Enrico Piaggio – An Italian Dream

Ce film est sorti en novembre 2019 et est disponible sur Netflix.

Son action se situe au sortir de la seconde guerre mondiale, dans la petite ville toscane de Pontedera. L’usine d’Enrico Piaggio est en ruine, et celui-ci se sent l’immense responsabilité de tout reconstruire, pour ne pas laisser la famille de ses ouvriers sur le carreau.

Il n’est plus possible pour lui de fabriquer des avions, comme il l’a fait pendant la guerre. Pour rebondir, il lui faut une idée nouvelle, et il la trouve à travers un moyen de transport petit, agile, capable de répondre aux besoins de tous, quelque soit le sexe ou la classe sociale. La Vespa est née !

Le moteur est fixé à l’arrière, ce qui dégage l’espace pour les jambes, et permet aux femmes (et aux prêtres !) de s’installer sans dévoiler leurs jambes.

Ce film inspiré de l’histoire réelle, comporte une bonne portion de romance, qui n’a pas été pour me déplaire. Les histoires d’amour prennent le pas sur les complications financières que rencontre l’entrepreneur. En effet, Enrico Piaggio a épousé une veuve de guerre, qui a été non-seulement une épouse, mais aussi une précieuse conseillère. Cela est bien visible dans le film.

Il y a quelques libertés prises pas les scénaristes, puisqu’il est clairement montré que le fait de mettre en scène un scooter Piaggio dans le film Vacances Romaines a été demandé par Enrico Piaggio, alors que dans la réalité, a priori ce n’était pas le cas. Toujours est-il que la fameuse scène avec Audrey Hepburn au guidon d’une Vespa a fortement contribué au succès du motorino à l’étanger !

Ce film est une belle bouffée d’air frais, une belle histoire de reconstruction. Je vous le conseille !

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Reservoir Dogs

J’ai quelques lacunes impardonnables dans mes connaissances cinématographiques. Comprenez par là que je n’ai pas encore vu certains classiques parmi les classiques. Mais je travaille là-dessus, croyez-moi, et ce n’est pas désagréable !

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Dernièrement j’ai visionné pour la première fois, Reservoir Dogs, un Tarantino sorti en 1992. Ce film est à classer dans les « petits budgets » car il n’a coûté « que » 1.2 millions de dollars.

L’histoire est celle de six bonhommes, recrutés par Joe Cabot et son fils, pour braquer une bijouterie. Le casse se déroule en plein jour, et se termine en bain de sang.

Les malfrats sont sensés se retrouver dans un entrepôt sordide après le braquage. Mais tous n’arrivent pas au point de rendez-vous.

Il faut que je vous précise que les protagonistes ne se connaissent pas tous avant le braquage, et qu’ils ont des noms de code pour préserver leur anonymat, même et surtout entre eux.

Les premiers arrivés à l’entrepôt sont Mr White et Mr Orange, qui a une balle logée dans le bide et perd beaucoup de sang.

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Ce film m’a bien plu. L’originalité première est que l’on n’assiste pas au braquage. On découvre les personnages avant, en train de terminer un repas dans un resto sans grand intérêt. Puis le générique de début se lance, et on retrouve la troupe, ou du moins ce qui en reste, après le fameux casse.

Le film se déroule essentiellement en huit clos, dans l’entrepôt sordide qui sert de planque. Il y a Mr Orange qui se vide de son sang dans un coin, Mr White qui se recoiffe et essaie d’enlever tout le sang qu’il a sur les mains. Débarque ensuite Mr Blonde, le psychopathe de service, tout juste sorti de prison, et déjà reparti dans les coups foireux. En bon psycho, il a pris soin d’embarquer un flic dans le coffre de sa bagnole, et va prendre plaisir à le torturer, juste pour le kiffe, même pas pour qu’il lâche le nom de la possible taupe qui s’est glissée parmi eux…

C’est peu crédible, totalement tarantinesque, et le fait justement d’en faire des tonnes, fait que l’on finit par y croire et par en redemander.

Je ne regrette pas du tout mon visionnage !

 

 

Un Amour Impossible

Un Amour Impossible est un film sorti en 2018, adaptation du roman homonyme de Christine Angot.

