A Silent Voice

A Silent Voice est un shonen manga, c’est à dire un manga pour adolescents, publié en sept volumes de 2013 à 2014. L’adaptation cinématographique est sortie en 2016 au Japon, et arrive en France actuellement.

Je suis allée voir ce manga, car l’histoire semblait jolie, et que j’apprécie globalement les films japonais d’animation. Je n’avais pas lu le manga avant cela.

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Au départ, j’ai bien accroché à l’histoire. Shoko Nishimiya est une jeune sourde, qui arrive dans une nouvelle école primaire. Immédiatement, elle est prise en grippe par Shoya Ishida, qui s’amuse à la malmener par rapport à son handicap. La plupart des autres élèves suit Shoya, ou plus globalement, n’oppose aucune objection au harcèlement qu’il fait subir à Shoko.

Devenu lycéen, Shoya Ishida semble avoir mûri cette histoire, puisqu’il étudie la langue des signes, et souhaite se rapprocher de son ancien bouc émissaire…

Dans l’idée, l’histoire m’a bien plu. J’ai trouvé le thème fort intéressant, et bien traité. Il y a beaucoup de sujets qui sont abordés par ce film, comme l’adolescence, le harcèlement scolaire, l’effet de groupe, le handicap…

Mais, vous attendiez un « mais » n’est-ce pas ? Le voici donc. Mais… ensuite j’ai regretté que le film présente des longueurs, et que les personnages se compliquent considérablement la vie en gambergeant plus que de raison, au lieu de simplement présenter leurs excuses.

Alors je sais, culturellement le Japon est très très différent de la France, et je ne doute nullement du fait que les réactions des personnages de Silent Voice correspondent à des réactions que l’on pourrait observer au Japon. Mais personnellement, c’était culturellement trop éloigné de moi pour que je profite pleinement de ce film.

J’aurais aimé qu’il se passe plus de choses, plus d’actions, et pas uniquement des réflexions quasi-philosophiques.

Voilà. Vous pouvez me huer en commentaires, car globalement ce film a eu de super critiques. Croyez-moi j’ai franchement hésité à le critiquer à mon tour, car je me suis dit que j’avais dû louper quelque chose. Mais voilà, je me suis lancée malgré tout, et ai voulu vous présenter mon avis personnel !

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Tamara [DVD]

C’est grâce à un concours Twitter que j’ai reçu un DVD du film TAMARA. Sans cela, je pense que je serais passée à côté de cette comédie française, sortie en octobre 2016. Je n’en avais pas du tout entendu parler…

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Bonsoir ! #teatime #princess #dvd

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En tête d’affiche, Héloïse Martin, jeune et jolie actrice dont c’est le premier film, incarne Tamara, une lycéenne pas vraiment dans les critères de minceur actuels, qui décide de relever le challenge lancé par sa meilleure amie : sortir avec le plus beau mec de la classe !

Tamara est ronde, et même si elle ne fait pas une véritable fixette sur son poids, elle n’est pas forcément bien dans ses baskets. On est donc ravis devant nos écrans, de la voir charmer Diego, jeune homme aussi beau qu’intelligent…

 

Bon. Franchement, le monde dans lequel évolue Tamara est un peu (beaucoup) édulcoré. Je doute que les ados qui regardent ce film se retrouvent follement dans le lycée qui est dépeint par Alexandre Castagnetti.

J’ai trouvé surprenant que la classe de Tamara forme un tout, et non plusieurs petits groupes hermétiques, avec les populaires d’un côté et les autres qui resteraient à part. Quand un élève donne une petite fiesta, tout le monde est convié. Personnellement je n’ai jamais vu cela en vrai.

Mais est-ce gênant au final ? Je dirais que non, car le côté guimauve c’est un peu ce que l’on vient chercher quand on s’installe devant une comédie. Et en cela le film fait bien le job.

Certes, Tamara se retrouve filmée et moquée par ses camarades de classe quand elle se saoule et vomit partout pendant une fiesta. Mais l’incident est bien vite oublié, et le harcèlement dont elle est victime reste très léger. Ce n’est pas l’idée de ce film, d’aller sur les sujets sérieux.

Au contraire, on sourit beaucoup devant notre télé… déjà, pour la belle histoire entre Tamara et Diego, mais aussi grâce à la brochette de personnages secondaires.

Sylvie Testud incarne la mère un peu déboussolée de Tamara, aux côtés de son nouveau mec (Cyril Gueï), touchant en beau-père de bon conseil… Il y a aussi la demi-sœur, aussi rigolote que mignonne, et puis la meilleure pote de Tamara, Jelilah (Oulaya Amamra) qui nous a arraché quelques rires !

 

Je m’attendais à un film léger, vite regardé, et aussi vite oublié. Mais en réalité, j’ai été agréablement surprise par cette comédie, qui même si elle n’est pas exceptionnelle, permet de passer un très bon moment, notamment car les acteurs sont pour la plupart excellents, et parce-que le scénario ne tombe pas dans les clichés déjà visités et revisités un milliard de fois !

Tamara est complexée par son poids, mais elle pourrait tout aussi bien être mince, que le film fonctionnerait encore. Parce-qu’elle est avant tout une ado, qui doute d’elle, et se compare aux autres ; juste une ado autrement dit !

Si ce n’était une histoire de kilos en trop, cela pourrait être un souci d’acné, de simple timidité ou que sais-je encore ! Tamara c’est l’ado lambda, celle que l’on a tous plus ou moins été je pense, et donc à laquelle l’on arrive sans gros effort à s’identifier !

Dernier point, le film a bien capté les codes actuels, et notamment l’omniprésence du téléphone, et plus globalement des réseaux sociaux, qui permettent de communiquer partout et tout le temps, de façon instantanée.

Le Réalisateur a choisi de représenter cela en affichant carrément les communications tchat et SMS dans le film, sous forme de messages qui apparaissent à l’écran. Cela ajoute un vrai plus au film !

En conclusion, Tamara est un chouette film, qui ne se prend pas pour un chef d’oeuvre, et n’en est effectivement pas un. Pour autant, c’est une comédie réussie, qui devrait plaire à beaucoup de monde, pour son côté positif et léger. Je vous le conseille !