Des pâtes, oui mais des pâtes locales !

Les Juju pasta, sont des pâtes locales, made in Franche-Comté. Un proche bien informé à jugé opportun de me les faire découvrir, sachant que je suis une grande amatrice de pâtes.

Il faut dire que les Juju pasta sont produites de façon artisanale, à partir de céréales cultivées localement, et moulue à la meule de pierre. Cela permet de préserver toutes les qualités du grain. Ensuite, les pâtes sont tréfilées dans un moule en bronze, avant d’être séchées lentement et à basse température.

Le moule en bronze permet de donner une surface irrégulière et poreuse à la pâte, pour qu’elle retienne mieux la sauce. Croyez-moi, ça change tout.

Et le séchage lent est tout indiqué pour préserver les valeurs nutritives et gustatives au maximum ! OK c’est plus long, mais tout le monde le sait, c’est meilleur quand on attend.

Tout ce processus de fabrication explique leur prix plus élevé que les pâtes de grande surface (comptez dans les 2 ou 3 € le sachet de 250 g – par exemple 3.70 € les 250 g de crêtes de coq au petit épeautre, 2.20 € pour les mêmes au blé complet).

Les Juju pasta existent en plusieurs formes et variétés. J’ai goûté les crêtes de coq au petit épeautre, qui sont faites à 100 % à la farine de petit épeautre ; il faut le préciser car on trouve encore trop de pâtes « au quinoa » par exemple, qui sont en fait des pâtes de blé, avec un faible pourcentage de quinoa. La marque propose aussi des pâtes de blé complet ou semi-complet.

Enfin, l’emballage est 100 % écolo puisque l’étiquette est en papier carton recyclable, et le sachet compostable.

Assez parlé, si on goûtait ?

La première fois j’ai laissé cuir les pâtes dans une eau à ébullition, et elles sont ressorties de la casserole un peu trop cassées à mon goût. Lors du deuxième essai, j’ai veillé à ce que l’eau frémisse, sans bouillir, de façon à ne pas trop secouer les pâtes. Et là ce fut un succès !

Les crêtes de coq sont délicieuses, avec un mélange de légumes façon ratatouille, ou une simple sauce tomate. Elles ont un bon goût de céréale, qui se marie avec à peu près tout.

Je pense tester d’autres Jujupasta d’ici peu ! 🙂

Voici la liste des points de vente : https://www.lesjujupasta.fr/nos-points-de-vente

 

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Matsumotoya, pour manger japonais à Strasbourg

De passage à Strasbourg, nous avions prévu de manger chez Matsumotoya, car j’avais vu sur internet, que ce restaurant proposait des menus végétariens. Mais en mode touristes, nous nous étions pointés sans réserver, et le restaurant était complet.

Lors d’un nouveau passage dans la capitale alsacienne, nous avons décidé de tenter à nouveau notre chance. En téléphonant à 10 h 30 le dimanche, nous avons pu tout juste réserver une table pour deux au service de 13 h 30.

Il faut dire que le restaurant est riquiqui, et que la salle est vite pleine. Il y a deux tables de groupe au sol, qui permettent de manger assis sur des tatamis. Et on trouve quelques plus petites tables. Je n’ai pas compté le nombre de places, mais c’est riquiqui, donc ne tentez pas une visite à l’improviste !

La déco ne casse pas des briques, et le menu affiché sur la vitrine fait un peu vieillot. Mais ne vous y fiez pas. Si vous voulez vous régaler, c’est ici qu’il faut venir !

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#Matsumotoya #restoJaponais #Strasbourg #tatami

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Matsumotoya ne propose pas de sushis. Car non, la cuisine japonaise ne se résume pas aux sushis, et le cuisinier va vous le prouver !

J’ai tardé à rédiger mon article, au point qu’entre temps, nous avons fait une deuxième visite dans ce restaurant, avec une bonne année d’intervalle. Et mon avis n’a pas bougé. J’adore cette adresse. Là encore nous avions réservé, et tant mieux car une fois installés, nous avions vu au moins 3 couples repartir, car il n’y avait plus de place pour les installer.

Il est possible de commander à la carte, ou d’opter pour un menu, disponible même le week-end. Le menu inclut une soupe miso, une petite salade de choux,  et des accompagnements au choix (j’ai opté pour les aubergines frites, la salade d’algues et les champignons shitaké). Une fois les entrées terminées, on enchaîne sur un plat à choisir à la carte (riz, nouilles, curry japonais…).

