Everybody Knows – cinéma

J’étais seule tout le week-end, et bien décidée à profiter au maximum de mon temps libre, pour faire un maximum de choses qui me tentaient. Parmi ces choses, il y avait aller au ciné !

Oui parce-que j’aime bien parfois regarder un film seule, surtout au cinéma  j’arrive bien mieux à m’immerger totalement dans l’histoire !

Initialement je voulais voir Et Mon Coeur Transparent, mais il ne passait qu’à 22 h 05… et je savais que je n’aurais pas la motivation pour sortir « aussi » tard. #JeSuisVieille

Du coup, je me suis rabattue sur un autre thriller : Everybody Knows, d’Asghar Farhadi.

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A l’affiche, on retrouve la magnifique Penéloppe Cruz, qui donne la réplique à Javier Bardem, son époux à la ville. Elle incarne Laura, qui revient dans le village espagnol qu’elle a quitté pour s’installer en Argentine, à l’occasion du mariage de sa sœur.

Le réalisateur iranien plante le décor de son film en Castille, et nous abreuve de musiques espagnoles, d’embrassades et de rires pendant toute la première partie du film. Personnellement, j’ai beaucoup aimé, tout  comme j’ai apprécié les intérieurs bariolés de la maison de famille, qui m’ont dépaysée.

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La fête est belle. Tout le monde est beau et heureux, mais bien vite un événement dramatique vient tout perturber.

Passée la première demi-heure de pellicule, le ton change complètement, et l’on entre dans le vif du sujet. Mais avant cela, ne croyez pas que l’on s’ennuie ! Farhadi avait bien pris soin de semer dès le début, quelques petites aspérités entre les personnages… Ces vieilles rancœurs, ces histoires entre villageois, seront autant de pistes à suivre, pour dénouer l’histoire. Et croyez-moi, il y aura de quoi faire !

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Même si le film dure plus de deux heures, j’ai trouvé que le scénario ne s’essoufflait pas.

Le charisme des acteurs (tous, pas uniquement les principaux), les vieilles histoires que l’on découvre petit à petit, tout contribue à garder le spectateur en haleine.

L’histoire en elle-même est universelle. C’est un ensemble de non-dits, de secrets trop longtemps gardés, d’incompréhensions entre les uns et les autres, qui a traîné suffisamment longtemps pour déboucher sur un drame. Mais le fait de développer la-dit histoire précisément ici en Espagne, amène une touche bien particulière, qui m’a beaucoup plu.

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup apprécié ce film, et vous le recommande très chaudement !

 

 

 

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Accepte ton corps ! Reportage

J’ai vu passer un lien sur internet, menant vers un reportage proposé en libre accès sur Youtube. Le sujet m’a tout de suite intéressée, et je pense qu’il parlera à une majorité de femmes… Je vais donc vous le présenter et tâcher de vous donner envie de le visionner à votre tour !

Voici la photo sur laquelle début le reportage. C’est un avant-après peu conventionnel, de Taryn Brumfitt, créatrice du #BodyImageMovement Pourquoi « peu conventionnel » ? Car le sujet est plus gros sur la seconde photo, mais aussi plus souriant ! C’est rare, non ?

Taryn est australienne. Elle écrit, donne des conférences, et est également maman de trois enfants. Elle a quelque chose en plus que beaucoup n’ont pas. Elle aime son corps. Et pourtant, celui-ci est loin d’être parfait, par rapport aux canons de la beauté actuellement en vigueur.

Taryn explique au début du reportage, qu’elle n’a pas toujours aimé son physique, loin de là. Elle a successivement pris du poids, en a perdu, s’est musclée, avant de réaliser que quoi qu’elle fasse, quel que soit le corps qu’elle se façonnerait, elle était sur la mauvaise piste pour être heureuse.

Même lorsqu’elle a réussi à atteindre un objectif de corps mince et musclé, en regardant derrière elle les efforts que cela lui avait coûté, elle a compris que non, elle n’était pas sur le bon chemin.

C’est alors qu’elle a réalisé que pour arriver à apprécier son corps, et à être en paix avec, il lui faudrait « juste  » l’accepter, et en prendre soin. Sa vie a changé. De son propre aveu, elle a eu la sensation d’avoir gagné à la loterie !

C’est pour permettre à toutes les femmes de tirer le ticket gagnant, qu’elle a réalisé le reportage dont je suis en train de vous parler.

