J’ai demandé à recevoir ma copie numérique depuis Netgalley, car le résumé me tentait bien. Une histoire de rupture amoureuse, vécue du côté masculin, c’était original. Et rien que dans les quelques lignes de résumé, on percevait une bonne dose d’humour…
Mois: juillet 2019
Boris Vian – L’Arrache Coeur
Parmi mes romans favoris, il y a L’Ecume des Jours de Boris Vian. Ce livre, je l’ai ouvert lorsque j’étais ado, un peu par hasard, car je l’avais trouvé dans la bibliothèque de mes parents et que le résumé au dos m’avait intriguée. Depuis je l’ai relu plusieurs fois, et ai vu le film avec Audrey Tautou et Omar Sy.
J’ai voulu continuer à découvrir les romans de Boris Vian, et ai ouvert cette fois, l’Arrache Coeur, son dernier roman, paru en 1953. Ce roman aurait dû être le premier d’une trilogie, mais son manque de succès en librairie a incité l’artiste à abandonner l’écriture.
Jacquemort est Psychiatre. Au début du livre, il arrive dans un village, et fait la connaissance de Clémentine et son époux Angel. Clémentine est en train d’accoucher, et Jacquemort va l’aider, assisté de la bonne Culblanc.
Petit à petit, les personnages nous sont présentés. Nous découvrons qu’Angel était enfermé par Clémentine, qui vivait très mal sa grossesse. Une fois les enfants nés, car Clémentine attendait des trumeaux, Angel est libéré, mais ne rejoint pas la couche matrimoniale pour autant.
Jacquemort explique qu’il est une âme vide, et cherche à se remplir en analysant les gens et leurs pensées. Il commence par s’essayer à l’analyse de Culblanc, mais cela finit toujours très rapidement de la même façon ; en levrette…
Le Psychiatre découvre les mœurs violentes du village. Il y a la foire aux vieux, un rassemblement hebdomadaire, au cours duquel des anciens sont vendus aux enchères, moqués et violentés. Au village, tout le monde se met des pains, sans que cela ne choque personne. Les apprentis sont exploités jusqu’à la mort.
Mais la société est bien organisée, puisque la Gloïre, un vieil homme, vogue sur les eaux et pêche avec les dents les pourritures jetées par ses concitoyens…
Je ne vous en raconte pas plus. Le roman dépeint raconte essentiellement l’obsession grandissante de Clémentine pour ses trois enfants. Il décrit également les mœurs du village, et l’évolution des triplés (en fait ce sont des jumeaux et un « isolé »).
J’ai beaucoup aimé ce livre, car il est typique de la plume de Boris Vian, à la fois fantaisiste, absurde, et poétique. J’ai préféré le début, avec la découverte du village et des pratiques surprenantes des villageois. Ensuite, j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs pour nous présenter l’obsession de Clémentine, et j’ai été moins passionnée par ma lecture. Mais cela ne m’a pas empêchée de dévorer ce roman, et d’en garder un excellent souvenir !
Chez ma Cousine (Besançon)
Le dimanche aprem, j’ai mes petites adresses où traîner, et prendre un bon thé. Mais en juillet, certaines ferment sans forcément prévenir… c’est ainsi que je me suis retrouvée, le bec dans l’eau… je n’allais pas rentrer bredouille et ai décidé de me balader un peu au centre. Et mes pas m’ont portée devant cette adresse, qui m’intriguait depuis des mois, mais dont je n’avais encore jamais poussé la porte.
Chez ma Cousine
Ce café se trouve au 49 rue des Granges, juste avant la librairie L’Intranquille. Il s’agit d’un coffee shop associatif, qui propose aussi ponctuellement des soirées jeux, des échanges en anglais, des concerts. On peut y boire aussi bien chaud que froid et manger de la petite restauration, puisqu’il n’y a pas de cuisine sur place.
Milk-shakes, cheesecake, crêpes, gaufres, tartes salées, pizze, bon café, thé à la tasse ou en théière, salades à composer sur mesure… Le choix est vaste, et les prix corrects (compte 3.50 € pour une théière de 2 tasses par exemple).
