Vengeance en Prada

Vous commencez à le remarquer, je parle rarement des dernières sorties littéraires. Mes choix en matière de lecture ne suivent pas vraiment l’actu, mais plutôt mes rencontres au rayon livres d’occasion et les promos de la boutique Kindle !

J’avais lu et adoré Le Diable s’Habille en Prada, après avoir vu la version film. Ce bouquin m’avait tellement plu que je l’avais d’abord lu en français, avant de le relire, en anglais.

Dernièrement, j’ai trouvé le tome 2 chez Emmaüs, en anglais. Alors je l’ai pris. Il faut savoir que ce second opus n’a pas été adapté au cinéma, malgré le grand succès du premier.

Ici nous retrouvons Andrea Sacks, l’héroïne du Diable s’Habille en Prada, dix ans plus tard. Dans le premier tome, elle rêvait d’écrire, et se retrouvait seconde assistante de la tyrannique Miranda Priestly, Rédac Cheffe de Runway. Pas du tout férue de mode, elle avait un peu de mal là s’intégrer dans l’univers ultra-fashion, mais parvenait à se faire apprécier (sans que cela ne soit jamais dit bien-sûr) grâce à sa différence justement, et à son sérieux.

Beaucoup de jeunes femmes auraient tué pour son poste ! Mais Andrea a préféré partir, et planter Miranda en plein voyage à Paris, dégoûtée par les méthodes de cette dernière…

Andrea, alias Andy est devenue Cheffe de sa propre entreprise, un magazine de mariage luxueux, intitulé The Plunge (to take the plunge = faire le grand saut). Elle a monté ce projet avec son ancienne collègue Emily, avec qui elle ne s’entendait pas vraiment à l’époque Runway…

De l’eau a coulé sous les ponts, et les deux jeunes femmes sont devenues des amies inséparables. Andy est sur le point de se marier (non pas avec son Alex de l’époque). Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des New-York… mais, le diable pourrait bien pointer à nouveau le bout de son nez, en la personne de Miranda Priestly !

Cette suite m’a bien plu. Elle est très différente du premier tome, car le personnage d’Andrea a évolué. J’ai trouvé sympa de lire ce livre maintenant, car j’ai toujours le même âge qu’Andy ! J’ai grandi avec elle entre les deux livres !

Il y a une vraie évolution du personnage principal, qui m’a semblé bien crédible. J’ai pris plaisir à suivre ces nouvelles aventures, et ai eu un petit pincement au coeur au moment de refermer le livre..

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Madame Claude (Netflix)

Nous sommes à la fin des années 1960, et Fernande Grudet, modeste provinciale montée à Paris, est connue comme Madame Claude. Celle qui a toujours refusé le terme de « proxénète » et qui a pourtant été largement surnommée la « Reine des putes », a une forte influence certes sur le monde de la prostitution « haut de gamme », mais aussi plus largement, sur la police et les politiciens.

Il faut dire que parmi ses « amis » (on ne dit pas « client »), outre des bourgeois divers et variés, on trouve de grands noms du show-biz (Marlon Brando pour ne citer que lui), des politiciens français et étrangers, et des malfrats. Cela fait pas mal de relations… et pas mal de petits secrets honteux à garder !

Madame Claude a su créer un vaste réseau de prostitution de luxe, composé de jeunes femmes (très rarement au dessus de la vingtaine), qui ont en commun d’être très jolies. Véritable business woman, à l’heure où les femmes étaient encore massivement reléguées à leur rôle de ménagère, Claude porte des tailleurs de luxe, et s’impose face aux truands en costards. Elle reprend tous les codes d’un milieu bourgeois qu’elle a toujours rêvé d’infiltré, et parvient à se faire sa place.

Elle recrute ses « filles » avec exigence, et n’hésite pas à leur payer un passage sous le bistouri, si elle estime que cela sert ses affaires. On dit que les filles auraient été des centaines, au moins deux cents… et que beaucoup d’entre elles auraient accédé à des positions très enviables, dans le show-biz, comme actrices, chanteuses,…

Le film de Sylvie Verheyde était initialement destiné au grand écran, mais pandémie oblige, il a été lancé sur la plateforme Netlfix, le 2 avril 2021.

