Piacenza, une visite… plaisante [Italie]

Piacenza (Plaisance en version française) est une ville d’Emilie-Romagne, située à la frontière entre l’Emilie-Romagne et la Lombardie. Plus proche de Milan que de Bologne, la ville profite largement de l’influence de la capitale économique. D’ailleurs, c’est en rédigeant ce billet que je me suis aperçu que Piacenza était en Emilie-Romagne, et pas en Lombardie, comme je l’avais longtemps cru !

Nous sommes arrivés un mardi du mois d’août 2016, aux alentours de midi. Après une pause revigorante chez Naturone (billet spécifique à (re)découvrir en cliquant sur le lien), nous nous sommes lancés à la découverte de la ville.

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Un peu d’Histoire…

Il faut savoir que Piacenza a longtemps été unie à sa voisine Parme, avec qui elle formait le duché de Parme et Plaisance, dominé par la famille Farnese, à compter du XVIème siècle.

On surnomme Piacenza la « primogenita« , la première née, autrement dit l’aînée, puisque cette ville fut la toute première à demander son annexion au royaume de Sardaigne, dans le cadre de l’unification italienne.

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Un peu de gastronomie…

Continuons dans les généralités, car mine de rien, il y en a quelques-unes à énoncer, pour bien cibler Piacenza !

Piacenza est une province marquée par la production laitière. C’est dans la région que l’on produit le Grana Padano, fromage à pâte pressée cuite, cousin du Parmesan.

Le Grana diffère du Parmesan, non pas par sa technique de réalisation, mais par sa zone de production, bien plus étendue. D’autre part, les vaches qui produisent le lait pour sa fabrication ont une alimentation moins encadrée (les vaches laitières dont le lait sert pour le Parmesan ne peuvent manger que de l’herbe et du foin).

 

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Revenons maintenant à la ville elle-même…

Si les alentours du centre ville n’ont pas un grand intérêt, (et nous avons vraiment pu nous en rendre compte puisqu’une déviation nous a contraints à en faire plusieurs fois le tour !) le centre lui, est tout à fait plaisant, sans aucun jeu de mot. On s’y balade avec plaisir à pied, et je pense que nous aurions pu le faire également en vélo, surtout en août car la circulation était assez réduite.

Piacenza #Italia

Comme nous avions un hôtel avec parking à Piacenza même, nous avons laissé la voiture et pris un bus (« pullman » en italien) pour rejoindre le centre ville. Le ticket 1 h coûte 1,20 €.

Piacenza #Italia

Nous avons découvert le Palais Farnese, énormissime édifice dont la construction a débuté au XVIème siècle. Commandé par la duchesse de Parme, Marguerite d’Autriche, il a dû être repensé en cours de construction, pour faire face à un manque de fonds et reste encore aujourd’hui, inachevé. Malgré tout, ce palais est impressionnant par ses dimensions.

Le but de ce palais, était d’accueillir la famille Farnese, tout en symbolisant son pouvoir. Et je crois qu’il n’y a pas de doute là-dessus, le palais en impose totalement !

Il se visite, puisqu’il abrite différents musées, et nous aurions bien aimé le faire mais malheureusement en période estivale, il est fermé à compter de 13 h 00, et nous sommes arrivés à 14 h 00… Tant pis. Nous avons dû nous contenter d’un petit passage par sa cour.

Piacenza #Italia

Palazzo Farnese (1)

Cinéma de plein air - Pavia

Piacenza possède un joli centre ville, riche de nombreuses églises. Mais avant de nous adonner à notre passion, la visite de bâtiments religieux, nous avons fait un passage par la place qui nous semblait la plus représentative de la ville, celle que tous les sites, tous les guides qui parlent de Piacenza, utilisent pour illustrer leurs propos…

La Piazza dei Cavalli, doit son nom à deux statues équestres de Francesco Mochi (1580-1654) datant de 1626 et de 1622-1625.

Depuis la place, on peut admirer le Palazzo Gotico, que les habitants abrègent « Gotico » tout simplement. Sa construction remonte à 1281, et fut retardée par une grande épidémie de peste. De grandes arcades brisées (typiques du style gothique) forment sa base, en marbre rose vénitien et pierre blanche, tandis que l’étage supérieur contraste, puisqu’il est construit en briques.

Tout comme le palais Farnese, le Gotico n’est pas terminé. Les plans d’origine prévoyaient un bâtiment à base carré, plus vaste. De nos jours, ce bel édifice accueille des expos.

Piacenza

#Piacenza #Italia

Piacenza

Ci-dessus, la piazza dei Cavalli, le Gotico (vu du dessous, et de l’angle de la place).

