La Sicilia, resto italien à Angoulême

De passage à Angoulême (département de la Charente,  en Nouvelle Aquitaine, habitants : les angoumoisin(e)s, connu internationalement pour son festival de la BD… et là t’as déjà appris des trucs, à moins d’être angoumoisin… avoue !) , je devais manger en moins d’une heure.

J’avais repéré un petit resto asiatique fort prometteur, qui s’est avéré être complet… Je me suis donc reportée sur un autre restaurant de la même rue du centre ville, baptisé Sicilia.

Si tu veux te la péter un peu en mode « j’ai fait italien LV3 », sache que cela se lit « sitchilia » !

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Sicilia

11 Rue des 3 Notre Dame, 16000 Angoulême

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Je m’attendais à une carte typiquement sicilienne, avec des arancini, de la caponata et pourquoi pas quelques spécialités sucrées comme les fameux cannoli...

Que nenni ! La carte affichait des pizze et des plats de pasta, mais rien de typiquement sicilien. Vous allez me dire… mais les pizze et la pasta, c’est italien, non ? Oui mais la pizza c’est napolitain à la base, et les recettes de pasta varient selon les régions. Donc je m’attendais à trouver des spécialités siciliennes à la carte.

Je veux dire, ce serait comme d’aller dans un resto en Italie qui s’appellerait « le Comtois » et de ne trouver ni Comté ni saucisse de Morteau à la carte. Vous avez l’idée ?

Aucun problème en revanche, pour obtenir une pizza kebab avec des frites, une pizza raclette ou même une crêpe sucrée. Ma che pizza raclette ?

Qu’à cela ne tienne, l’accueil est sympathique ! On nous propose une table pour deux dans l’une des deux salles. La banquette mauve et verte n’est pas de la première jeunesse, mais ce qui compte le plus finalement, c’est le contenu de l’assiette !

Le choix se fait essentiellement entre pizza et pâtes. Il y a aussi des plats de viandes, de poissons, et des feuilletés. Pour les pizze, le choix est vaste, avec des recettes classiques, et d’autres plus originales, comme la pizza raclette évoquée plus haut, ou celle au roquefort (on aurait pu attendre du gorgonzola, plus italien).

Niveau pasta, il n’y a que du très classique, et le type de pâtes n’est pas précisé, ce qui me fait un peu tiquer quand-même… Ne pas préciser si l’on va avoir des penne ou des linguine, dans un resto italien, c’est surprenant… Le premier qui commente « oui ba penne ou linguine, ça reste des pâtes »… non rien.

Je suis intéressée par les « pâtes végétariennes » mais une foultitude d’ingrédients peut se cacher derrière cet adjectif. Sont-ces pâtes à la sauce tomate ? Au fromage ? Aux légumes divers et variés ? Je demande, et on me répond qu’il s’agit de pâtes servies avec un mélange de légumes. Parfait. J’ai le choix entre tagliatelle et spaghetti. Pas de pâtes courtes. Dommage, j’aurais bien pris des penne. Quoi, chiante moi ? Gniarc gniarc.

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#pasta #pâtesAuxLégumes #spaghetti

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Les plats de pâtes arrivent rapidement. Il faut dire qu’en ce samedi pluvieux, le centre ville n’est pas très animé et que le resto est plutôt désert. Le serveur dépose les assiettes et précise qu’il va chercher le pain. Le pain ? Avec des pâtes ? Bon, nous ne le contredisons pas. La panière arrive, avec quelques tranches de pain blanc. A la rigueur, pour faire plus traditionnel, on aurait pu nous donner quelques gressins pour patienter, avant les pâtes. :-p

Les pâtes ne sont pas mauvaises, mais pas exceptionnelles non-plus. Il n’y a rien de bien merveilleux. Et pourtant je vous assure que je peux tout à fait juger une sauce tomate comme « merveilleuse ». Là, cela se mange, sans être particulièrement délicieux.
La bolognaise est une sauce tomate à la viande hachée. Classique pour un resto en France.

Pas le temps ni vraiment l’envie de poursuivre avec un dessert. Cette adresse nous aura permis de manger rapidement et pas trop mal, pour une dizaine d’euros par personne. RAS, on est dans les prix pour une assiette de pâtes. Cela dépannait, mais pour une prochaine visite à Angoulême, je chercherai un autre resto à tester !

