A la découverte d’Avallon

Avallon est une ville de l’Yonne (région Bourgogne – Franche-Comté), occupée depuis l’époque romaine. Elle compte quelques 7 000 habitants, les avallonais, et est donc de taille modeste.

Nous y sommes allés car j’avais un coffret Wonderbox à utiliser, et souhaitais en profiter pour faire un vol en ULM. Tant qu’à faire, autant voler au dessus de terres inconnues, donc nous avons choisi l’avallonais !

L’on a rapidement fait le tour du centre historique d’Avallon. D’ailleurs, craignant de ne pas le trouver, et de partir dans la mauvaise direction, mon homme a demandé à un restaurateur qui était assis à sa terrasse, où était le centre historique, et le Monsieur l’a regardé d’un air dubitatif… se demandant surement si nous nous payions sa tête, tant le terme de « centre historique » devait lui paraître excessif !!

Avallon

Bon, il y a malgré tout un centre historique, et notamment une Tour de l’Horloge, qui mesure 49 mètres de haut, et date de 1456. Elle servait à l’époque à surveiller les environs, de jour comme de nuit, pour prévenir les habitants en cas de menace. En effet, après la Guerre de Cent Ans, Avallon n’avait plus de remparts, et il fallait bien se débrouiller pour protéger la population…

Avallon

Autre monument caractéristique de la ville, la statue en hommage à Vauban. Le Maréchal que l’on connait bien chez moi à Besançon, car on lui doit notre belle citadelle, est originaire des environs d’Avallon, et a donc toute sa place sur la place de Tréteaux. C’est Auguste Bartholdi, sculpteur et peintre français que l’on doit cette oeuvre. Pour mémoire, il est aussi le sculpteur de la statue de la Liberté…

Avallon

Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ma petite découverte livresque, vous qui êtes nombreux ici à adorer bouquiner… Ce livre géant en métal est en fait un placard à livres, qui permet de pratiquer le book crossing. Vous pouvez prendre une livre, et en déposer un autre à la place, pour partager avec d’autres lecteurs. Je n’ai pas trouvé mon bonheur à l’intérieur, mais qu’à cela ne tienne, cela m’aura éviter de rajouter de la hauteur à ma pile à lire ! :-p

Avallon

Avallon

La statue de la grenouille trône fièrement sur la place de la Grenouille d’Or. Elle est l’oeuvre d’un sculpteur contemporain, Yvan Baudouin.

Elle représente en quelque sorte la ville, puisque son personnage a été repris pour un parcours touristique fléché au sol. Nous n’avons pas suivi le parcours, mais une autre fois peut-être !

Avallon

La ville ne nous a pas paru spécialement animée en ce samedi soit de juin. Il faisait bon, et l’on était bien dehors, à profiter de la douceur et du joli couché de soleil. Mais rares étaient les personnes à flâner dans les rues !

Avallon

Avallon

Avallon

Avallon

Ainsi s’achève notre petite visite. Et vous, connaissez-vous Avallon ? Avez-vous envie de visiter cette jolie ville ?

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C’était le temps des feuilles…

J’ai constaté à plusieurs reprises, que de nombreuses personnes adoraient l’automne. Honnêtement, sans internet, les blogs et les réseaux sociaux, je n’aurais jamais imaginé que le phénomène était aussi marqué. Je pensais sincèrement qu’il y avait un original par ci par là pour aimer l’automne, mais que la grande majorité de l’humanité détestait cette saison au moins autant que moi.

Besançon

Au bord du Doubs, à Besançon (29/10/17)

Apparemment, s’enrouler dans un plaid avec une tasse de thé fumant, et ne rien faire de tout son dimanche est une activité à part entière, qui en réjouit plus d’un. Si je valide  totalement le plaisir de bouquiner, de boire du thé et plus globalement de ne rien faire, j’avoue ne pas comprendre l’intérêt d’avoir une température extérieur de 8 degrés pour savourer pleinement. Lire dehors, sous un arbre, dans un beau rayon de soleil, c’est quand-même bien mieux, non ?