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La Piazza Duomo ne m’a pas totalement séduite car elle est assez ouverte, trop à mon goût et que l’on trouve peu de bars. Non, ma passion n’est pas de courir les bars, mais je trouve les places bien plus agréables quand elles sont bordés de terrasses ! Forcément, elles s’en retrouvent bien plus animées.

Cette place m’a semblé assez peu vivante comparée à d’autres places italiennes, qui sont clairement les centres de vie de ces villes.

Elle reste néanmoins jolie, avec un centre en gazon, et son Duomo, forcément !

Piacenza #Italia

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Ici, ce sont plutôt des gelaterie (glaciers) même si nous avons trouvé un petit café tout simple à l’accueil sympathique (toujours Piazza del Duomo). Malgré la chaleur j’ai pu boire un thé chaud (English Breakfast en sachet) alors que dans certains bars italiens c’est impossible.

Nos boissons sont arrivées avec deux mini tartines de fromage (?) / beurre (?) / huile (?) aux herbes. Nous n’avons pas su reconnaître la nature de cette tartinade mais c’était sympa ! En plus les prix étaient corrects : 1,50 € le thé et 2,50 € le Lemon soda.

Infusion en cours...

À noter, au Principessa, c’est le nom du café, on servait aussi des glaces aux légumes. Elles ont débarqué en Italie en 2015, et sont assez faciles à trouver en supermarché ou dans les cafés. Ce sont des glaces vegan, à la carotte et au citron, à la courge, ou encore à la tomate et fraise. Par contre il n’y a pas de miracle, elles contiennent sucre, sirop de glucose et huile de coco ! Nous n’avons pas testé.

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Piacenza #Italia

Côté shopping…

Piacenza possède une petite rue commerçante, la rue du XX Settembre que vous trouverez près de la Piazza dei Cavali. OVS, Tally Weil, H&M… en août ce sont les soldes alors nous y avons fait un saut ! Chez OVS le rayon cosmétiques est énorme et il y a un corner Essence… Mais chut, cela reste entre nous.

Faut-il vous préciser que vous trouverez aussi un Kiko ?

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Revenons-en à des aspects plus culturels…

 

La Basilica Catedrale Santa Maria Assunta (1122) abrite le cercueil de Giovanni Battista Scalabrini, un évêque canonisé. C’est le Duomo (la cathédrale) de la ville de Piacenza.

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Sur le campanile, levons les yeux et découvrons la cage dans laquelle les brigands du moyen-âge étaient enfermés ! So médiéval !

Le campanile justement, dont la construction est postérieure à celle du Duomo (le duomo a été commencé vers 1122 et le campanile en 1333), est surmonté d’un ange de cuivre doré. Son petit surnom est Angil dal Dom (ange du duomo). 

Piacenza - le campanile

La façade de la cathédrale romane, présente la particularité d’être de deux couleurs. En bas, elle est en marbre rose, et au dessus, en grès.

Trois portails permettent d’entrer dans l’édifice. Ils sont surmontés par une superbe rosace.

L’intérieur quant à lui, est décoré dans un style baroque.

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Nous avons été surpris par l’espace dans la cathédrale. L’impression est renforcée par le fait qu’elle n’est pas remplie de bancs. On avance déjà sur une bonne longueur avant de trouver les premiers bancs. Et du coup, on se rend bien compte de la distance parcourue !

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Piacenza - Duomo

La cathédrale possède également une impressionnante crypte riche de pas moins de 108 colonnes !

Piacenza - Duomo

Comme souvent dans les cryptes des cathédrales, on trouve des reliques, et notamment celles de Sainte Justine, martyre chrétienne.

Piacenza - Duomo

Piacenza - Duomo

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Si vous n’en avez pas marre des églises, signalons la Chiesa di Santa Maria della Pace (XVIème s.) et la Salla dei Teatrini qui est une ancienne église.

La Basilica San Antonino (ci-dessous) est en travaux à l’intérieur, mais elle mérite malgré tout une visite.

Piacenza - San Antonino #Emilia-Romagna

À proximité, il y a le théâtre.

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Pour tout visiter en détails et découvrir les musées, une journée ne suffira clairement pas. Mais en une bonne demi-journée nous avons pu voir pas mal de choses et repartir sans nous sentir frustrés ! Piacenza nous a bien plu et nous sommes ravis de la découverte.

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La visite virtuelle vous a t-elle plu ? Je l’espère vivement. N’hésitez pas à réagir en commentaires ! A presto ! 🙂

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A la découverte d’Asti ! (suite)

Asti, ou Ast en piémontais, est une ville du nord de l’Italie, connue essentiellement pour ses vins.

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En effet, dans les provinces d’Asti, Cuneo et Alessandria, sont élaborés les meilleurs vins rouges de la botte, ainsi que des vins blancs. Si je vous dis « Asti Spumante » cela vous dit probablement quelques chose ? Il s’agit d’un vin blanc mousseux, doux, et faible en alcool (généralement, moins de 8 %), obtenu à partir d’un cépage de muscat blanc.