Réalisé par Catherine CORSINI, il met en scène Virginie Efira et Niels Schneider (qui se sont ensuite mis en couple dans la vraie vie #radioPotins).

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Nous sommes à la fin de années 50.

Rachel rencontre Philippe. Entre les deux jeunes gens, naît une relation sentimentale et charnelle. Mais rapidement, Philippe explique à Rachel qu’il ne sera jamais question de mariage entre eux, car ils sont de classes sociales différentes.

Rachel tombe enceinte et élève seule sa petite Chantal, en n’ayant de cesse de se battre pour que Philippe la reconnaisse.

Ce combat d’une vie entachera profondément les existences de la mère et de sa fille…

***

Comme souvent, Virginie Efira crève l’écran. Elle est superbe et joue à merveille le rôle de Rachel. On ne peut que ressentir de l’empathie pour son personnage. À l’inverse Philippe est le bonhomme hautain, que l’on finit rapidement par détester.

Bien que le sujet traité soit plutôt lourd, le film reste très lumineux, très positif, grâce au personnage de Rachel, qui ne s’apitoie pas une seule seconde, mais au contraire, va sans cesse de l’avant.

J’ai trouvé que le scénario était riche, et que les rebondissements ne manquaient pas, pour ponctuer le film aux bons moments. J’ai donc apprécié le visionnage du début à la fin…

Je n’avais pas lu le livre, donc je ne saurais évaluer la qualité de l’adaptation. Mais dans l’absolu, ce film m’a beaucoup plu. J’ai repensé à mon visionnage le lendemain et les jours qui ont suivi, ce qui veut dire que j’ai été marquée, et que cela m’a fait réfléchir.

A voir donc !

Irréversible

Irréversible est un film de 2002, qui a fait beaucoup parler lors de sa sortie sur grands écrans. On a dit qu’il était LE film le plus violent de tous les temps.

Réalisé par Gaspar Noé, il a provoqué des malaises lors de sa projection à Cannes, en raison de scènes particulièrement insoutenables. Certains ont crié au génie, d’autres ont hurlé au film dégueulasse, à la perversité. Il fallait que je me fasse mon propre avis.

J’avais acheté le DVD d’Irréversible il y a des années, pour la présence de Monica Bellucci au casting, sans en savoir plus ce film qui a créé une énorme polémique lors de sa présentation à Cannes. Ce n’est qu’une fois le DVD chez moi que j’ai regardé un peu sur internet, ce à quoi je devais m’attendre, et que j’ai découvert qu’au moment de sa projection, des spectateurs avaient été pris de malaises. Je me suis dit que cela devait vraiment être puissant…

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Irréversible a la particularité de voir ses scènes montées dans l’ordre inverse de la chronologie. C’est à dire que l’on commence par la fin, pour remonter le fil de l’histoire. Il est composé de treize séquences, dont certaines fixes comme celle du viol d’Alex (Monica Bellucci), qui aura particulièrement marqué les esprits, pour sa violence et sa longueur.

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Mais commençons par le début. De quoi parle Irréversible ?

Le scénario en lui-même est très simple.

Alex quitte une soirée où elle est venue avec son homme et son ex, et traverse un passage, dans lequel elle tombe sur un type qui la sodomise et la tabasse.

Cette agression est l’élément déclencheur de la vengeance de Marcus.

***

L’originalité du film ne réside pas dans l’histoire, mais dans la façon dont elle est traitée. L’enchainement des scènes dans l’ordre inverse de la chronologie a un côté surprenant, qui ne gêne en rien la compréhension. Le spectateur sait ce qui va se passer, mais assiste à tout cela impuissant. Cela fait nécessairement ressentir des émotions, des émotions très fortes et pas bien plaisantes (à moins que l’on prenne plaisir à voir de la violence, mais là c’est une autre histoire).

Par moments, je me suis dit ouf, on regarde déjà le plus dur, le plus violent, puis on découvre les détails, une fois que le plus compliqué est fait. Je préfère cela ! C’est vous dire si certaines séquences sont lourdes à regarder.

