Mother-in-Law, en français « belle-mère » est un roman sur une relation entre une belle-fille et sa belle-mère, qui se termine par le meurtre de la dernière. Tout l’intérêt du roman, est de découvrir qui en voulait suffisamment à Diana pour la tuer.
J’ai lu ce livre en anglais et à ma connaissance, sa version française n’existe pas (encore).

Le livre débute avec l’arrivée chez Lucy et Ollie, de deux Policiers qui viennent leur apprendre la mort de Diana, la mère d’Ollie. Cette entrée en matière est longue, mais pas ennuyante pour autant. Elle permet de bien nous imprégner de l’ambiance, et de partager les émotions ressenties par Lucy.
Nous faisons la connaissance du couple Ollie-Lucy, de leurs jeunes enfants. Puis arrivent la sœur d’Ollie, Antoinette dite Nettie, et son mari Patrick. Les personnages ne sont pas très nombreux et l’auteure les présente de façon claire, ce qui fait que je ne me suis pas du tout emmêlé les pinceaux !
Rapidement nous découvrons que les mobiles pour se débarrasser de Diana sont nombreux, et que les personnages planquent tous leurs petits secrets.
Diana a été retrouvée morte, mais pendant les premières pages, nous n’en savons pas plus sur les circonstances de sa mort. Nous apprenons simplement qu’il semble s’agir d’un suicide, mais que la Police doit enquêter pour s’en assurer.
Ensuite, nous faisons un bon dans le passé, et découvrons les grandes étapes de la vie de famille. Les narrateurs alternent, tantôt Lucy, tantôt Diana. Très vite, j’ai compris qu’il y avait des zones d’ombre dans la vie de Diana, des non-dits.
Dans la version de Lucy, Diana est une femme peu avenante, presque froide. Lucy, qui est orpheline de mère, aurait aimé être proche de sa belle-mère, mais cela n’a jamais été possible. Si Diana a toujours été polie et courtoise, elle n’a jamais été proche de Lucy, ne lui a jamais témoigné aucune tendresse, aucune sympathie.
Pourtant, Diana a dédié sa vie à son mari, qu’elle aimait profondément, et aux réfugiés.
Progressivement, nous nous apercevons que Diana a vécu des choses, qui ont pu la rendre distante. Nous comprenons qu’elle n’était pas seulement la femme froide que Lucy avait en face d’elle.
Ce livre m’a bien plu, car j’ai rapidement senti que l’on n’avait beaucoup à découvrir sur le personnage de Diana, et sur ses proches.
L’enquête sur la mort de la belle-mère avance à tous petits pas, mais le fait que celle-ci soit entrecoupée de flash back sur l’histoire familiale fait que l’on ne s’ennuie absolument pas.
Le dénouement est satisfaisant, et je ne l’avais pas deviné avant d’arriver dans les dernières pages. Donc j’ai refermé ce livre en étant totalement conquise !
Un roman qui a l’air empli de mystère…
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