Mon homme a choisi deux entrées à la carte (des gyozas et des beignets de poulpe). C’était un peu beaucoup pour un seul glouton car les portions sont généreuses… Mais bon, le choix était trop compliqué. Rappelons-le, choisir… c’est renoncer !

Lors de notre première visite, la serveuse avait été très à l’écoute et avait su répondre à nos interrogations quant aux quantités des différentes plats du menu. J’hésitais à prendre un menu car j’avais peur de ne pas avoir assez faim, mais elle m’avait expliqué que les portions étaient petites, et que l’idée était de nous faire découvrir plusieurs spécialités. J’avais bien fait de succomber au menu, car cela m’avait permis de goûter un peu à tout, et en effet, j’avais bien mangé, mais pas trop pour autant. J’avais même opté pour du soja fermenté en plus du menu.

Revenons-en au soja fermenté… Il faut dire que ce plat était indiqué pour les plus courageux, et que j’ai eu envie de tester !! La serveuse m’a dit que c’était filandreux et que l’odeur pouvait rebuter… Mais à 4.50 € la portion, je ne prenais pas de gros risque.

Les amuse-bouches sont arrivés très rapidement, alors que la salle était presque remplie. C’était une petite préparation à base de peau de tofu. Dit comme cela… mais croyez-moi, c’était dé-li-cieux !

Nous avons ensuite eu nos accompagnements en même temps, dans différents petits contenants. Le miso était très goûteux. J’avoue que le soja fermenté était un peu inquiétant à première vue, car cela fait vraiment des fils. Mais ce n’était pas mauvais… original mais pas écœurant du tout !

J’ai adoré les aubergines frites, qui ne manquaient pas de goût, et le shitaké… mmm un délice !

Lors de nos deux visites, nous avons pris le même plat chacun. Mon homme a opté pour un plat à base de riz, d’œuf et de viande de poulet. Et j’ai choisi un plat de nouilles à la peau de tofu et d’épinards.

Nos deux visites nous ont enchanté les papilles. Il faut dire que nous avons vraiment été dépaysés ! Nous avons pu goûter la vraie cuisine japonaise.

Dernière petite note, pour vous parler des prix, qui sont forts corrects, puisque nous en avons eu pour environ 40 € à deux, en prenant un menu complet (entrées + plat), ainsi que 2 entrées complètes et un plat. Rien à redire !

Velicious, resto vegan à Strasbourg

Velicious est un resto 100 % vegan, implanté à Strasbourg depuis quelques années déjà. Son succès n’est plus à démontrer, car il est très bien noté sur les différents sites d’avis (4.4 / 5 sur Google, 8.8/10 sur la Fourchette, 4.5/5 sur Tripadvisor).

J’avais déjà mangé chez Velicious il y a de cela quelques années, et en gardais un excellent souvenir. C’est pourquoi, de passage dans la capitale alsacienne, j’ai parlé de cette adresse à mon compagnon, qui bien qu’omnivore, apprécie la cuisine végétarienne…

En voyant les photos des plats sur le net, il a eu envie de tester !

Nous avons réservé par internet, le matin même. La réservation est facile, et il y a plusieurs créneaux, entre midi et 14 h 00. Sur place, on nous a proposé une table en terrasse, ce que nous avons immédiatement accepté vu la météo ensoleillée.

Le menu est assez bref, gage de qualité selon moi… Parmi les 3 entrées, nous avons opté pour une salade tonique (6.50 €) et un trio de tartinades (6.90 €). Bon ok, ce n’est pas donné-donné, mais franchement, cela valait la dépense, car nous nous sommes régalés. Les tartinades étaient vraiment toutes savoureuses, que cela soit celle à la tomate, celle à l’aubergine, ou encore le houmous.

Moi qui ai l’habitude de préparer mes propres tartinades à base de légumineuses, j’ai été surprise par les petits détails, comme cette idée lumineuses de mettre du poivre en gros grains dans la tartinade d’aubergine. Cela change tout !

Quant à la salade, elle était riche en noix, en baies de goji, et délicieusement relevée par sa sauce cajou ! Avec nos entrées, nous avons pu savourer un délicieux pain tiède, avec des petites graines. Un délice !

