Le violoniste du diable

Je ne suis pas une grande passionnée de musique classique. J’en écoute de temps en temps, quand mon humeur s’y prête, surtout en voiture. Sur ma playlist classique, il y a un nom qui revient souvent, celui d’un violoniste italien qui vécu entre 1782 et 1840 : PAGANINI.

C’est en effectuant quelques recherches sur ce musicien hors normes, que j’ai découvert qu’un film avait été réalisé, sur sa vie.

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Paganini le Violoniste du Diable est en réalité un téléfilm allemand, sorti en 2013. Dans le rôle principal, on retrouve un « vrai » violoniste David Garett (j’écris cela dans le sens où il est violoniste avant d’être acteur). Vous pourrez le googliser, pour constater que le Monsieur n’est pas trop laid, pour peu que l’on aime le crayon khôl et les mèches décolorées qui virevoltent autour d’une barbe de trois jours. Franchement, disons ce qui est, il est plus crédible que son collègue André Rieu, dans le rôle du musicien charismatique ! Car oui, Paganini était charismatique, et probablement même plus que cela.

Le fait de jouer du violon de façon totalement inédite, en continuant malgré les cordes qui lâchaient les unes après les autres, aidait probablement… C’était un peu la pop star de l’époque, qui donnait tout sur scène, et finissait en nage sans plus aucune corde à son violon.

Le musicien était connu pour ses nombreuses conquêtes féminines.
Et le film met largement l’accent dessus, nous proposant quelques scènes de jambes en l’air à intervalles réguliers.

L’on disait également de Paganini qu’il avait conclu un pacte avec le diable, pour jouer comme il jouait. Certains allaient plus loin, affirmant qu’il était le diable lui-même. Dans le film, il a une sorte d’agent, qui est clairement comparé au diable… Pourquoi pas, l’idée n’est pas sotte…

Au final, l’on apprend assez peu de choses sur le personnage principal, et il faudrait de toute façon vérifier ensuite la part de vérité et la part romancée, car cette dernière semble assez importante. L’on rejoint notre homme alors qu’il est déjà adulte, et connu. Rien n’est dit sur son enfance ni sur sa formation. Il faut se contenter de détails à peine suggérés.

Le film met essentiellement l’accent sur les excès du musicien, sorte de pop star destroy avant l’heure. Ce n’était pas encore sex, drogue et rock n roll, mais pas loin au final, et l’on pourrait même ajouter les jeux d’argent en bonus !

Bon, concrètement le film se regarde, mais on est vite plus amusés que convaincus par les plissements d’yeux sensés probablement mimer le regard séducteur chez David Garett !

A voir en sachant à quoi vous attendre, en faisant du repassage ou en peaufinant votre manucure ! :p

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L’Italie dans les oreilles

Salut à tous ! Aujourd’hui j’ai envie de profiter de mon jour férié pour faire ce qui me plait. C’est une activité que j’ai tendance à pratiquer assez peu, et qui procure pourtant le plus grand bien. Au programme, et bien pas vraiment de programme justement, et c’est cela qui est formidable ! J’ai un seul mot d’ordre, suivre mes envies, et dans l’immédiat je ressens une forte envie de papoter avec vous !

Dernièrement j’ai découvert une appli que tout le monde utilise déjà depuis des années. Il s’agit de Spotify. En fait j’en entendais parler depuis des lustres mais n’avais jamais sauté le pas. J’ignore bien pourquoi. Toujours est-il que j’ai vidé mon vieil Iphone de pleins de bidouilles qui encombraient inutilement sa mémoire, de façon à libérer quelques octets pour Spotify.

Et depuis… je passe ma vie avec les écouteurs dans les oreilles, à la recherche de nouvelles musiques !

Et qu’écoute-je ? Essentiellement de la musique italienne.

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Pour commencer, je me passe en boucle Faccio Brutto de Fedez, un jeune rappeur italien (jeune, parce-qu’il est né en 1989, donc légèrement après moi :-p ).