Si tout n’est pas fait maison, la Chantilly elle, l’est et rencontre un vif succès sur les boissons chaudes notamment !
L’arrangement de la salle est vraiment cosy, avec un sol et des tables en bois, des canapés, de gros fauteuils, quelques chaises. Une petite salle au fond offre encore plus de tranquillité. Il y a des jeux à disposition, essentiellement de rapidité (Dooble par exemple).
Ici le café glacé s’appelle café grec, et je vous le valide totalement. Préparé au mixeur, il est servi avec une belle dose de mousse !
Chez ma Cousine est une belle adresse, où passer un moment entre amis, en couple ou même seul. On s’y sent bien.
La patiente parfaite
Le livre dont je m’apprête à vous parler, n’a pas (encore ?) été traduit en français. Je l’ai lu en italien après l’avoir trouvé en promo dans la boutique Kindle.
Il est aussi disponible en VO anglaise.
Ce livre est un policier-thriller de Jenny Blackhurst.
Il nous présente trois amies : Karen, Bea et Eleanor. Les trois femmes désormais trentenaires, sont amies depuis toujours. Elles se connaissent à la perfection, ou du moins le pensent…
Mais les apparences peuvent être trompeuses. Et l’arrivée d’une nouvelle patiente dans le cabinet de psy de Karen pourrait bien tout bouleverser.
La patiente en question semblent savoir des choses sur les héroïnes, qui pourraient les compromettre.
Ce livre m’a bien plu, car j’ai eu peur pour les trois femmes. J’ai suivi la piste que me présentait l’auteure, presque en lui faisant une entière confiance… je me suis laissée berner, et ai adoré cela.
La nouvelle patiente de Karen est intrigante. Elle laisse échapper des infos au compte goutte et comme Karen, je n’étais jamais sûre de ne pas interpréter moi-même ce qu’elle disait…
Ce roman est plutôt réussi en ce sens que j’avais régulièrement les chocottes pour les personnages, et étais prête à accuser à tort deux ou trois fois.
Je n’ai pas regretté de longueurs et me suis bien repérée parmi les personnages. Si vous lisez en italien, et appréciez les histoires à suspens, alors ruez-vous sur ce livre. Autrement, vous pourrez découvrir un autre livre de l’auteur, traduit en français celui-là : une Cruelle Absence.
Potiron et légumes anciens au lait de coco
Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de cuisiner à partir de légumes congelés, en plus des légumes frais de saison. Avant cela, j’ai longtemps pensé que le surgelé n’avait pas de goût, que les légumes étaient remplis d’eau, et sans aucune vitamine. En fait, j’ai compris que je me trompais. A part quelques exception (les oignons congelés me semblent insipides par exemple) j’ai été bluffée.
Il se trouve que les légumes vendus au rayon surgelé, ont été congelés dès la récolte, et contiennent souvent bien plus de vitamines que les légumes frais, qui ont perdu depuis leur cueillette… Et puis reconnaissons aussi la facilité pour préparer des légumes déjà découpés, et déjà épluchés !
Bon… la photo ne donne pas envie. Mais ayez confiance : c’était succulent !
Du coup, j’avais envie de diversifier un peu le contenu de mon congél, et de sortir des traditionnels haricots verts, brocolis et juliennes. J’ai jeté un œil chez Thiriet… et là j’ai trouvé du potiron, et un mix carottes-panais-potimarron. Comptez 2.50 € pour les 600 g de mélange, et 2.75 € pour le potiron (600 g également).
J’ai passé mes légumes à la poêle. Une fois décongelés, j’ai ajouté un peu de lait de coco (difficile de vous donner une quantité précise, car tous les laits de coco ne sont pas dilués de la même façon. Je dirais 1/3 de la briquette, pour 2 personnes), des épices (curry indien + une pointe de cannelle).
J’ai fait du riz rond complet à côté, puis en fin de cuisson, je l’ai ajouté à la poêlée. Et je me suis régalée !
