Mars et Venus sous la couette

J’avais beaucoup aimé le spectacle Les Hommes viennent de Mars, les Femmes viennent de Vénus que j’avais vu un peu par hasard à la télé. Ce spectacle était tiré d’un livre de John GRAY, qui s’attachait à décrire et expliquer les principales différences entre hommes et femmes, avec le but de nous aider à mieux nous comprendre !

John Gray a publié différents ouvrages de développement personnel. Son thème de prédilection est le couple. Il met en avant les différences entre les hommes et les femmes, et propose de mieux les comprendre, pour les accepter, au lieu de chercher à les gommer.

Dans Mars et Venus sous la couette, l’essayiste américain fait la lumière sur les grandes différences qui séparent les deux genres vis à vis de la sexualité. D’un côté, les femmes ont besoin d’aimer pour avoir des relations sexuelles épanouissantes, tandis que les hommes ont besoin de relations sexuelles épanouissantes pour s’attacher… Et dès le départ, on peut pointer du doigt le fait que cet ouvrage catégorise bien rapidement les hommes et les femmes, et tombe dans le cliché. Oui mais au final pas forcément tant que cela.

Il faut accepter certains postulats de base, pour se rendre compte que sur le fond, Gray n’a pas forcément tort. Il y a des modes de fonctionnements qui m’ont paru plutôt corrects. Et puis j’ai apprécié les conseils que donne l’auteur, quant à la communication au sein du couple. Celui-ci encourage à dire ce qui ne va pas, au lieu d’attendre du conjoint qu’il devine de lui-même. Il rappelle régulièrement que les allusions ne peuvent pas forcément être bien saisies, et qu’il est toujours possible d’exprimer les choses sans les faire passer pour des critiques blessantes.

OK John Gray vulgarise au maximum, et donc simplifie le propos sans entrer dans des explications en quinze chapitres, qui prendraient en compte les différences culturelles notamment. Mais c’est pour cela finalement qu’il a tant de succès. Peut-être que vous seriez friands de bouquins de 500 pages qui traitent du couple en détail ? Moi non. Quelques deux-cent pages me suffisent, même si je ne suis pas d’accord avec tout à la virgule près.
J’ai tiqué notamment sur le passage dans lequel l’auteur explique que pour flatter l’égo masculin, il vaut mieux éviter de critique ses choix au sens large. Par exemple, critiquer un film vu ensemble au cinéma est fortement déconseillé, car l’homme peut prendre la critique contre lui, puisqu’il a choisi le film, et cherche une validation de sa masculinité… Moui… mais enfin, de là à ne pas être franche après le visionnage, je ne suis pas d’accord. Je trouve que l’on enlève toute franchise s’il faut feindre d’avoir passé un bon moment devant un gros navet !!

Gray aborde différents points qui ont tous rapport à la sexualité. Il rappelle l’importance des préliminaires pour la femme, mais invite néanmoins la conjointe à accepter un petit « coup vite fait » de temps en temps pour faire plaisir à son partenaire. Il conseille de prévoir régulièrement des escapades à deux, pour casser la routine. Il nous fait même un rapide rappel anatomique, à l’aide de petits schémas !

Ce livre n’est certes pas une encyclopédie du couple, et peut être critiqué pour sa simplicité. Mais c’est justement pour cette simplicité, que je le conseillerais. Sans être exhaustif, il donne quelques pistes qui me semblent intéressantes, pour mieux comprendre l’autre, et vivre en couple de façon épanouissante !

 

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Warriors, ils savent pour quoi ils se battent.

Warriors est un film sorti en 2011, que l’on pourrait classer dans la catégorie DRAME.

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Nous suivons en parallèle, le destin de deux frangins que la vie a séparé. D’un côté, Tommy est un ancien Marine qui renoue le contact avec son père. De l’autre, Brendan est prof le jour, et combat la nuit dans des clubs de strip tease, en espérant parvenir à payer le prêt de sa maison.
En apparences, les deux frangins n’ont pas grand chose à voir l’un avec l’autre. L’un est paumé, et profondément abîmé par la vie ; l’autre est l’américain lambda, avec sa femme et ses deux petites filles. Mais en réalité, ils pourraient bien avoir plus de points communs qu’ils ne l’imaginent… et si le ring les rapprochait ?

Dès les premières minutes, ce film m’a captivée. L’histoire est simple finalement, mais son traitement la rend vraiment belle. On alterne les scènes de baston plutôt sympathiques à regarder (à condition d’aimer le combat bien-entendu) et les passages plus profonds. Ces derniers permettent de retracer petit à petit les événements qui ont faits que Brendan et Tommy se sont éloignés.