Ce n’est pas une nouveauté toute fraîche, mais qu’est-ce que j’aime cette chanson ! Fedez se moque de tous les clichés qui entourent les rappeurs, dont il fait partie. C’est assez fun.

Quelques morceaux choisis : des rimes qui coupent, comme des couverts en plastique / une fois par jour je nettoie mon Beretta ; quand je ne sais pas quoi faire j’incendie une fourgonnette / j’ai vu plus d’herbe que dans un cours de jardinage ; j’ai vu plus de lames qu’à un cours de patin à glace ! / …

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Dans un tout autre style, j’adore la voix puissante de Giusy Ferreri. La belle brune a été découverte par le biais de l’émission X-Factor, sorte de The Voice italien, dans lequel Fedez est justement membre du jury.

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Et hop, on change encore de style, avec Killer, interprété par Baby K et Tiziano Ferro.

Elle est une chanteuse/rappeuse originaire de Singapour. Lui est l’un de mes plus gros fantasmes d’adolescente un chanteur qui a connu un succès bref mais intense en France avec son tube Perdono. Depuis, il a continué sa carrière en Italie, enchaînant les tubes. En 2010, il a annoncé publiquement son homosexualité, décevant probablement des milliers de nanas, et brisant un tabou encore bien présent au pays des pizze.

Les paroles ne vont pas chercher loin (Sans nous vous n’êtes rien / Sans nous vous êtes perdues), mais le rythme bien marqué reste en tête, et en fait une chanson idéale pour accompagner les séances de sport par exemple !

 

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Je vous remets une petite tranche de Fedez, car il y a un autre clip de lui qui me plait beaucoup. Il s’agit de Pensavo fosse amore e invece… (je pensais que c’était de l’amour et en fait…).

Je vous résume le thème par une phrase : « Tu es venu avec une Escort ? Mais non, une Panda Station Wagon ! »

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Enchaînons sur une musique pop, qui a selon moi des petits airs follement 90’s ! Il s’agit de Completamente du groupe The Giornalisti.

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Ce sera tout pour aujourd’hui. N’hésitez pas à commenter pour me dire si ce billet vous a plu, ou au contraire si vous n’en avez rien à secouer ! :-p Et surtout… éteignez cet ordinateur / smartphone et profitez de votre jour férié !

Ma Vie avec Mozart – Eric-Emmanuel Schmitt

Ma première rencontre avec Eric-Emmanuel Schmitt, ou plutôt avec ses livres, s’est faite un peu par hasard. Je n’étais pas chez moi. Je n’avais pas mon roman avec moi. Et j’ai trouvé La Part de l’Autre, qui traînait sur un meuble. Je l’ai entamé, et j’ai passé une nuit blanche tellement le récit m’a happée.

Après cette découverte, j’ai alterné les bonnes surprises et les moins bonnes. Cet auteur ne me transporte pas forcément à chaque fois. Il arrive qu’il me déçoive même franchement. Mais je ne lui en tiens pas rigueur, car lorsqu’un de ses romans me plait, il le fait à 100 % !

Ma Vie avec Mozart est un livre singulier. Il s’agit de courriers que l’auteur adresse au Compositeur. Ces missives, plus ou moins longues, contiennent des réflexions, des anecdotes, sur la façon dont la musique_et en particulier celle de Mozart_ a pu changer sa vie.

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#lecture #musique #Roman

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Ce n’est pas une biographie, encore moins un livre qui vous aidera à découvrir en profondeur l’oeuvre de Mozart. C’est un ovni, dans lequel Eric-Emmanuel Schmitt explique pourquoi et comment il aime Mozart.

La musique Classique n’est pas du tout votre cam ?

Et alors ? Je ne connais pas spécialement Mozart. Comme tout le monde, il m’arrive d’entendre ses créations, parfois sans même savoir qu’elles sont de lui, dans un film, dans une publicité, ou à la radio.