J’espère que cette idée vous plaira et que vous aurez envie de tester !
Je saute de branche en branche
Coucou tout le monde ! Aujourd’hui j’aimerais vous parler d’une sortie que j’ai effectuée récemment, et qui m’a beaucoup plu. Je suis allée m’éclater au parc Acrogivry, en Saône et Loire (71). Il s’agit d’un parc d’accrobranche.
Pourquoi être allée si loin (1 h 40 via l’autoroute depuis Besançon) pour grimper dans les arbres me direz-vous ? Et bien parce-qu’une de mes collègues avait testé ce parc début mai, et m’en avait dit le plus grand bien. Elle m’avait raconté que son mari avait fait un parcours noir, et qu’il avait galéré plusieurs fois. C’était prometteur… suffisamment pour me donner envie de faire la route jusqu’à Givry.
L’entrée coûte 20 € pour la grande aventure, à partir de 10-11 ans et pour les adultes ; elle coûte 15 € pour les plus petits à partir de 3 ans. La grande aventure inclut 17 parcours, contre 13 pour la petite.
Pour vous donner un ordre d’idée, en deux heures nous avons fait 5 parcours. Donc avec les 17 on peut occuper la journée je pense, d’autant qu’il faut bien se reposer parfois, et soit sortir son pic-nique, soit se rendre à la buvette !
Pour le côté pratique, la carte bancaire est acceptée, tout comme les chèques vacances. Le parc est équipé de toilettes rudimentaires (un seau au fond d’un trou pour dire les choses comme elles sont). Il y a un point d’eau pour se laver les mains (eau non-potable), une buvette avec de la restauration rapide.
Les plateaux repas sont constitués de plats préparés du supermarché et de boissons en canette. Cela dépanne, mais je pense que cela reste plus intéressant de prévoir un panier pic-nique, pour s’installer sur les nombreuses tables mises à disposition dans le parc !
On peut aussi acheter des hot dogs, des gaufres (surgelées), ou encore un petit souvenir du parc vendu à la boutique.
Le parking est bien vaste et gratuit. Par contre l’accès se fait via un chemin non goudronné. C’est largement praticable mais cela secoue !
Les chiens tenus en laisse sont acceptés sur le parc.
Je vous conseillerais fortement de prévoir les gants, car beaucoup d’obstacles demandent de s’accrocher, après des câbles, des cordes, et que l’on finit vite par avoir les mains toutes abîmées et douloureuses. Le parc propose des gants à la vente, pour 2 € la paire. Mais je ne l’ai vu que trop tard. Une fois la toile d’araignée en corde traversée, mes mains étaient toutes rouges, donc autant continuer !!
Penser à sa gourde est une bonne idée également, puisqu’il n’y a pas de point d’eau potable sur le parc.
Après avoir payé nos entrées, nous avons été accueillis par un membre de l’équipe, qui nous a aidés à serrer les baudriers fournis. Puis, nous avons suivi une petite formation, pour comprendre comment utiliser les mousquetons. Le système est très rassurant, car les mousquetons sont connectés et qu’il est quasiment impossible de les défaire les deux en même temps. Donc cela limite fortement les risques d’accident par chute, une fois que l’on est dans les arbres !
Nous avons ensuite pu commencer à grimper. Et pour ne pas y aller trop fort, nous avons choisi un premier parcours rouge, à 3 m du sol. Les couleurs renseignent quant au niveau de difficulté (vert, bleu, rouge et noir pour la grande aventure). Au début de chaque parcours, un panneau indique le temps moyen estimé pour réaliser l’ensemble, l’âge conseillé, la hauteur maximum à laquelle nous serons, et la difficulté (dans les noirs il y a « extrêmement difficile » et « abominable »).
Le parcours rouge était sympa pour s’échauffer, mais nous avons voulu passer la vitesse supérieure, et avons enchaîné sur un parcours noir. A nous les ponts flottants, les petits tunnels de corde qui râpent les genoux et les tyroliennes originales !
