Fai Bei Sogni

Fai bei Sogni est un roman de Massimo Gramellini, traduit en français sous le titre Fais de Beaux Rêves Mon Enfant. Il est paru en 2012 et a depuis été adapté en film, que je n’ai pas encore regardé.

J’ai choisi ce livre en version originale dans la boutique Kindle, car je recherchais une lecture en italien. En effet, dans mon nouveau travail, je n’utilise plus du tout l’italien. Donc j’ai un peu peur de perdre mon vocabulaire. C’est pourquoi j’ai décidé de me remettre à lire en italien.

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Ce livre est le récit d’une vie, celle de Massimo, un jeune garçon âgé de neuf ans lorsqu’il perd sa maman.

Celle-ci disparait brutalement, terrassée par un infarctus, alors qu’elle souffrait d’un cancer. Tout au long du livre, nous découvrons à quel point la disparition de la Mère a impacté la vie entière du narrateur, jusqu’à l’âge adulte alors qu’il est devenu un journaliste accompli.

Fai Bei Sogni est aussi une histoire de secret, un secret gardé enfoui pendant des années. C’est l’histoire d’un homme qui a eu peur de vivre, peur d’accepter la réalité trop difficile pour lui.

Ce roman m’a plu car l’histoire est racontée avec beaucoup de délicatesse. L’auteur parvient bien à restituer le vécu de l’enfant, et celui de l’adulte. Il y a une évolution entre les âges, qui se fait avec beaucoup de subtilité.

Pour autant, je n’ai pas eu le coup de cœur absolu. Il m’a manqué une petite pointe de poésie, quelque chose dans les mots, des envies de souligner des phrases, pour être totalement charmée par ce livre.

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Petite balade à Ornans

Pendant le week-end de Pâques, j’avais envie de profiter du beau temps qui honorait la Franche-Comté de sa présence. Je ne voulais pas faire trop de bornes, et organiser un vrai week-end, mais juste profiter de la région. Et c’est ainsi que je me suis retrouvée à Ornans, ville natale du peintre Gustave Courbet. Ornans se trouve dans le Doubs, à deux pas de la Suisse, juste à côté d’Arc-et-Senans, qui mérite aussi la visite si vous êtes dans les parages…

Là c’est juste le reflet d’un arbre dans ma tasse de thé, siroté en terrasse, juste au bord de la Loue…

Et là, c’est la vue que j’avais.

Ornans est une charmante ville, étonnamment dynamique grâce au tourisme. On peut y pratiquer différentes activités sportives, comme le canoë, le cyclisme, ou encore  la via ferrata. La commune dispose d’un centre nautique, baptisé Nautiloue. Ce centre est équipé de deux bassins ; l’un couvert et l’autre en extérieur, mais aussi d’un espace détente avec hamam et sauna.

Pour ceux que l’activité sportive ne tente pas plus que cela, il et possible de flâner simplement dans les petites rues.

Je n’ai pas visité le musée Courbet, car il faisait beau et qu’il était bien plus tentant de rester dehors… Mais sachez que c’eut été une autre activité envisageable.

Sur ce, j’espère que ce court billet vous aura donné envie de (re)découvrir Ornans… C’était mon intention en rédigeant ces quelques lignes et en partageant ces photos. 🙂

Balade à Besançon

Une petite balade dans la capitale comtoise n’est jamais désagréable quand les beaux jours reviennent. J’aime bien monter à pieds depuis le centre ville jusqu’à la Citadelle, pour me mêler aux quelques touristes, et profiter de la vue d’en haut !

20190414_175301Il est possible d’entrer dans la Citadelle, en passant la première porte, et de faire quelques pas jusqu’à la billetterie. C’est court, mais cela permet de saluer les nandous et les vigognes sans débourser un seul centime.

Loin de moi l’idée de vous dire de ne pas faire la partie payante, non vraiment. Je dis juste que pour les bisontins, qui ne voudraient pas payer la visite chaque week-end, la balade vaut tout de même le coup pour la partie gratuite !

Si vous n’êtes pas du coin, vous ignorez peut-être que la citadelle de Besançon surplombe la ville de Besançon, et est elle-même entourée par la boucle formée par le Doubs. Elle est un chef d’oeuvre de Vauban, qui fut ingénieur militaire de Louis XIV. Ça en impose, non ?

Aujourd’hui encore, la Citadelle domine la ville, et est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.

Construite à partir de 1668, la Citadelle fait de Besançon l’un des points essentiels de la défense de l’est de la France.

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La Citadelle abrite désormais deux musées, celui de la Résistance et de la Déportation, le musée comtois, ainsi qu’un zoo (avec noctarium, insectarium et aquarium).

20190414_174134.jpg Le Musée de la Résistance et de la Déportation est vraiment une visite à faire. C’est difficile, car on voit beaucoup d’images et de témoignages qui ne peuvent pas laisser insensible. On ressort de là bouleversé. Mais vraiment, c’est à faire.

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Depuis la Citadelle, l’on surplombe la ville, ses bus bleus, et sa Cathédrale St Jean actuellement en rénovation. Tiens, d’ailleurs la cathédrale est à deux pas de la citadelle, donc y faire un tour en passant peut être une bonne idée.