Et pourtant, ce livre m’a beaucoup plu. Je l’ai trouvé facile d’accès, plaisant à lire, et il m’a donné envie d’écouter Mozart.

Cela tombe bien, car plus du roman, on trouve un CD audio glissé dans la couverture, et qui contient différentes œuvres de Mozart, à écouter en lisant ou à côté. Pour ma part, je suis incapable de lire en musique… en voiture, dans le train, dans le métro oui, mais pas en écoutant de la musique. Donc le CD a fini dans ma voiture, et je l’écoute régulièrement en conduisant. Je dois dire que j’apprécie encore plus après avoir lu ce livre…

 

Une très belle découverte…

J’ai assisté au concert des Wampas

Les Wampas, je ne connaissais pas plus que cela. J’avais leur tube Rimini dans mon Ipod, et connaissais Manu Chao (le titre, pas le chanteur… enfin, si je le connais aussi, mais aucun rapport), comme tout le monde ou presque.

Mon savoir au sujet de ce groupe de rock s’arrêtait là.

Et puis par le biais d’un concours Facebook, j’ai pu gagner deux entrées à leur concert bisontin de la Rodia. Yeah!

Les Wampas sont un groupe fondé en 1983 autour de Didier Wampas, qui a la particularité d’avoir conservé son job d’électricien à la RATP, jusqu’à la retraite en 2012 ! Il expliquait que cela lui permettait de ne pas dépendre des ventes de ses disques et de garder une indépendance artistique.

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Sur scène, les Wampas c’est quelque chose… Didier Wampas, en jean et T-shirt The Voice, Converse rouge aux pieds, descend plusieurs fois au milieu du public, et déambule jusqu’au fond de la salle, allant jusqu’à s’allonger sur les genoux du public, tandis qu’un Technicien sur scène s’applique à sauver le fil du micro !

A côté de nous, une dame d’une cinquantaine d’années, très rangée, petit carré impeccable et lunettes carrées, pète son câble et se met à sauter comme une possédée dès que le groupe entre en scène.

A l’avant dans la fosse, ce n’est pas l’hystérie totale, mais on remarque quelques pogos.

A un moment donné, Didier Wampas donne une chaise au public, et demande à ce que les gens la tiennent bien droite, pour qu’il puisse d’abord s’y assoir, puis s’y tenir debout et faire quelques figures plus ou moins gracieuses !

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#wampas #besançon #concert

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Et ce nouvel album, ça donne quoi ?

Et oui parce-qu’il ne faudrait pas oublier que ce concert, c’était l’occasion de découvrir Evangelisti l’album fraichement sorti (le 3 février 2017) !

Et bien… nous on a aimé, surtout Les Fesses des Belges et Patricia. C’est sûr, ces deux titres vont rejoindre Rimini dans l’Ipod. Et nous écouterons aussi les autres titres, plus tranquillement posés dans notre canapé !

Forcément, on a plus dansé et donné de la voix sur Rimini, car on connaissait les paroles. Mais globalement, nous avons passé une soirée très rock avec les Wampas, et pas regretté du tout, d’avoir des têtes de déterrés le lendemain au bureau ! 🙂

 

Bon week-end ! [Luciano Ligabue]

Re-hello chers lecteurs.

Aujourd’hui c’est vendredi. Grande nouvelle ! Je suis convaincue que vous n’aviez pas remarqué… tsoin tsoin tsoin

Pour entamer le week-end comme il se doit, je vous propose non pas des chips et un Martini de (re)découvrir une petite chanson italienne, totalement d’actu. Elle est toute récente puisqu’elle date de la fin d’année 2016 et figure sur l’album Made in Italy de son interprète, qui a écrit et composé les quatorze titres. L’interprète, c’est le rockeur Luciano Ligabue, à qui l’on doit aussi, le merveilleux RadioFreccia, ou plutôt LES merveilleux RadioFreccia, car il y a le film, et la chanson du même titre, qui lui sert de BO.

