Escapade à Nancy – la place Stanislas

Guess who’s back ? Après de long mois sans rien publier, et bien c’est moi !

J’espère que vous serez encore là, fidèles aux notifications pour lire ce nouveau billet ! En effet, j’ai un bon sujet à partager avec vous : ma visite de la jolie ville de Nancy.

Comme vous le savez probablement, Nancy est la capitale de la Lorraine.

Nous avons été surpris de lire qu’elle ne comptait « que » 105 000 habitants, soit environ 10 000 de moins que Besançon. En effet, Nancy semble plus grande. Est-ce le fait que ses bâtiments soient globalement plus hauts, ou que la place Stanislas soit si étendue ? Ou peut-être est-ce une impression liée à l’activité dans les rues le samedi soir ? Probablement un peu de tout cela !

Il semble y avoir 1 000 activités à faire à Nancy, et les habitants l’ont bien compris, car on croise beaucoup de monde place Stan et alentours ! La gratuité totale des transports du réseau Stan pendant le week-end y est peut-être pour quelque chose ?

La place Stanislas, élue monument préféré des français en 2021, est absolument somptueuse. On la doit au roi de Pologne et duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV, qui la fit réaliser pour relier l’ancienne ville médiévale à la ville neuve.

D’ailleurs, elle s’appelait initialement « place entre les Deux Villes », puis fut rebaptisée successivement « place Royale », puis « place du Peuple » en 1792 avant de devenir « place Stanislas » en 1831.

Difficile d’imaginer qu’elle fut un temps un parking (jusqu’en 1983) et que des voitures y stationnaient là où l’on trouve désormais des terrasses de cafés !

La place Stanislas est le cœur vivant de la ville de Nancy. Elle fait partie d’un ensemble architectural classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les deux autres places qui composent cet ensemble sont la place de la Carrière et la place de l’Alliance.

La place Stanislas est saisissante par ses dimensions, et par sa clarté. D’ailleurs, le soleil tapait fort lors de notre arrivée, et avec la réverbération, il fallait avoir des lunettes de soleil, sinon il était impossible d’apprécier quoi que ce soit ! En réalité, elle n’est pas si grande que cela (106 x 124 m) mais son style classique, géométrique et épuré donne une impression de grandeur. Le tout est contrebalancé par les fontaines au style baroque, qui viennent casser les lignes droites, et apporter un côté encore plus majestueux à la place !

Tout autour de la place, se trouvent l’hôtel de ville, l’hôtel de la Reine, l’opéra-théâtre, le musée des Beaux-Arts. Outre les magnifiques portiques de Jean Lamour, il est donc possible d’admirer les fontaines baroques de Neptune et d’Amphitrites, qui avaient un réel intérêt, autre que purement ornemental à l’époque. Alimentées en eau de source (elles fonctionnent désormais en circuit fermé) elles amélioraient l’hygiène publique, et servaient d’abreuvoirs pour les chevaux.

Il y a un côté très Versailles entre les portiques et les fontaines baroques ! Mais ce n’est nullement un hasard sur une place royale !

La place Stanislas honorait Louis XV qui devait devenir le souverain des lorrains une fois Stanislas décédé. Une statue de bronze de Louis XV, pesant 7.5 tonnes y trônait d’ailleurs fièrement, jusqu’à la Révolution.

Désormais, c’est une statue du roi Stanislas qui se trouve sur la place. Avec la Révolution, la statue de Louis XV avait été fondue, et il n’était donc pas possible de la remettre sur son socle. Il fallut du temps pour financer, imaginer et commander la statue du roi Stanislas, qui fut achevée en 1831 !

A quelques mètres de la nouvelle statue, une capsule temporelle a été enterrée en 2005. Il s’agit d’un livre qui contient des pensées, des dessins et photos de nancéiens, un exemplaire du journal l’Est Républicain, et une météorite !

Cette capsule pourra être déterrée par les générations futures, à l’occasion d’une future grande rénovation de la place !

Ainsi s’achève notre visite de la place Stan. J’espère qu’elle vous aura plu et donné envie de découvrir un peu plus Nancy ! Mais peut-être avez-vous déjà visité cette belle ville ?

