Rencontre avec les chats milanais

Le concept des bars à chats a gagné la France il y a quelques années, et on a vu apparaître de ci de là, quelques établissements de ce type. On ne peut pas parler de véritable mode, car ces neko cafés (c’est leur nom au Japon, d’où ils sont originaires) restent relativement peu nombreux.

J’ai mes habitudes au Café des Félins de ma ville, et j’aime y passer quelques heures, quand j’ai envie de me détendre. Alors, de passage à Milan j’ai eu envie de tester un bar à chats, pour voir un peu comment se déclinait le concept de l’autre côté des Alpes !

A l’heure où j’écris ces lignes, il y a deux bars à chats dans la capitale économique italienne : Le Crazy Cat Café et le Catmint Cat Café. Il fallait faire un choix, et comme le Crazy Cat était le plus ancien, et le premier Neko café de la région, j’ai sélectionné celui-ci.

L’établissement se situe Via Napo Torriani, 5, et est facilement accessible à pieds, puisqu’il n’y a qu’une petite dizaine de minutes de marche depuis la gare Centrale !

L’accueil y est plutôt sympathique, et la déco soignée.

Il y a quelques objets de récup’ bien vintages, comme une vieille télé cathodique. On peut prendre place soit à table, soit dans des petits salons, en s’installant dans un canapé moelleux, ou dans un fauteuil. L’endroit est très propre, soigné, et l’ambiance est définitivement au calme. Les gens parlent doucement, voire chuchotent.

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Si la déco m’a beaucoup plu, j’ai regretté que le lieu soit nettement moins cosy que dans le Café des Félins de Besançon. Les petits salons ne sont pas séparés par des panneaux, ou par des recoins de murs. Du coup, tout est très ouvert, et on ne se sent pas comme dans son propre salon !

Cela n’empêche que l’on passe un bon moment au Crazy Cat, et que l’on se régale… La carte est bien garnie, et l’on peut manger un véritable repas complet ! Le café propose le petit-dèj, le brunch, l’apéro (sacré en Italie !) et des snacks tout au long de la journée. Il est également possible de déguster une boisson (chaude ou froide), une ou plusieurs douceurs pour le goûté ou à tout moment de la journée !

Le menu est accessible par ici : menu

Les prix m’ont parus corrects, mais j’ai regretté que la cat therapy soit ajoutée en fin de note. Il s’agit d’un supplément d’un euro par personne, mentionné sur le site internet, mais que je n’avais pas vu sur le menu, et qui m’a un poil surprise…

Au final mon cappuccino glacé (au lait de soja) m’a coûté non pas les 4,50 € du menu, mais 5,50 €. Ce n’est pas énorme dans l’absolu (cher pour l’Italie), mais cela change un peu la donne.

Les chats du café proviennent d’associations.

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Les souvenirs, David Foenkinos

Dernièrement, j’ai abandonné mon Kindle, le temps de lire quelques romans au format papier. Il faut dire que depuis un an environ, je n’avais quasiment plus rien lu sur papier ! C’est fou comme j’ai adopté la liseuse ! Mais bon, j’avais dans ma bibliothèque, des romans qui me tentaient fortement, comme ce livre de David Foenkinos : Les Souvenirs.

Ce roman est un livre sur la vie, qui débute par la fuite d’une grand-mère d’une maison de retraite, et aborde différents thèmes : la vieillesse, la famille, l’amour et le couple, la relation enfants – parents.

C’est un beau roman (c’est uneuuu belle histoire ♪♫♪) facile et agréable à lire. Mais attention, il ne vous mettra pas forcément du baume au cœur, car ce n’est clairement pas un feel-good. Il est comme la vie, avec ses hauts et ses bas !

La plume est belle, et on peut relever certaines jolies phrases.

Honnêtement, cela ne restera pas mon préféré de Foenkinos, mais je ne regrette pas de l’avoir lu !