Loin de donner une image glamour de la prostitution, le film entend mettre en lumière le côté sombre, parfois violent de la plus célèbre des proxénètes. Ainsi, on alterne entre les scènes presque maternelles, lorsque Claude est entourée de ses « filles » et les passages beaucoup plus sombres…

La voix off de Claude, ne laisse aucun doute dès le départ, sur le côté tourmenté du personnage principal. C’est une provinciale fille-mère, qui voulait devenir quelqu’un. Elle a abandonné sa fille à sa propre mère, et est montée à Paris pour changer de vie.

Le film a une partie romancée, notamment pour le personnage de Sidonie, petit bourgeoise qui connait déjà tous les codes, et qui devient peu à peu le bras droit et la fille spirituelle de Claude. Ce personnage cache une blessure, qui explique sa volonté de devenir une « fille » et d’intégrer l’équipe de Claude. C’est son histoire qui apporte toute la force au film finalement.

Les premières critiques me semblent nuancées. Certains jugent que le film est lent et que l’image est sombre. Pour ma part j’ai passé un bon moment devant mon écran. J’ai trouvé l’histoire intéressante, et ai eu envie d’en savoir plus sur le personnage de Madame Claude. J’ai été troublée de la comprendre tout en la détestant.

Pour moi, ce film est une réussite, en ce sens qu’il parvient à donner une image juste du personnage, en expliquant comment cette femme en est arrivée là.

La quête du matelas ultime (épisode 2)

Je vous avais raconté notre décision de changer de literie, et notre visite chez Maison de la Literie, d’où nous étions ressorti avec un devis à 2 000 €. Et bien voici la suite !

Le jour-même, nous avons enchainé avec une visite chez Grand Litier, une chaine qui se définit comme haut de gamme. Le vendeur nous l’a annoncé d’entrée de jeu, en nous précisant que ses modèles commençaient à 1 300 – 1 400 €.

La visite était un peu moins agréable qu’à la Maison de la Literie, car il y avait un seul vendeur, qui s’occupait déjà de deux vieilles dames, qui il faut le dire franchement, étaient bien pénibles. Il essayait de leur démontrer que les matelas qu’il avait en magasin étaient bien plus confortables que ceux qu’elles avaient depuis vingt ans, de vieux modèles avec ressorts même pas ensachés. L’une des dames butait sur le fait que le matelas que le vendeur lui présentait, n’était pas réversible, et qu’une seule face faisait aussi bien l’été que l’hiver.

Bref, le vendeur venait vers nous dès qu’il avait la possibilité de s’échapper trente secondes, et nous proposait de tester un matelas, pour qu’il puisse voir l’alignement de notre colonne vertébrale, et juger un peu de nos besoins.

Nous avons ensuite testé trois matelas. Les deux premiers étaient franchement trop mous à notre goût. Et le troisième nous a bluffé. Il était juste ce qu’il fallait entre ferme et moelleux, vraiment parfait. On se serait crus à l’hôtel. Il contenait de l’elastorem de soja. ça cause !

Par contre, il coûtait 2 100 €, sans le sommier… Gros ouch.

Sauf que, j’ai cru le comprendre à force, dans les magasins de literie, il y a souvent des offres, qui font rapidement fondre la note. Par une promo de 25 % « Les Grands jours » le vendeur a pu nous faire le matelas + le sommier d’une valeur de 500 € à 2 100 €. En gros, nous achetions le matelas et avions le sommier offert, avec les pieds inclus (oui, normalement il faut les ajouter).

Franchement, vu le confort du matelas, nous avions vraiment envie de nous faire ce beau cadeau. Mais nous n’étions vraiment pas prêts à nous décider comme ça d’un coup à dépenser une telle somme. Nous avons donc pris le catalogue, en disant que nous allions prendre le temps de la réflexion.