Publicité

Sourire en Coin – Nicci French

Nicci French est un couple d’auteurs londoniens, composé de Nicci Gerrard et Sean French. J’avais déjà lu plusieurs livres d’eux, et n’avais jamais été déçue.


Sourire en Coin 


Ici la narratrice est Miranda, une jeune femme qui fréquente depuis peu un homme prénommé Brendan, et le surprend en train de lire son journal intime. Choquée, Miranda met immédiatement fin à la relation. Mais alors qu’elle pensait la page tournée… les ennuis ne font que commencer.


Quelques jours plus tard, elle apprend que sa sœur Kerry est en couple avec Brendan… 

La situation semble embarassante, mais c’est pire que cela, car Brendan semble bien décidé à présenter son meilleur profil à tout l’entourage de Miranda, et à passer pour l’homme parfait… Ainsi, il entend bien lui ruiner la vie, quitte à tuer pour cela.


Ce livre m’a réellement captivée. L’histoire se met en place rapidement, et le personnage énigmatique de Brendan m’a tout de suite bien fait flipper ! J’avais envie de savoir ce qu’il allait faire, et comment Miranda allait bien pouvoir s’en sortir.


Brendan est comme une teigne, qui s’accroche et dont on semble ne jamais pouvoir se débarrasser. Il a raconté à tout le monde que c’était lui qui avait mis fin à la relation avec Miranda, et arrive habillement à la faire passer pour une femme blessée, qui ne vit pas bien la rupture. Lui apparaît comme le gendre parfait, attentif et bienveillant. Miranda ne peut se confier à personne…


L’histoire avance bien, sans temps mort, et le dénouement m’a apporté entière satisfaction… 
Ce livre est un bon roman de suspens, à dévorer sans attendre !

L’Amore è sempre in ritardo – Anna Premoli

Je cherchais un roman en italien sur la boutique Kindle, quand j’ai trouvé celui-ci. Je ne connaissais pas l’auteur, mais le résumé donnait envie.

Les premiers amours nous laissent généralement de doux souvenirs, et nous donnent le sourire lorsque l’on y repense des années après… Et bien ce n’est pas le cas pour Alexandra, qui était et est toujours amoureuse du meilleur ami de son frère, Norman.

Avouez, cela commençait bien ?

Sauf que ce livre ne m’a pas surprise. Dès le départ, on sait qu’Alexandra aime plus ou moins secrètement Norman, et inversement. Il n’y a guère qu’eux, les principaux protagonistes, qui refusent de voir que les sentiments sont partagés, et s’escriment à être malheureux.

L’auteur nous sert tous les ingrédients habituels des comédies romantiques, avec notamment la tempête de neige qui contraint les deux amoureux qui s’ignorent à rester ensemble bien au chaud.

Le roman ne fait que dérouler un récit qui débouche sur une happy end que l’on a vu venir depuis la toute première page… Décevant.

 

La Second Epouse – Rebecca Fleet

41txV77hDzL._SX195_

Après la mort de sa première femme, Alexandre a refait sa vie avec la belle Nathalie. Ils forment désormais une famille heureuse avec Jade, quatorze ans, née du premier mariage.

Mais leur bonheur est fragile, et l’incendie de leur maison va remettre tout en question. Jade a vu un homme rôder dans la maison avant le feu. Nathalie affirme au contraire qu’il n’y avait personne…

Le récit commence alors qu’Alex rentre chez lui un soir, et trouve sa femme devant leur maison en feu. Jade, sa fille née d’un précédent mariage, est encore à l’intérieur. Alors qu’Alexandre s’élance désespéré dans les flammes, un pompier ramène l’enfant inconsciente…

Quelque chose s’est cassé instantanément entre Alex et son épouse, qui ne semble pas avoir fait le maximum pour sauver sa belle-fille.

Petit à petit, Nathalie va s’ouvrir à Alex, sur son passé trouble. Et Alex va de son côté mener l’enquête, estimant que sa femme ne lui dit pas tout, et pas assez vite…

Ce livre m’a beaucoup plu et je l’ai lu très rapidement, car j’avais du mal à le refermer pour aller dormir. L’histoire me tenait en haleine. Le passé secret de Nathalie m’intriguait, et je me suis laissée bien balader jusqu’au dernier retournement…

 

Fitness Body Book – Sissy Mua

Bonjour à tous ! Aujourd’hui je vous propose de découvrir une lecture un peu différente de celles que je vous propose d’habitude. Il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un livre pratique, sur le fitness !