 

 

LOVE ! Aimez-vous pour aimer mieux

J’ai la conviction que pour aimer et être aimé, il faut commencer par s’aimer soi-même. C’est de cette base de la base que part Lucie Mariotti, Love Coach qui serait « la coach TV préférée des français » pour son livre paru chez Harlequin.
Je ne connaissais pas du tout l’auteure, qui intervient dans la Villa des Cœurs Brisés, mais le résumé de son livre proposé sur la plateforme Netgalley a su retenir mon attention. Cela semblait être un livre de développement personnel facile d’accès… alors pourquoi pas !

LOVE ! Aimez-vous pour aimer mieux

Chouette programme non ?

Ce livre était très rapide à lire, et pas inintéressant, au contraire.

Je m’attendais honnêtement à quelque chose d’assez light, à cause du titre. Pour moi ce « love » ne faisait pas sérieux.

En réalité, le livre regroupait des petites astuces pour mieux s’aimer, pour soigner de vieilles blessures d’amour propre, et pour mieux vivre en couple.

J’ai apprécié que l’auteure partage avec nous des anecdotes vécues par des clients venus en consultation. J’ai aimé également les exercices pratiques proposés, et en ai testé quelques uns.

Je ne dirais pas que cette lecture a chamboulé ma vie, mais elle m’a apportée quelques clefs pour mieux me comprendre, et me faciliter certaines choses du quotidien. Alors pourquoi ne pas vous y mettre à votre tour ? :p

 

 

Lettres à l’absente

Je vous avais présenté A Solenn, le livre bouleversant d’une mère qui avait perdu sa fille atteinte d’anorexie.

Ce livre écrit par l’ancienne femme de PPDA, m’avait profondément touchée. D’une certaine façon, Solenn était entrée dans ma vie. Et j’avais eu envie de continuer à la connaitre. C’est pour cela que j’avais acheté Lettres à l’Absente de PPDA.

Ce livre composé de courts chapitres rédigés à la seconde personne du singulier, est un cri d’amour, d’un père pour sa fille.

 

Il est paru en 1994, et évoque en parallèle, la vie très remplie du présentateur star du JT de l’époque, et la maladie dont souffre sa fille adorée. On découvre toute l’horreur de l’anorexie, du point de vue d’un parent.

Pas question d’entrer dans les détails, et pourtant l’auteur parvient totalement à nous faire ressentir son impuissance face au mal qui ronge sa fille.

Ce témoignage sous forme de lettre ouverte, est terriblement fort, et ne laissera personne de marbre.

La Mère Parfaite

La Mère parfaite est un thriller d’Aimee Molloy paru le 11 octobre 2018 aux éditions Les Escales.

Les Mères de Mai sont un groupe de jeunes mamans de Brooklyn, qui se sont connues en échangeant confidences et conseils pendant leurs grossesses.

Les enfants sont nés, et les Mères de Mai ont gardé le contact, se réunissant dans un parc.

Pour changer de la petite réunion bucolique, elles décident un soir de se retrouver dans un bar, sans les enfants. Pour beaucoup, il s’agit de leur première sortie solo depuis la naissance. Et c’est précisément ce soir là que l’un des nouveaux nés va disparaître…

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Ce livre m’a captivée.

Il faut dire pour commencer que j’ai moi-même fait partie d’un groupe de copines formé sur internet, donc forcément, et bien que je ne sois pas maman, je me suis attachée aux Mères de Mai !

Ensuite, après avoir planté le décor et introduit les différents personnages, l’auteur entre rapidement dans le vif du sujet. Elle déploie son intrigue sans aucun temps mort !

Ce livre m’a vraiment plu, et si comme moi vous aimez le suspens, il devrait vous plaire également !

 

Premier Contact – de la SF mais pas que !

Premier Contact (titre original : The Arrival) est un film sorti en 2016, qui a pour thème l’arrivée des extra-terrestres sur terre ; pas du tout mon sujet de prédilection a priori, et pourtant j’ai adoré ce film. Voici pourquoi.