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Tous deux s’inscrivent à un championnat qui va voir s’affronter les plus grands combattants de combat mixte du monde. A la clef, une coquette somme qui pourrait bien leur permettre de solutionner quelques points merdiques de leurs existences respectives. Mais… il n’y aura qu’un seul vainqueur, et il devra affronter des concurrents de taille…

 

OK c’est un film de baston, mais c’est justement parce-qu’il n’y a pas que la baston, et parce-que les personnages sont animés par quelque chose de plus profond, que Warriors est une petite pépite. Gavin O’Connor le Réalisateur, prouve si besoin était, que l’on peut proposer du muscle et des upercuts dans un film, sans pour autant renoncer à tout scénario.

Cela aurait pu mal virer, avec des thèmes qui attirent méchamment le cliché (le Marine soutenu par ses pairs, sur fond de patriotisme US, le père ancien alcoolique, la belle blonde qui a séparé les frangins… j’en passe et des meilleurs) mais l’histoire tient la route du début à la fin.

Les passages de combat sont à la fois jolis techniquement, et chargés d’émotions. Tout se passe dans les regards, dans le peu de mots qui s’échangent dans la cage.

Joel Edgerton et Tom Hardy sont exceptionnels dans les rôles de frères ennemis. Le second est particulièrement incroyable, pour son interprétation de la haine poussée à son summum.

Le scénario a beau être prévisible dans ses grandes lignes_on sait par exemple, que les deux frères vont se retrouver et devoir s’affronter physiquement_cela ne m’a pas gênée, car ce qui comptait était de savoir comment tout cela allait se terminer à l’issue du championnat.

J’ai réellement adoré ce film et vous le recommande très très chaudement !

Première Année – cinéma

Le week-end passé, j’ai profité de mes invitations remportées sur le blog de Lily lit, pour m’offrir un bon moment ciné ! Je suis allée voir Première Année, comédie dramatique française qui retrace la première année des étudiants de médecine.

Avant toute chose, il faut que je vous précise que je n’ai jamais mis les pieds en fac de médecine. Après une année passée en fac d’Histoire, j’ai bifurqué sur un BTS. A peine ai-je traversé la cours de la fac de Médecine, pour rejoindre des amis qui y étudiaient. Mon expérience s’arrête là. Donc je ne serai pas en mesure de vous dire si oui ou non ce film retrace fidèlement la première année de Médecine !

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Thomas Litli le Réalisateur, est Médecin. Et il a déjà réalisé deux autres films sur la même thématique de la Médecine. Ici, il choisit d’évoquer la fameuse première année d’études, par l’intermédiaire de deux personnages, qui se battent parmi tant d’autres, pour passer en seconde année malgré les numerus closus.

Antoine triple sa première année. Il est obnubilé par le fait de devenir médecin. C’est bien simple : il ne vit que par et pour cela.
Benjamin au contraire, sort du lycée et s’est inscrit en Médecine un peu par hasard, poussé par la Conseillère d’orientation, et par un père chirurgien.

Au départ, le contraste entre les deux jeunes hommes est on ne peut plus marqué. Mais rapidement, Benjamin va se prendre « au jeu » des études, et se mettre à travailler.

Nous suivons le quotidien de ce drôle de binôme, entre révisions dans le RER, nuits entourés de polycopiés à apprendre par cœur, et schémas d’anatomie tracés dans la purée du resto U !

Ecrit ainsi, cela ne donne pas forcément envie de se ruer vers la salle de cinéma la plus proche… Et pourtant ce film m’a régalée. J’ai trouvé que le duo d’acteurs (Vincent Lacoste et William Lebghil) fonctionnait parfaitement bien, et que le scénario se déroulait sans longueurs ni incohérences.

Le film est rythmé par de bonnes répliques, et amène à s’interroger sur des thèmes assez globaux, comme celui de l’ascenseur social (le fils de Chirurgien a bien plus de facilité par rapport à l’étudiant qui n’a pas de père médecin), et même si le quotidien des deux étudiants est peu enviable (surtout celui d’Antoine) on ne bascule pas dans un scénario déprimant au possible pour autant.

Si le thème vous titille, je vous invite vivement à vous laisser tenter par Première Année !