 

 

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Dans la tête des criminels

Psychologues du crime

Le livre Psychologues du crimes, est un essai paru chez Fayard le 12 septembre 2018. On le doit à deux psychologues, Emma Oliveira-Christiaen et Florent Gathérias, qui posent sur la couverture.

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Florent Gathérias a créé le service de psychocriminologie de la PJ française en 2009. Cette discipline, peut-être plus connue sous le terme anglais « profilage » consiste à mettre la psychologie au service de la police, pour déterminer le profil de l’auteur d’un crime.

Emma Oliveira travaille aux côtés de Florent Gathérias depuis 2012. Les deux auteurs retracent dans l’ouvrage la création ce service, et partagent avec nous les affaires marquantes qu’ils ont eu à traiter.

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Je suis assez friande des histoires criminelles, comme celles qu’à pu raconter Pierre Bellemare pendant des années à la radio. J’ai d’ailleurs lu plusieurs livres qui relatent ces faits divers. Je suis également Hondelatte raconte en podcast… Alors forcément, ce livre m’a attirée !

Les affaires évoquées dans ce livre m’ont toutes intéressée, de celle du tueur de l’Essonne, à celle du violeur des balcons, en passant par le bois de Phalampin, et son cadavre… A part l’affaire Merah que nous avons encore tous en tête, je ne connaissais aucune des affaires traitées dans ce livre.

J’ai trouvé que les récits étaient bien ficelés ; la lecture facile et agréable. Et l’on ne nous perdait pas dans des détails inutiles, ou en employant inutilement du jargon de spécialiste.

J’ai découvert avec ce livre, que le métier de psychologue pour la police, n’était pas évident. Il n’est pas toujours simple visiblement, de se faire une place au milieu des enquêteurs, et d’être reconnu à sa juste valeur.

Visiblement, les deux auteurs ont réussi à le faire, mais pour autant, ils reconnaissent que leur discipline n’est pas infaillible loin de là !

Ce livre m’a bien plu, et je remercie donc les éditions Fayard et Netgalley pour ce bon moment de lecture !

 

 

 

Avec ou sans, seitan tan ! (tentant)

Oui, quand on doit expliquer ses blagues, c’est mauvais signe en général… Je sais.

Au rayon bio du magasin où je faisais mes courses ce soir là, il y avait pleins de petits coupons offrant des remises immédiates, sur la gamme végétarienne de chez Bjorg. C’est pour ça que je me suis laissée tenter, et ai mis dans mon panier, deux petits sachets de chili con seitan.

Sans la promo de 50 centimes, franchement je me serais abstenue, car j’ai beau adorer le seitan, le prix était plutôt dissuasif : 2,85 € le sachet de 220 grammes, qui représente une portion pour une personne… et encore, nous parlerons des valeurs nutritionnelles, et vous verrez qu’un sachet ne peut à mon sens, pas vraiment constituer un repas complet.

Le seitan est une préparation végétalienne (sans aucun ingrédient d’origine animale), obtenue à partir de blé. Elle est riche en protéines, et en gluten.

Dans le petit sachet, on trouve donc 220 grammes de produit, à manger tout seul car cela représente une portion pour une seule personne. C’est noté sur l’avant du sachet !

On nous indique aussi « source de protéines », petite mention qui attire toujours mon attention, car elle diffère de « riche en protéines »… Combien de protéines aux 100 grammes pour ce produit ? Je retourne le sachet… 4,2 grammes ! En effet, c’est une source, mais ce n’est pas riche en protéines. Si on considère que les besoins moyens en protéines sont de 0,9 g par jours et par kilo de poids de corps pour un adulte lambda, il va falloir trouver des protéines ailleurs pour compléter !

Le produit n’est pas très caloriques, puisqu’il apporte 90 kcals aux 100 grammes, soit 198 pour le sachet complet (220 grammes). On trouve avant tout des glucides (10 %).

La liste des ingrédients est plutôt correcte :

Tomates* 13,8%, haricots rouges* précuits 13.5%, seitan* 11,2% (eau, gluten de blé*), riz complet* 6%, oignons*, carottes*, poivrons rouges*, concentré de tomate*, maïs*, huile de tournesol*, amidon de maïs*, sel, ail*, persil*, cumin*, coriandre*, curry*, piment de Cayenne*

Peut contenir des traces de céleri, poisson, moutarde, soja et de graines de sésame.

* Ingrédients biologiques

La préparation est enfantine. On peut mettre le sachet directement dans le micro-onde, ou verser le contenu dans l’assiette, et réchauffer l’assiette (ma préférence).