Nous avons enchaîné sur un wrap de saison, à base de seitan (12.90 €) et une planchette méditerranéenne (13.90 €), et là encore, nous avons été totalement conquis. Les saveurs étaient au rendez-vous. J’ai été surprise par le fromage végétal, une sorte de version végétale de fêta. J’ai adoré le « faux thon », servi en tartine.

Les quantités sont bonnes, ni trop riquiqui, ni énormes. On ne sort pas avec la faim au ventre !

Généralement je ne suis pas une grande amatrice de similis. Je n’achète pas de produits qui imitent la viande ou le fromage, parce-que cela ne me manque pas d’en consommer. Et je dirais même que parfois, les faux steaks ressemblent tellement à des vrais que, cela ne me donne pas envie, au contraire ! C’est perturbant pour un végétarien de manger quelque chose qui ressemble beaucoup à de la viande !

Et bien là, le faux thon rappelait un peu le thon, autant que ma mémoire puisse se rappeler, car je n’ai pas mangé de thon depuis une bonne dizaine d’années. Mais on sentait bien qu’il s’agissait de quelque chose d’autre… et c’était absolument délicieux, bien relevé, léger, fort en saveur…

Le fait d’avoir pleins de petits plats en un, m’a permis de goûter différents aliments, de passer d’une saveur à une autre. C’était vraiment une chouette découverte !

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Wrap #vegan à base de #seitan @velicious.stras #vegetarien

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Monsieur a pris un dessert, qu’il est allé choisir directement au comptoir. Le choix a été difficile car plusieurs douceurs lui faisaient de l’œil. Il a jeté son dévolu sur un flan à la vanille. Je l’ai accompagné avec un thé au jasmin (thé en vrac, et pas un sachet).

J’ai pu goûter le flan pour une fois (comparé aux desserts classiques à base de lait, que je ne peux jamais goûter !). C’était vraiment bon, quoi qu’un poil trop sucré à mon goût (mais je ne suis vraiment pas une fan de sucre, donc cet avis n’engage que moi).

Au final, nous avons passé un excellent moment. Nous avons été conquis par la cuisine raffinée et originale de Velicious. Les assiettes colorées ont régalé nos papilles et nos yeux. Nous sommes repartis le sourire jusqu’aux oreilles, prêts pour une petite balade digestive dans Strasbourg ! 🙂

 

 

Cake de courgettes – recette végétarienne

Bonjour à tous ! Voici une petite recette végétarienne, sans lait ni farine, à réaliser en quelques dizaines de minutes pour un repas sympa et équilibré ! C’est une recette mise au point par mon homme.

Pour un moule à cake standard, soit environ 6 portions, il vous faudra :

-6 œufs (bio c’est mieux pour les poules 🙂

-20 cl de soja cuisine

-2 courgettes

-du curry en poudre

-du sel

-du poivre

Je ne précise pas la quantité de curry, car cela dépend de votre curry (il en existe de plus ou moins forts, selon que vous prendrez le curry de grande surface, ou celui de magasins spécialisés) et de vos goûts !

Faire revenir les courgettes à la poêle avec de l’huile d’olive (bien-sûr il faut les couper en rondelles au préalable).

Verser un mélange de curry et d’eau sur les courgettes, et couvrir la poêle pendant 15 mn.

Casser les œufs, et les battre avec le sel et le poivre. Ajouter du curry. Incorporer la crème de soja.

Préparer un moule à cake (avec du papier sulfurisé).

Verser les ingrédients, puis enfourner 30 mn à 200° C.

Bon app !

Alors… allez-vous tester ?

Riz aux œufs, inspiration coréenne

Coucou. Je vous propose aujourd’hui une petite recette simple et rapide, pour terminer un reste de riz qui traînerait dans votre frigo !

Il vous suffit de rassembler les ingrédients suivants : (pour 2 personnes)

-1 gros oignon

-2 portions de riz (comptez dans les 80 à 100 g cuits par personne)

-4 œufs

-poivre

-huile

Il suffit de faire revenir les oignons dans la poêle avec un peu d’huile d’olive ou de sésame.

Pendant ce temps, mélangez le riz déjà cuit, et les œufs dans un saladier. J’ai utilisé du riz complet rond, mais d’autres riz peuvent très bien convenir, comme le riz thaï !