La façon dont sont filmées les séquences est également bien spéciale, avec une caméra qui penche dans tous les sens et se fixe très rarement, du moins pour les scènes se situant après le viol (donc comme le film est à l’envers, au début du film). Cela donne un peu le mal de mer, mais sur petit écran c’est supportable, et puis cela retranscrit bien le ressenti de Marcus, qui perd totalement les pédales.

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Le film débute par vingt minutes filmées en mode bateau qui tangue et de nuit, pendant lesquelles on a pour seul dialogue un Vincent Cassel qui répète en boucle « Il est où le ténia ? Il est où le Ténia ? Il est où le Ténia ? ». C’est long, mais assez efficace pour bien entrer dans l’histoire. Cela fait monter la tension chez le spectateur, qui sait que vu l’état du protagoniste, une fois qu’il aura trouvé le fameux Ténia, il ne va pas se contenter de lui mettre une claque sur la joue… Ajoutez à cela un bruit répétitif comme une alarme ou que sais-je qui tourne en boucle. Le stress est bien là.

Il y a très peu de lumière, et l’on imagine parfois certains détails à défaut de les voir. Cela contribue à nous mettre dans le même état que Marcus, à nous perdre dans la nuit et la panique.

S’ensuit LA première grosse scène violente, celle de la vengeance de Marcus, (que je ne spoilerai pas,) et que j’ai regardée en cachant à moitié mes yeux derrière mes mains. Violente, sauvage, et d’autant plus insoutenable je pense, que nous la visionnons je le rappelle, avant d’avoir vu la scène du viol, qui est à l’origine de cette violence. Nous avons beau savoir, pour avoir lu le synopsis, qu’il s’agit d’une vengeance, nous n’avons pas toute la haine que ressent le personnage de Marcus à ce moment là.

La scène de viol est très difficile également, car elle dure dix minutes, dix minutes pendant lesquelles Monica Bellucci hurle, tandis que son agresseur la sodomise dans un sous-terrain dégueulasse, en la bâillonnant d’une main. La caméra est comme posée au sol, devant Monica Bellucci, qui tend désespérément la main vers l’objectif, vers nous qui ne pouvons rien faire qu’assister impuissants à son calvaire.

J’appréhendais cette fameuse scène, car dix minutes c’est long tout de même. Mais ça va, je n’ai pas tourné de l’œil. Je pense que je suis toujours assez détachée lorsque je regarde un film, donc cela peut aider. Je pleure rarement au cinéma par exemple, car j’ai toujours bien conscience de voir une fiction, et pas la réalité. Pour le coup, tant mieux, car cela a rendu le visionnage plus facile que pour certaines personnes, je pense.

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Je dois dire que tout de suite après le visionnage, je ne savais pas quoi penser d’Irréversible. Je gardais en tête une histoire malheureusement aussi horrible que banale. Je gardais en mémoire le contraste entre l’infinie beauté de Monica Bellucci, et l’effroyable violence dont elle avait été victime.

J’ai été secoué par le réalisme de certaines scènes. Il y a notamment un passage d’intimité entre Alex et Marcus, avant le drame. Ils sont au lit dans le plus simple appareil, et le spectateur se retrouve quasiment avec eux, entortillé dans les draps. C’est une façon de faire du cinéma à laquelle je n’étais pas habituée, et que j’ai trouvée vraiment forte.

Il m’a fallu dormir sur ce film, y repenser au réveil, pour comprendre que le Réalisateur avait probablement pour objectif principal de nous faire ressentir des émotions. C’était réussi.

Une morale ? Je ne sais pas trop. Le film a beau s’ouvrir sur une phrase énigmatique « le temps détruit tout », je n’ai pas vraiment retenu de morale. Je ne pense pas que c’était l’idée.

Irréversible est clairement un film à part, un film puissant que l’on adorera ou détestera (ou que l’on adorera détester). Il faut à mon sens accepter de ressentir des émotions déplaisantes, pour trouver un intérêt à ce film. A part la beauté de Monica Bellucci, ce film n’est fait que d’images et de sons qui créent le malaise. Et c’est sa force.

En conclusion, film le plus violent de tous les temps ?