Pour cela, elle est partie aux quatre coins du monde, rencontrer des femmes dont elle a ensuite compilé les témoignages. Pendant une heure et demi de reportage, nous rencontrons grâce à Taryn, une jeune femme qui souffre d’anorexie, une photographe de mode, un chirurgien esthétique (ah oui, il y a aussi quelques hommes !), une rédactrice en chef d’un magazine féminin, …

Chacun(e) témoigne sur ce vaste sujet commun, celui de l’image du corps féminin et de son acceptation.

Parmi les femmes interviewées par Taryn, il y a Mia Freedman, Rédactrice en chef de Cosmopolitan Australia, qui s’est battue pour casser les codes, et mettre des femmes « pulpeuses » dans les pages de son magazine.

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Le reportage nous montre que la minceur n’est pas nécessairement synonyme de bonheur, et que l’on peut tout à fait être épanouie avec un physique qui ne remplit pas les critères habituels. Il nous rappelle que nous n’avons qu’un corps, et que si l’on en prend soin, on met toutes les chances de son côté pour l’aimer. Penser en permanence au poids, nous empêche de nous concentrer sur autre chose…

J’ai particulièrement aimé le passage dans lequel Tarynn explique qu’elle ne veut pas sans cesse dire à sa propre fille qu’elle est belle. Elle préfère la complimenter sur ce qu’elle fait, et l’encourager à entreprendre des projets, plutôt que de mettre l’accent sur son apparence.

Le reportage nous appelle également à nous focaliser sur de vrais sujets, sans perdre un temps précieux à compter les calories ingérées et à détester notre graisse dans le miroir !

Finalement, le propos n’a rien de bien nouveau. Mais il n’est jamais inutile de le réentendre je pense, surtout s’il est comme ici, illustré par de nouveaux exemples.

J’ai regardé Accepte ton Corps ! sans voir filer le temps, et j’en ai retiré beaucoup de pensées positives. Alors je vous le conseille si vous ne l’avez pas déjà vu !

Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=oaqgFNmH5CM

 

Sur le même sujet, si vous avez envie d’aller plus loin, je vous renvoie vers mon billet sur la diet culture !

Pizzeria del Arte, une expérience décevante

Récemment, j’ai mangé chez Pizzeria del Arte. Nous étions le lundi 30 avril, juste sur le pont du 1er mai, et il n’y avait pas d’autre resto ouvert sur mon secteur.

Je suis ressortie très déçue par mon plat de pâtes. Je vous la fais brève, j’avais demandé un plat de rigatoni primavera (aux légumes), en précisant que j’aurais voulu remplacer le beurre par de l’huile.

Ce n’était pas possible car la préparation était déjà faite, et qu’aucune modification n’était envisageable… Comprenez donc que le beurre était déjà incorporé aux légumes.
Pas possible non-plus d’obtenir des pâtes à la sauce tomate. « On n’a pas de sauce tomate »… Je me demande encore comment sont faites leurs pizze.

Quand je demande à la serveuse ce qu’elle peut me proposer de végétarien sans lait, la serveuse lève les yeux aux ciel, et me suggère « euh ba on a bien la sauce bolognaise, mais du coup il y a de la viande dedans… ». Je ne dis pas que tous les restos devraient proposer une option végétalienne. Mais dans un resto italien, je m’attends à pouvoir trouver un plat de pâtes aux légumes tout bête…

Bref, j’opte pour les pâtes au beurre et aux légumes, qui arrivent manifestement trop cuites. Certaines sont en mille morceaux, comme si on les avait oubliées sur le feu, et qu’elles avaient collé au fond de la casserole…

C’est bon malgré tout, mais pour près de 15 € franchement, cela fait un peu mal aux fesses.

La carbonara quant à elle, est faite à base de crème et de bacon… La vraie recette est élaborée à partir de pecorino et de joue de porc, mais certainement pas de crème et de bacon.

Bon. On ne s’indignera pas pendant 107 ans, mais il est clair que Del Arte est un restaurant auto-proclamé italien, qui n’a d’italien que le nom. Cela reste une chaîne, qui élabore des plats à partir d’ingrédients déjà transformés. Cela dépanne, mais je ne pense pas y retourner de si tôt. Basta cosi !

