C’est Versailles ici !

A la base, je me rendais à Paris pour assister au Mondial de l’auto… mais j’ai été fort déçue par l’affluence, qui empêchait d’approcher la moindre voiture à plus de deux mètres sans avoir à poireauter environ 10 minutes (oui j’exagère), et par l’absence de grandes marques, comme FIAT, Volkswagen, Alfa Romeo ou encore Ford.

Du coup, la visite fut expédiée, laissant plus de temps pour d’autres découvertes parisiennes…

Se rendre à Versailles en transports en commun depuis mon point de chute de Rungis, n’était pas nécessairement évident. Il fallait déjà prendre un bus, puis emprunter le RER… Finalement le déplacement en voiture m’a paru plus adapté, quitte à vendre un rein pour payer le parking (0,50 € le 1/4 d’heure…). 6 € le rein, c’est pas cher vous me direz.

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Et bam, un château !

Quand on arrive par la route, et que l’on cherche le château des yeux, il se passe un phénomène que j’ai déjà ressenti en de rares occasions… notamment en découvrant le Colisée. On cherche, et finalement il apparaît d’un coup, énorme, monumental, et bam on ne voit plus que lui ! (Non je ne vous décris pas un coup de foudre).

Le château de Versailles en impose, par sa taille et par ses détails dorés. Et ce n’est point un hasard, puisque cette résidence royale souhaitée par Louis XIV avait entre autres fonctions, celle de représenter l’absolutisme du souverain (son côté « je suis le soleil » tout ça tout ça).

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Pourquoi Versailles quand il y avait déjà le Louvre ?

Versailles avait deux autres fonctions. La première était de permettre au roi de s’éloigner de la ville de Paris, car il avait été profondément marqué par la fronde. La seconde, était de construire une résidence suffisamment grande pour pouvoir y loger les courtisans et les garder à l’œil… Ainsi, il occupait ces privilégiés à grands renforts de fêtes plus fastueuses les unes que les autres, et évitait ainsi qu’ils ne complotent contre lui !

Entre le château et les jardins, il faut parfois choisir…

J’avais trop peu de temps pour visiter l’ensemble du château, et j’aurais de toute façon aimé préparer la visite pour en profiter au maximum. Ceci explique que j’ai choisi de visiter uniquement les jardins.

Pour ce faire, il m’a fallu payer la somme de 9,50 € car nous étions un jour de Grandes Eaux. Comprenez par là que certaines fontaines étaient en action et que la musique venait ponctuer la visite. Sans cela, l’entrée dans les jardins aurait été gratuite.

Honnêtement… je n’ai pas vraiment remarqué les fontaines en action. Celle d’Apollon dont je vous parlerai plus loin n’était pas en marche et je l’ai regretté.

Pour le détail des tarifs, vous pouvez consulter le lien suivant TARIFS Versailles

L’orangerie compose une partie des jardins de Versailles, et compte actuellement 1 500 arbres, qui poussent en caisses. Cela permet de les abriter pendant l’hiver. On trouve des orangers en majorité, mais également des grenadiers, des lauriers, des myrtes.

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Un chantier titanesque

Pour Louis XIV, l’aménagement des jardins, qu’il confia à Le Nôtre, était au moins aussi important que l’aménagement du château lui-même. Le travail accompli par Le Nôtre fut titanesque, et s’étendit sur quarante ans !

Il fallu niveler le terrain, déboiser, creuser des bassins, acheminer des arbres de diverses régions françaises, et faire preuve d’une ingéniosité sans limites pour bâtir quelque chose sur un terrain originairement marécageux.

Ce furent des milliers d’hommes qui se retrouvèrent mis à contribution.

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Le problème de l’eau se posa, car il en fallait une certaine quantité pour alimenter les différentes fontaines ! Malheureusement elle manquait, et la meilleure solution trouvée à l’époque, fut de déclencher les fontaines chacune à leur tour, au fur et à mesure de la progression du roi dans les jardins.

Les jardins de Versailles sont les plus beaux jardins à la française, aussi appelés jardins classiques ou encore jardins réguliers pour leur symétrie, et l’usage de formes géométriques.

Ces jardins offrent des tracés réguliers, et l’on peut y admirer des végétaux taillés avec une grande précision. Outre les végétaux qui y sont rois, on peut voir de nombreuses fontaines, et des statues.

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L’allée royale

Le parc du château de Versailles s’étend sur 815 hectares. Il serait dommage de ne pas parcourir son allée royale, qui mène au bassin d’Apollon. Dans ce bassin, le char d’Apollon émerge de l’eau, tiré par quatre chevaux.