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Chili con seitan #bjorg

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J’ai décidé de manger le sachet en deux fois, en ajoutant du quinoa et des légumes frais pour me faire une assiette complète.
Et j’ai bien fait. Le chili con seitan est très bon, mais j’aurais trouvé cela un peu fade de ne manger que cela. Le contenu est moins joli en vrai que sur l’emballage (classique) et les morceaux de seitan sont un peu trop riquiquis à mon goût. J’aurais préféré pouvoir les savourer un peu plus, en plus gros morceaux.

Mais l’ensemble reste fort bon, sans goût « chimique ».

Si je trouve à nouveau une promotion, je rachèterai potentiellement ce produit. Sinon je ferai sans, car je le trouve trop coûteux et pas exceptionnel (je peux faire une recette similaire pour moins cher, et assez rapidement !).

Rooibois caramel, Alter Eco

Le thé rouge n’est en réalité pas vraiment du thé, au sens ou il provient d’une plante africaine le rooibos, qui n’est pas un théier. Malgré tout, l’appellation « thé rouge » est très utilisée, en raison de la couleur du breuvage.
D’ailleurs, en afrikaans, « rooibos » signifie « buisson rougeâtre ».

Chez Alter Eco, une PME spécialisée dans les produits issus du commerce équitable, on trouve du rooibos aromatisé au caramel, disponible en sachets non-blanchis. « Non-blanchis », ze what ?

Oui, la plupart de nos sachets de thés sont bien blancs, et pour obtenir cette couleur le papier a été traité avec des produits issus de la chimie, comme l’épichlorhydrine (essayez de vous souvenir du nom et de son orthographe. C’est plutôt classe à ressortir à la machine à café), un agent cancérigène, particulièrement dangereux lorsqu’il est chauffé…

Bon, ici point de saleté utilisée pour blanchir les sachets, et c’est une excellente nouvelle !

Les sachets justement ne contiennent que du rooibos et de l’arôme bio et naturel de caramel.

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À tester… #teatime

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Et bien… le résultat est tout à fait satisfaisant, si vous aimez le rooibos ! Car cette plante a un goût assez particulier, qui n’emballe pas tout le monde ! C’est mielleux, avec une petite note légèrement piquante.

Et cela se marie très bien à l’arôme de caramel… qui se fait gourmand au goût et à l’odeur ! Quel délice de se préparer une tasse de rooibos caramel pour s’accorder une pause réconfortante au bureau !

Je valide, et vous conseille cette boisson, pour changer du thé !

Vous trouverez les petites boîtes au rayon bio de votre grande surface, ou sur différents sites internet !

J’ai encore fait une boulette

Lorsque l’on est végétarien, on peut acheter des similis tous prêts, et composer ses repas en remplaçant la viande avec ces produits. Ou l’on peut… cuisiner. Loin de moi l’idée de critiquer les produits tous prêts. J’y ai parfois recours, et honnêtement, je trouve que certains (pas tous, loin de là) sont tout à fait corrects dans leur composition. D’autres sont de vastes blagues, mais là n’est pas le sujet !

Il me semble compliqué d’avoir recours uniquement aux similis, ne serait-ce que parce-qu’ils coûtent relativement cher. Et puis, ce serait se priver de toute la diversité que le régime végétarien peut offrir.

J’aime parfois me préparer mes propres similis, à partir de légumineuses : pois chiches, haricots rouges, lentilles…

Je n’ai pas recette très précise, mais la base reste toujours la même. Il suffit de rincer les légumineuses en conserve, puis de les mixer plus ou moins finement (soit manuellement en écrabouillant tout cela dans les paumes, soit avec un mixeur plongeant).

Puis j’ajuste la texture pour obtenir une pâte ni trop épaisse, ni trop liquide, en ajoutant : de la farine (de blé complète / de seigle / de pois chiches…), des flocons d’avoine / de soja, de la crème de soja et/ou du concentré de tomate, et des épices.

Il ne reste alors plus qu’à former des boulettes, et à enfourner mes créations environ 15 minutes à 200°C !

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Boulettes (rochers ?) De haricots rouges. #vegetarien

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Tadam ! En général c’est fort bon, et cela accompagne à merveille quelques légumes poêlés, ou une salade composée, pour un repas aussi équilibré que délicieux ! Ces boulettes peuvent aussi faire leur petit effet lors d’un apéritif ou d’un pot !

 

 

Khalil

Quoi quoi quoi ? Yasmina Khadra a sorti un nouveau roman ? Il me le faut !