Mon putain d’avis sur un drôle de bouquin

C’est sur la plateforme Netgalley que le bouquin dont je m’apprête à vous parler a capté mon attention. Comment ? Grâce à son titre. En effet, il s’appelle Le putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer. Genre. Le truc vend du rêve !

Je me suis dit… avec un titre accrocheur comme ça, il a intérêt à sortir des sentiers battus, sinon son auteur Anneliese Mackintosh n’aura plus qu’à aller se planquer au fond d’une grotte…

Anneliese Mackintosh est née en Allemagne et vit aujourd’hui à Bristol. Elle aime écrire sur différents thèmes comme le sexe, le féminisme, la santé mentale, la dépression… Plusieurs de ces sujets se retrouvent d’ailleurs dans le Putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer.


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Que l’on ne s’y trompe pas, ce livre est un roman, et pas un guide de développement personnel. En fait, il contient quelques astuces pour améliorer le quotidien ; des astuces que l’on pourra relever pour notre usage personnel. Mais cela reste avant tout un roman.

Le personnage principal est Ottila, une jeune femme qui n’a que des soucis, à commencer par un sérieux problème d’alcool. On n’est pas en présence de Bridget Jones, qui se bourre la tronche au Chardonnay pour tromper la solitude, toute seule sur son canap. Non Ottila est réellement et profondément alcoolique.

Son père vient de décéder dans des circonstances particulières, et sa sœur est internée pour la protéger de sévères pulsions suicidaires. Les amis d’Ottila ne l’aident pas vraiment à remonter la pente, et notamment à se sortir de son problème d’alcool, exception faite peut-être de Thalès… plus qu’un ami en réalité, un amant. Mais Ottila n’est pas forcément prête à lui laisser la place qu’il réclame dans sa vie…

A la bibliothèque du travail, Ottila trouve Le Petit Livre du bonheur. Elle ne va pas se contenter de le lire pour s’inspirer vaguement des conseils qu’il contient, mais va lui arracher des pages, en coller d’autres, bref se l’approprier, et l’enrichir de mails, copies de SMS et autres tickets de caisse. C’est ce petit guide customisé que nous tenons entre les mains…

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#lecture #netgalley

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Au départ j’ai été un peu déçue, car je m’attendais à un livre feel-good, qui me mettrait instantanément du baume au cœur, en me faisant partager les aventures amusantes de son personnage principal. Au lieu de cela, j’ai fait connaissance avec Ottila, et ses multiples problèmes.

Mais petit à petit, le ciel de l’héroïne s’éclaircit, et notre lecture se charge en espoir, et en bonheur… Et là du coup, j’ai accroché de plus en plus. Je me suis attachée au personnage, et à certains de ses proches, qui rendaient son ciel plus bleu. J’ai pris plaisir à me plonger dans son univers, et à voir ses problèmes se solutionner…
En définitive, cette lecture m’a vraiment plu. Je ne parlerais pas de total coup de cœur, mais pas loin…

Ce livre n’est pas un bouquin à la guimauve, où tout passe du noir au rose. Il est assez crédible, et c’est aussi ce qui m’a plu. Vous le trouverez aux éditions Milady !

Tu viens pour l’apéro ? T’auras la fève !

Aujourd’hui, point d’avis littéraire ! Changeons un petit peu, avec une recette facile et saine, pour vos apéros !

Pour la réaliser, il vous faudra de grosses fèves sèches, que vous pourrez trouver en épicerie asiatique, ou au rayon Maghreb du supermarché.

Mettez vos fèves (la quantité variera selon le nombre de convives) à tremper pendant minimum 24 heures, dans un grand volume d’eau. Prévoyez de bien les recouvrir, car elles vont gonfler et quasiment doubler de volume.
Quand les fèves ont bien gonflé, retirez l’eau, et versez un mélange d’eau et de sauce soja (environ 50-50), jusqu’à les recouvrir à nouveau. Versez ensuite un filet d’huile de sésame sur l’ensemble.

Enfournez à 140-150°C pendant une quinzaine de minutes. Le liquide doit s’évaporer, mais les fèves doivent rester assez molles.

Quand les fèves ont la consistance souhaitées, sortez-les du four, et saupoudrez de gomasio ou de graines de sésame. Puis… laissez refroidir avant de servir en apéro !

Vous pouvez pimper la recette en ajoutant de la harissa dans le mélange à base de sauce soja. Cela apportera du piquant.

