Sur la boutique Kindle, à la recherche d’un nouvel ebook en italien, j’ai trouvé l’Amore ai Tempi del Coronavirus. Mon premier réflexe a été de zapper, parce-que le corona il n’y a que ça en ce moment dans nos cerveaux, et que la lecture me permet finalement de penser à autre chose. Et puis, finalement je suis revenue sur ce titre, parce-que je me suis dit que cela pourrait être intéressant de lire les histoires d’autres personnages, qui vivent leur confinement de façon différente. Le prix de la version Kindle est vraiment riquiqui : 0.99 €!
Avant de vous parler plus en détail de ce recueil de nouvelles, il faut que je vous signale que plusieurs livres ont déjà ce même titre. Donc ici, je vous parle bien d’un recueil de nouvelles en italien, écrites par dix auteurs (Licia Righti, Irene Pistolato, Sara Pratesi,…).
Toutes les nouvelles ont un point commun, outre le fait que leur action se situe pendant la crise du covid 19 : parler d’amour. Il y a des histoires d’époux confinés ensemble, qui s’aiment malgré tout, malgré le stress et l’ennui du confinement. Il y a les amants séparés, qui tentent coûte que coûte de garder le lien. Il y a ceux qui décident de se séparer le temps du confinement, pour se protéger.
Ce livre se lit rapidement, très rapidement même (en une fois c’est tout à fait jouable). Il est assez agréable, car les histoires sont faciles à suivre, toutes écrites dans un style très abordable. Il n’y a qu’une des nouvelles sur laquelle je n’ai vraiment pas du tout accroché. C’est une histoire de loups-garous, à mille lieues de ce que je lis habituellement. Sinon, tout était globalement sympathique !
Je ne vais pas garder un énorme souvenir de ce livre, car les nouvelles sont brèves et simples. Aucune ne m’a vraiment marquée. Mais la lecture était néanmoins agréable.
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Elise 31 ans, est veuve. Son mari est décédé brutalement alors qu’elle attendait leur premier enfant. Elle vit seule avec son fils Ian, dans son appartement parisien. Son quotidien est rythmé par les sorties au parc et les visites au cimetière. Son seul vrai contact avec le monde extérieur est sa vieille voisine Manou, vers qui elle monte régulièrement partager quelques chocolat.
Un jour, Manou remet les clefs de sa maison au bord de l’océan à Elise, et l’invite à s’y rendre…. Là-bas, Elise sortira peu à peu de son quotidien parisien, où tout lui rappelait son défunt mari, et fera… une rencontre inattendue.
Ce roman était agréable à lire, même si au départ j’ai eu du mal avec le personnage d’Elise. Bien-sûr, je comprenais qu’elle puisse être très triste et que sa tristesse se traduise parfois par une franche méchanceté envers ceux qui essayent de l’approcher. Mais je comprenais moins que malgré cette attitude, il puisse y avoir des gens qui persistent à vouloir l’aider. Sur cet aspect, je reste assez sceptique.
Vous l’avez compris en lisant le résumé, une rencontre inattendue va arriver pour la jeune femme. Cette rencontre se fait avant l’Atlantique, à Paris. Et vu l’attitude très froide d’Elise, j’ai eu du mal à comprendre que l’on s’entête à vouloir la connaître, même en ayant soi-même une part un peu sombre.
Ceci dit, le roman reste agréable à lire, car c’est une belle histoire de renaissance, de retour à la vie. Le fait de délocaliser sa tristesse, de s’éloigner des lieux et des objets qui rappellent un drame est quelque chose d’assez courant en littérature. Et vu l’endroit dans lequel Elise se retrouve, avec l’océan, la nature, on n’a aucun mal à imaginer qu’elle parvienne à aller de l’avant.
La transition entre la profonde tristesse et le nouveau bonheur est bien écrite. J’y ai cru, et cela m’a vraiment fait plaisir pour le personnage d’Elise.
Ce roman est le premier de son auteur, qui lui a consacré huit ans. C’est une jolie réussite, et je vous invite donc à le découvrir à votre tour !
