tout cas pas le souvenir d’avoir vu d’autres cimetières semblables).

C’est en rentrant en France, et en retrouvant mon ordinateur, que j’ai pu découvrir qu’il s’agissait du cimetière de la chartreuse (Certosa en italien) et que de nombreuses personnalités y étaient enterrées (des politiciens, des joueurs de foot, des éditeurs, des artistes…).

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Entre le cimetière et San Luca, on passe à proximité du stade de foot de Bologne. Le stade Renato dall’Ara est celui du club Bologna FC.

Bologna

 

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La montée jusqu’à San Luca à pied prend environ 1 heure avec de nombreux arrêts photos. Je ne sais pas précisément à partir de quel point l’on compte les 4 km, car les arches commencent quasiment au niveau du cimetière et se coupent à certains endroits.

Bologna

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A un certain point, nous avons pris un autre chemin, et croisé une riveraine a qui j’ai demandé quelques précisions. Elle nous a expliqué que nous pouvions continuer à grimper par la route et que nous en aurions pour 7 km environ. Ou alors nous pouvions retourner sous les arcades et là il y aurait encore 2 km de grimpette. Nous avons opté pour le second choix ! Sportifs oui, mais pas totalement matti (fous) non-plus !

Le chemin est fort praticable. Nous voyions beaucoup de sportifs l’emprunter en footing ou en marche rapide. Certains prenaient la route parallèle en vélo. Je n’ai vu aucune autre personne en talons. Pourtant je n’ai pas eu à regretter mon choix d’enfiler mes sandales compensées ce matin là !

La pente est relativement douce car le chemin comprend des escaliers. Donc on alterne la montée avec une petite inclinaison et les volées d’escaliers. Cela ne fait pas particulièrement mal aux cuisses !

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Certes l’ascension est un peu longuette, mais nous avons apprécié de l’avoir faite car c’est tout l’intérêt au final !

La basilique de San Luca est belle et de là haut, on profite d’une jolie vue sur Bologne. Mais finalement, l’intérieur de l’église n’est pas exceptionnel. Entendons-nous bien, il est très beau. Mais on en trouve d’aussi jolis dans des églises plus accessibles, sans avoir à marcher 4 km !

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C’est pour cela que je conseillerais de monter à pied pour ne pas rater l’intérêt principal de la visite : les arches !

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Avec le San Luca Express, l’aller – retour pour San Luca coûte 10 €. Il est possible d’acheter la descente seule en train, à 6 €. Une fois en haut nous avons hésité mais finalement nous avons préféré économiser et repartir à pied. J’ai lancé le chrono pour voir. Nous avons mis 25 minutes ! Et le train ne nous a pas dépassés !!

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En haut de San Luca, il n’y a que des cabines de WC de chantier. Je vous laisse imaginer leur état par une journée d’août où le mercure atteint les 41 degrés… Une fois revenus en bas, nous avions bien besoin d’une pause pipi. Nous avons trouvé le bar Maratona. Il ne paye pas de mine avec sa micro terrasse. En fait les quatre chaises et la table sont prises par des habitués. Nous nous rabattons sur la salle, où un gars s’acharne à aligner des poules et des coqs sur une machine à sous.

Le shakerato est servi dans des verres qui ont bien vécu (rayés mais propres). 2 € chacun, c’est le café glacé le moins cher que nous n’avons jamais bu. Et il est bon !

Le serveur est tout à fait sympathique et les WC propres. Point de wifi, mais nous n’en cherchions pas spécialement !

En résumé, je vous conseille vivement la visite de San Luca. Ne zappez pas la montée à pied car en haut il n’y a pas besoin de prévoir plus de 30 minutes. Comptez 1 h 30 pour l’aller retour à pied, en prenant votre temps. Et si vous le souhaitez, vous pourrez rapporter des petits souvenirs de la boutique officielle : chapelets, médailles (1 €, 1,50 €), cartes postales (0,80 €), livres, …