Le vin rouge Barbera est également originaire d’Asti et Monferrato.

Chaque année, Asti est en fête pendant une semaine, à l’occasion de la Douja d’Or, une grande exposition de vins, qui se déroule en septembre. Mais nous avons visité la ville au mois d’août…

Asti est aussi une terre de gastronomie, avec le festival delle Sagre, qui met en avant les produits typiques du coin, et notamment la truffe blanche, toujours en septembre.

Asti

Nous n’avons pas goûté les spécialités culinaires, sacrilège (!) car nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps sur place. Nous n’avons passé que deux nuits à Asti, et en plein mois d’août, la plupart des restos étaient fermés… En plus, sur nos deux journées, nous en avons consacré une à la visite de Turin.

Mais il est clair qu’il nous faudra rattraper notre retard lors d’une prochaine visite ! De toute façon, nous avons découvert que la région était fort intéressante, donc nous prévoyons d’y revenir pour approfondir notre exploration !

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Nous avions prévu de visiter Asti en une demi journée. Mais force a été de constater qu’après 3 heures de balade, nous étions loin d’être rassasiés. Nous ne comptions certes pas tout voir en si peu de temps, mais même sans aller jusque là, nous avions tous les deux le sentiment d’avoir vraiment trop survolé la visite.

Alors le matin de notre départ, nous avons réglé le réveil plus tôt que prévu, et repoussé l’heure de prendre la route, pour pouvoir continuer notre balade…

Cela nous a permis de visiter la Cathédrale.

Elle se trouve relativement loin de l’extra centre, et les alentours sont inhabituellement calmes, comparés aux autres villes italiennes, où souvent l’activité se concentre justement autour du duomo.

En fait, nous avions considéré que la Collegiata di San Secondo, qui se trouve au centre de la ville, sur une grande place bien animée, était la cathédrale. Elle était imposante, vraiment sublime à l’intérieur, et cela ne nous aurait pas semblé illogique qu’elle soit l’édifice religieux principal.

Et bien nous nous trompions. La cathédrale di Santa Maria Assunta e San Gottardo est l’une des églises principales du Piémont. Elle mesure 82 mètres de long, pour une hauteur de 24 mètres.

L’édifice est imposant de style gothique lombard, en briques, et possède un campanile séparé.

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Pas de bol, nous sommes arrivés en même temps qu’un groupe de touristes allemands. Leur guide donnait les explications en parlant très fort, sans se soucier des personnes qui auraient eu l’idée saugrenue de se recueillir… Surprenant ! Et puis comme nous ne parlons pas allemand, nous n’avons même pas pu profiter des explications… eheh…

Malgré tout, la hauteur des murs et la splendeur des décors peints nous ont saisis. Cette cathédrale se lit comme un livre illustré !

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La construction de la première cathédrale d’Asi remonterait au Vème ou VIème siècle, et ferait suite à la démolition de plusieurs églises antérieures, dont les matériaux auraient été réutilisé. Suite à un incendie survenu au Xième siècle, il fallut reconstruire…

Les améliorations successives furent nombreuses, comme souvent pour des édifices de cette importance. La cathédrale visible actuellement daterait du XIII-XIVème siècle.

Un sublime portail latéral fut ajouté ultérieurement. Malheureusement, il était en travaux lors de notre visite… mais cela nous fait encore une excuse pour revenir !

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Il faisait très chaud et le soleil tapait fort lors de notre visite, donc nous n’avons pas admiré l’extérieur de la Cathédrale en détails, et sommes bien vite rentrés au frais…

Asti

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L’intérieur de la Cathédrale est merveilleux… très haut, et entièrement peint. Les fresques baroques ont été réalisées par des artistes milanais : Francesco Fabbrica, Pietro Antonio Pozzi, et bolognais : Bocca.

Partout, il y a des peintures, et pourtant l’ensemble est très lumineux, très beau.

Nous avons beau ne pas être de grands connaisseurs en matière d’art, nous avons pris le temps d’apprécier les tableaux exposés dans la cathédrale…

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A chaque fois que je vois une coupole peinte, comme celle de la cathédrale d’Asti, une fois la première impression passée, je pense aux difficultés auxquelles les peintres ont dû faire face pour la réaliser… Peindre aussi haut, sur une surface courbe, quel casse-tête ! Et pourtant, le résultat est superbe, et l’on voit d’abord la beauté de l’oeuvre, avant de se rendre compte de la prouesse technique !

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Je pense que vous l’aurez compris, la visite d’Asti, et en particulier, de sa cathédrale, nous a beaucoup plu. J’espère que ce petit aperçu vous aura intéressé. N’hésitez pas à le dire en commentaire.

