A Dozza on dessine sur les murs

Dozza est une petite commune d’Émilie-Romagne, à un peu moins de 40 kilomètres de Bologne, qui compte quelques 6 500 habitants à la louche.

Malgré sa petite taille, elle est souvent mentionnée dans les documents touristiques, car elle a la particularité d’être une sorte de musée à ciel ouvert. C’est l’homme qui a trouvé mention de ce village dans un guide de l’Italie du Nord. Il n’y avait pas énormément d’informations, et nous ignorions si notre déplacement serait « rentabilisé », mais la curiosité a pris le dessus !

En effet, Dozza doit sa célébrité à de nombreuses peintures, qui ornent les façades des maisons. La Biennale del Muro Dipinto est née en 1965, et s’étale sur quatre jours, au moins de septembre. A cette occasion, des artistes reconnus au niveau national ou international, se donnent rendez-vous à Dozza, pour peindre sur les murs !

 

Dozza est une ville médiévale, qui figure parmi les 100 plus beaux villages italiens. Le camion du livreur passe pile poil sous la porte d’entrée de la ville. Nous avons laissé la voiture un peu plus bas, préférant monter à pieds et profiter des petites rues pavées.

Dozza

Avant de visiter Dozza, nous nous demandions si les peintures seraient bien visibles, et s’il s’agissait d’oeuvre durables. En effet, nous pensions qu’il pourrait être question d’oeuvres éphémères, et donc qu’il n’y aurait plus rien sur les murs en août !

Pas du tout. Ce sont bien des oeuvres faites pour durer.

Si la période de la biennale est l’occasion rêvée pour une visite, car on peut alors voir les artistes en pleine action, une visite en août est également fort intéressante.

Les peintures sont vraiment belles, et l’originalité réside dans le fait que des styles très différents les uns des autres, se côtoient en un même lieu.

Certaines oeuvres m’ont laissée assez indifférentes, quand je suis restée plantée plusieurs minutes devant d’autres.

Dozza

Dozza

En nous baladant au hasard des ruelles, nous avons trouvé l’église. Donc nous sommes entrés par curiosité. Il s’agit de l’église paroissiale all’Assunzione della Vergine, qui daterait du Moyen-Âge, et aurait été reconstruite au XVème siècle, puis rénovée dans les années 1940.

Et puis il y avait cette vieille pub, que j’ai trouvé sympathique. Et oui, il n’y a pas que les pizze en Italie ! Il y a les piadine aussi,  d’épaisses crêpes de froment, préparées à base de Saintdoux (parfois d’huile d’olive) et qui servent de support, pour déguster la charcuterie du coin…

En Emilie-Romagne on trouve des piadinerie un peu partout et il n’est pas rare de croiser des italiens qui en savourent une assis sur un escalier, un coin de fontaine, ou même en marchant !

A Dozza, on admire les peintures, et cela vaut déjà largement la visite… mais si jamais l’argument n’était pas suffisant pour justifier un déplacement, alors sachez qu’il y a aussi une superbe forteresse des Sforza (rocca), devenue résidence nobiliaire de la famille Malvezzi-Campeggi, qui y vécu jusque dans les années 1960.

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La rocca se dresse en haut du village, comme un gros et beau château de sable, sauf qu’elle est en brique. Elle abrite différents musées, et une œnothèque qui regroupe environ 800 références de vins !

Dozza

Dozza

Je ne vais pas vous poster une photo de chaque oeuvre qui orne les murs de Dozza. Ce serait dommage, pour le cas où vous souhaitiez visiter la ville à votre tour… mais ce n’est pas l’envie qui me manque, tant j’ai adoré ma balader dans cette belle ville, atypique et pittoresque !

Lors de notre visite, le village était quasiment désert. Nous n’avons pas croisé d’autres touristes, et les seuls personnes qui n’étaient pas à la sieste, étaient un groupe de retraités, qui papotaient sur des bancs, à côté de la rocca.

Ne vous attendez donc pas à débarquer dans un village ultra touristique ! Ici point de cartes postales, de restos qui proposent des pizze H24 ou de boutiques de souvenirs ! Et je dirais… tant mieux !