Le vendeur nous a vivement conseillé de ne pas trop tarder, car les Grands Jours allaient s’arrêter d’un jour à l’autre. Il ne savait pas précisément quand, mais normalement ils auraient déjà dû être finis… Bref. Personnellement je ne suis pas très sensible à ce type d’argument. Je sais que lorsqu’une promo se termine, une autre prend rapidement le relai.

En rentrant à la maison, nous avons regardé les avis sur la marque proposée… et constaté qu’il y avait pas mal de témoignages négatifs. En effet, le matelas était un vrai nuage de confort les premières semaines. Mais plusieurs personnes avaient eu des problèmes d’affaissement de la mousse au bout de trois – quatre mois seulement. Et faire marcher la garantie s’avérait être un vrai parcours du combattant, même si la marque était française.

De fil en aiguille, j’ai stoppé les recherches sur la marque en question, et cherché « meilleur matelas », ce qui m’a amenée sur différents sites, notamment celui de l’UFC que Choisir. Et là… suite au prochaine épisode ! 🙂

The Wife – Shalini Boland

Je voulais vraiment vous présenter ce thriller, car je l’ai beaucoup apprécié !

Tout commence à peine avant le mariage de Zoe et de Toby. La future épouse s’est évanouie, et se trouve dans un état un peu vaseux. Malgré tout, la cérémonie a bien lieu. C’était censé être le plus beau jour de sa vie, mais Zoe n’en gardera qu’un souvenir très flou.

Nous retrouvons ensuite Zoe dix ans plus tard. Elle est toujours avec Toby et ils ont eu des enfants ensemble. Ils habitent dans une petite maison, chère au cœur de Zoe. Bref, tout va pour le mieux !

Toby et Zoe ont prévu de fêter leurs dix ans de mariage, entourés de leurs proches et amis. Ils organiseront la réception dans l’hôtel où s’était tenu leur mariage.

Plus la date approche, plus Zoe se sent bizarre. Elle a le sentiment d’avoir manqué quelque chose le jour de ses noces. Il lui manque une pièce du puzzle…

***

Ce livre m’a beaucoup plu car l’auteure a bien pris soin de semer le doute un petit peu partout. Il y avait des choses qui clochaient, mais je ne parvenais pas à relier les différents éléments entre eux et à faire le lien avec ce qui était arrivé le jour du mariage. Je me suis engagée dans de fausses pistes.

Tout prend forme petit à petit, pour nous mener vers un dénouement absolument gigantesque, que je n’avais absolument pas vu venir.

Je ne me suis pas du tout ennuyée dans ma lecture, bien au contraire…

Seul hic avec ce thriller, il n’a à ce jour pas été traduit et n’est disponible qu’en version anglaise.

A la quête du nouveau matelas

Cela fait quelques mois déjà, que j’ai remarqué que notre matelas commençait à avoir une sale tête. Il a des creux par endroits, et le revêtement bouloche, au point que l’on sent les petites boules de tissus à travers le drap. Bon, il faut dire que ce matelas a déjà bien dix ans… Alors à l’occasion de nos congés, nous avons pris notre courage à deux mains, et décidé de changer de literie.

Nous avons poussé la porte d’un premier magasin, en l’occurrence Maison de la Literie, sans avoir la moindre idée de ce que nous voulions. Niveau budget, nous parlions d’environ 800 €, pour un matelas « correct », mais sans grande conviction. Mousse, latex, ressors, aucune idée !

Le vendeur nous a bien accueillis et fait essayer de suite quelques modèles, après avoir simplement demandé si nous souhaitions un soutien plus ou moins ferme. Après avoir testé quatre matelas, dont aucun n’avait de prix clairement affiché (les étiquettes étaient sur le côté et non au bout du matelas) nous avons avoué une préférence pour le deuxième modèle essayé.

Le vendeur nous a donc expliqué plus en détail toute la technicité de la bête. Car oui, un matelas c’est technique ! En fait, il faut savoir qu’il y a plusieurs couches de différentes matières, et notamment dans certains cas, une partie mémoire de forme plus ou moins épaisse sur le dessus. C’est cette strate dans laquelle le corps vient s’enfoncer, pour un accueil plus ou moins moelleux.