Versez le mélange dans la poêle, avec les oignons, et remuez comme pour faire des œufs brouillés.

Laissez cuire pendant 3-4 minutes sans cesser de remuer, pour éviter que le mélange n’accroche.

Puis servez avec quelques légumes !

Recette de riz safrané

Il y a une recette que l’homme confiné fait régulièrement et qui me plait bien. Je vous propose donc de la partager aujourd’hui. C’est celle du riz safrané.

Pour la réaliser, il vous faudra :

-du riz (à la base du riz blanc, mais nous l’avons déclinée avec du riz rond complet)

-une pincée de safran (3 ou 4 pistils)

-1 œuf

-1 oignon

-une poignée de fèves (en option)

-un peu de beurre (ou de l’huile si vous ne consommez pas de beurre)

-du sel

-du poivre

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Ce midi ce sera riz (riz rond complet).

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PREPARER L’EAU SAFRANEE 2 heures avant de lancer le trempage du riz.

Faire bouillir de l’eau et ajouter les pistils dans l’eau bouillante (dans un bocal)

Ajouter une pincée de sel

 

PREPARER LE RIZ

Première étape : laver le riz, jusqu’à ce que l’eau de lavage soit toute claire.

Retirer l’eau

Ensuite, le laisser tremper quelques heures (2-3 heures) dans l’eau safranée revenue à température ambiante.

 

CUISINER LE RIZ

Le faire cuir au cuiseur à riz.

Ajouter une noix de beurre, directement dans le cuiseur. Mélanger.

Ajouter poivre (et sel si besoin).

Dans une poêle, faire suer l’oignon découpé en petits dés.

Ajouter les fèves (nous prenons celles de chez Thiriet).

Ajouter le riz dans la poêle et le faire cuire selon vos goûts (possibilité de le griller légèrement).

Casser un œuf par dessus, et mélanger.

Se régaler !

Yuki, resto japonais et coréen

J’aime beaucoup la cuisine asiatique, mais n’avais encore jamais testé le restaurant Yuki à Besançon (rue Richebourg). C’est lorsque les propriétaires ont ouvert une seconde adresse, toujours à Besançon, à Temis précisément, que j’ai sauté le pas !

Le resto était noté « végétariens bienvenus » sur Tripadvisor, donc j’étais tranquille !

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Yuki Temis

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Yuki est donc implanté en plein Temis, à proximité de nombreuses entreprises. Cela explique que le personnel s’engage à servir en 30 minutes max le midi. La salle est vraiment grande, et je dois dire que cela nous a un poil déçus, car nous nous attendions à quelque chose de plus « authentique ». Malgré tout, la déco est sympa, moderne et soignée.

Le jour de notre visite le 02/01, la salle était presque vide, donc ce n’était pas très représentatif je pense. Hors période de vacances, j’imagine que la salle est bien plus remplie !

Nous avons opté pour deux menus. Même en végétarien j’avais le choix, entre deux menus différents. J’ai choisi le bibimap, plat coréen que j’avais déjà pu déguster dans un autre restaurant. Mais avant cela, j’avais une double entrée, une soupe miso et une petite salade de choux. L’ensemble coûtait 16 €, un prix qui me semble tout à fait correct.

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Miso et salade de choux

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J’ai trouvé que ces deux petits plats étaient goûteux, et j’ai particulièrement apprécié la salade de choux, même si je n’ai pas su identifier tous les ingrédients. J’aurais apprécié que la serveuse nous en dise un peu plus sur les plats.

Le service a été rapide, et sitôt nos entrées terminées, les plats nous ont été apportés. La serveuse nous a demandé si tout s’était bien passé. Et oui, c’était le cas 🙂

Le bibimap est présenté dans un bol en pierre chaude, et la serveuse l’a mélangé devant moi. C’est un mélange de riz, de légumes sautés et d’œuf, délicieusement épicé.

Je me suis bien régalée… L’ensemble était bien épicé, et j’ai pu rajouter un peu de piment en poudre, à disposition sur la table. La quantité était adaptée, ni trop peu ni trop !

Monsieur a apprécié son assiette de sushis, et les a trouvé corrects même s’ils n’étaient pas exceptionnels.

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Sushis et compagnie pour Monsieur.