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J’espère que la visite virtuelle vous aura plu, et qui sait, vous aura aussi donné envie de découvrir Dozza pour de vrai ! En attendant, n’hésitez pas à réagir en commentaire ! @ presto !

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Villages Visages [cinéma]

J’avais gagné une invitation pour deux, pour assister à la projection du documentaire Villages Visages au ciné. Je ne savais pas à quoi m’attendre, et j’avais décidé de me laisser surprendre, d’aller le voir sans en savoir plus…

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Je vous conseille de courir voir #VisagesVillages au ciné !

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Difficile de résumer ce documentaire, de lui donner un thème… Je vais essayer de vous décrire cet ovni, et surtout, de vous donner envie d’aller le voir à votre tour !

En fait, nous suivons Agnès Varda, photographe et réalisatrice française, que vous connaissez probablement. Mais si, c’est cette dame à la coupe au bol, qui a le haut du crâne blanc, et les pointes de cheveux teintes en roux ! Demandez à Google images si besoin ! Nous suivons donc Agnès Varda, et JR, Artiste contemporain qui s’est spécialisé dans le collage photo.

Ensemble, ils sillonnent la France, et rencontrent des gens, qu’ils prennent en photo, et affichent en XXL un peu partout ; sur les murs d’une usine, sur des maisons en ruine, sur des fermes…

Visages Villages est une sorte de road movie, qui nous emmène dans la France rurale (non, ce n’est pas un gros mot !). Là, nous découvrons un agriculteur, qui nous fait grimper dans la cabine de son tracteur ultra moderne pour évoquer son quotidien, avant de rejoindre une usine où Agnès Varda et JR photographient le personnel, tous services confondus, pour les placarder en énorme sur un mur du site. Puis nous rencontrons des dockers du Havre, leurs épouses, avant de repartir vers une autre direction…

Réalisé sans effet spéciaux, ce film nous offre de magnifiques images, accompagnées des réflexions des deux artistes.

Visages Villages est un documentaire rempli de poésie et de tendresse, sur la vie et sur l’art. Il n’a pas la prétention de passer un message en particulier. Chacun y verra ce qu’il veut y voir. Personnellement, j’ai trouvé qu’il invitait à oser rencontrer, à s’intéresser aux autres, et à leur adresser la parole pour commencer !

Le thème de la vieillesse est aussi très présent, et même celui de la mort.  Mais jamais ce n’est trop sérieux, trop intellectuel.

Certains critiques ont accueilli le film négativement, et ont écrit que ce n’était pas un chef-d’oeuvre. Admettons, mais en avait-il la prétention ? Je ne pense pas. Toutefois, il serait stupide de ne pas le voir sous ce seul prétexte, car cela reste un très joli film, qui nous a permis de ressortir de la salle le sourire aux lèvres… Je pense que les rencontres qu’il nous a permis de faire me suivrons pendant quelques temps encore après le visionnage.

«Métamorphoses ou que faire de son enfance»

Je vais vous parler d’une expo qui est à présent terminée. Quel intérêt me demanderez-vous puisque vous n’aurez pas la possibilité de la visiter ! Certes, mais bon, la visite virtuelle peut valoir le déplacement de votre souris, car il y avait de jolies choses à voir et à découvrir…

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Métamorphose ou que faire de son enfance ?

était une exposition gratuite, qui s’est tenue à Besançon du 17 janvier au 5 mars 2017. Elle était implantée au Gymnase du Fort Griffon. Elle était produite par l’université de Franche-Comté et la MJC Palente.

Rassemblant les œuvres d’une dizaine d’artistes internationaux, l’expo proposait aussi bien de découvrir des photographies, des assemblages, des collages, ayant tous un rapport avec l’enfance et ce qui la symbolise le mieux : le jouet.