J’ai testé (et adopté) le henné

Après des années et des années passées à me colorer et décolorer les cheveux, j’ai eu envie de revenir au naturel. Mon châtain moyen n’avait rien de sublime. Mais il n’était pas non-plus laid. Sauf que, c’est justement quand j’ai décidé de l’assumer, et même de l’aimer, qu’il a commencé à ficher le camp, avec l’apparition de… horreur, stupeur, malheur… cheveux blancs ! Mais chut, c’est un secret ! (Si vous répétez quoi que ce soit, je serai obligée de vous faire disparaître, et cela me contrarierait).

Je peux vous dire que cela fiche un sacré coup au moral, quand à l’âge de 27 ans, vous croisez un premier cheveu très très clair… Vous l’analysez à vous en faire mal aux yeux, en vous demandant « mais il est blond ou blanc ?? »… Et puis, quand quelques jours plus tard vous en trouvez un deuxième… puis un troisième… le doute n’est plus vraiment possible.

Il y a des femmes qui assument très bien leurs cheveux blancs. Je n’en suis pas.

Alors j’ai immédiatement repris les colorations, chimiques d’abord, avant de me décider pour une solution plus naturelle, et plus respectueuse de ma chevelure (et aussi largement plus économique) : le henné !

Qu’est-ce que le henné pour commencer ?

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#chocolat ? Non #henné ! 😋

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Le henné est une poudre issue d’une plante, ou plutôt de ses feuilles, que l’on a séché. La plante en question s’appelle Lawsonia inermis. Depuis des millénaires, on utilise le henné pour teindre naturellement les cheveux mais aussi la peau. Vous avez probablement déjà vu les tatouages des temporaires réalisés à partir du henné, notamment sur les mains et avant-bras ?

On a pas mal parlé du henné noir, qui était à la mode fut un temps pour les tatouages réalisés notamment sur certaines foires. Celui-ci est issu d’une plante différente, et son usage est déconseillé en raison d’un fort risque d’allergies.

Enfin, parlons du henné neutre, qui n’est pas réellement un henné, puisque lui aussi provient d’une plante bien spécifique.

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Se valent-ils tous ?

Clairement : NON.

Si vous souhaitez utiliser le henné pour vos cheveux, veillez à le choisir pur, et à éviter les poudres qui contiennent des additifs plus ou moins recommandables. Parfois on trouve des hennés mélangés avec d’autres ingrédients naturels, qui permettent de nuancer la couleur. Mais on peut aussi trouver du gros n’importe quoi, qui peut abîmer vos cheveux et ne pas être très sain… Une seule solution, chercher la liste des ingrédients, et la lire, tout simplement !

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Comment procéder ?

Préparer le henné est très facile et rapide. Il suffit de verser la poudre dans un bol, et d’ajouter de l’eau tiède, tout en remuant jusqu’à obtenir une pâte. Évitez les accessoires métalliques (pour le bol, la cuillère, et retirez vos bijoux).

Petite astuce : si vous préparez votre mélange 30 minutes à une heure avant de procéder à l’application, vous permettrez aux pigments de se développer, et obtiendrez une couleur plus intense !

Protégez bien vos vêtements, et l’endroit où vous allez appliquer votre henné, car cela tâche ! Donc prévoyez les gants, à moins d’aimer avoir les mains oranges pendant une bonne semaine !!

Ensuite, il suffit de répartir la pâte sur la chevelure, comme vous le feriez avec une coloration chimique. Procédez mèche par mèche, pour bien imprégner toute la chevelure. Et déposez des couches épaisses. Puis, une fois que tous les cheveux sont recouverts, enroulez votre tête dans un film plastique… Oh oui, vous êtes absolument sublime !

Inconvénient numéro 1 du henné : le temps de pause est long.

Selon le résultat souhaité, il va falloir patienter… En général, on conseille d’attendre entre 30 minutes et 2 heures. De mon côté, je laisse 2 heures complètes, car je mélange mon henné auburn avec d’autres poudres (du brou de noix notamment) pour le rendre plus brun que rouge. Et j’obtiens un joli rouge profond, absolument pas orange.

Mais l’idéal si vous débutez, est de faire déjà un essai avec un temps de pause de 30 minutes à une heure, quitte à recommencer par la suite pour accentuer l’effet.

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Inconvénient numéro 2 du henné : cela pue.

Tout le monde ne sera pas forcément d’accord, mais moi je trouve que pendant la semaine qui suit l’application, tant que l’on n’a pas lavé les cheveux deux ou trois fois, cela sent fort. Mais bon, les colorations chimiques ne sentent pas non-plus la rose !