Bon. Nous n’allons pas débattre sur un tel sujet. Les goûts et les couleurs… cela ne se discute pas. Moi je déteste l’automne. Je déteste avoir froid, devoir emporter un parapluie avec moi, salir mes bottines. Je n’aime pas quand les journées raccourcissent, que les feuilles tombent et rendent les trottoirs glissants. Je suis rabat-joie, peut-être, sûrement.

Besançon

Besançon

Mais. Attendez attendez ! J’avoue trouver un avantage à cette saison. Il est purement esthétique. J’aime les couleurs de l’automne, surtout quand le soleil pointe malgré tout le bout de son nez, et autorise une balade improvisée, appareil photo à la main pour immortaliser les différentes nuances de jaune et d’orange…

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Cette année encore, les feuilles tombent. Mais pourquoi au fait ?

Vous le savez probablement déjà, mais dans le doute… En fait, les feuilles des arbres possèdent des stomates, de minuscules perforations invisibles à l’œil nu, qui servent de capteurs, et absorbent l’énergie solaire et les gaz.

L’arbre utilise cette énergie pendant la belle saison pour pousser et se fortifier.

Quand l’automne arrive, le soleil se fait plus rare. Les journées raccourcissent, et surtout, le froid revient… c’est le moment de passer en mode économie d’énergie ! Alimenter le feuillage devient beaucoup trop énergivore, alors un bouchon se forme au niveau des pédoncules (ce sont les tiges des feuilles) bloquant l’arrivée de sève dans les feuilles. C’est radical !

Les feuilles privées d’alimentation, changent progressivement de couleur, avant de tomber !

L’arbre débarrassé de son feuillage, peut désormais concentrer son énergie à maintenir ses fonctions vitales… jusqu’au retour du printemps !

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Noisetier de Byzance

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Gingko

 

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Feuilles de liquidambar

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Physalis (ou Amour en Cage)

Physalis (Amour en Cage)

Et vous, appréciez-vous l’automne ?

Noyers, l’un des plus beaux villages de France

Ne criez pas trop sur votre GPS, si comme le mien il ne connait pas Noyer-sur-Serein, car en réalité, ce petit village s’appelle officiellement Noyers. Mais il est apparemment d’usage d’employer la version longue.

Noyers se trouve dans l’Yonne, en Bourgogne donc… et est un village prisé des touristes, car il est classé, et à juste titre, parmi les plus beaux villages français.

Amoureux des vieilles pierres, des colombages, de bois sculpté et de petites ruelles, il vous faut impérativement découvrir Noyers !

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Le village a su garder son charme médiéval, tout en restant un lieu vivant, où habitent et travaillent de « vrais gens ». En effet, nous croisons des nucériens (c’est le nom des habitants), qui vaquent à leurs occupations. Nous voyons des chats, des chiens, des groupes d’amis qui profitent du soleil en terrasse.

Noyers sur Serein

Même s’il y a beaucoup de petits commerces qui doivent vivre du tourisme, ce dernier n’a pas pris le dessus, au point de dénaturer le village, et cela fait réellement plaisir.

Noyers sur Serein

Nous remarquons un bon nombre de gîtes, qui semblent tous vraiment charmants… certains ont affiché des photos des chambres en plus des tarifs, et cela donne envie !

Noyers sur Serein

Noyers compte 78 bâtiments classés ou inscrits monuments historiques. La plupart datent du XVème siècle. Parmi les bâtiments classés, il y a notamment l’église, construite dans un style gothique flamboyant.

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Comme si les vieilles pierres ne suffisaient pas, Noyers est également très bien fleurie… Partout, l’on trouve des roses trémières, de toutes les couleurs ou presque…

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Et même quelques roses « classiques »…

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Je l’ignorais lors de ma visite, et ne l’ai appris qu’ensuite en préparant l’article que vous êtes en train de lire ; certains épisodes d’une Famille Formidable ont été tournés à Noyers ! Vous savez, le téléfilm avec Annie Duperey ?

En effet, ce lieu si original semble tout indiqué pour servir de décor de film !