Honnêtement, je ne suis pas très impressionnée par le bâtiment en lui-même. Et je ne m’y connais pas assez en peintures d’époque, pour apprécier celles qui s’y trouvent. Mais puisque l’on est à côté…

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En redescendant, vous pourrez admirer la porte noire (vous êtes montés d’un si bon pas, que vous ne l’aviez même pas remarquée), qui porte mal son nom depuis qu’elle a été nettoyée et a retrouvé sa blancheur originelle.

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Et si vous êtes sages… dans un prochain billet je vous donnerai une bonne adresse, où prendre un bon thé avec un cookie, tout près d’ici…

Echappée à Beaune

Si je vous dis Beaune, vous penserez très probablement au vin, et à raison puisque la ville bourguignonne se trouve au coeur de la région viticole. Elle est aussi connue pour la vente aux enchères de vins qui s’y déroule chaque année.

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Ma visite fut courte, car j’étais enrhumée et pas vraiment apte à profiter pleinement de la balade. Mais j’avais envie de partager malgré tout mes quelques photos et impressions avec vous.

Parce-que finalement, ce petit saut express à Beaune m’a donné carrément envie de revenir, pour approfondir ma visite !

J’aurais aimé notamment visiter les fameux Hospices, avec leur toit de tuiles colorées, reconnaissable entre mille.

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Je n’ai pas mangé dans ce resto, mais j’ai bien aimé leur petite phrase d’accroche !

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Si vous êtes fidèles à ce blog, vous connaissez ma fascination pour les cathédrales et les églises en général. Je ne sais pas bien d’où cela vient car je ne suis pas spécialement religieuse (voire pas du tout) mais les vieilles pierres me donnent toujours envie de m’approcher, et d’essayer d’en savoir un peu plus sur elles.

Donc, très logiquement j’ai cherché la basilique de Beaune, dont l’origine remonte au XIIème siècle. Elle est de style roman, avec un porche du XIIIème siècle. Comme souvent avec les églises de cette importance, des ajouts ont été faits au fil des siècles, apportant des éléments de style gothiques.

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La basilique de Beaune est une collégiale. C’est à dire qu’elle était confiée à un collège de chanoines. Ceux-ci vivaient dans des maisons construites autour de la basilique, formant une sorte de petit quartier.

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La visite fut brève, mais j’espère qu’elle vous aura plu. 🙂

 

Le Charlemagne, restaurant gastronomique

Je suis végétarienne depuis plus de quinze ans. Donc je n’avais encore jamais mangé dans un restaurant gastronomique, puisque j’imaginais que jamais je ne pourrais avoir un menu adapté à mes exigences. Et aller payer le prix d’un gastronomique pour  ne manger que les légumes en accompagnement, en supposant que ceux-ci n’auraient pas été cuits avec la viande, non-merci.

Finalement, j’ai été surprise car en réservant quelques semaines avant au Charlemagne, à Pernand-Vergelesses, et en demandant s’il était possible d’avoir un menu végétarien et sans lait, ma volonté a été exaucée. Et croyez-moi, je n’ai pas mangé que de la salade !

Le Charlemagne est un restaurant tenu par le chef Laurent Peugeot, en plein cœur des vignes bourguignonnes. D’inspiration japonaise, puisque le chef a appris la cuisine au cours  d’un séjour de quatre ans passé  au Japon, le restaurant nous propose de passer un agréable moment entre saveurs nippones et bourguignonnes.

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Pour commencer, l’on entre dans le restaurant en montant un petit escalier en bois, avant de pénétrer dans le vestibule où parquet et pierres rappellent des pas japonais. C’est très joli, très soigné, et instantanément l’on se sent dépaysé !

La salle est sombre, mais les serveurs allument le lustre au dessus de chaque table avant d’installer le convives. Magique, on découvre alors l’univers dans lequel l’on va passer la soirée…

Le soir, les menus commencent à 62 € ; 37 € le midi pour 2 services et fromage ou dessert.

Je ne vous détaillerai pas chaque plat, car même si j’ai pris une photo de façon quasi systématique à l’arrivée de l’assiette (discrètement, on n’était pas au Flunch ! :p) j’ai surtout profité du moment, et ne me suis pas amusée à noter tous les détails.

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Quel délice de savourer des plats préparés avec autant de raffinement ! Il y avait une infinité de saveurs différentes autour d’un même plat ; des épices, des aromates, des petits détails à reconnaitre… Je me suis régalée du début à la fin.

Ci-dessus, vous pouvez voir un plat à base de champignons et d’oignons des Cévennes. Oserais-je vous confier que j’ai racheté des petits oignons pour tenter de retrouver le goût délicieux de ce plat ? … Il me reste beaucoup d’entrainement !

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Vraiment, ce repas a été une découverte incroyable, et je recommande aux amoureux de bonne pitance de s’offrir ou d’offrir un repas de ce type pour une grande occasion (ou non). C’est une expérience à faire au moins une fois, car vraiment le délice dure encore des semaines après en repensant à cette soirée !

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Tous les convives n’étaient pas végétariens.

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Une partie du dessert…