Hum… je ne pense pas. Honnêtement je ne suis pas une grosse fan de films violents mais je pourrais en citer quelques-uns qui m’ont plus marqués pour leur violence, comme Drive avec la scène du mec qui se fait littéralement exploser la tronche dans l’ascenseur.

Premier Contact – de la SF mais pas que !

Premier Contact (titre original : The Arrival) est un film sorti en 2016, qui a pour thème l’arrivée des extra-terrestres sur terre ; pas du tout mon sujet de prédilection a priori, et pourtant j’ai adoré ce film. Voici pourquoi.

Un jour sur Terre, de mystérieux vaisseaux apparaissent à différents endroits, habités par des créatures géantes. Sur un site américain, des experts se réunissent, et notamment la Linguiste Louise Bank, avec pour objectif de communiquer avec ces nouveaux arrivants.
Louise va petit à petit décrypter le langage des aliens, et entrer en communication avec deux d’entre eux. Mais elle sera pressée dans sa tâche, par les fortes tensions qui naissent entre les nations humaines, autour de la présence alien sur Terre.

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Ce film de Denis Villeneuve, adapté d’un roman intitulé L’Histoire de ta Vie, est très différent des autres films qui traitent des rencontres humains – extraterrestres, pour plusieurs raisons. Premièrement, il aborde comme sujet central, le rapport à l’autre, et la peur de la différence qui peut très vite entraîner la violence.  Il y a parfois une dimension quasi-mystique, renforcée par le parallèle fait ente l’histoire principale, et celle plus personnelle de Louise.

J’ai trouvé fascinante la façon dont Louise s’y prenait pour parvenir à faire connaissance avec les heptapodes (les créatures aliens à 7 pattes).

Ensuite, la force du film ne repose pas sur les effets spéciaux, très corrects au demeurant, mais utilisés avec parcimonie. Le gros intérêt de Premier Contact ne réside pas dans la représentation des aliens, mais plutôt dans le message de fond. Amateurs d’action, de bagarre et d’armes, vous pourriez être déçus !

Le réalisateur pioche aussi bien dans la SF que dans le thriller, saupoudré d’un peu de drame, pour un résultat franchement savoureux, qui donne à réfléchir !

Coup de cœur pour moi !

Kuzco, l’empereur mégalo

L’article du jour ne portera pas sur la dernière sortie du ciné en date. Comme souvent, j’ai envie de vous parler d’un film déjà ancien, que je viens seulement de découvrir. Et pour coller à Noël, qui est incontestablement la période des enfants, et donc par extension, des dessin-animés… je vais vous parler de KUZCO !

Kuzco est un film d’animation de Disney, sorti en 2000. Cela date. Et pourtant, il n’a pas pris une ride !

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De quoi cela parle ?

Kuzco est un empereur inca, jeune et totalement égocentirque. Comme cadeau pour ses dix-huit ans, il ne souhaite rien de plus que faire raser les petites maisons du village sur la colline, pour y bâtir sa propre résidence avec piscine.

Sur sa lancée, Kuzco licencie sa Conseillère un peu trop encombrante, la vieille Yzma. Sauf que celle-ci ne compte pas se laisser faire, et aidée de son bras droit Kronk, elle empoisonne Kuzco.

Mais… les choses ne se passent pas toujours exactement comme prévu. Et au lieu de passer l’arme à gauche, Kuzco se retrouve transformé en lama !

Ce dessin-animé est une vraie pépite d’humour. Du délire, à l’état brut, non dilué !

Les personnages principaux sont globalement tous des vilains (Kuzco, Yzma, et par extension Kronk, qui applique les ordres d’Yzma). Malgré cela, ils sont attachants et surtout nous font beaucoup rire tout au long du film !

Ce Disney est absolument différent des autres, en ce sens qu’il est vraiment axé sur l’humour du début à la fin. C’est une pure comédie, très inhabituelle pour Disney.

Si vous aimez rire, et que vous n’aimez pas que l’on pourrisse votre groove… alors voilà un film à regarder au plus vite !