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Ci-dessus : détail d’une sculpture sur la façade de la maison du compagnonnage

Noyers sur Serein

En nous baladant, nous avons trouvé des panneaux, qui indiquaient un château… Intrigués, nous les avons suivis, et avons gravi 370 marches à travers les bois, pour déboucher sur… un chantier.

Il y avait à l’origine, un château édifié au Moyen-Âge (on a la trace de son existence avant le XIème siècle) mais il n’en reste aujourd’hui que des ruines. L’ancienne forteresse, comptait semble t’il parmi les plus importantes de la région. Actuellement, une association travaille autour de ces ruines. Nous avons pu voir des gargouilles réalisées tout récemment… nous n’avons pas su à quoi elles allaient servir précisément, mais c’était impressionnant !

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein

En redescendant, nous nous sommes arrêtés au belvédère, pour profiter d’une belle vue sur le village…

Noyers sur Serein

Et puis nous avons repris la route, pour rentrer à notre hôtel, à Avallon, ravis de notre balade médiévale et bucolique !

Saint-Père, village de l’Yonne

De passage en Bourgogne le temps d’un week-end, nous avions trouvé une carte touristique, sur laquelle figuraient les principaux centres d’intérêts de la région. Et mon homme avait tout de suite repéré les Fontaines Salées à Saint-Père. Nous avons donc pris la voiture pour nous y rendre, et après quelques péripéties à cause de notre GPS qui n’était pas du tout à jour, sommes arrivés au village de Saint-Père, anciennement dénommé Saint-Père-sous-Vézelay.

Le village est vraiment charmant. Il correspond pas mal au cliché du joli petit patelin français, tel que les étrangers peuvent le rêver… avec de vieilles pierres, des vélos rouillés devant les maisons fleuries et partout, des échoppes d’artisans !

Saint-Père

Finalement, les fontaines salées se trouvaient à 1,5 km du village, et lorsque nous sommes arrivés à 12 h 40, la barrière d’accès était baissée. Nous n’avons donc pas visité ce lieu. Mais… si nous sommes arrivés « en retard » c’est parce-que nous avons été retenus à Saint Pierre. En effet, le village en lui-même méritait la visite !

D’abord, nous avons croisé l’atelier d’un tourneur sur bois, avec lequel nous avons papoté quelques minutes. Le Monsieur nous a montré ses créations, et comme l’homme le relançait sans cesse avec des questions techniques, la conversation a un peu duré. C’était vraiment très intéressant !

Nous aurions pu continuer sur notre lancée et passer à la saboterie, mais alors nous n’aurions plus eu le temps de visiter l’église…

Saint-Père

De loin, nous avions repéré un magnifique clocher gothique. Il était impossible de ne pas s’en approcher, tant l’édifice paraissait somptueux.

En effet l’église de Saint-Père est un véritable petit joyaux de l’art gothique. C’est bien simple, on croirait une cathédrale miniature ! Sa construction s’est étalée du XIIIème au XVème siècle. Le clocher mesure une cinquantaine de mètres.

Saint-Père

L’église de Saint-Pierre a connu les outrages du temps, comme sa voisine la Basilique de Vézelay. Mais tout comme cette dernière, elle fut restaurée par Viollet le Duc, à compter de 1840. Aujourd’hui elle semble ne rien avoir perdu de sa splendeur de l’époque. Elle surprend, si majestueuse au milieu d’un petit village de 300 âmes !

Même si à l’époque, le village était plus peuplé, il n’a jamais été pour autant une grande ville. La construction de l’édifice a vraisemblablement été rendue possible par la participation de nombreux et généreux donateurs.

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Le porche est sublime, et totalement représentatif de l’architecture gothique, avec ses arcs brisés, et ses croisées d’ogives. Dans le narthex (c’est l’entrée de l’église, sous le porche) se trouve un tombeau, de Dame Gaudri Guibourg » (1258). Il s’agit probablement de l’une des donatrices.

Saint-Père

Saint-Père

L’intérieur de l’église nous a tout de suite séduits, par sa clarté et la finesse des décors. La nef immaculée se termine sur un chœur entouré de cinq chapelles.