Je m’égare. Me revoilà sur le sujet initial, et sans plus tarder, je vous donne le lien pour écouter E’ venerdi, non mi rompete i coglioni. Oui oui, vous avez bien lu, et dans le doute je vous fais la traduction « c’est vendredi, ne me cassez pas les couilles ! ».

Rien à ajouter.

Alors, cela vous a plu ?

On part en Italie ? [Thé + Musique]

Ciao amici! Je vous retrouve aujourd’hui pour faire d’une pierre deux coups. J’aimerais vous parler d’un thé noir aromatisé, et du dernier album de l’un de mes chanteurs préféré : Zucchero. Le thé et le chanteur se retrouvent par mon truchement, autour d’un thème commun : l’Italie. Pour Zucchero je pense qu’il n’est pas utile de préciser pourquoi. Tout le monde sait bien que le plus célèbre des rockeur italien est… ben italien justement !

Originaire de la belle région d’Emilie-Romagne, il entame son nouvel album avec un titre dynamique et entraînant : Partigiano Reggiano ! Les italianophones apprécieront le jeu de mot entre partigiano (partisan) et parmiggiano (parmesan).  Dès ce premier morceau, on constate, si l’on en doutait, que Zucchero n’a rien perdu de sa superbe et de son style. Il revient nous enchanter, et on en redemande !

J’ai écouté ce titre deux fois et il m’est resté en tête toute la journée. C’est vraiment un morceau plein d’énergie, à écouter en boucle pour avoir la patate !

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Le parallèle s’impose pour moi. Quand j’ai écouté le dernier album de Renaud je me suis interrogée, pour savoir s’il avait toujours la niaque… Là, pour Zucchero, la question ne s’est même pas posée. C’était toujours le même chanteur, celui qui m’enchante depuis que je le connais, depuis que j’ai piqué son album Greatest Hits dans les années 90 à ma mère, pour ne jamais lui rendre !

 

D’ailleurs on peut en redemander, car il y en a encore ! Buone Ragioni est tout aussi dansant, percutant, enthousiasmant !

Il y a de tout sur cet album. On retrouve le Zucchero entrainant, celui qui nous faisait nous déhancher sur Baila Morena. Mais il n’éclipse pas le Zucchero touchant, avec Street of Surrenders… titre écrit après les attentats parisiens de novembre.

L’album est majoritairement en italien, avec quelques titres en anglais. Albums noir ont dit certains… peut-être parce-qu’ils se sont trop focalisés sur le titre ? Je ne suis pas d’accord. Pour moi c’est un album plein de peps, un album qui mêle avec brio différents styles. C’est du 100 % pur sucre, et cela fait du bien.

On retrouve le Zucchero que l’on aime, et pour autant, cela n’a pas un goût de déjà vu. Ne serait-ce pas la définition d’un album réussi ? J’ai eu l’impression d’écouter un album de Zucchero que je connaissais déjà, et en même temps, je découvrais de nouvelles mélodies, de nouvelles paroles. C’était vraiment très plaisant, comme de revoir un vieux pote perdu de vue depuis des années, pour constater qu’il n’avait pas changé !

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Et le thé dans tout cela ?

Il s’agit d’un thé noir de chez MB L’Autre Thé. La marque n’a pas souhaité répondre positivement à ma proposition de partenariat, mais qu’à cela ne tienne, je ne suis pas rancunière… J’ai goûté leur thé Noël à Florence grâce à une amie qui m’a fait la surprise de m’en envoyer une petite pochette. Merci Karine !

Noël à Florence est donc un mélange de thés chinois et de Ceylan, aromatisé au citron meringué et au caramel toffee. Il contient des morceaux de fruits, des pétales de rose, et des fleurs de soucis !