Je vous dis « ciao ciao » et vous quitte avec une petite image des lampadaires d’Asti, avec leurs pieds poilus !

Asti

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A presto !

 

 

Saint-Père, village de l’Yonne

De passage en Bourgogne le temps d’un week-end, nous avions trouvé une carte touristique, sur laquelle figuraient les principaux centres d’intérêts de la région. Et mon homme avait tout de suite repéré les Fontaines Salées à Saint-Père. Nous avons donc pris la voiture pour nous y rendre, et après quelques péripéties à cause de notre GPS qui n’était pas du tout à jour, sommes arrivés au village de Saint-Père, anciennement dénommé Saint-Père-sous-Vézelay.

Le village est vraiment charmant. Il correspond pas mal au cliché du joli petit patelin français, tel que les étrangers peuvent le rêver… avec de vieilles pierres, des vélos rouillés devant les maisons fleuries et partout, des échoppes d’artisans !

Saint-Père

Finalement, les fontaines salées se trouvaient à 1,5 km du village, et lorsque nous sommes arrivés à 12 h 40, la barrière d’accès était baissée. Nous n’avons donc pas visité ce lieu. Mais… si nous sommes arrivés « en retard » c’est parce-que nous avons été retenus à Saint Pierre. En effet, le village en lui-même méritait la visite !

D’abord, nous avons croisé l’atelier d’un tourneur sur bois, avec lequel nous avons papoté quelques minutes. Le Monsieur nous a montré ses créations, et comme l’homme le relançait sans cesse avec des questions techniques, la conversation a un peu duré. C’était vraiment très intéressant !

Nous aurions pu continuer sur notre lancée et passer à la saboterie, mais alors nous n’aurions plus eu le temps de visiter l’église…

Saint-Père

De loin, nous avions repéré un magnifique clocher gothique. Il était impossible de ne pas s’en approcher, tant l’édifice paraissait somptueux.

En effet l’église de Saint-Père est un véritable petit joyaux de l’art gothique. C’est bien simple, on croirait une cathédrale miniature ! Sa construction s’est étalée du XIIIème au XVème siècle. Le clocher mesure une cinquantaine de mètres.

https://www.flickr.com/photos/63296507@N04/35399311681/

L’église de Saint-Pierre a connu les outrages du temps, comme sa voisine la Basilique de Vézelay. Mais tout comme cette dernière, elle fut restaurée par Viollet le Duc, à compter de 1840. Aujourd’hui elle semble ne rien avoir perdu de sa splendeur de l’époque. Elle surprend, si majestueuse au milieu d’un petit village de 300 âmes !

Même si à l’époque, le village était plus peuplé, il n’a jamais été pour autant une grande ville. La construction de l’édifice a vraisemblablement été rendue possible par la participation de nombreux et généreux donateurs.

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Le porche est sublime, et totalement représentatif de l’architecture gothique, avec ses arcs brisés, et ses croisées d’ogives. Dans le narthex (c’est l’entrée de l’église, sous le porche) se trouve un tombeau, de Dame Gaudri Guibourg » (1258). Il s’agit probablement de l’une des donatrices.

Saint-Père

Saint-Père

L’intérieur de l’église nous a tout de suite séduits, par sa clarté et la finesse des décors. La nef immaculée se termine sur un chœur entouré de cinq chapelles.

Saint-Père

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https://www.flickr.com/photos/63296507@N04/34688693144/

Si vous appréciez les belles églises, et avez l’occasion de passer dans les parages, alors je vous recommande vivement de faire un petit crochet par Saint Père, et de découvrir l’église, qui vaut réellement que l’on s’y arrête quelques dizaines de minutes…

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Et si les articles sur de belles églises t’intéresses, tu peux cliquer ici, ici ou encore ici !

Visite de la basilique de Vézelay

La Basilique de Vézelay est un édifice du XIIème siècle, situé dans le département de l’Yonne (région Bourgogne Franche-Comté). Son nom est Basilique Marie-Madeleine, et elle se visite, tout comme le village de Vézelay, qui lui aussi vaut véritablement que l’on s’y attarde, pour ses anciennes bâtisses aux façades en pierres apparentes, ses jolies rues fleuries, et ses terrasses où il fait bon flâner…

Vezelay

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La basilique nous accueille, majestueuse au bout de la place principale du village.

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Surmontant la grande porte, un Christ figure dans une scène de jugement dernier facilement reconnaissable.

L’on entre d’abord par un narthex, sorte de sas qui permet de transiter entre l’extérieur et l’église en elle-même.

Le narthex, est réalisé suivant les codes de l’art roman. Il y a peu d’éléments, mais ce sont des éléments forts, qui marquent immédiatement. En l’occurrence, nous repérons immédiatement les trois tympans, sortes de demi-cercles qui ornent le haut des portes qui mènent dans la basilique.