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

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Nous avons eu le plaisir de découvrir les oeuvres en compagnie d’une étudiante, qui a assuré une visite guidée fort instructive, et nullement prise de tête ! :-p

Mark Nixon (1968, Irlande) est un photographe qui a notamment travaillé autour des doudous, qu’il a pris en photos, à l’image de cette girafe, dont le cliché a été développé sur un support aluminium. Le résultat est impressionnant de qualité, et l’on peut philosopher sur l’importance du doudou, qui a semble t-il vécu une vie intense, pour avoir l’apparence qu’il a aujourd’hui…

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Brian McCarty (1974, États-Unis) travaille depuis 2011 sur le projet « War Toys », en partenariat avec une ONG et une équipe de thérapeutes. Il va à la rencontre d’enfants qui vivent dans des zones en conflits, et leur demande de dessiner…

A partir de ces dessins, il met en scène des jouets, qu’il photographie sur les lieux du conflit, par exemple sur des terrains où les enfants ont l’habitude de jouer.

Nous avons pu voir l’un de ses clichés, accompagné du dessin d’origine. Les photos sont très esthétiques, et l’on ressent forcément un décalage entre la beauté de l’image, les couleurs du jouet, et la réalité qui se cache malgré tout derrière l’oeuvre…

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Slinkachu (1979, Grande-Bretagne) – propose des oeuvres de street art. Il se balade dans la rue, à la recherche de mini-scènes où faire évoluer ses personnages en plastique.

Ici une petite figurine du pape se retrouve mise en scène à côté d’une canette de soda géante. Là, c’est un couple de petits bonhommes qui trouve refuge sur une île en balle de tennis, au centre d’une flaque d’eau…

Les personnages sont difficilement visibles par les passants, car vraiment tous petits. L’artiste les laisse sur place, et conserve des clichés, que nous avons pu admirer…

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Hans Hemmert (1960, Allemagne) –

Hans Hemmert travaille avec un matériau original : le ballon gonflable. Il les gonfle, les assemble, et réalise des objets éphémères…

Que voyez-vous ici ?

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Certains ont cru reconnaître un papillon, d’autres un escargot… en réalité il s’agissait d’un char de guerre… dégonflé !

 

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Isabelle Bralet (France) a réalisé l’impression d’une photo, sur une grande toile… à partir d’une mise en scène mêlant gobelets en plastique et personnages Playmobil. Le résultat est esthétique et chacun pourra y trouver une ou plusieurs interprétation(s).

 

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Marcellin Brissoni (1957, France) est un plasticien franc-comtois, qui met en scène des jouets et peluches de récupération. J’ai beaucoup aimé ses assemblages de jouets aux noms totalement déconnant. L’ambulance qui transporte un globe terrestre en mauvais état s’appelle par exemple « Trop tard ».

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Charlemagne Palestine (1945, Etats-Unis) a réalisé cette mise en scène de peluches de récupération, autour d’une étrange cloche, et d’un miroir orné de lettres de l’alphabet.

A première vue j’hésitais entre trouver cette oeuvre moche ou angoissante. Mais après réflexion, et en écoutant les explications proposées par notre guide, mon avis a évolué. J’ai compris que l’on pouvait voir là des aspects de l’enfance, avec les nounous réunis en cercle, autour de trucs incompréhensibles par les adultes… Pourquoi pas ?

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Antonin Lagarde (1991, France) explore principalement les thèmes de la mort et de la guerre. Pour cette exposition, il avait installé un tank doré, au milieu de cartouches de fusil de chasse…

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

J’ai tout de suite vu dans la symétrie des cartouches, la rigueur du défilé militaire. D’autres visiteurs ont interprété le jeu des couleurs en le rapprochant de l’idée des drapeaux de pays…

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

 

Nous avons passé un bon moment à parcourir cette expo, et trouvé la visite guidée particulièrement intéressante. Malheureusement, je ne peux vous conseiller d’aller la découvrir, car elle est à présent terminée… mais je pense suivre de près l’actu de l’Espace Culturel du Fort Griffon !

Exposition Métaphore - Gymnase Fort Griffon

Parme ne nous a pas pris pour des jambons ! [Italie]

Pardon.

Pour le titre.

Mais c’était trop tentant…

« Et vous cette année vous repartez en Italie ? »

C’est la phrase que nous entendons souvent dans la bouche de nos amis quand revient la période bénie des vacances. Et invariablement, nous y répondons « oui ». Oui, on part à nouveau dans le nord de l’Italie, mais… cette année on innove. Nous avions prévu un petit circuit d’une dizaine de jour, entre Biella et Bologne, avec un crochet par… PARME ! Car oui, nous avons beau nous rendre en Italie chaque année, nous n’avons encore pas fait le tour de la botte, loin de là !