Je ne regarde même-pas de quoi traite le livre en question, je sais déjà que je veux le lire !

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Yasmina Khadra est l’un de mes auteurs favoris, depuis que j’ai découvert l’Attentat publié en 2009. Mon admiration pour l’écrivain algérien n’a fait que grandir depuis ; encore plus après que j’ai eu le bonheur d’échanger quelques mots avec lui aux Mots Doubs, festival littéraire de ma ville.

Yasmina Khadra, c’est un regard qui voit les choses et les gens avec justesse, et les décrit avec une intensité impressionnante.

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Khalil est un jeune homme d’origine maghrébine, qui vit en Belgique. Au début du roman, il se trouve à Paris dans une voiture qui se dirige vers le stade de France. Avec son ami d’enfance Driss, et deux autres inconnus, ils s’apprêtent à servir de bombes humaines.

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Khalil diffère de l’Attentat, même si le terrorisme reste le thème commun, par le fait notamment que Khalil est notre narrateur. Dans l’Attentat, le narrateur est un homme, qui a perdu sa femme kamikaze.

Le nouveau roman de Yasmina Khadra propose une approche du terrorisme à travers le regard du terroriste. Sans chercher ni à justifier, ni au contraire à accuser, il expose comment on peut basculer de jeune homme sans repères ni objectifs, à terroriste.

Les mécanismes ont déjà été largement abordés par les experts et journalistes, mais le fait de les voir à travers le regard de Yasmina Khadra, retranscris avec ses mots, est un réel plaisir.

Il y a une belle intensité dans les phrases de l’auteur, doublé d’un réalisme tout à fait époustouflant.

C’est ENCORE un grand et beau roman de Yasmina Khadra !

Help me, comment le développement personnel n’a pas changé ma vie

Help me ! Comment le développement personnel n’a pas changé ma vie est un livre de  Marianne Power, qui paraîtra le 3 octobre chez Stock. Ce roman, je l’ai découvert grâce à la plateforme Netgalley. J’ai un peu hésité avant de demander mon exemplaire, car j’avais peur que l’histoire ait un goût de déjà lu.

Il me semble que c’est assez à la mode depuis quelque temps, de proposer des bouquins de développement personnel, déguisés en romans. J’ai eu beau adorer le Premier jour du reste de ta vie par exemple, je n’avais pas forcément envie de relire à peu près la même chose…

Et finalement je me suis laissée tenter, et je ne l’ai pas regretté.

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Marianne est une jeune femme de 36 ans, qui n’est pas vraiment malheureuse, mais pas non-plus totalement heureuse.

Elle aimerait bien changer un paquet de choses dans sa vie, pour la rendre plus parfaite, à commencer par son poids, son régime alimentaire fait de toasts au fromage, et puis sa relation compliquée à l’argent… Marianne aimerait devenir parfaite, et va pour cela se lancer dans une aventure originale. Tout au long de l’année, elle lira un bouquin de développement personnel par mois. Mais plus important encore… elle mettra leurs conseils en pratique !

Quoi de mieux que de tester sur le terrain, pour voir si le développement personnel fonctionne vraiment ?

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Ce livre m’a bien plu, sans pour autant me transporter dans un monde d’hilarité ! Je me suis moyennement attachée au personnage de Marianne, qui étonnamment m’est resté assez étranger. Je dis étonnamment, car l’on partage toutes ses pensées quotidiennes, donc j’étais en droit de m’attendre à ce qu’elle devienne un peu ma meilleure copine. Au lieu de cela, elle est devenue sympathique, mais sans plus.

Les différents chapitres s’articulent autour des lectures que la narratrice choisit tout au long de l’année. Ils relatent ses expériences parfois farfelues, et leurs résultats, parfois couronnés de succès… parfois moins !

Les différents livres que lit Marianne existent, et l’on peut donc se procurer ceux qui nous titillent le plus (tous ne sont pas disponibles en français). Ce ne sera pas mon cas dans l’immédiat, même si deux ou trois titres pourraient m’intéresser, si j’avais plus de temps pour bouquiner.

Cette lecture est enrichissante, car elle permet de s’interroger sur notre vie, et de trouver quelques pistes pour améliorer notre quotidien, sans avoir à se coltiner la lecture de livres complets. Rien de révolutionnaire, mais cela reste toujours bon à prendre.