Ces fèves sont délicieuses en apéro, avec des petits bâtonnets de légumes à plonger dans du houmous par exemple. Elles sont aussi riches en fibres et en protéines, donc parfaites pour un apéro végétarien et sain !

 

Des livres et des arbres…

Il y a un lien certain entre les livres et les arbres, ne serait-ce que parce-que les premiers sont imprimés sur du papier, qui est issu des seconds. Alors je sais, les liseuses existent, et ne demandent pas de couper des arbres, mais faisons abstraction de cela pour le moment si vous le voulez bien, car je suis quand-même assez fière de mon intro !

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#countryside #HauteSaône

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J’aimerais vous parler aujourd’hui des livres qui abordent un sujet commun : les arbres !

Le Journal Intime d’un Arbre est le premier a me venir en tête, car il a été écrit par mon auteur favori, Didier Van Cauwelaert. C’est un roman paru en 2011, qui comme son nom l’indique, est présenté comme un journal intime, dont l’auteur serait un poirier tricentenaire.
Tristan, c’est son nom (et vous noterez le jeu de mot « tri-stan » –> tri-centenaire ») nous raconte la vie des humains qui l’ont côtoyé. C’est un beau livre, qui nous fait traverser les époques, découvrir de jolies tranches de vie, mais également des drames, et quelques informations surprenantes sur les arbres et leur façon de communiquer entre eux et avec leur environnement.

Je dois être honnête et reconnaître que ce n’est pas le roman de Didier Van Cauwelaert que j’ai préféré, car il comporte à mon sens, quelques longueurs. Mais ce livre m’a malgré tout bien plu. Plusieurs années après l’avoir lu, il me laisse encore un joli souvenir.

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L’homme qui plantait des Arbres est un roman très court, voire même une nouvelle, de Jean Giono. Cette histoire, c’est celle un berger redonne vie à sa région, en plantant des arbres… A force de patience, et de persévérance, il parvient à agir profondément sur son environnement, et à le bouleverser positivement.
Cette nouvelle m’a énormément plu, pour son message positif… Il y a un vrai message à retirer de sa lecture, et plusieurs petites leçons de vie. C’est un livre qui se lit très rapidement, et conviendra même aux lecteurs les plus novices !

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Le Baron Perché est également un joli roman, que l’on doit à l’auteur italien Italo Calvino. Il nous envoie au XVIIIème siècle, aux côté d’un jeune aristocrate prénommé Côme.

Ce personnage principal, lassé de ses congénères, décide à l’âge de douze ans, de monter vivre dans les arbres.

C’est une fable pour adultes, pleine de fantaisie comme Italo Calvino savait si bien les écrire. Elle nous fait réfléchir sur la société, et le poids qu’elle fait peser sur l’individu ; notamment par le biais de la famille.

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Enfin, je souhaiterais vous parler d’un dernier roman sur le thème des arbres. Il s’agit d’un Arbre, un Jour, né de la plume de Karine Lambert. Ce livre est tout récent, car il est paru le 2 mai 2018 chez Calmann Levy.

Cette auteure belge ne m’était pas inconnue, car je m’étais délectée de la lecture de l’Immeuble des Femmes qui ont renoncé aux hommes, son premier roman.

Dans Un Arbre un Jour, elle donne la parole à un platane de trente-deux mètres, qui trône au centre d’un village du sud de la France. L’arbre a cent trois ans, mais il ne nous conte les histoires que des habitants actuels, qui partagent son quotidien… Parmi eux, il y a Clément, un petit bonhomme de sept ans, qui se  découvre un côté meneur d’hommes (et de femmes) quand un agent municipal placarde un avis d’abattage sur le tronc du platane.

Autour de lui, gravitent également la jolie Fanny, une gérante de PMU engagée, un vendeur d’artichauts libre comme l’air, un homme amoureux… Chacun semble avoir un lien particulier avec le platane…

Ce roman m’a bien plu, pour son côté feel-good, qui donne le sourire, et met du baume au cœur. L’histoire n’est pas vraiment ultra-originale, mais on a plaisir à retrouver les différents personnages, et à suivre leur évolution tout au long du roman…

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Voici pour le thème des arbres… La liste n’est absolument exhaustive. D’ailleurs je suis certaine que vous avez d’autres titres en tête, qui parlent d’arbres… Laissez-les en commentaires ! 🙂

3 Baisers – Katherine PANCOL

On ne présente plus l’écrivaine française Katherine Pancol, depuis bien longtemps. Sa trilogie commençant avec Les Yeux Jaunes des Crocodiles a rencontré un succès monumental, et a été traduite en de nombreuses langues avant qu’une adaptation cinématographique ne suive.