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Je trouve cela amusant de l’avoir appelé Noël à Florence, car en effet les italiens sont globalement assez friands de citron, et de produits citronnés. On trouve notamment pas mal de sorbets et glaces au citron dans les magasins… D’ailleurs Paolo Conte ne chantait-il pas « Un Gelato al Limon » ?

On peut facilement trouver des « torte al limon » dans les magasins italiens. Ce sont des gâteaux industriels à base de crème de citron très sucrée. J’avoue que c’est plutôt sympa… De toutes façons j’adore le citron. Ce fruit a sur moi l’effet des crevettes sur mon chat.^^

Mais je m’éloigne du sujet.

Ce thé donc, se prépare avec une eau à 90°C environ, et il faut lui laisser le temps d’infuser, pendant 4 minutes environ.

A sec il a un parfum très prometteur, celui des gâteaux italiens au citron… En bouche, il tient ses promesses… Je retrouve le goût de citron sucré, de citron de pâtisserie. Cela me rappelle la tarte au citron meringuée.

Au départ, le caramel se fait discret, pour mieux s’imposer en fin de gorgée, tout en délicatesse…

Ce thé plaira aux gourmands et gourmandes. Il est à bien présent, sans jamais écœurer. Il a un petit côté « dessert », très adapté aux fins de repas, ou à la pause goûter. Moi qui ne suis pas toujours grande amatrice de thés noirs, je ne le trouve pas trop puissant, et apprécie qu’il ne laisse aucune sensation râpeuse en bouche.

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Le sachet de 100 grammes coûte 6,50 €. C’est un prix correct, d’autant qu’il suffit d’une petite cuillère de thé pour préparer une tasse, et encore, sans la remplir totalement on obtient une boisson suffisamment riche en saveurs.

Pour craquer, c’est par ici : http://www.lautrethe.com/noel-a-florence.htm

Aylin Prandi réenchante les classiques italiens

Ma famille est originaire du nord de l’Italie, et de la région Lombardie plus précisément. J’ai été bercée par les K7 de Zucchero, Andrea Boccelli et Richard Cocciante que nous écoutions dans la voiture familiale lors des grands trajets. C’est en traduisant mot à mot les chansons d’Eros Ramazzotti que j’ai commencé à apprendre l’italien, avant de pouvoir me perfectionner au lycée.

Je me souviens encore de la réunion parents-profs de seconde, au cours de laquelle ma prof d’italien a appris que mes parents ne parlaient pas italien, et que non je n’avais pas grandi dans un milieu bilingue. Elle était bluffée, et je ne crois pas avoir ressenti plus grande fierté depuis ce jour !!

Aujourd’hui je travaille avec l’Italie et ai la chance de pouvoir utiliser cette belle langue presque quotidiennement… même si finalement l’anglais me sert plus, même avec les interlocuteurs italiens.

Tout cela pour vous dire que j’adore l’Italie. Aujourd’hui ce n’est plus dans une berline que j’écoute des K7 italiennes. Et d’ailleurs ce ne sont même plus des K7, mais les chansons italiennes sont restées. Et outre les nouveautés, on peut entendre des classiques dont je ne me lasse pas : Adriana Celentano, Toto Cutugno, Zucchero, Umberto Tozzi…

Généralement je ne suis pas une grande fan des reprises, car j’aime trop les versions d’origine pour tolérer que l’on y touche. Quand Junior Falcone a massacré repris L’Italiano (Lasciatemi Cantare) pour en faire « Et tout le Monde Chante » j’ai cru que le monde allait s’effondrer… Il n’y avait plus aucun respect…

Je n’évoquerai même pas les reprises des émissions de télé réalité comme la Star Ac. Ce serait me faire du mal volontairement.