C’est un livre facile d’accès, divertissant, que j’ai eu plaisir à lire. Il manque malgré tout un petit quelque chose qui rendrait la narratrice plus humaine, et donc plus attachante…

Crazy Statham

Moi, j’adoooore Jason Statham. Alors cela fera peut-être un peu groupie, mais tant pis j’assume. C’est parce-qu’il incarnait le personnage principal dans Crazy Joe, que j’ai choisi de visionner ce film d’action.

Joe est un ex-soldat, qui a été profondément marqué par ce qu’il a vécu en Afghanistan. Pour échapper à un procès en cour martiale, il fuit vers Londres, et finit à la rue totalement alcoolisé.
Une nuit pas comme une autre, notre homme parvient à pénétrer dans un appartement inoccupé. Saisissant l’opportunité, il va se requinquer, trouver un emploi dans un resto chinois d’abord comme plongeur… avant d’évoluer vers un poste de videur, puis d’homme de main.
Mais l’on n’échappe pas si facilement à son destin, et les vieux démons de Joe sont coriaces. Ajoutez là-dessus qu’il a une vengeance à accomplir. Et le voilà qui plonge dans ce que la capitale anglaise a de plus sombre…
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Le moins que l’on puisse dire, est que ce film n’a pas fasciné le public. Si l’on regarde les critiques, et les notes sur certains sites spécialisés comme Allociné, on constate que de nombreux spectateurs n’ont pas accroché. Le côté traumatisme de guerre ne les a pas convaincu, et le fait que le film soit trop sombre, les a souvent découragés.

Pour ma part, j’ai apprécié ce film d’action doublé d’un thriller. J’ai particulièrement aimé la relation particulière qui se forme entre Joe et la bonne-sœur qui s’occupe de la soupe populaire.

On pourra pointer du doigt quelques facilités scénaristiques, c’est certain. Mais si l’on est prêts à passer outre, ce film permet de s’offrir un bon moment devant sa télé !

Peut-être que ce qui dérange le plus au final, c’est que l’on s’attache à un personnage, qui a une morale bien particulière… Les anti-héros, qui vont contre la loi et utilisent la violence pour faire triompher le bien, passent encore. Mais ce n’est pas le cas de Joe, qui suit une ligne de conduite tout en zig zag, dessinée selon une morale toute personnelle !

Statham sort un peu de son rôle de gangster bien fringué, pour aller vers un personnage un peu plus sombre (mais parfois bien fringué quand-même, on ne se refait pas). Le côté psychologique aurait pu être plus creusé, mais il l’est déjà suffisamment à mon sens pour un film d’action… Je ne m’attendais pas à visionner un Almodovar !

Pas de happy end pour notre Joe pas si fou que le titre voudrait bien nous le laisser croire, mais malgré tout… on peut trouver du positif dans ce film d’action, si l’on veut bien s’en donner la peine.

J’ai aimé.

Je recommande.

Ah, et il y a un peu de baston, mais pas des masses.

Sully, sur l’Hudson

Sully est un biopic, réalisé par Clint Eastwood en 2016. Ce film d’une heure et demi relate l’incroyable amerrissage réalisé sur l’Hudson par le pilote Chesley Sullenberger (dit Sully).

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Peu après le décollage de l’aéroport de la Guardia, l’avion a perdu ses deux réacteurs, conséquence d’une collision avec des oiseaux. Jugeant qu’il n’avait pas la possibilité de rejoindre l’un des aéroports les plus proches, Sully a opté pour l’amerrissage sur le fleuve, avec succès puisque tous les passagers et membres de l’équipage sont sortis sains et saufs.

Le film m’a beaucoup plu, car il retrace le court trajet du vol de l’A320, jusqu’à l’amerrissage, et l’arrivée des différents secours. Et il montre également l’après, quand les compagnies d’assurance ont essayé de prouver que Sully aurait pu retourner à l’aéroport, pour ne pas endommager l’avion…

Le contraste entre l’opinion publique, qui considère Sully comme un véritable héro, et les doutes de la bureaucratie, est fort intéressant et bien traité ! On voit à quel point les considérations financières font plonger dans une situation ubuesque, à base de vols sur simulateurs, de calculs statistiques informatiques, de suppositions qui oublient tout aspect humain.

On alterne les passages qui retracent le vol en lui-même, les scènes du tribunal, et les souvenirs et cauchemars de Sully. J’ai apprécié cette construction rythmée, qui jamais ne m’a perdue en chemin.

Sully est réellement un bon film, que je vous recommande !