Dans Fitness Body Book, la youtubeuse que l’on ne présente plus, revient sur sa découverte de la musculation, et sur ses débuts sur Youtube. Elle présente ensuite sa philosophie, son organisation pour pratiquer le fitness, et sa vision de la diététique.

Elle détaille comment organiser son programme, en fonction des jours que l’on peut consacrer à la musculation dans une semaine.

Enfin, en fin de livre, elle donne des programmes types, pour pratiquer chez soi ou en salle.

Le livre est plutôt chouette, bien mis en page avec des titres lisibles, des petites notes dans les marges, et de nombreuses photos de qualité. J’ai noté quelques petites coquilles, notamment dans l’ordre de montage des photos, pour expliquer comment réaliser des burpees. Je vous montre ci-dessous :

View this post on Instagram

Fitness Body Book #burpees

A post shared by Ana (@chiarastory) on

Je pense que l’image du saut, aurait dû se trouver tout à la fin et pas au milieu. 🙂 Mais franchement, je cherche la petite bête, car l’ensemble est bien fait.

C’est un ouvrage plutôt complet, qui aborde le fitness dans sa globalité, en évoquant aussi les bases de la nutrition, et la question de l’organisation. Il me semble tout à fait indiqué pour un nouveau pratiquant, qui voudrait se lancer sérieusement.

Il contient une mine d’informations utiles, pour les débutantes de fitness, sans aller trop dans le détail et noyer le lecteur dans des explications trop pointues.

Je dois dire que j’ai été surprise en bien, car globalement je ne suis pas une fan de Sissy Mua. Je la trouve un peu trop « commerciale » et ne partage pas toujours sa façon de voir les choses, notamment sur l’alimentation (elle diabolise les pâtes et parle des pâtes de lentilles corail comme s’il s’agissait d’un aliment miraculeux). Mais là, honnêtement, son livre me semble être un bon outil.

Je ne vais pas en faire un livre de chevet, car je n’y ai rien appris. Mettons de côté la fausse modeste. Cela fait plus de cinq ans que je m’entraine, donc j’ai déjà lu et vu pas mal d’informations sur la musculation. Je connait les principaux exercices. Je sais globalement comment organiser mes macros. Je suis capable de construire et faire évoluer mon programme. (Mais en effet, lorsque j’ai débuté, j’ignorais pas mal de choses… que ce livre aurait pu m’apprendre !)

Ce livre me semble parfait pour les débutantes de musculation, et peut être une belle idée de cadeau ! 🙂

Half a World Away

Une fois n’est pas coutume, j’ai envie de vous présenter un livre que j’ai lu en anglais. Ce roman n’a à ce jour pas été traduit en français.

half-a-world-away-by-mike-gayle

Half a World Away est un roman de l’auteur britannique Mike Gayle, à qui l’on doit déjà une belle liste de livre, comme Mr Commitment, Trente ans déjà ou encore Dîner pour Deux, tous traduits en français.

Kerry est une jeune maman qui a fondé sa société de nettoyage. Elle travaille dur auprès d’une clientèle de particuliers aisés, pour gagner de quoi vivre avec son fils Kyan. 

Kerry a grandi en foyer, séparée de son frère Jason alors que celui-ci était encore très jeune. Elle n’a jamais cessé de penser à lui, et de se demander ce qu’il est devenu.

Un jour, Kerry décide de reprendre contact avec Jason.

Jason est devenu Noah, un avocat marié et père d’une adolescente. Si Jason/Noah a réussi professionnellement, son mariage bat sérieusement de l’aile. A l’inverse de sa sœur, Jason a grandi dans une famille aimante, auprès de parents adoptifs et de sa fratrie. Cela explique notamment pourquoi il n’a jamais vraiment cherché à connaître ses origines…

J’ai aimé ce roman, qui met en parallèle deux existences totalement opposées, qui finalement se rencontrent. Le lien de fraternité est très joliment développé. Il y a plusieurs éléments perturbateurs qui viennent relancer l’action du roman, à commencer par la relation troublée entre Jason/Noah et sa femme. Cela fait que l’on ne s’ennuie jamais.