 

 

La Belle et la Bête, le film

Comme beaucoup de trentenaires, j’ai été élevée aux Walt Disney. J’ai eu les VHS, et mes parents m’accompagnaient au cinéma pour le dernier Disney, ce qui était à chaque fois un véritable événement pour mon frère et moi. Je me rappelle particulièrement de certains films, de Mulan, d’Hercule, ou encore de Blanche-Neige, qui a été le premier que j’ai eu en VHS (si tu ignores ce qu’est un VHS, demande à Google jeunot !).

Mais la Belle et la Bête m’a moins marquée. Je ne saurais vous dire si je l’ai vu au cinéma, ou si j’avais juste le VHS. Il faut dire que le dessin animé date de 1991, et qu’à l’époque j’avais à peine 4 ans.

Le film lui, est sorti en 2017. Réalisé par Bill Condon, il dure 129 minutes et met en scène la belle Emma Watson dans le rôle titre.

C’est une adaptation du Disney, par Disney à nouveau. Et l’idée n’était clairement pas de s’éloigner du dessin-animé de 1991 ! Les scènes du dessin-animé sont reproduites presque à l’identique, avec des acteurs.

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Si comme moi vous aviez un peu zappé l’histoire, je vous propose un résumé :

Belle est comme son prénom l’indique plutôt agréable à regarder. Indépendante et légèrement rebelle, elle sort du lot, car elle n’aspire pas absolument à se marier, et préfère passer son temps le nez plongé dans les livres, malgré la cour assidue que lui fait Gaston !

Belle vit seule avec son père, depuis la disparition de sa mère. 

Un beau jour, alors qu’il cueille une rose pour sa fille, le père de Belle est fait prisonnier par une effroyable bête toute poilue. La bête en question est un prince, un peu trop vaniteux, qui a été transformé par une sorcière…

Belle vient tenter de libérer son père, et se constitue prisonnière à sa place. La Bête, pas si bête que ça, épargne Belle mais la force à vivre dans son château…

***

Le personnage de Belle, campé par Emma Watson, m’a convaincue dès les premières minutes. Son attitude moderne, sa tenue revisitée par rapport au dessin-animé, m’ont bien plu !

Ce n’était pas forcément aisé de dépoussiérer un conte, sans tomber dans la nunucherie, et pourtant, c’est réussi ! Le dosage entre féerie et modernité est vraiment bien maîtrisé, et l’on passe un très bon moment devant ce film !

Concluons sur une petite anecdote. Certains ont crié au scandale, vis à vis du personnage de LeFou, ouvertement gay et attiré par Gaston. Il suffit parfois de peu pour scandaliser les gens…

 

Bohemian Rapsody

Bohemian Rapsody est le biopic tant attendu de Queen (et pas uniquement de Freddie Mercury !). Le film retrace l’ascension extraordinaire du groupe anglais, depuis sa formation en 1970, jusqu’au concert Live Aid donné en 1985.

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Il n’a pas la prétention d’aborder tous les détails de l’existence du groupe, et s’arrête donc avant le décès de son charismatique chanteur Freddie Mercury, survenu en 1991.

Certains spectateurs critiquent la non-exhaustivité du film, arguant que la fin aurait dû logiquement se situer en 1991. Mais personnellement je pense qu’il aurait été compliqué de tout aborder et de donner son importance à tout ce qui aurait dû avoir de l’importance, tant il y avait de points à évoquer sur le groupe Queen ! Le choix de se limiter à une période de temps, longue tout de même de quinze ans, me semble totalement justifié !

Les années SIDA de Mercury ne sont pas traitées, ce qui n’est pas forcément surprenant car le chanteur n’a jamais souhaité devenir un porte-parole des malades du VIH, choix qui lui a été vivement reproché !

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Bohemian Rapsody a mis longtemps à voir le jour, car il a fallu changer d’acteur principal à plusieurs reprises. Initialement, Sacha Baron Cohen (Borat) était fortement pressenti pour incarner le leader moustachu. Mais il a renoncé, en raison de désaccord avec les membres survivants du groupe, sur le scénario. En effet, Brian Myan, John Deacon et Roger Taylor refusaient de faire un film sur Freddie Mercury uniquement, et voulaient que le biopic évoque le groupe Queen dans son ensemble.