J’avais beaucoup aimé le premier tome, mais n’étant pas une mordue de sagas, je n’avais pas enchaîné sur les suites, préférant découvrir d’autres livres de la même auteure.

J’avais adoré Embrassez-Moi, malgré son début un peu chaotique qui m’avait fait presque abandonner ma lecture. J’avais savouré sa biographie de Jacqueline Kennedy, Une si Belle Image. Et même si Encore une Danse m’avait mortellement barbée, j’avais pardonné et découvert Moi d’Abord… Bref, 3 Baisers n’a pas été ma première lecture de Katherine Pancol !

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#lecture #roman

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Ce pavé m’a été prêté par une copine de la salle de sport. Vous noterez que oui, on peut se prêter des bouquins à la salle de sport, contre toute attente !

C’est un bouquin imposant, de 800 pages, un peu compliqué à lire au lit en raison de son volume relativement XXL. Mais il ne faut pas être effrayé par son épaisseur, car ce roman se lit très très bien… D’ailleurs, même s’il est sensé être une suite, et qu’il nous parle de personnages déjà croisés dans les précédents romans de Katherine Pancol, il faut que je vous précise de suite que pour moi qui n’avais lu qu’un seul livre de ces sagas, cela n’a représenté aucune difficulté !

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Ce pavé nous offre des tranches de vies qui s’entrecroisent. C’est un peu un feuilleton de l’été, qui se déroule tranquillement, et nous laisse bien le temps de nous attacher aux différents personnages.

C’est léger, un peu téléphoné d’avance, souvent cliché. Mais cela permet de se détendre, et de s’immerger dans un univers familier…

J’ai retrouvé Hortense et Zoé, des Yeux Jaunes des Crocodiles. J’ai découvert Stella, son mari Adrian, et bien d’autres personnages, tous liés les uns aux autres.

J’ai traîné à lire ce livre, pour des raisons pratiques notamment (un bouquin de 800 pages dans un sac à main, on oublie !) ensuite parce-que le suspens est assez faible, et que je ne mourrais pas d’envie de me plonger dans ma lecture le soir venu. Mais malgré tout, ma lecture fut plaisante. Ce roman était comme un bon copain, toujours là sur ma table de nuit, prêt à m’apporter un peu de réconfort, un peu de détente après la journée de bureau.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? 🙂

Death Wish – Bruce Willis revient, et ça va saigner

Je ne crache jamais sur un bon film d’action américain. Jason Bourn (sauf le dernier), Die Hard, le Transporteur, je suis assez bon public pour ces film bourrés de bagarres, d’hémoglobine et de gros bras. Mais je demande malgré tout un minimum de scénario, pour entourer les scènes d’action.

Alors quand le Death Wish est sorti, profitant d’un jour férié à la météo maussade, j’ai couru jusqu’au ciné le plus proche !

Death Wish est le remake d’un autre film, intitulé un Justicier, et lui-même issu d’un bouquin, dont le titre est… Death Wish. Apparemment, le projet de film remonte déjà à plus de dix ans, et c’était Stalone qui était pressentit pour le rôle central.

De quoi cela parle ?

Le Docteur Kersey est un chirurgien urgentiste, qui mène une vie aisée , entre son métier qui le passionne, et sa petite famille. Il est totalement épanoui aux côtés sa jolie femme, et de sa sportive de fille qui s’apprête à entrer à l’Université.

Oui mais voilà, son bel équilibre bascule du jour au lendemain, quand des cambrioleurs s’introduisent chez lui, et tirent sur les deux femmes de sa vie…

Comme la police tarde à trouver les coupables, Kersey va se mettre en tête de faire le boulot des forces de l’ordre…

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Alors, autant le dire tout de suite, le scénario n’a rien de bien original. Il est même plutôt light. C’est une histoire classique de vengeance, qui ne révolutionne absolument pas le genre. Mais, grâce à l’excellent Bruce Willis, et à un bon dosage entre action, humour et psychologie, Death Wish nous permet de passer un excellent moment.