J’ai été très surprise par la tournure que prenait le récit dans sa seconde partie. Je ne m’attendais pas à un tel chamboulement, et cela a renforcé mon intérêt pour le roman. Mais chut… je ne vous en dis pas plus !

Half a World Away est un joli roman, qui je l’espère sera vite traduit en français, pour que je puisse vous le conseiller à tous ! Sinon, il reste abordable pour les anglophones ayant un bon niveau. Les tournures de phrases et le vocabulaire n’ont rien de très compliqué.

 

Call Me By Your Name

Call Me By Your Name est un film sorti en 2017, qui a rencontré un vif succès. Avant d’être un film, c’était un roman américain, paru en 2007 et intitulé Plus Tard ou Jamais.

Après le succès du film, le roman a été réédité, sous le nom Appelle-Moi par ton Nom.

J’ai lu la version italienne, pensant à la base que le roman était italien. En réalité, c’est un roman américain, qui a donné naissance à un film franco-italien-americano-brésilien !

Nous sommes en été 1983, dans la campagne italienne. Elio 17 ans, passe l’été avec ses parents dans la grande villa familiale. Son père est spécialiste de culture gréco-romaine, et sa mère traductrice. Ils lui ont donné une excellente éducation. Elio est très cultivé, et passe beaucoup de temps à retranscrire des œuvres musicales.

Cet été comme tous les étés, la famille accueille un jeune doctorant américain. Cette année, il s’agit d’Olivier. Elio est tout de suite fasciné par ce jeune homme à l’apparence légèrement nonchalante. Il remarque notamment sa façon bien à lui de prendre congé par un « dopo ! » (à plus), dont il parlera à plusieurs reprises dans le roman. Olivier est également cultivé, et s’apprête notamment à publier son premier livre.

Nous assistons, à travers les yeux d’Elio, à la naissance d’une passion. Le jeune homme est déjà très instruit, mais en matière de sentiments, il a encore beaucoup à découvrir. Et l’été qu’il est en train de vivre va le changer à jamais.

Call-me-by-your-name (1)

Ce roman est magnifique, car il décrit la relation entre les deux hommes avec beaucoup de finesse, sans jamais mettre de mots pour catégoriser. On ne parle ni d’homosexualité, ni de bisexualité. Les sentiments ne sont pas vraiment troublés par ces termes qui n’ont finalement rien à faire au milieu de la dolce vita.

L’écriture est magnifique, sans être alambiquée. Le fait que le narrateur soit Elio lui-même nous plonge véritablement dans l’histoire.

J’ai accroché dès les premières pages, et ai eu du mal ensuite à reprendre une nouvelle lecture, tant celle-ci m’avait plu…

 

La tristesse a le sommeil léger – VO

J’avais adoré la Tentation d’Être heureux, du même auteur, alors je n’ai pas hésité longtemps avant de commander La Tristezza Ha il Sonno Leggero (je vous note le titre en italien, car celui-ci n’a pas encore été traduit en français).

71h0W6YbpUL

Erri est le narrateur. A quarante ans, il vient de se séparer de sa femme Mathilde, avec qui il a essayé pendant des années d’avoir un enfant.

Le personnage principal, qui raconte comment il a été élevé entre deux pères, une mère et demi, et toute une ribambelle de demi-frères et sœurs. Le récit n’est pas toujours chronologique, mais il reste facile à suivre, et toujours très prenant.

J’ai adoré lire ce roman, car j’ai trouvé le personnage très attachant, et me suis plu à rencontrer les autres protagonistes. La mère biologique d’Erri est tout à fait particulière, et je me suis plus attachée à sa belle-mère, la douce espagnole avec laquelle son père a refait sa vie, et une petite-soeur. J’ai aimé suivre les histoires des uns et des autres, découvrir que sous des aspects bien lisses, se cachaient parfois de tristes secrets.