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Un petit dessert ? Monsieur a hésité, et a fini par opter pour un palet au caramel glacé.  Celui-ci est arrivé très rapidement, accompagné d’une bonne dose de crème Chantilly et d’une cigarette russe. L’assiette faisait vraiment dessert tout prêt, à peine sorti du congélateur. En même temps… il est rare que les restos asiatiques proposent des desserts faits maison. Mais bon, pour le prix qui frôle les 5 € nous avons tout de même trouvé que c’était un peu bof.

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Dessert du Yuki

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En conclusion, le Yuki permet de manger de bons petits plats sans se ruiner. Ce n’est pas une petite adresse authentique, mais plutôt un resto qui vise à servir rapidement un maximum de personnes. Amoureux des desserts, ce ne sera pas votre adresse de prédilection !

Je pense revenir plutôt un midi, en semaine, car pour le week-end en amoureux, je recherche plutôt la petite adresse plus intimiste.

Les prix sont accessibles. Mais nous n’avons pas commandé de café, car à 1.90 € la tasse cela nous semblait un poil excessif…

 

PokeSamba – bonne adresse !

Les poké bowls sont super à la mode depuis quelques temps. Ils s’inscrivent dans la lignée des buddha bowls, ces plats tout en un qui permettent de manger les restes du frigo en composant un plat à base d’ingrédients divers et variés. C’est plein d’ingrédients peu transformés, colorés, et on se régale.

Le poké bowl vient d’Hawaï où « po.ke » signifie « couper ». Son ingrédient de base est le poisson cru. Il est réputé sain (ne me faites pas dire « healty » car le mot « sain » veut dire absolument la même chose, merci) même si j’ai l’impression que dans nos versions européennes, cela se discute. Mais… là n’est pas le sujet !

J’avoue, au départ j’étais plutôt du genre à critiquer les buddha et poké. Mais ça, c’était avant que je tombe totalement affamée, sur un petit resto milanais.

POKE SAMBA Via San Nicolao, 2, 20123 Milano MI, Italie

Ouvert du lundi au samedi (ferme à 17 h 00 le samedi)

Pour ceux qui connaissent Milan, la rue San Nicolao est assez proche du château des Sforza. On y accède en métro, en prenant la ligne 1 (station CAIROLI CASTELLO). A pied depuis le Duomo, il y en a pour une dizaine de minutes (1.1 km). L’endroit est donc facile d’accès.

 

***

Chez Poké Samba on a le choix entre 3 tailles de bol. Selon la taille, on peut choisir 1, 2 ou 3 ingrédients protéinés.

À la base, il faut se décider entre salade, riz noir, riz à sushi (voire un mix entre plusieurs riz, entre riz et salade). Puis on opte pour sa ou ses protéines parmi : saumon, saumon sauce piquante, thon, ceviche (poisson en sauce piquante), tofu, et j’en passe.

Le choix des légumes est vaste et j’ai pu constater que les carottes étaient coupées sur place. Il y a aussi des tomates cerises, des edamames, de l’ananas, des algues wakame, de la purée de patate douce, du concombre, …

En sauce j’ai pris la basique sauce soja. Il était possible d’en demander plusieurs parmi : mayo piquante, wasabi, aigre-douce… mais j’ai opté pour la sécurité !!

Et enfin, le croquant pour parfaire tout cela : pois au wasabi, noix de cajou, oignons grillés, amandes effilées, pistaches, algues nori..

***

Je le confesse, j’ai totalement kiffé mon poké, au point de revenir le surlendemain. Oui oui.

En même temps, à 10 € le bol médium, sans aucun supplément (certaines restos mettent des suppléments sur des ingrédients spécifiques) pourquoi aurais-je à rougir ? C’est une chouette adresse pour bien manger à Milan, alors je la partage avec vous ! En plus le personnel est sympa et patient (pas le genre à speeder le touriste qui cherche ses mots). Alors go !

Karachi, Lyon

Lors d’un précédent séjour à Lyon, nous avions prévu de savourer un ramen. Mais les amis que nous avions retrouvés sur place avaient déja réservé un indien. Donc nous avions suivi. C’est ainsi que nous avons découvert le Karachi. Et là vous allez me dire… Mais Karachi c’est au Pakistan, pas en Inde !

Et vous aurez raison. Le Karachi est un restaurant indien et pakistanais.

Bref, nous nous sommes régalés et avons donc décidé d’y retourner lors d’une seconde visite à Lyon.