 

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Dernières recommandations… évitez le henné sur des cheveux déjà colorés chimiquement. Si votre dernière coloration a moins de deux mois, vous risqueriez d’obtenir une couleur peu uniforme, voire des reflets verdâtres.

Idem si vos cheveux sont permanentés ou très abîmés. Sur cheveux vraiment très abîmés, le henné ne prendra pas uniformément. A vous les racines oranges et les longueurs naturelles ! A moins de raffoler du tie dye, oubliez !

Et enfin, même si je l’ai déjà écrit plus haut, protégez tout ce qui pourrait entrer en contact avec la mixture, car cela tâche diaboliquement !

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Le henné, j’ai mis longtemps à l’adopter, car j’avais peur qu’il me donne une chevelure orange comme une carotte. J’avais pleins d’a priori, et pas forcément l’envie de rester 3 heures avec la tête emballée dans du cellophane. Et puis finalement, j’ai testé et le résultat m’a fait oublier les quelques contraintes…

Pourquoi ? Parce-que cette coloration naturelle m’a permis de retrouver une chevelure en pleine santé, brillante, souple, douce. La fibre capillaire étant gainée, on gagne en volume, ce qui est intéressant quand on a les cheveux fins, comme moi !

Ensuite, j’aime m’amuser à mélanger du henné avec d’autres poudres naturelles, pour varier les teintes et changer les nuances selon mes envies du moment. Et puis dernier point, le henné est bien plus économique que les colorations chimiques… ce n’est pas négligeable !

Le henné n’est pas super contraignant. Je peux l’appliquer toutes les 3-4 semaines si je souhaite être toujours nickel ; ne le laisser que trente minutes si je suis pressée, juste pour raviver les reflets. Je peux varier les teintes de façon subtiles, changer selon mes envies…

Et vous, avez-vous déjà testé ? Quel est votre avis sur le henné ? Dites-moi tout en commentaires !

 

 

 

L’hypnose, c’est quoi, et pour qui ?

Commençons par le commencement. Oubliez vos images sensationnelles d’hypnose collective, réalisée sur des plateaux télé. Zappez le passage d’Aladdin, quand Jafar ensorcelle le vizir en lui faisant fixer sa canne à tête de serpent. L’hypnose ce n’est pas (que) cela.

 

Vous noterez au passage que je me suis creusée pour dénicher des illustrations…

L’hypnose est un état modifié de conscience, qui permet d’atteindre l’inconscient ; une sorte d’autre nous, nourri par nos pulsions refoulées, nos fantasmes les plus secrets, mais aussi par nos traumatismes.

L’inconscient est l’élément central sur lequel se base la psychanalyse. Par définition, nous n’avons pas conscience de ce qui s’y cache. Pourtant, notre inconscient aurait une incidence sur nos actions, nos sentiments et nos jugements.

Si personne n’a encore pu prouver l’existence de cet inconscient, nous sommes nombreux à ne pas douter qu’il existe bel et bien. Il serait le coupable lorsque nous commettons un acte manqué (Quand tu arrives à la salle de sport et remarques que tu as oublié tes baskets…), de nos lapsus, de nos rêves.

Freud parlait déjà de cet inconscient, ni véritablement ami ni au contraire ennemi, qui cohabite avec notre conscience.

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L’intérêt de toucher à l’inconscient est de détricoter des mécanismes qu’il a pu mettre en place, et qui nous compliquent la vie. Par exemple, on peut avoir tout à gagner à recourir à l’hypnose pour débloquer des situations de dépendances (cigarette, TOC), pour soigner des phobies (peur du vide, agoraphobie), pour solutionner des troubles du comportement alimentaires, des insomnies, une anxiété trop prononcée… Il y a énormément d’applications possibles.

J’ai même lu que parfois, l’hypnose pouvait aider à faire resurgir un traumatisme enfoui, que le sujet avait totalement occulté.

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Et techniquement, cela se passe comment ?

Le sujet n’est pas vraiment endormi, pas vraiment totalement réveillé. Il est entre les deux…

Avant toute chose, précisons que tout le monde n’est pas réceptif à l’hypnose de la même façon. Certains sujets sont particulièrement réceptifs, d’autres auront besoin de plusieurs séances pour commencer à ressentir des effets. Et d’autres encore, ne verront aucun changement.

Dans tous les cas, il s’agit d’une thérapie brève. En moyenne, 3 à 5 séances suffisent. On peut bien-sûr se faire hypnotiser pour différents soucis, ou revenir après une première session, si le problème revient. Mais globalement, il ne faut pas se figurer que l’on va faire 10 ans d’hypnothérapie !