Il existe plusieurs structures, dont le niveau d’aération varie, et différentes matières, à prendre en compte si comme moi vous êtes un vrai radiateur la nuit, et avez tendance à avoir chaud et transpirer (oui, c’est glamour).

Le matelas qui nous plaisait était à ressors ensachés. C’est à dire que les ressorts sont emballés individuellement dans des petits sachets, qui permettent de réduire les bruits métalliques. Et il avait également un cadre en carbone (wow !), pour éviter l’affaissement des ressorts et la déformation de ces derniers. Franchement, je ne m’attendais pas à un truc aussi compliqué. Et là je me suis dit que ça allait coûter bonbon cette affaire…

Je n’étais pas totalement convaincue d’avoir besoin d’une telle technicité, moi qui peux m’endormir à peu près n’importe où, et n’ai pas de problèmes spécifiques de dos.

Après avoir bien étendu nos corps de rêve 2-3 fois sur les modèles qui nous plaisaient le plus, nous avons demandé le prix du matelas qui nous enchantait tous les deux, et le vendeur nous a guidé jusqu’à son bureau.

1 501 € la bête (en dimension standard 140 x 190).

Ouch

Ce matelas était le deuxième moins cher de toute la boutique. Cela montait ensuite crescendo, 2 000 €, 2 500 €… jusqu’à 4 000 € si j’ai bien compris, pour la gamme prestige avec du latex bien spécifique.

Donc 1 501 € le matelas, et 556 € de sommier, car oui à la base nous pensions garder notre sommier, mais le vendeur nous a bien expliqué, sans jamais forcer la main, qu’acheter un bon matelas pour utiliser un vieux sommier, c’était prendre le risque d’abimer le bon matelas en quelques mois…

Il a parlé de hêtre multi-strates, rien de plus. Nous n’avons pas creusé non-plus le sujet.

Donc, 2 000 € le lit, sans la tête de lit et sans les oreillers. 2072.80 € précisément, car il fallait ajouter la taxe de recyclage.

Mais rassurez-vous, si l’on peut acheter sa voiture en leasing, on peut faire de même pour sa literie. Eh ouaip.

Pour 32.41 € et quelques centimes par mois nous pouvions louer matelas et sommier pendant six ans. Pourquoi six ans ? Parce-que la morphologie des gens change, et que globalement, il a été constaté que les gens renouvelaient leur matelas tous les six ans.

Selon le vendeur cette méthode n’avait que des avantages, puisque cela permettait d’obtenir la livraison gratuite (ainsi que la reprise de l’ancienne literie), au lieu de 74 € de livraison et reprise. Cela ouvrait également le droit à un échange gratuit pendant les premiers mois, pour un modèle plus cher, en payant la différence au comptant. Pour bénéficier de cela, le matelas devait être sans tache, bien-entendu.

Nous faisions les calculs dans notre tête, en ayant bien noté que les intérêts étaient supportés par le magasin… Et 32.41 x 12 mois x 6 ans = 2 261.52 €

Donc… cela revenait plus cher qu’un achat comptant, contrairement à ce que semblait sous-entendre le vendeur.

Alors, nous avons demandé, tout bêtement !

Eh oui, car il y a une assurance sur le crédit ! C’est logique, comme pour un achat immobilier, le contractant est couvert en cas de truc pas rigolo, comme le décès d’une des parties.

