J’ai lu beaucoup d’avis très positifs sur les romans d’Agnès Martin-Lugand, donc le nom de l’auteure était enregistré quelque part dans mon cerveau. Je n’avais pas noté en revanche, que La Vie est Facile, ne t’inquiète pas, était la suite des Gens Heureux lisent et boivent du café.
Du coup… j’ai lu la suite avant le début. Mais honnêtement, cela ne m’a pas perturbée du tout.
Commençons par un petit résumé fait maison :
Diane est de retour à Paris. La jeune femme était partie en Irlande, pour essayer de se reconstruire après l’accident de voiture qui a coûté la vie à son mari et à sa fille. Alors qu’elle vient de racheter les locaux du café littéraire, qu’elle tient avec l’aide de son meilleur ami, elle rencontre Olivier, l’homme parfait sous tous rapports.
Olivier est prévenant, attentionné, patient, et il offre à Diane un petit cocon rassurant, qui pourrait lui permettre de refaire sa vie.
Mais une partie du cœur de l’héroïne est resté outre Manche, dans la famille du peu loquace Edward… Et quand Diane apprend que la mère de ce dernier est gravement malade, elle n’hésite pas bien longtemps à retourner sur place…
***
La Vie est Facile est pour moi un feel-good book, en ce sens qu’il situe son récit dans un univers un peu (totalement ?) barbapapa. L’héroïne a vécu un drame des plus horribles, en perdant son mari et son enfant. Mais elle évolue désormais dans un quotidien plutôt agréable, où elle est sa propre patronne, secondée par un meilleur ami très présent. Elle peut décider de se faire la malle en Irlande du jour au lendemain, puisque Félix est là pour s’occuper du café. Elle ne semble pas manquer d’argent, puisqu’elle achète ses billets d’avion la veille pour le lendemain. Bref, la vie est facile, comme indiqué dans le titre.
Elle rencontre l’amoureux à première vue parfait. Disons que là comme ça, c’est plutôt le pied pour elle.
Oui mais… toute cette perfection pourrait bien correspondre sur le papier à un idéal de vie, mais devenir dans la réalité un peu frustrante… Et ça, je veux bien le concevoir. On le comprend vite, toutes ces belles choses toutes lisses ne font pas le bonheur de Diane… Parce-qu’il y a le bel Edward qui est resté en Irlande et qu’elle n’a pas totalement oublié.
Comme je n’ai pas encore lu le premier roman, je n’ai pas tous les détails de leur histoire. Je n’ai pu qu’essayer de deviner, en fonction des allusions que l’auteure glisse dans le second roman. Cela m’a suffi.
J’ai tout de suite accroché à l’histoire, car l’écriture de l’auteure est agréable, sans chichi. Le fait d’avoir une narration à la première personne doit aider à développer une belle empathie avec le personnage central. Diane m’a paru sympathique, attachante.
Je n’ai pas regretté de longueurs ou de manque de crédibilité… jusqu’à un certain point. J’y reviendrai.
J’ai trouvé que l’histoire se déroulait bien, puisque jamais je n’ai été tentée de sauter une page, ou même un paragraphe. C’était facile à lire. En revanche, il faut bien critiquer un peu… j’ai regretté quelques grosses facilités, quelques hasards un peu trop heureux, et un peu trop difficiles à croire, dans la toute dernière partie du roman. Disons que le final du livre ne m’a pas totalement convaincue car trop de bol, cela ne fait pas bien crédible. Et pourtant, je suis quelqu’un de bon public pour les happy end !
Pour autant, il serait dommage de bouder ce roman, qui reste à mon sens un bon livre pour se changer les idées sans se donner de crampe au cerveau.
Hello ! je suis bien d’accord avec toi, j’ai lu plusieurs romans de l’auteure puisqu’elle est très en vogue et que je voulais me faire mon idée, mais comme toi, je trouve que certaines ficelles sont un peu grosses et qu’il y a des coïncidences bien pratiques et faciles 😉
J’aimeJ’aime
J’ai préféré la suite au premier tome. Et j avoue avoir pleuré car ça réveille des sentiments personnels (non mon mari et ma fille ne sont pas mort mais nous nous sommes séparés et il y a une garde alternée et ce n est pas simple d être privé de sa fille 6 mois/an). Même lorsqu elle parle de choses tristes la résilience est présente et nous redonne du baume au coeur. Un bon roman !
J’aimeJ’aime