J’aime beaucoup Didier Van Cauwelaert, et lis tous ses romans. Mais je ne me jette pas sur les dernières sorties, préférant prendre mon temps et faire durer le plaisir… Ceci explique que j’ai lu La Femme de Nos Vies seulement maintenant, alors que ce roman date de 2013 !
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L’histoire débute au chevet d’une vieille dame mourante. David Rosfeld rencontre Marianne, la petite fille d’Ilsa. Petit à petit, au fil des conversations entre les deux protagonistes, nous découvrons l’histoire qui est David, et comment il était lié à Ilsa.
Adolescent, le jeune fermier a été sauvé de la barbarie nazie, par une femme qui l’a fait passer pour surdoué, et envoyé dans une école pour génies précoces. David raconte comment cette femme, Ilsa a changé son destin, lui a permis de développer son intelligence, mais également de découvrir les premiers émois, la passion…
En commençant la lecture de ce roman, je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. Je vous l’ai dit, je lis tous les Cauwelaert, donc pourquoi irais-je lire les résumés ?
J’ai été surprise de tomber sur une Histoire avec un grand H car je m’attendais à un récit de rencontre amoureuse, comme l’auteur en propose régulièrement. J’ai même eu un moment de déception, car je pensais lire quelque chose d’assez léger, et n’étais pas forcément dans une époque historique.
Et finalement, j’ai bien accroché au roman, et au fait que l’auteur mêle le vrai, et le faux pour s’approprier l’Histoire. Tout l’intérêt du récit est le fait que le narrateur essaie de réhabiliter Ilsa Schaffner auprès de sa petite fille, qui la voit comme une criminelle nazie.
Il est intéressant de voir comment l’Histoire peut retenir des choses erronées, qui arrangent les petites affaires de ceux qui la racontent. Ce roman aborde différents thèmes, et amène à se questionner. Par exemple, j’ai aimé le fait que David se retrouve parmi les surdoués sans l’être réellement lui-même. Le fait que les autres portent sur lui un regard plein de respect, et le pensent surdoué, l’aide à prendre confiance et à accomplir de grandes choses.
Quand votre milieu vous discrédite au lieu de vous contredire, c’est toujours la preuve que vous avez raison.
Sur ce, j’espère vous avoir donné envie de découvrir ce roman, si ce n’est déjà fait !
A bientôt ! 🙂