Oui, parce-que je ne sais pas vous, mais moi j’aime bien quand les films d’action sont saupoudrés d’humour. Et là c’est le cas. Plusieurs fois l’on a entendu des petits rires dans la salle de ciné ! Il y a quelques scènes amusantes, et de bonnes répliques, qui viennent pimenter le film.

Certains arguerons que Death Wish sert de propagande pour la détention d’armes à feu dans tous les foyers américains, et c’est vrai que l’on peut s’interroger par rapport aux dernières tueries… (le film est sorti aux EU quelques semaines après celle de Parkland).

L’idée de base du film est qu’il faut être le premier à tirer, et se faire justice soi-même… discutable donc.

Mais bon, va t-on vraiment voir un film d’action pour en tirer des enseignements ? Normalement non il me semble… Un film d’action est souvent un film de flingue…

Laissons donc la polémique de côté, et apprécions plutôt le jeu de Bruce Willis, et l’évolution de son personnage. Au début du film, le Docteur Kersey n’a rien d’un bagarreur. Il est même plutôt de ceux qui ne savent pas se battre. On est loin du personnage musclé et tatoué de certains films…

Mais vous l’aurez compris, les événements vont faire que Kersey aura besoin de changer de méthode. N’ayant plus grand chose à perdre, il va oser s’élever contre les plus dangereux criminels de Chicago, et leur faire leur fête…

Le film comporte quelques scènes assez gore, avec du sang qui gicle, des intestins qui jaillissent, et de l’acide caustique en guise de désinfectant. Libre à vous de vous cacher les yeux, elles ne sont pas insoutenables.

J’ai passé un excellent moment avec Death Wish. Le film ne va pas me rester en mémoire pendant des semaines. Il reste assez classique parmi les films d’action. Mais je n’ai pas été déçue du tout. Donc s’il vous tente vous aussi, je vous conseille d’aller le voir ! 🙂

Des pois chiches, sous forme de pasta

Cela ne vous aura pas échappé, le végétarisme a le vent en poupe depuis quelques années. Du coup les marques s’emparent du concept, et rivalisent d’imagination pour proposer des produits adaptés aux consommateurs qui décident de stopper ou du moins, de diminuer leur consommation de viande (et de poisson).

Tout n’est pas forcément bon à prendre. On trouve notamment des « steaks » végétaux qui n’apportent qu’une dose infime de protéines, et remplaceraient plus la portion de féculents, que celle de protéines par exemple. Mais là n’est pas le sujet !

Bonduelle ne pouvait pas rester à la traîne, puisque la marque se spécialise justement dans les produits à base de légumes, et ce depuis de très nombreuses années.
C’est pourquoi elle a sorti tout une gamme baptisé « Legumiô » qui inclut des sauces et des « pâtes » d’un nouveau genre, préparées à base de… légumes.

 

Je mets « pâtes » entre guillemets, car par définition, les pâtes ne peuvent être qu’à base de blé dur… Donc ces préparations ne sont en réalité pas des pâtes !

Les pasta Legumiô sont obtenues à partir de farines de lentilles corail, de pois cassés, ou de pois chiches, selon les variétés ; des ingrédients qui ne sont pas choisis au hasard. Les légumineuses que je viens de vous lister sont particulièrement riches en protéines végétales !

Je suis une amoureuse de pois chiches, donc j’ai commencé par tester les fusilli (se lit « foussilli ») de pois chiche-maïs… Qu’en ai-je pensé ?

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Premier point, ces « pâtes » sont chères… bien plus que des pâtes de blé, et bien plus également que des pois chiches en conserve. Selon les enseignes, le prix de la boîte de 250 grammes, oscille entre 2,70 et plus de 3,00 €. 

On nous indique qu’une portion représente environ 70 grammes. La boîte contient donc 3,57142857 portions… Le 0,57142857ème convive appréciera !

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Côté préparation, inutile de chercher compliqué. Cela fonctionne comme pour des pâtes de blé. Vous remplissez une casserole d’eau, que vous portez à ébullition, avec un peu de sel, et une fois que cela bout, vous ajoutez les pâtes et laissez cuire avant de passer.

5 à 6 minutes suffisent, et libre à vous de préparer une sauce ou un accompagnement selon vos goûts et votre inspiration !