Je n’ai pas vu passer les 380 pages. Chaque fois que j’avais un peu de temps pour moi, je sortais mon Kindle et rejoignais Erri et sa famille…

Souhaitons que ce livre soit rapidement traduit en français, car il devrait vous plaire… 🙂

Est-ce que Maxence embrasse bien ?

Bonjour et bienvenue sur ce nouveau billet ! Bien que je n’ai été confinée que deux semaines, avant de reprendre le travail, j’ai beaucoup lu ces derniers temps. Cela me détendait bien plus que de regarder la télé ! Et puis j’ai gagné du temps en faisant mes courses au drive et mon sport chez moi. Tout ce temps économisé, je l’ai placé dans la lecture !

Parmi mes lectures confinées, il y a eu ce roman de Christelle Da Cruz, paru chez Harlequin.

cover191073-medium

Caroline est une jeune trentenaire, qui vient de se faire larguer après neuve ans de relation. Elle tombe des nues, mais est bien décidée à rebondir, entourée de ses meilleurs amis.

En fouillant les cartons, pour ressortir de quoi équiper son nouvel appartement de célibataire, elle tombe sur son ancien journal intime d’adolescente. Elle y découvre les questions qu’elle se posait à elle-même, lorsqu’elle avait quinze ans : Es-tu heureuse ? Est-ce que Love Actually est aussi bien que tu l’espérais ? Est-ce que Maxence embrasse bien ?

La jeune femme se décide à répondre enfin à ces questions !

***

Les lectures de la catégorie romance, en général je ne m’y attarde pas trop, car je trouve que c’est souvent gnangnan… mais là, le résumé m’a donné envie.

Sauf que… du début à la fin, j’ai trouvé que l’auteure enchaînait les déjà-vus. La bande de potes qui communique quinze fois par jour par SMS – MMS – coups de fil, et passe un temps fou à se saouler dans les bars, on connait. Ils ont bien chacun quelques petites contrariétés dans leurs boulots respectifs, mais tout est bien vite oublié autour de quelques mojitos.

C’est tellement lu et relu, et pas la vraie vie (avouez que vous non-plus vous ne voyez pas vos super potes tous les soirs, et qu’ils ne rappliquent pas forcément dès que vous envoyez un SMS pour les avertir d’une baisse de moral !).

Il y a un peu de Bridget Jones, un peu de Sex and the City, une dose de Friends, mais le tout sent trop le déjà-vu, et le téléphoné d’avance… Dommage !

 

L’Iguane de Mona

L’Iguane de Mona est un roman de Michael Uras, qui nous fait découvrir le personnage de Paul, quarante ans, qui ne sait pas trop ce qu’il fait là. Paul aime sa femme Kate, son fils Milan même s’il reconnait que s’il était lui-même un môme, il ne le supporterait pas ; et son chien baveux Pomme. A l’inverse, il déteste son prétentieux de patron, son voisin cycliste et donneur de leçons, et son dentiste qui a eu la sale idée de s’échapper sur l’île de Mona alors que Paul affronte une atroce rage de dents.

51X9ViNB+KL

Ce roman m’a tout de suite captivée. La plume de l’auteur est agile, et glisse de petit détail amusant en petit détail amusant. Le sourire n’a pas le temps de s’effacer, qu’un nouveau sourire prend sa place.

C’est l’histoire d’une routine, mais ponctuée de petits détails, qui prennent de l’importance, et font que l’on ne s’ennuie pas. La mélancolie et l’humour se font écho, un peu comme dans la vraie vie, ou rien n’est jamais ni tout rose ni tout noir.

Je ne me suis pas spécialement attachée au personnage principal. Je pense que ce n’était pas vraiment le but. Mais j’ai aimé suivre son quotidien un peu loufoque. Et j’ai bien dit « un peu » loufoque car sous la petite couche de bizarrerie, finalement Paul est comme nous. Il a ses petites contrariétés, des gens qui l’agacent, ces trucs qu’il laisse de côté et finissent par empirer, empirer…

Le titre ne décrit pas forcément le contenu du livre. Il n’y a pas de Mona dans ce roman. L’iguane de Mona est juste l’animal le plus paresseux au monde, et vit sur l’île de Mona.

Pour le reste, je vous laisse découvrir par vous-mêmes…