Situé au 206 rue Garibaldi, il est facile d’accès, puisqu’il se trouve à quelques centaines de mètres de la Part-Dieu (donc de la gare).

Le resto est ouvert depuis 1982 et a reçu diverses distinctions, certificat d’excellence Trip Advisor, fourchettes d’or…

Nous avions réservé via le site, et ne l’avons pas regretté car les deux salles se sont très vite remplies.

Il existe des menus classiques ou végétarien. Le menu Découverte par exemple : entrée, plat, dessert et nan. Il est également possible de commander à la carte. Comptez dans les 25-30 € par personne.

Le service est vraiment souriant, et les serveuses sont efficaces sans être pressantes. Nous avons été servis rapidement et avons pu manger à notre rythme, sans nous sentir poussés dehors !

Les plats étaient exquis, bien épicés, dépaysants. Nous n’avons pas laissé un seul grain de riz basmati ! Pour le côté épicé, ne vous imaginez pas que nous avons mangé particulièrement piquant. Cela piquait un peu mais vraiment pas beaucoup. Allez-y sans crainte sauf si vraiment vous détestez les épices !

Mais qu’avons-nous mangé précisément ? Des samosas au bœuf, des légumes épicés (petits pois, pommes de terre, …), un poulet tandori, et du riz au lait. Côté boisson, le resto est sans alcool. J’ai savouré un thé épicé.

Woko, Lyon

De passage à Lyon, nous avons testé deux fois le restaurant de la Part-Dieu, qui présentait l’immense double intérêt d’être à deux pas de la gare, et de proposer des plats végétariens convenables*.

J’avais déjà mangé chez Woko, il y a des années, lorsque le restaurant se trouvait sur les toits du centre Part-Dieu. Désormais il est au dernier étage, sans terrasse. Et la carte a changé.
Woko est une chaîne de restaurants présente essentiellement à Lyon (4 adresses en centres commerciaux), à St Genis-Laval, juste à côté de Lyon, mais aussi à Cagnes sur Mer, Lille et Béthune.
C’est une cantine viet, qui sert de la restauration rapide, inspirée de la street food vietnamienne. Mais qui dit « rapide » ne dit pas nécessairement « mauvaise ». Ainsi la chaîne met en avant le fait que 90 % de ses préparations sont faites maison, à partir de produits frais.
La prise de commande est rapide, tout comme la préparation des plats. Et c’est appréciable, surtout lorsque l’on a un train à prendre ! Lors des deux visites, j’ai trouvé que les personnes qui ont pris la commande étaient sympathiques.
On choisit entre commander à la carte (dans les 8 € le plat), ou s’offrir un menu (12 € environ), qui inclut l’entrée ou le dessert en plus du plat, et une boisson.
Pour le plat : salade / riz / nouilles / wok / sandwich banh-mi ou soupe phô. La viande est au choix, avec une option tofu appréciable pour les végétariens !
Pour les entrées : nems, rouleau de printemps, là-aussi proposées en version végétariennes. Les desserts ne nous ont pas spécialement tentés, ni les bubble teas, mais sachez qu’il y en a !
La salle est un peu bruyante, mais rien d’insupportable. C’est un fast food, pas un resto étoilés ! Il y a des tables classiques, des tables hautes, et on nous remet un petit bippeur qui avertit lorsque les plats sont dispos au comptoir.
J’ai apprécié les deux plats que j’ai mangés, aussi bien les nouilles que le riz. A noter : il y avait les deux fois une grosse quantité de féculents, et assez peu de légumes. J’ai pensé que cela devait être une méthode pour servir des assiettes copieuses sans ruiner le budget. La sauce est déjà disposée dans l’assiette, et pour moi il y en avait un poil trop, car cela masquait les saveurs à la longue.
Les entrées, que ce soit les nems de monsieur, ou mon rouleau végétariens, n’avaient rien d’exceptionnel. Les nems étaient fort gras, et le rouleau aurait été meilleur avec un peu plus d’herbes aromatiques (de la coriandre !). Mais bon, pour le prix payé, difficile de demander mieux. Honnêtement, c’était correct, la preuve nous sommes venus deux fois ! Et je pense que nous pourrons revenir lors d’une prochaine visite…
* Plat végétarien convenable : un plat équilibré avec légumes, féculents et protéines, qui ne contiennent pas une triple dose de fromage.