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Ils représentent de grands épisodes des évangiles : Visitation, Ascension, etc…

Au centre, un Christ nous accueille, mains ouvertes, et nous invite à entrer dans la basilique.

Notre guide nous fait remarquer que les mains du Christ sont avancées vers nous, et plus grandes que son visage, pour donner une vraie image de grandeur.

Il est entouré des signes du zodiaques, des travaux de chaque mois, qui sont autant de récupérations des signes païens de l’époque. Le but ? Proposer des symboles auxquels le public de l’époque est habitué.

On reconnait aussi des représentations des différents peuples, qui signifient que les prophètes rependent la bonne parole dans le monde entier.

Basilique de Vézelay #Yonne #Bourgogne #France

Il faut se rappeler que pendant longtemps, les églises se lisaient comme des « BD ». L’imprimerie n’ayant pas encore été inventée, et de toute façon la population était dans sa majorité analphabète, il fallait donc avoir des illustrations sur lesquelles s’appuyer pour enseigner le catéchisme !

De nos jours mieux vaut avoir un bon guide pour décrypter les symboles romans, auxquels ne ne comprenons plus grand chose. Cela tombe bien, des visites guidées sont organisées tous les jours à Vézelay !

Chacun laisse la somme qu’il souhaite en fin de visite.

Notre guide était une religieuse passionnée et passionnante, qui nous a présenté la basilique pendant environ 1 h 30, détaillant les tympans, la nef, puis le chœur.

La basilique était toute petite au départ, mais a été agrandie, grâce à l’affluence des pèlerins qui venaient voir les reliques de Marie-Madeleine. Il faut dire que Vézelay était alors un haut lieu de la chrétienté, situé sur le chemin de Compostelle. Le fait que des reliques de Marie-Madeleine y soient exposées a contribué au rayonnement de ce lieu.

Mais au fil des années, d’autres reliques « concurrentes » ont nuit à la réputation de celles de Vézelay. C’est ainsi que la basilique a été peu à peu abandonnée… Heureusement elle fut restaurée par Viollet le Duc.

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Passons les portes du narthex, et découvrons l’intérieur de la basilique !

Actuellement, l’église est en superbe état. On est surpris par la clarté, peu habituelle dans des nefs romanes ! Celle de Vézelay mesure 62,5 mètres de long. Notre guide nous fait estimer la hauteur… 20 mètres par ici, 30 mètres renchérit un autre visiteur… difficile à dire… La réponse est « seulement » 18,55 mètres. Et pourtant elle parait bien plus haute cette basilique ! On se sent réellement tout petit une fois à l’intérieur.

Les nombreuses fenêtres latérales et l’utilisation de pierres claires de la région y sont pour quelque chose dans la sensation d’immensité.

Tous les ans pendant le solstice d’été, un jeu de lumière se produit. La lumière qui pénètre par les fenêtres latérales forme un chemin lumineux tout au long de la nef, comme pour inviter le visiteur à rejoindre le chœur.

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Notre guide nous a expliqué que cela avait été étudié et n’était nullement le fruit du hasard. Et l’on imagine les maux de tête qu’ont dû s’imposer les Ingénieurs de l’époque, qui ont calculé l’angle à donner aux fenêtres pour réaliser cette prouesse…

Lors de notre visite, le 25 juin nous aurions dû pouvoir admirer le chemin de lumière… mais malheureusement, le soleil n’était pas assez coopératif, et il a fallu nous contenter de regarder les photos du phénomène observé l’année précédente !

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La nef de la basilique correspond aux techniques de l’art roman. L’on trouve des arcs classiques, totalement arrondis, et les voûtes au plafond sont des voûtes d’arêtes. Vous le voyez ci-dessous, entre les arcs, l’on a comme des grandes croix.

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Le chœur, au bout de la nef donc, est réalisé lui, selon le style gothique.

Vous pouvez constater que les arcs sont brisés, pour plus de résistance, et que les voûtes en ogive remplacent les voûtes d’arête. Là encore, les bâtisseurs ont utilisé une pierre locale, un calcaire très blanc.

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Le chœur est très sobre, très dépouillé. Pourtant, la symbolique est bien là, dans la géométrie, dans le calcul même. Ce n’est pas parce-que l’on ne voit ni sculptures ni peintures donnant à voir des symboles très imagés, qu’il n’y a aucune symbolique ! Par exemple, vous ne le verrez pas forcément bien sur la photo ci-dessus, car j’ai moi-même eu du mal à le voir en vrai, mais l’un des pilier est carré quand les autres sont arrondis. Ce pilier carré représente… Judas ! Pas facile à deviner pour nous, mais apparemment, pour les croyants de l’époque cela faisait parfaitement sens ! (Ce pilier se sur la partie droite de la photo).