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Quelques généralités…

Parme se trouve en Emilie-Romagne, région située au nord de la Toscane, dont la capitale est Bologne.

Je ne savais pas grand chose de Parme avant de m’y rendre, mais j’étais bien décidée à en apprendre des tonnes sur la ville et sur les parmesans (ah ah oui, fallait que je la place celle-ci, puisque c’est ainsi que l’on appelle les habitants !).

Parme est donc la ville du fameux fromage, et du jambon de Parme évidemment. Cela peut sembler logique, inutile à préciser, mais si cela me fait plaisir de le faire, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais !

Il existe des circuits gourmands, pour découvrir la ville à travers ses spécialités culinaires. Mais nous avons fait le choix de nous attarder plutôt sur les monuments, même si nous n’avons pas manqué de nous faire plaisir également à table (ce sera l’objet d’un billet spécifique).

Parme, c’est aussi le berceau de Barilla, où Pietro Barilla ouvrit une fabrique de pain et de pâtes en 1877 (non, l’usine Barilla ne se visite plus, bouh). Maintenant on peut uniquement « visiter » l’Academia, qui est une sorte de centre de formation, axée sur la gastronomie.

Parme, ville de gastronomie donc, mais pas que ! La ville est coupée en deux par le fleuve du Parma, affluent du Pô. Elle abrite de nombreux monuments, qu’il nous était impossible de voir dans leur intégralité durant notre court séjour…

Mais ce n’est pas bien grave, car cela fera une excuse pour revenir !

À Parme, comme partout en Italie, il y a un dialecte local : le pramzàn. C’est ça qui est formidable avec l’Italie, cette mosaïque linguistique et culturelle qui n’arrête pas de surprendre la française que je suis !

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Nous sommes arrivés en train (depuis Fidenza) et avons entrepris de visiter la ville avec notre guide du Routard et quelques infos glanées sur le net (Wikipédia et le site officiel de la ville).

Il s’est avéré que le billet d’entrée cumulatif a 8 € qui permettait de visiter plusieurs monuments et musées n’existait plus. Donc nous avons changé nos maigres plans !

Au musée !

Pour 4 € chacun nous avons parcouru la pinacothèque. Bien que nous ne soyons pas de gros amateurs de peintures et musées, nous avons beaucoup apprécié !

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À l’entrée, des brochures gratuites en anglais ou italien sont à disposition. Il nous faudra arriver à la septième salle pour nous apercevoir que derrière les panneaux fixes en italien, se trouvent des fiches en anglais, français et espagnol !

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Les œuvres vont des XIVème et XVème  siècles jusqu’à 1900, et témoignent de la richesse artistique de la ville.

Les photos seront plus intéressantes que mes commentaires de néophyte. Retenez juste que de très grands peintres ont vécu à Parme et formé des élèves parfois très doués. On peut donc voir leurs œuvres dans ce musée, mais aussi dans les églises de la ville… Ce qui nous amène au second point : la découverte de la Piazza Ducale et du Duomo.

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La Cathédrale

La place n’est pas une place carrée bordée de terrasses. Mais elle est néanmoins très fréquentée. Nous sommes surpris de trouver beaucoup de touristes et notamment des français. Ce n’est ni Paris ni Milan mais ils sont plus nombreux que dans nos autres étapes !

Juste à la sortie (ou à l’entrée, question de point de vue) de la Cathédrale, il y a une boutique de souvenirs, avec des cartes postales à 1 €. Cela vient me conforter dans l’idée que la ville est particulièrement prisée des touristes. Mais nous verrons des villes bien plus fréquentées en août, notamment Vérone…

Le Duomo est splendide. L’intérieur est peint sur chaque centimètre carré. La coupole est d’une beauté à couper le souffle. Il a fallu 4 ans au peintre le Corrège pour la réaliser.