Saint-Père

Saint-Père

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Si vous appréciez les belles églises, et avez l’occasion de passer dans les parages, alors je vous recommande vivement de faire un petit crochet par Saint Père, et de découvrir l’église, qui vaut réellement que l’on s’y arrête quelques dizaines de minutes…

Saint-Père

Et si les articles sur de belles églises t’intéresses, tu peux cliquer ici, ici ou encore ici !

Le Rocher de Valmy – balade

J’ai bien dû passer au moins 500 fois par la côte de Larnod, et voir le panneau Rocher de Valmy, sans jamais me demander de quoi il s’agissait.

C’est mon homme, qui a eu l’idée de suggérer d’aller voir ce fameux rocher d’un peu plus près…

Un soir, nous avons chaussé nos baskets, et laissé la voiture sur le parking en contrebas, avant d’entamer la petite marche à travers bois…

Bon, il faut le dire franchement, les premiers mètres sont assez décevants, car le sol est jonché de papier toilette, probablement laissé là par les routiers, qui n’ont pas trouvé mieux pour faire leur pause WC le long de la route de Lyon… mais une fois ce moment désagréable derrière nous, on oublie bien vite l’épisode, pour profiter de la petite balade au milieu des arbres…

Il existe une randonnée qui peut durer plusieurs heures, mais nous la testerons ultérieurement, car ce jour là nous sommes arrivés à 20 h 00, sans lampe, et en ballerines pour ma part !

Je vous déconseille de visionner le film Nos Souvenirs avant de vous lancer pour une balade à travers bois, sinon vous allez flipouiller en voyant les branches qui pendouillent comme des bras de zombies…

Rocher de Valmy

On suit un petit sentier pas très compliqué, pour arriver rapidement à une clairière où se trouve un simple autel de béton.

Rocher de Valmy

Il faut continuer quelques mètres pour rejoindre la croix, et découvrir le fameux rocher, qui est en fait un ensemble de pierre agglomérées pour réaliser un mémorial, en l’honneur de Résistants fusillés en 1943.

Rocher de Valmy

La vue sur Besançon est agréable, surtout le soir au crépuscule…

Rocher de Valmy

Rocher de Valmy

Qu’en dites-vous ?

Rocher de Valmy

Randonnée dans les Pyrénées

De passage pour un week-end prolongé chez nos amis toulousains, nous avons souhaité faire une « petite randonnée » pour prendre un peu de hauteur.

Comme nous étions habitués aux randos de Franche-Comté, qui nous prenaient souvent 50 % du temps annoncé (rando de 4 heures bouclée en 2 heures), nous avions jeté notre dévolu sur un parcours de 5 heures… sans penser que le dénivelé ne serait pas vraiment comparable. Et bien, je vous le confirme, la rando nous a effectivement pris 5 heures, et a mis nos mollets à rude épreuve !

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Au départ de Gourbit dans l’Ariège, nous avons trouvé un sentier légèrement pentu, qui nous a permis de cheminer au milieu d’une belle hêtraie. Honnêtement, nous n’avons pas admiré les arbres en détail, tous occupés que nous étions à prendre de grandes inspirations, pour compenser la douleur intense qui n’a pas tardé à apparaître dans nos jambes !

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Chaque petit muscle de nos membres inférieurs a été sollicité, pendant l’ascension, qui a duré un peu de plus de 2 heures, et ce sans aucun répit (je ne parle que de la montée, mais la rando a duré environ 5 heures). Je vous le confesse… j’ai beau être relativement sportive, j’ai pas mal douillé ce jour là !

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Heureusement, personne n’était là pour la compèt’, et nous avons pu faire quelques arrêts, le temps de prendre des photos, de reposer nos jambes, ou encore de trouver un coin pipi entre les arbres !

Pour ma part, j’ai surtout pris pleins de clichés !