Au fond de l’église, l’on peut descendre un petit escalier, et se baisser un peu si l’on mesure plus d’un mètre 60, pour pénétrer dans la petite crypte, et se recueillir devant les reliques de Marie-Madeleine.

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Il y aurait encore énormément à dire sur cette basilique, mais il faut bien penser à mettre un point final à cet article à un moment donné ! Alors je vous remercie pour vos lectures et vous dis à très bientôt pour de nouvelles découvertes ! En attendant, n’hésitez pas à commenter.

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Voyage – Découverte d’Albi

Ce week-end cela ne vous aura pas échappé, nous étions le 8 mai… enfin, les 6 et 7 mai précisément, suivis du lundi férié ! Nous avions pris notre vendredi pour rallonger encore un peu cette grosse coupure, et aller visiter un couple d’amis à Toulouse.

Aussi loin que je me souvienne, je n’avais encore jamais mis les pieds dans la ville rose. L’homme nivor non-plus. Mais avant de découvrir la capitale du royaume Wisigoth, nous avons commencé par visiter sa voisine Albi, distante d’environ 75 km.

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Albi, généralités

Albi est une ville du sud-ouest, chef lieu du département du Tarn, dans la nouvelle région Occitanie.

L’Occitanie est issue de la fusée des anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Albi est connue pour diverses raisons, et notamment pour le nom de ses habitants, les albigeois, qui renvoie à la Croisade des Albigeois, au XIIIème siècle, au cours de laquelle les cathares furent violemment réprimés par l’Eglise catholique romaine.

Nous n’entrerons pas dans les détails, car je ne suis pas experte en ce domaine, mais sachez simplement que le catharisme était un mouvement chrétien considéré comme hérétique.

 

La Cathédrale Sainte-Cécile

La cathédrale Sainte-Cécile, fut érigée contre le catharisme, pour réaffirmer la puissance de l’Eglise romaine. Elle est encore aujourd’hui le joyau de la ville d’Albi.

 

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Nos amis avaient organisé pour nous une visite VIP, puisque c’est un de leur ami prêtre, qui nous a servi de guide !

Nous avons l’habitude de visiter des bâtiments religieux. Je dirais qu’à ce jour nous avons dû découvrir une bonne trentaine de cathédrales et un nombre incalculable d’églises, surtout lors de nos séjours en Italie !! Mais nous avons encore énormément à apprendre car généralement nous nous contentons des informations du guide du Routard, qui rentre assez peu dans les détails.

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La Cathédrale Sainte-Cécile mesure 40 mètres de haut, et est la plus grande cathédrale de brique du monde. Son clocher culmine à 78 mètres.

Elle a été rehaussée de 7 mètres des siècles après sa construction, pour donner une impression toujours plus marquante. C’est réussi ! Vous pouvez voir la démarcation au niveau de la ligne de gargouilles.

Lorsque sa construction fut entamée en 1282, l’idée était de dresser une forteresse, et de marquer les esprits. On imagine assez aisément que l’objectif a été atteint, car même de nos jours, ce mastodonte de brique nous fait nous sentir tous petits !

 

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L’édifice est réellement imposant. L’extérieur est en briques rouges, comme la plupart des monuments d’Albi. Seule l’entrée est en pierre grise, choisie pour sa plus grande facilité à sculpter, par rapport à la brique. Le côté très travaillé, très fin, contraste avec le reste du bâtiment.

De dehors, comme je vous le disais précédemment, la Cathédrale a des airs de forteresse. L’intérieur en revanche, est beaucoup plus raffiné. Il a parfois souffert, notamment pendant la révolution, quand les armoiries ont été retirées… Des statues ont été fondues. Mais il reste néanmoins sublime…

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On entre sur le côté, et il est tentant de s’orienter sur la gauche, qui est en fait le fond de la Cathédrale. À l’époque, les fidèles s’installaient dos à l’immense fresque du Jugement Dernier, et écoutaient les chœurs, qu’ils ne voyaient pas. Les civils étaient séparés des religieux, et ne pouvaient pas se rendre dans certaines parties de la cathédrale, réservées au clergé.

Rappelons qu’à une époque où l’imprimerie n’existait pas encore, et la télé encore moins, les peintures servaient à instruire les fidèles, à leur montrer les choses… Les murs de la cathédrales d’Albi avaient donc un rôle pédagogique. Ce que l’on pouvait y admirer servait à marquer les esprits.