Mais… il y a parfois des exceptions… Aylin Prandi par exemple. Je ne la connaissais absolument pas, et suis tombée sur un de ses clips par hasard, en me baladant sur Youtube. J’ai cliqué, prête à entendre le pire… et j’ai été instantanément séduite…

 

 

Aylin Prandi se réapproprie les grands classiques, comme 24 000 Baci, Una Storia Importante ou encore Sarà Perché Ti Amo, sans les dénaturer. C’est frais, entraînant, en un mot : réussi ! On en redemande !

Et d’ailleurs il y a de quoi faire, car même si vous écoutez les chansons en boucle, au point de vous en lasser, Aylin Prandi a plus d’une corde à son arc. La belle française (oui elle est française) d’origine italo-argentine, est également actrice. Je pense que je vais rapidement me pencher sur cette autre facette de l’artiste, car j’ai très envie d’en savoir plus sur elle. Et vous ?

Renaud, le retour !

Comment ça vous ne saviez pas que Renaud avait sorti un nouvel album ?

Mais vous vivez sur Mars depuis plusieurs mois, sans télé, ni radio, ni journaux ?!! Il était impossible de passer à côté de la nouvelle ces derniers jours, tant elle occupait tous les médias !

Renaud revient, avec un titre qui en dit long : Toujours Debout !

Ses addictions n’auront pas eu raison de sa niaque, et il compte bien le prouver en quatorze titres.

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Toujours Debout, nous allons tous finir par le connaître en long, en large et en travers, car c’est le titre éponyme, que les radios ont commencé à matraquer sur leurs ondes. Il annonce le retour du chanteur, qui apparaît  torse nu et tatoué sur la pochette de l’album. Soit dit en passant, la pochette est superbe, avec un phénix stylisé incrusté sur la photo du chanteur… si nous n’avons toujours pas compris qu’il s’agit de l’album de la renaissance, il n’y a plus rien à faire…

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Pour en revenir à Toujours Debout, j’ai du mal à dire si j’aime ou non ce titre, car à force de l’entendre, je m’y suis habituée. A la première écoute je me rappelle avoir été plus que mitigée. Je trouvais que cela manquait de force, et je n’étais pas bien convaincue… De retour Renaud, mais peut-être plus aussi vaillant qu’avant ? Pourtant on aimerait y croire, vraiment.

Cet album évoque aussi largement les attentats qui ont frappé la France, notamment avec le titre « J’ai embrassé un flic« . Et là je me rappelle cette photo d’un CRS embrassé par un manifestant lors d’une marche républicaine.

Certaines chansons sortent du lot. Pour ma part, j’ai bien aimé La Vie est Moche et c’est Trop Court. Elle est typique de Renaud je trouve… elle prend aux tripes. On enchaîne ensuite sur Mon anniv’ et le contraste est saisissant, car ce titre est très rythmé, presque joyeux !

Jamais pu blairer, jamais pu saquer les anniversaires… Chaque année un an de plus ! Un de plus !

J’ai bien aimé ce titre digne d’un vieux ronchon. Je me verrais bien la passer à certains anniversaires de personnes particulièrement grincheuses !^^

Renaud chante aussi pour Héloïse, sa petite-fille (la fille de sa propre fille, Lolita). On a donc un peu de tout, de la chanson sur l’actualité de ces derniers mois, des titres plus tendres, des chansons intimistes, qui évoquent ses vieux démons.

Certaines chansons sont presque murmurées. Il m’a fallu monter le son, mais malgré tout je n’ai pas spécialement été transportée.

J’ai beau aimer Renaud, et connaître la plupart de ses chansons par cœur, je n’ai pas été séduite par ce dernier album… J’ai trouvé que cela manquait de quelque chose. Renaud est fatigué, c’est indéniable. Et je n’ai pas identifié de titre marquant comme on pouvait en trouver dans Boucan d’Enfer avec Manhattan – Kaboul par exemple. Dire que je suis déçue serait un bien grand mot, mais je pense que je n’en suis pas loin…

Et vous, avez-vous écouté ce dernier album ? Qu’en avez-vous pensé ?