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C’est un petit peu avant le roc de Querquéou, que nous avons ouvert nos sacs à dos, au col de Lastris (1427 m) histoire de grignoter un peu avant de reprendre l’ascension. La pause était bienvenue, pour profiter du magnifique paysage en contrebas…

A cette altitude, nous avons cessé de croiser des arbres…

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Et puis nous avons continué de grimper, rencontrant d’autres randonneurs, qui eux redescendaient et nous ont assuré « Vous-y êtes presque, courage ! ». Et moi, candide : « c’est vrai ? »… « Non non, c’était juste pour vous motiver ! » Arf.

Le roc de Querquéou, à 1840 mètres d’altitude, est en fait une sorte d’amas de pierres, du plus bel effet sur fond de ciel bleu et de nuages de beau temps…

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L’endroit est idéal pour prendre de belles photos façon « fond d’écran Windows ».

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Je ne suis pas une habituée des grandes randos en montagne, et j’ai été impressionnée par la rapidité avec laquelle la végétation évolue lorsque l’on prend de l’altitude…

Une fois passé le roc de Querquéou, plus d’herbe au sol, mais une sorte de paille, et de jolies fleurs par ci par là…

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Et vous savez quoi, quand en plein mois de mai, alors que la veille on se baladait épaules nues, on trouve de la neige au sol, et bien c’est que l’on a bien marché !

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Pour autant nous n’étions pas arrivés. Mais c’est à plat que notre balade s’est poursuivie, jusqu’à découvrir l’étang d’Artax. Tranquillement niché entre les montagnes, à presque 1700 mètres d’altitude (1695 précisément) ce bel étang n’est pas forcément destiné à faire trempette. Mais sa contemplation est des plus agréables.

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En voulant toucher la neige, j’ai mis les pieds dans une sorte de petit ruisseau, et me suis retrouvée avec les baskets trempées… car oui, j’ai fait toute la rando en baskets de running, faute d’équipement plus adapté. Mais cela ne m’a pas gênée plus que cela pour le retour.

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A partir de l’étang, nous avons redescendu environ 800 mètres de dénivelé, pour rejoindre le parking. Cela nous a pris deux bonnes heures, que j’ai trouvées nettement plus agréables que la montée.

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La traversée d’une forêt de hêtres en ce mois de mai était vraiment plaisante, car les arbres étaient pleins de fruits (oui oui, on appelle cela des fruits), et que nous pouvions voir des mini-hêtres partout dans le sol !

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Pour votre information, le fruit du hêtre, appelé « faine » est contenu dans une bogue plus petite que celle d’une châtaigne, appelée « cupule ». Il y a 3-4 faines par cupule, et elles sont consommées par de nombreux animaux (les sangliers notamment). Nous autres humains pouvons les faire griller pour les déguster à l’apéro, mais il faut alors les consommer avec modération, car leurs tanins et triméthylamines sont toxiques.

J’espère que la balade vous aura plu. Moi en tout cas, j’ai adoré, même si l’ascension m’en a fait baver. Cela valait vraiment l’effort fourni !

A bientôt !

Ciao avril !

En ce dernier jour d’avril, la météo n’était pas des plus clémente à Besançon. On ne savait pas trop s’il allait pleuvoir, et une veste ou deux n’étaient pas de trop… malgré tout, nous avons pu nous balader en ville et flâner sur un vide-grenier, dans le quartier Battant…

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Nous n’avons rien trouvé, car la plupart des exposants vendaient soit des antiquités, à des prix élevés, soit du vrai fond de placard, poussiéreux, en sale état etc… Il faut dire qu’en arrivant à 15 heure et des bananes, on fait rarement de grosses affaires ! Mais cela valait malgré tout la balade, pour profiter du soleil même timide !

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Ma bête tigrée a profité de ce qu’il ne pleuvait pas pour glandouiller sous le cerisier, sa grande passion.

Ensuite, comme j’avais récupéré mon vieux vélo chez mes parents, j’ai eu envie de le « tester » pour voir si je savais encore en faire… Eh oui riez ! Je fais régulièrement du biking à la salle de sport, mais je n’étais plus remontée sur un « vrai » vélo depuis… hum… à l’époque Chirac était Président je pense… (bon, en fait j’avais donné deux trois tours de pédalier cet été à Modène, mais à plat, en mode touriste, donc cela ne compte pas tout à fait).