Ainsi, la peinture murale du Jugement Dernier, exposait les pêchés capitaux, et les conséquences qui attendaient les pêcheurs…

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Cette peinture a été réalisée à partir de 1474. Malheureusement, au XVIIème siècle, une porte fut ouverte au milieu de la peinture, faisant disparaître… le Christ et le pêché de la Paresse. Du coup, la peinture n’est plus complète. Mais l’on peut malgré tout admirer cette oeuvre impressionnante, et lire le détail des châtiments, qui est noté en vieux français, assez facile à déchiffrer !

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Juste au dessus du Jugement Dernier, l’orgue de Christophe Moucherel a été réalisé entre 1734 et 1736. Il est orné de nombreux angelots, qui tournaient à l’époque sur eux mêmes. Imaginez un peu le spectacle !

Tournons lui le dos, et regardons maintenant le jubé ! A l’époque, les fidèles s’installaient face à lui, pour écouter les chœurs… Ce jubé est une oeuvre gothique construite au XVème siècle. Il servait à séparer les religieux du peuple.

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Le jubé est impressionnant… A l’époque il était encore plus marquant, car il y avait des armoiries, qui ont été détruites par les révolutionnaires.

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Sur la droite, avant de pénétrer dans le chœur, nous pouvons voir la statue de Sainte-Cécile.

Sainte-Cécile

Sainte Cécile, dont Cécile était en réalité le nom de famille et non le prénom, est une martyre chrétienne, qui aurait vécu en Sicile avant d’être condamnée entre 176 et 180 par l’empereur Marc Aurèle, pour avoir converti de nombreuses personnes au christianisme.

Son corps a été retrouvé en 1599, presque intact et dans sa position d’origine, reproduite dans la sculpture que vous voyez ci-dessus.

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Le choeur et le trésor

La visite du chœur est payante. Mais je vous la recommande néanmoins car vous verrez de superbes peintures et sculptures, qui peuvent vous occuper pendant des heures… Les artistes de l’époque ne se contentaient pas de peintre ou sculpter le minimum. Ils rajoutaient des petites « surprises » un peu partout… Des visages cachés dans les fonds colorés, des petits animaux…

Visite du chœur : 5 €

Visite du chœur + trésor : 6 €

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Regardez bien dans les encarts marbrés en bas… on peut distinguer des visages !

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A l’intérieur du chœur, les sièges des chanoines sont étonnamment simples… comparés aux murs ornés de sculptures très raffinées !

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Albi

 

Il est possible de visiter le Trésor, et de voir les objets encore utilisés ponctuellement, comme les « accessoires » de l’évêques. Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marquée.

 

Albi

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Une fois la visite terminée, nous avons marché au hasard dans les rues, le nez levé pour admirer les colombages…

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Vue sur les jardins depuis la terrasse de la cathédrale

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Albi est une superbe ville. J’ai été marquée par le nombre impressionnant de boutiques qui ont conservé de belles devantures en bois, et par les maisons à colombages que je ne m’attendais pas à voir ici.

 

Albi

 

Cloître Saint-Salvi

Nous avons fait un petit tour dans le cloître Saint-Salvi et sommes entrés dans l’église du même nom.

Albi

Albi

 

La ville m’a paru très verte. Il y a beaucoup d’arbres, châtaigniers, platanes comme chez nous à Besançon, mais aussi… des figuiers !

Albi - Toulouse

Albi - Toulouse

 

Les ponts

Il y a deux ponts à Albi : le pont vieux, et le Pont… Neuf, aussi appelé pont du 22 août 1944, en référence à la libération de la ville.

Albi - Toulouse

Pont Vieux – Albi

Albi - Toulouse

https://www.flickr.com/photos/63296507@N04/34429103761/

Pont Neuf – Albi

 

Notre petit tour est à présent terminé… J’espère que cela vous a plu. Je vous remercie pour vos réactions que j’ai hâte de lire en commentaires, et vous donne rendez-vous très bientôt pour la visite de Toulouse ! 🙂

 

Albi - Toulouse

Albi - Toulouse

Escapade à Novara [Italie]

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Novara est une ville moyenne, située dans la région Piémont, tout au nord de l’Italie. Elle est la seconde ville du Piémont, après sa capitale : Turin, et chef lieu de la Province du même nom.

Novara compte un peu plus de 100 000 habitants et doit son nom au mois de « novembre » qui signifiait également « nouveau ».

Voilà pour les généralités. Passons maintenant à mon expérience novaraise !

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Jusqu’à il y a peu, j’avais une image très négative de Novara. Il y a sept ans, lors de notre première virée italienne, mon homme et moi-même avions débarqués à Novara les mains dans les poches, pensant trouver un hôtel bon marché. Il pleuvait, et tous les hôtels où nous nous rendions proposaient des tarifs au dessus de notre budget. Nous avions alors renoncé et rebroussé chemin, jusqu’à Domodossola, non sans avoir au passage dégusté une sublime pizza… [Certes les pizze ne sont pas originaires du nord de l’Italie, mais on en mange quand-même de bien bonnes, dotées d’une pâte généralement fine].