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Il m’a fallu zoomer pour prendre le cliché ci-dessus, car le bassin est à l’image de tout Versailles, très très grand. Je m’attendais à pouvoir regarder les statues en détails, mais avec ma vue de myope, ce ne fut pas possible !

Enfin, après le bassin d’Apollon, l’on trouve le Grand Canal, creusé entre 1667 et 1680. Long de 1 650 mètres, et large de 62 mètres, il se joue de la perspective. Depuis la galerie des glaces, l’on a vue sur le canal, qui semble de même largeur sur toute sa longueur. En réalité, trois bassins de largeurs différentes apparaissent de la même taille vus depuis le château !

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Les bosquets, qui bordent l’allée du roi, valent aussi la balade. A l’époque, ces lieux étaient dédiés aux divertissements puisque l’on pouvait y assister à des concerts, ou encore à des représentations de théâtre.

Ils furent remaniés au cours des époques, et on y trouve désormais de nombreux bassins et statues qui n’étaient pas tous présents à l’époque du roi soleil.

Enfin, concluons sur le fait que le jardin nécessite un entretien régulier, et qu’il doit être replanté tous les cent ans ! La dernière fois, ce fut fait juste après la tempête de 1999, qui avait considérablement endommagé les arbres. De ce fait, l’aspect du jardin tel qu’il apparaît aujourd’hui, est très proche de celui que le roi Louis XIV a connu.

J’espère que la visite virtuelle vous aura plu. N’hésitez pas à me le dire en commentaires ! A très bientôt !

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Tue-moi si tu veux [thriller]

Ah comme j’aime les thrillers ! Je me délecte quand je tombe sur de bonnes histoires bourrées de suspens… Je les aime pleines de mystères, et pas trop sanglantes ! L’idéal pour moi ? Une belle histoire de disparition truffée de suspects ! Là vraiment, j’ai été servie !

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Le roman du britannique Adam Croft est paru en 2015, et sa traduction française sera disponible en janvier 2019. Grâce à la plateforme Netgalley, j’ai pu la découvrir en avant première !

Nick Connor est un auteur en manque d’inspiration. Il a publié un roman à succès quelques années en arrière, et depuis il peine à reprendre sa plume. Sa femme Tasha travaille à Londres, et passe énormément de temps au bureau et dans les transports, tandis que Nick reste à la maison.

Un matin, alors que Nick emmène sa fille Ellie à l’école, celle-ci disparaît sans laisser de trace. Commence alors une période très désagréable pour Nick et Tasha. Le couple était déjà en train de se déliter. Et la pression médiatique doublée des suspicions policières ne va pas aider à améliorer les choses.

Et encore… s’il n’y avait que cela !

 

***

Ce livre m’a énormément plu et j’ai délaissé télé et podcasts à compter du jour où j’ai entamé ma lecture. Le soir plus rien ne comptait ou presque, à part me replonger dans le récit !

J’ai aimé le rythme de l’auteur, sa façon de planter le décors et de nous présenter les quelques personnages sans jamais nous embrouiller. Il y a finalement assez peu de protagonistes, et c’est peut-être aussi ce qui fait la force de ce bouquin. On peut réellement fouiller la personnalité de chacun.

Ce livre m’a tenue en haleine du début à la fin, et j’y ai pensé encore quelques jours après avoir lu la dernière phrase. Je l’ai trouvé génial !

 

Les rondeurs de Miss France

Selon Sylvie Tellier, présidente du comité Miss France, la nouvelle Miss France « a des rondeurs » et « les assume ». Quand j’ai entendu cela, j’ai eu envie d’insulter mon écran en poussant des cris de marcassin. Groui groui, mais elle le voit où les rondeurs ?!

A la place, j’ai pris mon clavier et je me suis lancée dans la rédaction du billet que vous êtes en train de lire.

https://www.instagram.com/p/BqfMc6HArw8/

Certes Miss Tahiti, fraîchement devenue Miss France 2019, n’était pas la plus mince des candidates. Mais de là à parler de rondeurs, il y a un fossé, que Sylvie Tellier a franchi allègrement.

Miss Normandie (ci-dessus) correspondait probablement plus au physique « classique » de Miss France version TF1 ?