Le réalisateur lui-même Bryan Singer, a été viré de son propre film et remplacé par Dexter Fletcher, qui tourna les dernières scènes du biopic !

Compliqué donc de tourner ce film de plus de deux heures, mais cela valait le coup de s’accrocher, car personnellement j’ai passé un excellent moment de ciné ! Passé le premier choc d’un jeune Freddie Mercury à la dentition proéminente, façon bouche de dromadaire, je me suis vraiment laissée prendre au jeu. Je ne voyais plus Rami Malek. C’était Freddie Mercury qui explosait l’écran !

La ressemblance n’est pas toujours frappante, surtout dans les jeunes années du chanteur, mais la gestuelle et la passion que l’acteur met dans son interprétation suffisent amplement à créer la magie ! Quelle performance lorsque Rami Malek incarne Mercury sur la scène, notamment pendant le concert Live Aid ! Un mot me vient à l’esprit : MAGIQUE !

Ajoutez à cela la bande son, faite des vrais morceaux de Queen, et la recette est complète !

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J’ai eu envie à plusieurs reprises de me lever et d’applaudir, avant de me rappeler que j’étais au cinéma ! Dans les heures qui ont suivi la projection, je n’ai écouté que des morceaux de Queen, en boucle et en prêtant attention aux paroles. J’ai écumé Wikipédia et autres sites à la recherche d’infos sur la vie de Mercury et sur Queen. J’avais envie d’en savoir plus, et de voir ce qui était vrai et ce qui avait été adapté pour le film.

J’ai lu notamment que le scénario avait pris quelques libertés… Il y a notamment un moment où Freddie quitte le groupe pour enregistrer deux albums solos. Ce serait doublement inexact puisque le groupe ne se serait jamais séparé, et que Roger Taylor aurait enregistré son album solo avant lui !

On peut imaginer que, puisque le film a été coproduit par les membres survivants, certains aspects ont pu être édulcorés, voire occultés. Par exemple, on voit assez peu de drogues, et les passages alcoolisés ne sont pas trop trop trash.

La fête donnée par Mercury pour son anniversaire, aurait été une véritable orgie. Dans le film, on voit qu’il s’agit d’une gigantesque chouille, où l’alcool coule à flot. Mais on est loin de la débauche totale dont beaucoup ont parlé…

De nombreuse scritiques regrettent le côté « grand public » de Bohemian Rapsody, et s’attendaient à quelque chose de plus… rock n roll. Cela peut se comprendre. Il s’agit tout de même d’un film sur un groupe de rock, et quel groupe de rock ?!

Je n’aurais pas jugé nécessaire de montrer plus en détails les passages trash. Ils sont suggérés, et on peut tout à fait les imaginer. De même, tout n’a pas été très rose lors de la succession de Mercury, et le testament laissé par le chanteur n’a pas plu aux membres survivants. Inutile donc d’aborder cette période dans le biopic, qui reste centré sur les heures de gloire du groupe, et c’est très bien ainsi !

Warriors, ils savent pour quoi ils se battent.

Warriors est un film sorti en 2011, que l’on pourrait classer dans la catégorie DRAME.

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Nous suivons en parallèle, le destin de deux frangins que la vie a séparé. D’un côté, Tommy est un ancien Marine qui renoue le contact avec son père. De l’autre, Brendan est prof le jour, et combat la nuit dans des clubs de strip tease, en espérant parvenir à payer le prêt de sa maison.
En apparences, les deux frangins n’ont pas grand chose à voir l’un avec l’autre. L’un est paumé, et profondément abîmé par la vie ; l’autre est l’américain lambda, avec sa femme et ses deux petites filles. Mais en réalité, ils pourraient bien avoir plus de points communs qu’ils ne l’imaginent… et si le ring les rapprochait ?

Dès les premières minutes, ce film m’a captivée. L’histoire est simple finalement, mais son traitement la rend vraiment belle. On alterne les scènes de baston plutôt sympathiques à regarder (à condition d’aimer le combat bien-entendu) et les passages plus profonds. Ces derniers permettent de retracer petit à petit les événements qui ont faits que Brendan et Tommy se sont éloignés.