Ayant soulevé ce petit point négatif, le vendeur nous a répondu que la semaine de la relaxation était en cours, et que nous bénéficierions d’un lot de deux oreillers offerts. Le prix d’un oreiller est de 129 €. Donc cela couvrait le prix de l’assurance. Mais… la semaine de la relaxation ne durait, comme son nom l’indique, qu’une semaine ! 🙂

Bref, nous étions d’accord sur le fait qu’acheter un matelas de cette façon, et payer des mensualités pendant six ans pour notre lit n’était pas super emballant. Donc nous avons décidé de prendre bonne note de la proposition commerciale, et de continuer notre tournée des magasins de literie…

A ce moment là, honnêtement, nous étions encore hésitants. Car dormir, c’est un peu une passion chez nous, et tant qu’à renouveler son matelas pour six ans, nous souhaitions faire ça bien. Mais le budget nous semblait un poil déraisonnable…

Suite au prochain épisode, en espérant que ce premier opus vous aura plu ! 🙂

En cette période troublée, j’ai décidé de classer cet article dans la rubrique sortie, car franchement… s’en était une !

Green Fresh

Le vendredi, nous avons pris l’habitude de passer commande avec quelques collègues, pour nous offrir quelque chose de bon à manger. Cela permet de casser un petit peu la routine covid, des restos fermés et de l’obligation de manger chacun à une table séparée. Cette semaine, nous avions décidé de commander un poké bowl chez Ost Café, mais l’heure venue, le resto en question n’est jamais apparu sur le site de Deliveroo. Il a donc fallu improviser et trouver rapidement un plan B. C’est moi qui ai proposé GREEN FRESH. Cela ressemblait, puisque le resto propose des salades composées, qui semblent vraiment bien garnies, bien appétissantes.

En quelques minutes, la commande est bouclée.

1 bouddha bowl pour moi : batavia, boulgour, oignons rouge, chou rouge, chou blanc, graines de lin, olive noire et concombre.

1 tonnikala pour Léa : roquette, thon, riz, oeufs, tomate cerise, maïs et oignons frits.

1 cesar pour Anne : Batavia, poulet, comté AOP, tomates séchées, grana padano AOP, croutons et persil.

9.90 € chacune, soit un total de 33.59 € avec la livraison et les frais de service de Deliveroo.

Bien sûr, les bols ne pouvaient pas déborder comme sur les photos du site. ça on s’y attendait. Mais nous avons été déçues de constater que l’essentiel du plat se composait de salade verte. Dans mon bowl par exemple, il était indiqué qu’il y aurait du boulgour. Je m’attendais à une dose correcte, pour tenir au ventre, pas à l’équivalent de deux cuillères à soupe rase. D’autant que le bowl est végétarien, donc qu’il n’y aurait pas de portion de viande ou de poisson pour compléter. Pourquoi ne pas avoir prévu quelques pois chiches, ou des lentilles, pour diversifier sans exploser la note ?

Tous les ingrédients autres que la salade étaient posés au dessus de la-dite salade, et une fois mélangés, il se perdaient au milieu de la batavia. Je rappelle que dans le cas du bowl il s’agissait de deux variétés de choux, d’olives (environ 6), de graines de lin, de concombre, de boulgour et d’oignons rouges. Rien d’extrêmement couteux à mon sens.

Les ingrédients sont globalement simples, de ceux que l’on peut mettre dans une salade maison. Rien d’inoubliable finalement. J’ai déjà mangé des dizaines de poke bowls (oui j’adore ça), avec des choses plus funky comme des noix de cajou, des légumes marinés, du tofu aux épices, des petits pois au wasabi… Ici rien de tout cela.

Dans le tonnikala, la description mentionne « œufs » avec un S. En réalité, il n’y avait qu’un seul œuf, coupé en deux certes, mais bel et bien unique.

Et dans la Cesar, les croutons semblaient tous droits sortis d’un petit sachet tout prêt.

On peut manger sain, bio et équilibré avec les ingrédients listés dans chacun des plats que nous avions choisis. Mais si la salade occupe les 3/4 du bol, cela ne fonctionne clairement pas. A noter également que les sauces étaient vendues en supplément, chose que nous n’avons pas vu au moment de la commande. Donc nous avons mangé sans sauce, avec un simple filet d’huile au fond de chaque salade.

Dommage, car les photos du site donnaient vraiment envie. Par rapport au prix, nous nous attendions vraiment à autre chose. Mais pour le coup, nous avons été réellement déçues. 😦 Tant pis, il fallait tester !