Vaimalama, affiche des mensurations de rêve, qui restent nettement en dessous la moyenne nationale, et correspondent à mon sens totalement à la définition de la minceur. Faudrait-il que l’on voit l’intégralité de ses côtes pour que la Présidente du comité Miss France la juge mince ?

https://www.instagram.com/p/Bju1d5bhgmD/

Pas question de critiquer les candidates les plus minces. Il y a différentes morphologies, et certaines personnes sont naturellement très très minces. Que l’on trouve cela joli ou non n’a pas lieu à donner un débat. Mais imposer ces physiques très minces comme un modèle de normalité dans les concours de Miss me rend assez triste.

Cela me fait penser aux régimes des mannequins Victoria’s Secret, pour le côté corps très minces, érigés en modèles quasi-inaccessibles. Il se raconte que ces femmes ne mangent que des aliments liquides dans les semaines qui précèdent le show, et font deux séances de sport par jour. Un modèle difficile à suivre pour le commun des mortels (et intenable sur la durée)… qui leur donne leurs corps incroyables le temps d’un défilé… corps qui restent superbe hors période de défilé, bien-entendu, mais que l’on met moins en lumière. Mais je m’éloigne du sujet !

La blonde Sylvie Tellier poursuit en se réjouissant du fait que « après le corps sylphide de Maëva on a les rondeurs de Vaimalama ». Non mais… quelqu’un voudrait bien lui demander de se taire ?! Quel message est-elle en train de passer aux personnes qui l’écoutent ?

Pardonnez mon agacement (probablement bien perceptible dans ces quelques lignes) mais à prendre des corps maigres (oui, maigres) comme base de la normalité, on finit pas juger « gros » donc anormaux, des corps minces. Et là on entre sur un terrain dangereux. Tout le monde n’a pas la capacité à être très mince / maigre sans mettre sa santé en jeu, et un discours comme celui tenu par Sylvie Tellier devient dangereux. Il le devient d’autant plus que de nombreuses jeunes filles suivent les Miss et fantasment de le devenir un jour !

https://www.instagram.com/p/BrGAwDanO56/

On pense ce que l’on veut du concours de Miss France en lui-même. Beaucoup le jugent rétrograde, peu flatteur pour la femme, … Bof, personnellement je pense que les candidates y participent de leur plein gré, et que cela peut leur ouvrir pas mal de portes. En revanche, je suis écœurée de lire que Vaimalama Chaves a des rondeurs. Quand certains avancent que le concours a pris un nouveau tournant en élisant une ancienne ronde, je réponds que non, le concours aura évolué quand il mettra sur le podium une femme qui ne rentre pas dans un 34-36.

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Lauralyne est dans magazine 😍

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A vos commentaires !

Le thé des étoiles…

Cette année Palais des Thés nous propose de passer Noël la tête dans les étoiles, avec une composition à base de fève tonka et de marron, déclinée en trois versions, sur une base de thé vert, de thé noir, de thé blanc, en rooibos et infusion.

La fève tonka est une graine produite par un arbre tropical au nom de dinosaure : Dipteryx odorata (en fait elle peut provenir de différents arbres, mais je ne vais pas vous donner tous les noms latins, parce-que ce serait à mon sens aussi inintéressant qu’inutile). La fève est utilisée notamment dans les cosmétiques et en parfumerie, sous l’appellation « coumarin »
J’ai craqué pour la version thé vert, et dégusté ce délicieux thé composé de 62 % de thé vert chinois, de fèves de cacao, de caroube et de chicorée. Le marron est présent sous forme d’arôme (2 %), la fève tonka est bien là et bien réelle (1 %) et on termine avec des pétales de rose, qui apportent du goût et de la couleur au mélange !

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#teatime #thé @palaisdesthes

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La version thé vert est vendue à partir de 9,50 €, pour un sachet de 100 grammes de thés en vrac. Il est également possible de choisir les sachets emballés individuellement, ou les jolies boîtes métalliques.

Ce thé me ravit car il a beaucoup de goût. Il a un côté gourmand, presque caramélisé, probablement apporté par l’arôme de marron. Je dois dire que ne connaissant pas le goût de la fève tonka, je suis bien incapable de vous renseigner sur sa présence en bouche… Mais je peux vous assurer que ce thé ne manque pas d’arôme et qu’il parfume agréablement autour de la tasse ! Il n’est pas du tout écœurant, et j’ai plaisir à le boire dès le petit déjeuner, et tout au long de la journée.

Attention à ne pas trop tarder si vous voulez vous envoler dans le cosmos grâce à ce thé ! Il s’agit d’une édition limitée proposée uniquement pendant les fêtes.