Je n’ai pas du tout le vertige donc j’ai adoré. Et je pense que c’est une condition essentielle pour apprécier.
A la fin du parcours le plus difficile, il nous a fallu escalader un arbre sur lequel avaient été ajoutées des prises d’escalade, pour ensuite se lancer dans le vide avec une longe. Waaaaaw ! J’avoue avoir eu un petit moment d’hésitation une fois en haut.
Mais bon, le très très bon point est la présence sur les parcours les plus ardus, d’échappatoires. A un moment donné, une affichette indiquait que trois ateliers allaient demander d’avoir de bras. Si l’on ne se sentait pas, un parcours bis était à disposition. Sachant que je ne sais pas me tracter, je n’ai pas voulu risquer de faire un embouteillage, et ai pris l’itinéraire bis !
Les obstacles sont bien pensés et il y a des affichettes qui donnent des précisions sur certains. Tout est clair et il n’y a plus qu’à s’amuser !
J’ai adoré ce parc et pense y retourner cet été, en prévoyant un pic nique pour rester toute la journée !
Petit épeautre façon risotto
Voici une recette facile et savoureuse, pour cuisiner le petit épeautre. Ce cousin du blé, à ne pas confondre avec l’épeautre, qui est moins intéressant d’un point de vue nutritionnel, se trouve un peu partout, mais je vous conseillerais de l’acheter en magasin bio car étonnamment, il y est souvent moins cher qu’en grande surface.
Pourquoi consommer du petit épeautre ? Et bien tout d’abord parce-que cela change, et que c’est bon. Et si ces raisons ne vous suffisent pas, parce-que cette céréale contient les 8 acides aminés (phénylalanine, leucine, méthionine, lysine, isoleucine, valine, thréonine et tryptophane) qui forme une protéine complète, au même titre que la viande. Et de ce fait, cela devient une céréale particulièrement intéressante pour les personnes végétariennes.
Pour réaliser cette recette, il vous faudra laisser tremper le petit épeautre dans de l’eau pendant toute une journée. Pour ma part, je prévois deux poignées par personne et je mets à tremper le matin pour le soir.
Ensuite, je prépare les ingrédients suivants : (quantités pour 2 voraces)
-une poignée de tomates séchées par personne (je prends celles de Grand Frais),
-une courgette
-2 carottes
-un oignon
-une ou deux gousses d’ail (frais c’est encore mieux)
-100 g de tofu fumé (celui de Norma est le meilleur selon moi)
-une briquette de crème de soja.
Je fais tremper les tomates séchées dans l’eau tiède, pour retirer un max de sel et les ramollir.
Pendant ce temps, je coupe tous les légumes et le tofu en petits dés.
Je fais revenir l’oignon dans une cuillère à soupe d’huile d’olive.
Une fois l’oignon devenu translucide, j’ajoute le petit épeautre, et un peu d’eau.
Je laisse cuire jusqu’à évaporation de l’eau, puis ajoute à nouveau de l’eau, et les légumes.
Je coupe les tomates séchées en petits morceaux, et les ajoute à la préparation.
J’attends l’évaporation… et remets de l’eau.
Je continue ainsi, 3 ou 4 fois au total, selon le niveau de cuisson désiré. Puis j’incorpore la crème de soja (je mets environ la moitié d’une briquette, mais chacun dose selon ses envies) et les dés de tofu.
Je remue pour que cela n’accroche pas, et une fois bien chaud, bien aguicheur, je sers mon risotto !
Salez et poivrez si besoin.
Hop, à table !
L’aperitivo comme à Milano
L’aperitivo pourrait être traduit par « apéritif », que nous connaissons bien en France. Mais ce serait en partie erroné. Car l’aperitivo italien n’a pas vraiment d’équivalent à l’étranger. Si chez nous on sert plutôt du pastis, du whisky ou encore du Martini accompagnés de gâteaux secs, et d’olives, de l’autre côté des Alpes, l’aperitivo est plus proche du cocktail dînatoire que du grignotage d’avant repas.