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Bonjour à tous. J’espère que vous allez bien malgré la situation actuelle qui est loin d’être réjouissante. Êtes-vous confinés ? Continuez-vous de travailler, chez vous ou au bureau ? Dites-moi un petit peu en commentaires si vous le souhaitez.
Pour ma part j’ai eu une période de chômage partiel, pendant laquelle je suis restée à la maison. J’ai essayé de mettre ce temps à profit pour me reposer, sans grand succès car j’étais trop stressée par le fait de ne plus travailler, et de ne pas savoir pour combien de temps. J’ai repris le chemin du travail depuis, et honnêtement, je préfère.
Avant le confinement, j’utilisais mon temps libre à deux activités : m’entraîner en salle de sport et sortir au restaurant. J’allais à la salle en moyenne six fois par semaine, pratiquais également la boxe une fois par semaine. Et le week-end, nous sortions manger dehors. Autant dire depuis la fermeture des restos et des salles de sport, mes habitudes ont bien changées !
Au départ, cela a été dur. Je errais comme une âme en peine dans l’appartement, en cherchant ce que je pourrais bien soulever pour retrouver la délicieuse sensation d’un squat à la barre. J’ai même essayé de squatter avec mon compagnon sur le dos. Faisable, mais pas vraiment idéal en terme de posture.
Et puis, j’ai trouvé mon bonheur sur Youtube, grâce à plusieurs passionnés de sport qui ont mis des contenus à disposition pendant le confinement !
1- La plus marrante : Justine Gallice
C’est notre préférée. Elle est simple et marrante, et même si elle est très sportive, elle galère parfois plus que nous sur certains exercices ! Elle est vraiment motivante, et il y en a besoin car ses circuits trainings sont parfois hardos !
Voici un exemple de séance plutôt axée renforcement musculaire, à faire avec des haltères. Celle-ci est facile d’accès, parfaite pour débuter :
Celle-ci est plus axée sur le cardio, et va à coup sûr vous faire transpirer !
2- L’incontournable – Sissy Mua
C’est probablement la plus connue, et je pense que c’est justifié, car elle propose des contenus généralement qualitatifs, et explique très bien les exercices. Il s’agit de Sissy Mua. Cette passionnée de salle de sport a commencé sur Youtube en proposant des exercices à faire à la maison, avec ou sans matériel.
Tout comme Justine Gallice, elle propose du contenu gratuit pendant le confinement, et notamment des lives quotidiens à 18 h (sur Youtube, Instagram …).
3- Le plus pro – All Musculation
Sur cette chaîne animée par Jean, les trainings ne sont pas en temps réel. C’est à dire que vous ne pourrez pas suivre la vidéo et vous entraîner en même temps. Mais les conseils sont vraiment riches, et accessibles à tous.
Jean a sorti plusieurs vidéos spéciales confinement, une notamment qui propose un programme complet sur une semaine, avec des simples haltères. Je m’en suis inspirée pour peaufiner mon programme de musculation et cela m’a bien aidée !
4- Le plus familial – MYF avec Jess et Alex
Alexandre propose des cours en famille, comme celui-ci déguisé pour Carnaval !
Jessica nous entraîne dans des cours de renforcement musculaire et de cardio, assistée de son mari, puisqu’elle est enceinte de jumeaux et ne peut pas forcément faire tous les exercices !
5- Le plus télévisé – Gym Direct
Il ne s’agit pas de contenus spéciaux pour le confinement. Ce sont des vidéos diffusées sur C8 dans l’émission Gym Direct. Mais les replay peuvent être fort intéressants en confinement, surtout les cours de Mohamed, qui sont vraiment intenses ! Une fois la vidéo lancée, on sent vite l’efficacité, on souffre, on grimace, mais on continue car c’est là que ça travaille !
Bonus – Christophe Carrio, Benjamin Rainieri
Si comme moi, vous avez la chance d’avoir un peu de matériel dans votre terrier de confinement, et notamment des élastiques de résistance… alors Christophe Carrio vous sera d’une aide précieuse pour trouver des idées de nouveaux exercices, qui vous permettront d’enrichir votre training ! Cet ancien champion du monde de karaté est une mine d’information pour trouver de nouveaux exercices, mais pas seulement. Il donne aussi de précieux conseils pour mieux pratiquer, sans se blesser.