 

Kuzco, l’empereur mégalo

L’article du jour ne portera pas sur la dernière sortie du ciné en date. Comme souvent, j’ai envie de vous parler d’un film déjà ancien, que je viens seulement de découvrir. Et pour coller à Noël, qui est incontestablement la période des enfants, et donc par extension, des dessin-animés… je vais vous parler de KUZCO !

Kuzco est un film d’animation de Disney, sorti en 2000. Cela date. Et pourtant, il n’a pas pris une ride !

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De quoi cela parle ?

Kuzco est un empereur inca, jeune et totalement égocentirque. Comme cadeau pour ses dix-huit ans, il ne souhaite rien de plus que faire raser les petites maisons du village sur la colline, pour y bâtir sa propre résidence avec piscine.

Sur sa lancée, Kuzco licencie sa Conseillère un peu trop encombrante, la vieille Yzma. Sauf que celle-ci ne compte pas se laisser faire, et aidée de son bras droit Kronk, elle empoisonne Kuzco.

Mais… les choses ne se passent pas toujours exactement comme prévu. Et au lieu de passer l’arme à gauche, Kuzco se retrouve transformé en lama !

Ce dessin-animé est une vraie pépite d’humour. Du délire, à l’état brut, non dilué !

Les personnages principaux sont globalement tous des vilains (Kuzco, Yzma, et par extension Kronk, qui applique les ordres d’Yzma). Malgré cela, ils sont attachants et surtout nous font beaucoup rire tout au long du film !

Ce Disney est absolument différent des autres, en ce sens qu’il est vraiment axé sur l’humour du début à la fin. C’est une pure comédie, très inhabituelle pour Disney.

Si vous aimez rire, et que vous n’aimez pas que l’on pourrisse votre groove… alors voilà un film à regarder au plus vite !

 

 

J’ai testé… la reflexologie plantaire !

On m’en avait dit le plus grand bien, et j’étais curieuse de tester à mon tour… J’ai mis des mois avant de fixer une date avec la Réfléxologue… et finalement j’ai découvert cette pratique issue de la médecine chinoise, qui place le pied au centre des attentions.

La Réfléxologue m’a accueillie et faite installer en position quasi-allongée. J’ai juste retiré mes bottines et mes chaussettes, logique ! Elle m’a expliqué comment chaque zone du pied correspondait à une autre zone de notre corps : le haut de notre corps, la tête, les sinus, la gorge dans nos orteils ; les poumons un peu plus bas au centre ; la colonne vertébrale sur la tranche interne…

Comme je ne vais pas te poster une photo de mes petons tous nus, il faudra te contenter d’une image de mes baskets… Crois-moi, cela vaut mieux pour nous tous ! #PiedsDeHobbit :-p

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Mes nouvelles #baskets 😁 #gym

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Je m’attendais à recevoir un massage relaxant. Et finalement la séance a été tout à fait différente. La praticienne m’a effectivement massé les pieds, mais elle a aussi et surtout fait des observations sur ce qu’elle ressentait en massant telle ou telle zone.

D’entrée de jeu, par la forme de mon pied, elle m’a demandé si j’avais conscience d’intérioriser énormément mes émotions. Elle a ensuite vu que j’avais probablement des maux au niveau de la tête, des yeux. J’étais tout ouïe !

On attire ce que l’on vibre.

Nous avons parlé de développement personnel, d’émotions, d’image de soi. Je pense que la séance peut être très différente d’une personne à l’autre, selon si l’on est ou non réceptif à différentes thématiques. En tout cas, pour moi qui ne sont pas trop fermée par rapport aux médecines douces, c’était fort intéressant !

La séance a duré un peu plus d’une heure, et je n’ai pas vu le temps passer. Moi qui ai pourtant du mal à lâcher prise et à me sentir en confiance ; moi qui parle assez peu des vrais sujets, je me suis mise à papoter comme si j’étais en train de boire le thé avec un amie de très longue date.

Je suis ressortie de la séance détendue et souriante, avec une seule pensée en tête : REVENIR ! Et je reviendrai, ça c’est certain !

Pour toutes les infos utiles et pratiques, c’est par ici ! https://www.slimabeaute.net/ (cliquez sur le lien « réflexologie » !).

Et vous, avez-vous déjà confié vos petits (ou grands) pieds à un Réflexologue ? Dites-moi tout en commentaires ! 