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Tous deux s’inscrivent à un championnat qui va voir s’affronter les plus grands combattants de combat mixte du monde. A la clef, une coquette somme qui pourrait bien leur permettre de solutionner quelques points merdiques de leurs existences respectives. Mais… il n’y aura qu’un seul vainqueur, et il devra affronter des concurrents de taille…

 

OK c’est un film de baston, mais c’est justement parce-qu’il n’y a pas que la baston, et parce-que les personnages sont animés par quelque chose de plus profond, que Warriors est une petite pépite. Gavin O’Connor le Réalisateur, prouve si besoin était, que l’on peut proposer du muscle et des upercuts dans un film, sans pour autant renoncer à tout scénario.

Cela aurait pu mal virer, avec des thèmes qui attirent méchamment le cliché (le Marine soutenu par ses pairs, sur fond de patriotisme US, le père ancien alcoolique, la belle blonde qui a séparé les frangins… j’en passe et des meilleurs) mais l’histoire tient la route du début à la fin.

Les passages de combat sont à la fois jolis techniquement, et chargés d’émotions. Tout se passe dans les regards, dans le peu de mots qui s’échangent dans la cage.

Joel Edgerton et Tom Hardy sont exceptionnels dans les rôles de frères ennemis. Le second est particulièrement incroyable, pour son interprétation de la haine poussée à son summum.

Le scénario a beau être prévisible dans ses grandes lignes_on sait par exemple, que les deux frères vont se retrouver et devoir s’affronter physiquement_cela ne m’a pas gênée, car ce qui comptait était de savoir comment tout cela allait se terminer à l’issue du championnat.

J’ai réellement adoré ce film et vous le recommande très très chaudement !

Première Année – cinéma

Le week-end passé, j’ai profité de mes invitations remportées sur le blog de Lily lit, pour m’offrir un bon moment ciné ! Je suis allée voir Première Année, comédie dramatique française qui retrace la première année des étudiants de médecine.

Avant toute chose, il faut que je vous précise que je n’ai jamais mis les pieds en fac de médecine. Après une année passée en fac d’Histoire, j’ai bifurqué sur un BTS. A peine ai-je traversé la cours de la fac de Médecine, pour rejoindre des amis qui y étudiaient. Mon expérience s’arrête là. Donc je ne serai pas en mesure de vous dire si oui ou non ce film retrace fidèlement la première année de Médecine !

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Thomas Litli le Réalisateur, est Médecin. Et il a déjà réalisé deux autres films sur la même thématique de la Médecine. Ici, il choisit d’évoquer la fameuse première année d’études, par l’intermédiaire de deux personnages, qui se battent parmi tant d’autres, pour passer en seconde année malgré les numerus closus.

Antoine triple sa première année. Il est obnubilé par le fait de devenir médecin. C’est bien simple : il ne vit que par et pour cela.
Benjamin au contraire, sort du lycée et s’est inscrit en Médecine un peu par hasard, poussé par la Conseillère d’orientation, et par un père chirurgien.

Au départ, le contraste entre les deux jeunes hommes est on ne peut plus marqué. Mais rapidement, Benjamin va se prendre « au jeu » des études, et se mettre à travailler.

Nous suivons le quotidien de ce drôle de binôme, entre révisions dans le RER, nuits entourés de polycopiés à apprendre par cœur, et schémas d’anatomie tracés dans la purée du resto U !

Ecrit ainsi, cela ne donne pas forcément envie de se ruer vers la salle de cinéma la plus proche… Et pourtant ce film m’a régalée. J’ai trouvé que le duo d’acteurs (Vincent Lacoste et William Lebghil) fonctionnait parfaitement bien, et que le scénario se déroulait sans longueurs ni incohérences.

Le film est rythmé par de bonnes répliques, et amène à s’interroger sur des thèmes assez globaux, comme celui de l’ascenseur social (le fils de Chirurgien a bien plus de facilité par rapport à l’étudiant qui n’a pas de père médecin), et même si le quotidien des deux étudiants est peu enviable (surtout celui d’Antoine) on ne bascule pas dans un scénario déprimant au possible pour autant.

Si le thème vous titille, je vous invite vivement à vous laisser tenter par Première Année !