L’assomption de la Vierge y est représentée en trompe l’œil. En soit la peinture est déjà impressionnante de réalisme, mais quand on imagine la prouesse technique qui a été réalisée pour la produire sur un support en hauteur, et courbe, on n’a plus de mot…

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OK cela peut sembler très chargé comme cela en photos, mais en vrai, imaginez un peu comme l’on se sent tout petit au milieu de cet immense bâtiment ! On pourrait se balader pendant des heures, en observant tous les petits détails des peintures qui ornent les murs…

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Une fresque de Benedetto Antelami datant de 1178 représente la déposition du Christ.

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J’ignore combien de temps nous avons passé dans cette splendide Cathédrale… mais nous avons adoré cette visite ! [L’entrée est gratuite. Je le précise car ce n’est pas toujours le cas selon les villes…]

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D’ailleurs, sitôt sortis, nous avons remis cela avec l’église San Giovanni Evangelista, juste à côté. Beaucoup moins prisée des touristes, cette église datant de 1490-1519 (construite sur un ancien édifice du Xème siècle.) est également plus sombre. Les peintures ont souffert du temps, mais restent fort impressionnantes. Là encore, on peut admirer une coupole peinte par le Corrège.

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La coupole de San Giovanni Evangelista

Vous En voulez encore ? Pas de souci, Santa Maria della Steccata est aussi une belle église, avec là encore une coupole ! Comme dans le Duomo (aussi appelé Santa Maria Assunta) la coupole représente l’Assomption de la Vierge. Elle est l’oeuvre de Bernardino Gatti.

Dans la crypte, la dernière chemise de Louis XVI (Luigi Seidici) est conservée… celle qu’il avait lors de son exécution donc. Mais l’accès se fait sur demande auprès de la sacristie et nous n’avons pas osé demander.

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Toutes ces églises, cela donne soif… Nous avons donc pris un petit remontant au Bar Panificio 10, piazza della Steccata.

Ce fut un espresso pour Monsieur et un thé pour moi (d’office, un thé noir bio en sachet, servi comme souvent en Italie avec une rondelle de citron). Ce que je retiendrai de ce bar, c’est l’emplacement étrange des WC… au sous-sol, accessibles via un monte-charge. Pour s’y rendre, il faut garder le doigt appuyer sur le bouton et attendre d’arriver en bas pour relâcher. Cela a un côté étrange et un brin inquiétant.

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Purée, on s’attendait à ce que ce soit beau Parme, mais à ce point quand-même pas ! J’aurais bien aimé visiter le Baptistère, mais il aurait fallu revenir une deuxième journée… ah ba tiens, voilà une belle excuse pour repasser par ici une prochaine fois !

Ce bâtiment octogonal est situé juste à côté de la Cathédrale, construit entre 1196 et 1216 il est richement décoré, avec des peintures à couper le souffle (oui encore). 

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J’aurais pu vous parler aussi du Palazzo della Pilotta (photo ci-dessus)… Nous ne l’avons pas visité, mais nous sommes passés plusieurs fois à proximité, car il se situe au centre de la ville, et qu’il a des dimensions qui ne permettent pas vraiment de le louper !

Il tire son nom du jeu de la « Pelote » (Pelota en italien) car les soldats pratiquaient ce jeu dans la cour, à l’époque… Construit entre 1580 et 1611, il a connu plusieurs évolutions, destructions, reconstructions, et abrite désormais divers musées.

 

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J’aurais pu vous parler du Starb… ah ba non c’est pas un Starbuck !

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Bref, j’aurais pu vous pondre un article de 5 000 mots sur Parme, mais vous n’auriez pas tout lu, restons honnêtes. Alors je reviendrai dans un prochain billet, pour vous parler de Parme ou d’autres découvertes italiennes. Promis !

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Et sinon les vaches qui font le parmesan ?

Et oui, vous vous doutez bien qu’on ne les trouve pas à Parme même, mais par contre vous ignorez peut-être qu’on ne les trouve pas non-plus autour de la ville… C’est ce qui surprend finalement, car on s’attend à voir des pâtures partout, avec des vaches qui broutent joyeusement, et en réalité on ne voit que des champs de céréales et de légumes… Les vaches sont dans des bâtiments…

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A bientôt et merci par avance pour vos réactions ! 🙂