Benjamin Rainieri propose aussi pas mal d’idées pour s’entraîner sans matériel, à condition d’avoir déjà quelques bonnes bases sportives (je vois mal un débutant faire des squats sautés sur un muret, mais je peux me tromper).
Voilà pour cette petite liste de chaînes à suivre en confinement. Si vous avez des noms à me conseiller, n’hésitez pas à commenter 🙂
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On parle beaucoup des soignants actuellement, et c’est probablement ce qui m’a poussée à choisir ce ebook dans le catalogue Kindle. Le fait d’avoir déjà lu plusieurs livres du même auteur, sans jamais être déçue a joué également.
Dans Alors Voilà, Baptiste Beaulieu nous partage des anecdotes des Urgences. Ce sont des situations qu’il a lui-même vécu, ou que des collègues lui ont racontées, et qu’il a légèrement remaniées pour en faire une compilation tour à tour drôle, touchante, parfois triste.
Le fil rouge est la femme oiseau de feu, une malade du cancer, pour laquelle le narrateur s’est pris d’affection. Telle Shéhérazade, dans les milles et une nuits, il se met à raconter pour elle, espérant faire durer… sa vie.
Ce livre m’a vraiment bottée. Je me suis vite attachée aux différents personnages, au narrateurs et à ses collègues. Je suis passée par tout un arc-en-ciel d’émotions. Baptiste Beaulieu nous fait rire, mais pas que… Sa plume témoigne aussi d’une grande humanité, d’une profonde tendresse vis à vis de ses semblables. C’est vraiment bon à lire, même si toutes les histoires ne se finissent pas toujours bien.
Cette lecture m’a enchantée et je ne peux que vous la conseiller, du fond du cœur !
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J’ai lu ce livre en italien, sur ma liseuse Kindle. La version originale est parue en mai 2018, et la traduction française est sortie en janvier 2019, sous le titre Une Famille comme il faut.
Storia di una famiglia Perbene est un roman de Rosa Ventrella, qui nous entraîne dans le sud de l’italie des années 1980, à Bari précisément, dans la famille de la jeune Maria. Surnommé Malacarne (mauvaise chaire) pour son côté rebelle, Maria n’a pourtant rien de mauvais.
Elle grandit dans un quartier pauvre, entre une mère aimante mais très discrète, un père violent, qui la terrorise et deux frères aînés. La jeune fille s’accroche à ses études, qui lui apparaissent peu à peu comme un échappatoire.
Ce roman m’a beaucoup plu, car il m’a fait changer d’époque et de lieu. J’ai aimé découvrir le quotidien pas toujours rose de Maria, et sa volonté de se sortir de son milieu défavorisé. Son surnom de Malacarne lui colle à la peau, car elle ose s’affirmer, au lieu de s’effacer comme on l’attend de la part des femmes dans cette région.
Ce n’est pas une rebelle qui s’oppose catégoriquement à l’ordre établi, juste une jeune fille qui souhaite vivre ses rêves.
Maria est studieuse, pas du tout fayote, mais assidue, et curieuse. Elle n’est pas aussi jolie que Madalena, dont tous les garçons de la classe ou presque sont amoureux. Mais est amie avec Michele, le plus jeune fils de la famille Sensazagne, cette famille d’hommes violents, qui terrorise autant qu’elle fascine. Michele est différent de son père Nicola et de ses deux grands frères. Seulement, comment le faire comprendre à la famille de Maria ?
Dans le quartier, tout se sait, car les voisins et surtout les voisines parlent beaucoup. Souvent, on apprend une nouvelle en voyant au loin un attroupement de femmes devant telle ou telle maison.
J’ai particulièrement apprécié l’évocation des premiers émois amoureux, particulièrement bien retranscris par l’auteure.
Ce livre est une belle découverte, et j’espère vous donner envie de vous y plonger à votre tour.
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