 

Toutes les histoires d’amour du monde – Baptiste Beaulieu

Baptiste Beaulieu est à la fois Auteur et Médecin Généraliste. Il vient de publier Toutes les Histoires d’Amour du Monde aux éditions Mazarine.

Ce roman n’est pas son premier, puisqu’il en a déjà écrit trois autres :

J’avais dévoré Alors vous ne serez plus jamais triste, et retenu le nom de l’auteur dans un coin de ma tête. Aussi, quand j’ai vu sa dernière oeuvre en date disponible sur la plateforme Netgalley, ma souris a cliqué presque automatiquement !

On meurt vraiment quand tous les gens qui nous ont aimé meurent aussi, ou quand il n’y a plus de souvenirs.

Dans ce roman, le narrateur nous raconte comment il a appris un jour, que son grand-père avait aimé passionnément une femme, qui n’était pas sa grand-mère.

Les chapitres alternent entre le ressenti du narrateur, et les lettres qu’il lit et dans lesquelles le grand-père retrace sa propre histoire.

L’histoire est très belle, car les missives sont en fait des récits du passé de Moïse. Nous découvrons en même temps que son petit-fils, comment Moïse a grandi sans son père, mort lors de la grande guerre, puis comment il a rencontré sa femme, et vécu la seconde guerre mondiale…

Petit à petit, un parallèle se créé entre l’histoire du grand-père défunt et celle du petit-fils, qui voit dans les lettres de son aïeul, une façon de se rapprocher de son propre père.

Il y a une bonne part d’autobiographie dans ce livre, puisque le narrateur s’appelle… Baptiste Beaulieu et qu’il est Médecin. On sent que l’histoire n’a pas été écrite en trois jours, et qu’elle a été mûrie. C’est un récit d’amour universel, qui ne pourra que vous toucher…

Difficile de vous en dire plus, car je ne voudrais absolument pas gâcher la surprise. Mais croyez-moi, ce livre est merveilleux !

 

 

 

La Belle et la Bête, le film

Comme beaucoup de trentenaires, j’ai été élevée aux Walt Disney. J’ai eu les VHS, et mes parents m’accompagnaient au cinéma pour le dernier Disney, ce qui était à chaque fois un véritable événement pour mon frère et moi. Je me rappelle particulièrement de certains films, de Mulan, d’Hercule, ou encore de Blanche-Neige, qui a été le premier que j’ai eu en VHS (si tu ignores ce qu’est un VHS, demande à Google jeunot !).

Mais la Belle et la Bête m’a moins marquée. Je ne saurais vous dire si je l’ai vu au cinéma, ou si j’avais juste le VHS. Il faut dire que le dessin animé date de 1991, et qu’à l’époque j’avais à peine 4 ans.

Le film lui, est sorti en 2017. Réalisé par Bill Condon, il dure 129 minutes et met en scène la belle Emma Watson dans le rôle titre.

C’est une adaptation du Disney, par Disney à nouveau. Et l’idée n’était clairement pas de s’éloigner du dessin-animé de 1991 ! Les scènes du dessin-animé sont reproduites presque à l’identique, avec des acteurs.

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Si comme moi vous aviez un peu zappé l’histoire, je vous propose un résumé :

Belle est comme son prénom l’indique plutôt agréable à regarder. Indépendante et légèrement rebelle, elle sort du lot, car elle n’aspire pas absolument à se marier, et préfère passer son temps le nez plongé dans les livres, malgré la cour assidue que lui fait Gaston !

Belle vit seule avec son père, depuis la disparition de sa mère. 

Un beau jour, alors qu’il cueille une rose pour sa fille, le père de Belle est fait prisonnier par une effroyable bête toute poilue. La bête en question est un prince, un peu trop vaniteux, qui a été transformé par une sorcière…

Belle vient tenter de libérer son père, et se constitue prisonnière à sa place. La Bête, pas si bête que ça, épargne Belle mais la force à vivre dans son château…

***

Le personnage de Belle, campé par Emma Watson, m’a convaincue dès les premières minutes. Son attitude moderne, sa tenue revisitée par rapport au dessin-animé, m’ont bien plu !

Ce n’était pas forcément aisé de dépoussiérer un conte, sans tomber dans la nunucherie, et pourtant, c’est réussi ! Le dosage entre féerie et modernité est vraiment bien maîtrisé, et l’on passe un très bon moment devant ce film !

Concluons sur une petite anecdote. Certains ont crié au scandale, vis à vis du personnage de LeFou, ouvertement gay et attiré par Gaston. Il suffit parfois de peu pour scandaliser les gens…