Le Liseur du 6 h 27

Ce livre de Jean-Pierre Didierlaurent a été un grand succès au moment de sa sortie en 2015, mais j’étais passée à côté. J’en avais entendu beaucoup de bien, mais avais d’autres livres en attente à ce moment là.

Ce n’est pas la première publication de l’auteur, qui était déjà connu pour ses nouvelles, mais il s’agit en revanche de son tout premier roman.

Le Liseur poireautait patiemment dans ma pile à lire depuis au moins 2 ans, quand je me suis ENFIN décidée à le lire !

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C’est l’histoire de Guylain Vignolles, un employé discret au service de la Zestor 500, une machine qui broie les livres invendus pour fabriquer du papier recyclé.

La journée, Guylain Vignolles exécute mécaniquement les tâches pour lesquelles on le paie. Puis, après avoir éteint la machine et récupéré les quelques pages que cette dernière n’a pas réduit en gouillasse, il rentre chez lui.

Et le lendemain, tout recommence. Il prend le train de 6 h 27, et se met à lire à voix haute les fameuses pages sauvées la veille…

***

Ce livre est une sorte de conte moderne où la machine joue le rôle du monstre abominable qui détruit les livres, et par extension les hommes. Il est animé par des personnages que l’auteur a rendu biens vivants, grâce à une foule de petits détails, plus savoureux les uns que les autres.

Le livre est court, quelques 200 pages et pourtant l’auteur parvient à créer un petit univers, qui nous devient très vite familier. Comment ne pas s’attacher à Guylain, un homme lambda, ni grand ni petit, ni gros ni maigre, presque invisible et c’est voulu, qui ne vit que pour aller appuyer sur le bouton de la Zestor, et nourrir Rouget de Lisle, son poisson ?

Je ne dirais pas que ce livre est un chef d’oeuvre, mais j’ai passé d’excellents moments à en tourner les pages… Je vous le conseille vivement, voire un peu plus !

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L’Innocence, Tracy Chevalier

J’ai découvert Tracy Chevalier il y a une dizaine d’années, en lisant son roman La Dame à la Licorne, qui est encore des années après, mon roman favori. J’aime beaucoup les livres de cette auteure américaine. Elle propose en effet des romans historiques, qui ont l’avantage de nous transporter dans le temps… Notez que j’ai écrit ROMANS historiques, donc ce ne sont pas des livres pour apprendre l’histoire, mais plutôt des romans, avec un aspect historique. La nuance est de taille.

Avec L’Innocence, Tracy Chevalier nous envoie à Londres en 1792, où nous faisons la connaissance de Thomas Kellaway, ébeniste originaire d’un petit village du Dorset. Thomas Kellaway arrive à Londres, avec femme et enfants, sur l’invitation d’un Directeur de Cirque, Philip Astley.

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Le dépaysement est total pour la famille Kellaway, et notamment pour les deux enfants, Jem et Maisie. La ville leur apparaît tout d’abord immense et bruyante, avant qu’ils entreprennent de la découvrir aidés d’une jeune londonnienne, Maggie Butterfield, et de leur voisin Mr Blake, graveur et poète…

J’ai regretté que le récit soit un peu long à se mettre en place. Au départ, je lisais quelques pages, puis reposais le livre, car je n’arrivais pas à me plonger dans l’histoire, chose rare avec cette Auteure ! Et puis, petit à petit, je suis entrée dans l’intrigue, pour ne plus en ressortir.

Il y a tout une première partie qui sert à planter le décor, pendant laquelle j’ai déploré le manque d’action. Nous découvrons un Londres pas toujours très accueillant, avec ses pubs, ses prostituées et son brouillard qui désoriente les nouveaux arrivants encore peu habitués.

J’ai lu ce livre en version originale, sous le titre Burning Bright. C’était assez facile car bien que l’action se situe dans le passé, et qu’il y ait un vocabulaire un peu spécifique (du matériel lié au travail du bois par exemple) j’ai très vite réussi à retenir qui était qui, et qui faisait quoi !

D’un côté j’ai apprécié le dépaysement, puisque l’action se situe dans un Londres de la fin du XIIXème siècle. J’ai aimé également les thèmes du déracinement et de la fin de l’enfance, qui sont traités en parallèle avec une belle habileté. Malgré tout, j’ai regretté le fait que l’histoire soit un peu plate. J’aurais aimé un peu plus de rebondissements, et que les personnalités des différents protagonistes soient plus fouillées, moins simplistes.

Néanmoins, la lecture m’a plu, mais je dirais que de tous les livres de Tracy Chevalier, celui-ci est le plus dispensable.

 

Le matcha by Lipton

Le thé matcha est un thé vert japonais, qui a la particularité de se présenter sous forme de poudre très fine. Les feuilles de thé ont été broyées entre deux meules de pierre. Le matcha se boit après que l’on ait mélangé la poudre et l’eau avec une sorte de petit fouet en bambou, le chasen.

Ce thé a un goût bien différent des thés infusés, et il présente également des bienfaits phénoménaux. Le matcha contient plus de cent fois plus d’antioxydant que les thés infusés !

Au Japon, quelque semaine avant la récolte des feuilles de thé qui serviront à préparer le matcha, on recouvre les arbustes, pour leur cacher la lumière, et donner un goût bien spécifique à ses feuilles.

Le vrai matcha coûte relativement cher, ce qui est justifié par le temps nécessaire à sa préparation. Mais bon… pour une consommation de tout les jours, cela peut constituer un frein. C’est le cas pour moi.
Je me suis donc laissée tenter par les sachets Lipton au matcha. La marque ne propose pas du 100 % matcha vous vous en doutez, mais du thé vert classique, mélangé à du matcha… On peut essayer après tout !

Bon, je n’irai pas par 4 chemins, cet achat était un ratage total. Ce thé est un simple thé vert, qui malgré la présente de matcha dans ses ingrédients, n’a aucun goût particulier… Je n’avais pas de grandes attentes, mais j’ai été déçue malgré tout.
Je vais terminer les vingt sachets et tourner la page !

Histoires Criminelles, Christophe Hondelatte

J’ai toujours aimé les faits divers. Fut un temps je lisais les recueils de Pierre Bellemare. Puis je me suis mise à écouter les podcasts de Christophe Hondelatte, qui relatent entre autres des affaires criminelles. Je suis assez friande de ce genre de récits, et ai donc tout naturellement demandé mon exemplaire numérique des Histoires Criminelles parues chez JC Lattès.

Le livre est paru le 23 janvier 2019, et la version papier compte 288 pages.

Christophe Hondelatte nous invite à découvrir vingt-cinq histoires glaçantes, comme celle du détenu qui a tué puis mangé son co-détenu, au prétexte que celui-ci ne s’était pas lavé les mains avant de venir à table…

J’ai beaucoup aimé lire ce bouquin (oui dit comme ça après un résumé de cannibalisme, ça sonne bizarrement !), tout comme j’aime beaucoup écouter les émissions de l’auteur. J’ai retrouvé le même plaisir, grâce à la clarté de son récit, et à la grosse dose de suspens toujours bien présente !

Alors je serai brève… Si vous êtes amateur de faits divers, que vous aimez Faites Entrer l’Accusé, les histoires de meurtres, de disparitions etc, ce livre vous plaira !