Mes chaines préférées de yoga

Depuis quelques mois, je me suis mise au yoga. Cela a commencé avec une vidéo d’étirements, que j’avais trouvé sur Youtube, pour soulager les courbatures. Et puis de fil en aiguille, j’ai trouvé d’autres vidéos, toujours axées étirements, et j’y ai pris goût.

Il y a plusieurs styles de yoga, plus ou moins intenses, plus ou moins dynamiques. Je n’entrerai pas en détails dans le sujet, car ce n’est pas le but de ce billet. Mais j’aimerais en revanche vous lister mes chaines préférées ! C’est parti !

Yoga Fire by Jo

https://www.youtube.com/channel/UCCRkvnBheWeR7fByvmd5ckg

Jo est une prof de yoga française, qui propose des cours gratuits et sans pub. J’aime sa façon bienveillante de s’adresser aux élèves, en les appelant « petite flamme ». Sa voix est toute douce, et elle rappelle tout le long du cours que l’objectif n’est pas d’arriver à réaliser la posture le plus parfaitement possible, au maximum de la souplesse, mais plutôt de se faire du bien, quel que soit notre niveau. Ma vidéo préférée ? Yoga pour les psoas, ces fameux « muscles de l’âme » situés à l’intérieur des cuisses, qui rétrécissent quand on reste trop longuement assis.

Yoga With Adriene

https://www.youtube.com/user/yogawithadriene

Adriene est américaine, et fait ses cours en anglais, logique. Mais cela ne devrait pas vous empêcher d’en profiter, car elle parle lentement et que même sans rien comprendre à l’anglais, il suffit de suivre les images… (si vous avez déjà quelques bases et connaissez les postures).

Adriene pratique avec son chien Benji toujours à proximité. Elle est toute calme, avec une voix douce et souriante (oui une voix peut être souriante). On trouve de tout sur sa chaines, des séances plus ou moins intenses, des étirements profonds, du yoga à faire assis au bureau.

Ciao Yoga

https://www.youtube.com/channel/UCi7IcXOmfMYRx510D628gYw

Derrière la chaine Ciao Yoga, on retrouve une prof italienne, Daniela. Alors oui, les cours sont en italien, donc mieux vaut comprendre un minimum la langue… Toutefois, comme c’est une de mes youtubeuses yoga préférées, je ne me voyais pas ne pas la recommander ! Ses cours sont bien faits, même s’il faut souvent zapper l’introduction sponsorisée par Oceans Appart ! Je refais régulièrement son cours pour débloquer les épaules et détendre le haut du dos !

Cami Cottani

Cami est française, donc ses cours sont en français. Elle propose des cours de qualité, notamment quelques-uns axés souplesse (ce que je préfère). Les explications sont claires, et permettent de suivre sans avoir à regarder les images (une condition essentielle pour moi, car se dévisser le cou pour pouvoir suive le cours, bof bof).

Et vous, avez-vous déjà testé le yoga ? Racontez-moi tout 🙂

Inside the world Toughest Prisons

Raphael Rowe a purgé douze ans de prison en Angleterre, pour un crime qu’il n’a pas commis. La prison l’a changé à jamais, et c’est pour cela qu’une fois libre et devenu reporter, il a décidé de montrer au monde, ce qu’était une prison et ce que l’emprisonnement faisait aux êtres humains.

Inside The World Toughest Prisons est une série de reportages immersifs, qui nous emmène dans les pires prisons du monde. Par « pires » il faut comprendre, celles qui abritent les plus dangereux criminels. Paraguay, Costa Rica, Lesotho, Allemagne, (…) nous suivons Raphael Rowe qui se fait volontairement emprisonner, pour découvrir les lieux de détention de l’intérieur, avec les yeux d’un détenu.

Ces reportages m’ont vraiment captivée, car même si le journaliste est accompagné d’un caméraman qui filme de façon visible, et que les autres détenus savent donc qu’il s’agit d’un journaliste, il vit comme eux. Il arrive en fourgon sécurisé, subit la fouille à l’entrée, découvre sa cellule et les co-détenus.