Pendant des années, nous n’avions plus jamais remis les baskets à Novara… Et puis l’été dernier, l’idée nous a titillés d’y retourner… et nous avons bien fait !

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La ville vaut en effet la visite, ne serait-ce que pour admirer la Basilica di San Gaudenzio, bâtie entre 1577 et 1659 sur les plans de Pellegrino Tibaldi. Elle ne paye pas forcément de mine de l’extérieur (disons qu’après quelques jours passés en Italie, on ne s’extasie plus devant les bâtiments religieux !), mais est dotée d’une superbe coupole, que l’on doit à Alessandro Antonelli ; lui-même qui a également construit la mole de Turin.

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Il fallut plus de quarante ans pour construire cette coupole, haute de 121 mètres. Elle fut rajoutée à la Basilique, au XIXème siècle.

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Novara reste une ville moyenne, et un jour me semble amplement suffisant pour la visiter dans les grandes lignes. On trouve un musée d’histoire naturelle, dont l’entrée est gratuite. Comptez une heure de visite, à moins de vouloir lire tous les panneaux (c’est en italien seulement). Cela peut franchement ravir les enfants, surtout pour la présence d’un vrai lion, et d’autres animaux exotiques comme vous pouvez le voir sur ma photo !

Enfin, je vous conseille un excellent resto asiatique, qui propose un large choix de plats végétaliens, avec un excellent rapport qualité-prix : http://www.longjin.it/

J’espère vous avoir donné envie de découvrir cette ville relativement peu connue, et vous revoir très prochainement sur le blog ! :-p

 

Visite de l’église de la Madeleine, à Besançon

Dernièrement, je vous ai emmenés à Strasbourg et à Offenburg pour une petite balade. Mais pourquoi aller « si loin » et ne pas vous présenter ma ville pour commencer ?

Il y a beaucoup d’endroits sympathiques à découvrir à Besançon. Je ne commencerai pas par vous parler de la Citadelle, star de la ville, construite par Vauban. Je ferai plutôt le choix de vous présenter l‘église de la Madeleine, pour changer !

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Cette église date du XVIIIème siècle et se trouve dans le quartier Battant, au centre de la capitale comtoise. Comme son nom l’indique, elle est dédiée à Sainte Madeleine.

 

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Nous devons l’église de la Madeleine à l’architecte bisontin Claude-Nicolas Nicole. Elle abrite un chemin de croix, un orgue monumental, diverses statues. Sa construction a duré une vingtaine d’années.

 

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Cette église est finalement assez récente, mais elle n’en est pas moins imposante, et magnifique (ce n’est que mon avis). Construite dans un style classique, elle possède deux tours et des tuiles vernissées à chevrons.

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Je vous propose à présent de me taire, et de vous laisser admirer…

Merci par avance pour vos réactions et à bientôt pour de nouvelles découvertes !

 

 

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Besançon et les alentours [photos]

Voici quelques clichés pris par ci par là lors de balades que j’ai pu faire ce week-end, entre deux averses !

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Ici il s’agit du centre ville, entre la Place du Marché (de son vrai nom Place de la Révolution) et Battant. Le coin a pas mal changé depuis l’installation des rails du tram.

 

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Sans retouche des photos, le mauvais temps saute un peu plus aux yeux… mais cela s’est amélioré en cours de journée, et ce dimanche nous avons même eu une matinée plutôt jolie…

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J’aime bien avril/mai car on peut recommencer à prendre de jolies photos en macro. Et oui, en hiver, à part focaliser sur des flocons de neige quand on a la chance d’avoir de la neige… les sujets sont assez rares je trouve ! Point d’insectes, point de fleurettes à se mettre sous l’objectif !

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La joie est en tout. Il s’agit de savoir l’extraire. [Confucius]

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Ce dimanche matin, balade à nouveau, pour faire les vide-greniers. C’est notre petite tradition dominicale depuis des années… On y tient, surtout pour se balader, mais aussi pour trouver des livres et DVD d’occasion. En l’occurrence, ce matin la pêche fut bonne puisque nous avons trouvé des films sympathiques, et quelques fringues également !

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Le printemps est là, et même s’il pleut encore pas mal… les fleurs ont fait leur apparition ; les oiseaux gazouillent et les arbres bourgeonnent. Que c’est beau le retour du printemps ! Vous ne trouvez pas ?

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Bonnay, à 15 km environ de Besançon.

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Je vous souhaite un bon dimanche après-midi. Ne forcez pas trop ! Pour moi ce sera essentiellement lecture, histoire d’avoir des livres à vous présenter très prochainement (enfin… surtout histoire de me reposer et d’en profiter !!) 🙂