Il existe deux types principaux d’hypnose :

-l’hypnose traditionnelle, dans laquelle l’hypnothérapeute suggère des images, des sensations visuelles et corporelles ;

-l’hypnose Ericksonienne, dans laquelle le sujet est placé en profonde relaxation, et participe activement à la séance.

J’ai pour ma part testé les deux méthodes, avec quelques années d’intervalles. J’ai noté que l’hypnose traditionnelle, testé en second lieu, était plus profonde. Mais dans les deux cas, j’ai eu la chance d’être réceptive, et de voir de très nettes améliorations ! Je ne conseillerais donc pas une méthode plutôt qu’une autre.

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La première séance permet généralement de prendre contact avec le praticien, et d’exposer le problème qui a amené à se tourner vers lui. On discute, on analyse les choses qui ne fonctionnent pas comme on aimerait. C’est aussi l’occasion de découvrir les principes de l’hypnothérapie, et éventuellement de poser des questions.

Ensuite, on entre généralement dans la phase d’hypnose à proprement parler. Au total, une séance (hypnose + discussion avant et parfois après) dure en général une heure.

La principale interrogation des gens qui ont recours pour la première fois à cette technique, concerne souvent le niveau de conscience que l’on conserve pendant la séance. Autrement dit, si l’hypnothérapeute décide de me faire marcher dans la rue déguisé en poule, est-ce que je vais le faire ? Vous voyez l’idée ?

Là-dessus, je peux tout de suite vous répondre qu’il y a un vrai fossé entre l’hypnose thérapeutique et l’hypnose de spectacle, celle que l’on voit dans les shows télé !

Pendant une séance d’hypnose thérapeutique, on ne part pas totalement à l’abandon, et on garde toujours le contrôle. Pour ma part, j’ai surtout eu des suggestions de pensées, des images, et j’ai eu très peu à bouger. La praticienne m’a seulement fait faire un exercice qui demandait de bouger le bras durant la phase hypnotique. Pour tout le reste, j’étais allongée et statique.

Dans tous les cas, même si parfois j’ai pu potentiellement m’endormir (il me semble qu’une fois c’est arrivé quelques minutes) jamais je n’ai été forcée de faire quoi que ce soit qui ne me convenait pas. Je gardais toujours le contrôle sur mes actions.

L’hypnothérapeute formule des phrases en rapport avec la discussion préalable, et le sujet est libre de les accepter ou non. Autrement dit, si vous consultez pour arrêter de fumer, mais que vous n’êtes pas d’accord avec l’idée profonde d’arrêter de fumer, et que vous pensez que l’hypnose aura un effet magique, sans que vous n’ayez aucun effort de volonté à fournir… cela risque d’être compliqué. Il faut qu’il y ait une vraie volonté de la part du sujet, qu’il adhère aux phrases qu’il entend pendant la phase hypnotique.

Dans le cas des troubles du comportement alimentaire par exemple, l’hypnose peut amener un déblocage, mais il ne vous fera pas basculer de l’anorexie à la boulimie, simplement parce-que le praticien vous suggère de manger à nouveau. Et vous ne courrez pas acheter un triple burger en sortant de séance (normalement).

A préciser également, selon le praticien, les séances peuvent se dérouler en position assise ou allongée. J’ai essayé les deux, car on me laissait le choix, et je n’ai pas forcément noté de différence fondamentale.

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Pour ma part, l’hypnose m’a aidé à sortir d’une situation que je ne maîtrisais pas. Cela me dépassait totalement et je ne parvenais pas à identifier les blocages qui me maintenaient dans ladite situation.

J’ai réellement senti les changements qui se sont opérés après la toute première séance, et les améliorations se sont poursuivies sur plusieurs mois après la dernière séance (4 au total).

Forcément, après une expérience aussi positive, je ne peux que vous recommander de sauter le pas, si vous avez un problème, qui peut se solutionner par l’hypnose. ?N’espérez pas forcément des effets dès la première séance, et ne baissez pas les bras trop rapidement… Nous ne sommes pas tous réceptifs de la même façon, et il peut y avoir besoin de s’accrocher un peu plus parfois !

Sachez qu’en moyenne une séance coûte cinquante euros. Certes, c’est une somme, multipliée par 3 à 5 séances. Mais lorsqu’un souci nous gâche vraiment la vie, il serait dommage de passer à côté d’une solution aussi efficace que peut l’être l’hypnothérapie !