Un jour sur Terre, de mystérieux vaisseaux apparaissent à différents endroits, habités par des créatures géantes. Sur un site américain, des experts se réunissent, et notamment la Linguiste Louise Bank, avec pour objectif de communiquer avec ces nouveaux arrivants.
Louise va petit à petit décrypter le langage des aliens, et entrer en communication avec deux d’entre eux. Mais elle sera pressée dans sa tâche, par les fortes tensions qui naissent entre les nations humaines, autour de la présence alien sur Terre.

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Ce film de Denis Villeneuve, adapté d’un roman intitulé L’Histoire de ta Vie, est très différent des autres films qui traitent des rencontres humains – extraterrestres, pour plusieurs raisons. Premièrement, il aborde comme sujet central, le rapport à l’autre, et la peur de la différence qui peut très vite entraîner la violence.  Il y a parfois une dimension quasi-mystique, renforcée par le parallèle fait ente l’histoire principale, et celle plus personnelle de Louise.

J’ai trouvé fascinante la façon dont Louise s’y prenait pour parvenir à faire connaissance avec les heptapodes (les créatures aliens à 7 pattes).

Ensuite, la force du film ne repose pas sur les effets spéciaux, très corrects au demeurant, mais utilisés avec parcimonie. Le gros intérêt de Premier Contact ne réside pas dans la représentation des aliens, mais plutôt dans le message de fond. Amateurs d’action, de bagarre et d’armes, vous pourriez être déçus !

Le réalisateur pioche aussi bien dans la SF que dans le thriller, saupoudré d’un peu de drame, pour un résultat franchement savoureux, qui donne à réfléchir !

Coup de cœur pour moi !

Petite, Geneviève BRISAC

Le livre est fin, quelques 100 pages que l’on lit en quelques heures. Mais il ne laisse pas indifférent, par son thème douloureux : l’anorexie. Huit lettres pour désigner une maladie mentale, qui touche la narratrice, Nouk.

Nouk a treize ans lorsqu’elle décide d’arrêter de manger. Elle est au dessus de cela et peut tout à fait maîtriser son corps et son esprit ! Nouk joue, mâche pendant de longues minutes avant de recracher discrètement les bouchées.

Personne ne remarque rien au début… Il faut dire que la jeune fille s’emploie à mentir, à berner son entourage, à manipuler tout le monde pour pouvoir continuer à maigrir toujours plus.

Quand cela ne suffit plus, elle se fait vomir.

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Le livre de Geneviève Brisac aborde un thème déjà largement traité dans la littérature. Et il le fait bien. Il est intéressant de voir comment la maladie prend toute la place dans la vie de la jeune Nouk, comment le fait de ne pas grossir devient sa seule préoccupation. Plus rien d’autre ne compte.

J’ai trouvé surprenant au départ, que l’auteure parle parfois de Nouk à la troisième personne, et parfois à la première. Mais finalement ce choix est intéressant, car il permet de voir à quel point la maladie est loin désormais, et à quel point la Nouk guérie voit son moi malade différemment. C’est comme s’il y avait deux Nouk, bien distinctes.

C’est probablement aussi le fait de raconter avec de nombreuses années de recul, qui fait que le récit ne plonge pas dans toute l’horreur de l’anorexie. En comparaison avec d’autres livres sur le sujet, comme Thornitorynx par exemple, ou encore A Soleen, Petite reste un roman assez facile à lire. Bien-sûr il y a des moments touchants, mais la distance temporelle mise par l’auteur, entre le moment où se déroulent les faits et la période du récit, fait que tout reste supportable.

Ce livre n’est pas un témoignage, mais bel et bien un roman. Il n’a pas la prétention de traiter le sujet de façon exhaustive. Mais malgré tout, il sonne juste, et mérite grandement d’être lu !