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Ces « pâtes » me plaisent bien. Elles ne se substituent nullement aux pâtes de blé, dont elles n’ont ni le goût, ni la texture. Mais elles apportent autre chose, un peu de nouveauté dans l’assiette ! La variété aux pois chiches se marie bien aux petits légumes, aux préparations printanières, à base de sauce tomate, de poivrons, d’oignons…

Et enfin, je ne saurais vous parler de bouffe sans évoquer l’aspect diététique. Ces pasta sont tout à fait convenables sur ce point.

Elles ne sont pas fabriquées à base d’une foultitude d’ingrédients transformés, et ont donc des apports intéressants, que vous retrouverez ci-dessous :

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La proportion de protéines est correcte. Les glucides sont bien là (comme dans les pâtes de blé), mais avec un index glycémique inférieur. Autrement dit, les pasta Legumiô devraient permettre de tenir plus longtemps dans la durée, qu’avec des pâtes raffinées…

Concluons sur la liste détaillée des ingrédients : Farine de pois chiches 80%, maïs 20%. Peut contenir des traces de soja. (Sans gluten.)

Et il ne me reste plus qu’à vous souhaiter… un bon appétit ! :-p

Si vous n’êtes pas copain avec les pois chiches, alors peut-être que les « pâtes » de lentilles corail vous botteront plus ?

 

 

Only God Forgives

Normalement, lorsque l’on décide de chroniquer un film sur un blog, c’est que c’est une sortie récente. Normalement. Mais bon, rien ne force à suivre toujours la normalité, et c’est plutôt une bonne chose je trouve. Je vais donc me faire le plaisir de vous parler d’un film sorti en 2013, que j’avais énormément apprécié à l’époque, et que j’ai visionné à nouveau dernièrement, avec un plaisir renouvelé.

Il s’agit d’Only God Forgives (Seul Dieu pardonne, pour les anglophobes), que l’on doit au Réalisateur de Drive, Nicolas Winding Refn.

Au casting, on retrouve le talentueux (et pas que) Ryan Gosling, toujours aussi peu loquace que dans son personnage de Drive.

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Julian vit à Bangkok, et tient un club de boxe thaï, qui n’est autre qu’une couverture pour son trafic de drogue. Un soir, son frère viole et massacre sauvagement une jeune prostituée de seize ans. Le père de la victime se venge et le tue à son tour.

C’est ainsi que la mère de Julian, campée par Kristin Scott Thomas, débarque en Thaïlande pour exiger de Julian qu’il venge son frère… Pour ce faire, il devra affronter l’énigmatique et angoissant flic à la retraite, Chang.

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Only God Forgives est un film très graphique, où l’image joue presque un personnage à part entière. La plupart des scènes se passent de nuit, avec une dominante de la couleur rouge. Il y a une part importante laissée à la musique, et peu de dialogues.
D’ailleurs, je vous l’ai dit, Ryan Gosling parle très peu, et on peut vraiment comparer son personnage de Julian avec celui qu’il incarnait dans Drive. Tout est dans les silences, dans les regards. Pour autant, ce film est totalement différent, et le Réalisateur n’a pas sorti un Drive 2, loin de là !

Il y a des intrigues dans Only God Forgives, qui se démêlent au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire. On comprend qui est qui, et pourquoi certains agissent de telle ou telle manière…

J’ai fermé les yeux plusieurs fois, car il y a quelques scènes de grande violence, qui rappellent la scène de l’ascenseur dans Drive. Le sang gicle, et on a les bruitages (splotch splotch) qui vont avec. Même si la caméra de Nicolas Winding Refn ne s’attarde pas dessus, cela peut parfois être excessif pour les âmes sensibles.

Au final, ce film m’a beaucoup plu, car bien que l’histoire soit simple (cela commence « juste » par un meurtre, qui entraîne une série de vengeances) elle est traitée de façon intéressante, aussi bien au niveau du scénario que de l’image, et s’accompagne de récits secondaires qui ajoutent encore de l’intérêt. Ainsi, il y a le personnage de la mère, très présent et très particulier… Ce personnage amène quelques scènes marquantes, notamment avec la petite amie de Julian.

En bref, ce film ne séduira pas tout le monde, c’est certain… Mais si mon avis vous donne envie de tenter le visionnage, alors allez-y ! Et donnez m’en des nouvelles !