Nous découvrons vraiment la prison telle qu’elle est, même si parfois j’imagine que les autorités peuvent tenter de cacher certains aspects au journaliste.

J’ai été choquée par certaines prisons, où les détenus étaient vraiment très nombreux et dormaient pour certains dehors, sur des cartons. Je m’attendais à voir de la violence, de la misère, mais peut-être pas à ce point… Parfois ce sont de véritables bidons-villes, où les détenus les plus affaiblis (souvent des toxicomanes) semblent n’avoir aucune possibilité de s’en sortir.

Raphael Rowe montre les choses, mais il partage aussi son ressenti, et nous invite à nous interroger. En visitant la prison allemande, qui se veut un modèle, il se demande si tous les prisonniers pourraient être soignés et retourner vivre en société.

Cette série de reportages vaut vraiment le coup d’oeil, car elle sort des sentiers battus. Elle m’a réellement amenée à me questionner. C’est une série intéressante mais aussi profondément utile.

Sourire en Coin – Nicci French

Nicci French est un couple d’auteurs londoniens, composé de Nicci Gerrard et Sean French. J’avais déjà lu plusieurs livres d’eux, et n’avais jamais été déçue.


Sourire en Coin 


Ici la narratrice est Miranda, une jeune femme qui fréquente depuis peu un homme prénommé Brendan, et le surprend en train de lire son journal intime. Choquée, Miranda met immédiatement fin à la relation. Mais alors qu’elle pensait la page tournée… les ennuis ne font que commencer.


Quelques jours plus tard, elle apprend que sa sœur Kerry est en couple avec Brendan… 

La situation semble embarassante, mais c’est pire que cela, car Brendan semble bien décidé à présenter son meilleur profil à tout l’entourage de Miranda, et à passer pour l’homme parfait… Ainsi, il entend bien lui ruiner la vie, quitte à tuer pour cela.


Ce livre m’a réellement captivée. L’histoire se met en place rapidement, et le personnage énigmatique de Brendan m’a tout de suite bien fait flipper ! J’avais envie de savoir ce qu’il allait faire, et comment Miranda allait bien pouvoir s’en sortir.


Brendan est comme une teigne, qui s’accroche et dont on semble ne jamais pouvoir se débarrasser. Il a raconté à tout le monde que c’était lui qui avait mis fin à la relation avec Miranda, et arrive habillement à la faire passer pour une femme blessée, qui ne vit pas bien la rupture. Lui apparaît comme le gendre parfait, attentif et bienveillant. Miranda ne peut se confier à personne…


L’histoire avance bien, sans temps mort, et le dénouement m’a apporté entière satisfaction… 
Ce livre est un bon roman de suspens, à dévorer sans attendre !

Tout le monde n’a pas la Chance d’être Vegan

Ce livre m’a été prêté, et je dois dire que je ne l’aurais probablement pas lu autrement. Cela fait plusieurs années (18) que je suis végétarienne, et je ne me document plus vraiment sur le sujet. Je suis déjà suffisamment convaincue d’avoir fait le bon choix !

Finalement, la lecture m’a beaucoup plu, au point que j’ai dévoré les 240 pages en 2 jours (c’est rare pour moi de finir vite un livre en ce moment !). J’ai apprécié les nombreuses données que communique l’auteur, en faveur du véganisme. Et j’ai encore plus aimé, qu’elle le fasse sans chercher à culpabiliser le lecteur.

Le contenu est vraiment accessible à tous. L’auteur fait référence à différentes études, et à sa propre expérience. Elle donne toute une liste d’arguments divers et variés, pour expliquer l’intérêt de réduire sa consommation de produits d’origine animale.

Plusieurs fois elle rappelle que le véganisme est un choix personnel, et que chacun est libre de l’adopter ou non, intégralement ou en partie seulement. Le ton est léger, souvent même amusant. Bref, ce livre est à mettre entre presque toutes les mains !