Et bien force est de constater que comme le dit l’expression consacrée, le vélo cela ne s’oublie pas ! Non-seulement j’arrive encore à tenir en équilibre sur deux roues, mais en plus je parviens à grimper des côtes sans forcément me mettre en danseuse. J’étais fière de moi.

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Les cheveux au vent, j’ai commencé par un faux plat le longe de la route que je prends chaque jour me rendre au bureau, histoire de me rendre compte de ce que cela représentait en terme de temps, sans moteur… c’était long, mais largement faisable…

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J’ai ensuite fait quelques petits détours dans les villages, histoire de tester mes quadriceps sur des côtes de plus en plus pentues… et de faire deux ou trois photos…

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Eglise de Pirey

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Et puis j’ai rencontré des vaches… et là je me suis arrêtée un bon quart d’heure pour essayer de faire LA photo de vache qui se lèche les narines…

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Y’a pas à dire… photographe animalier, c’est un métier !

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Allez, celle-ci est plutôt réussie, on remonte en selle et on rentre !

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Bon… et vous, comment avez-vous profité de ce dernier dimanche d’avril ? 😀

J’ai testé… la marche nordique.

Salut à tous et merci d’être fidèles à ce blog, que j’ai plaisir à alimenter en pensant à vos réactions à venir ! Chaque jour c’est un plaisir de lire vos commentaires et d’y répondre. 🙂

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un sport que j’ai découvert tout récemment : la Marche Nordique.

C’est grâce à ma salle de sport, qui organisait une sortie initiatique, que j’ai pu m’essayer à ce sport, à l’occasion d’une balade en forêt.

Nous nous étions donné rendez-vous un soir, après le bureau, et le club fournissait les bâtons de marche. Après de rapides explications (5 minutes maxi) nous avons enfilé les dragonnes, et sommes partis d’un pas décidé en direction du Fort de Rosemont.

Balade à Besançon

Le principe est simple : s’aider des bâtons pour faire travailler les bras, en plus des jambes. On avance le bâton et la jambe opposés en même temps, et l’on plante le bâton en diagonale, comme pour se propulser. Le bâton est planté vers l’arrière du corps, comme en ski de fond… ski de fond que j’ai pratiqué une seule fois, il y a une vingtaine d’années (oui je suis vieille) !

Il s’agit de marcher rapidement, en adoptant une démarche sportive, le corps bien droit, pour solliciter un maximum de muscles. La marche nordique est un sport d’endurance qui permet aussi de pratiquer le renforcement musculaire… une discipline que l’on peut donc qualifier de « complète » !

Balade à Besançon

Franchement, quand j’ai entendu le mot « coordination » dans les explications du coach, j’ai eu un instant de panique… car ce n’est pas du tout mon point fort. Mais en fin de compte, le mouvement de la marche nordique est très instinctif. Au départ, on peut compter mentalement ses pas, pour s’aider, mais le mieux reste de penser à autre chose (les fleurs, les petits oiseaux, ne pas glisser sur les cailloux^^), et de ne pas se focaliser sur les mouvements de ses membres. Cela vient tout seul.

Balade à Besançon

Nous avons marché jusqu’à un point de vue, où nous avons pu « visiter » une petite cabane en pierres… abri de berger ? On ne savait pas trop…

La pause n’était pas forcément obligatoire car nous n’avions pas adopté un rythme ultra intensif, mais on ressentait tout de même l’effet de l’exercice sur les mollets et les cuisses ! Les bras ont travaillé aussi, car le lendemain je sentais bien mes muscles !!

Balade à Besançon

J’étais ravie de découvrir ce sport. Jusque là je dois dire que j’en avais une image un peu négative, pensant que cela s’adressait surtout aux personnes âgées. En réalité, il revient à chacun de choisir l’intensité de sa pratique, et l’on peut réellement se fatiguer et améliorer son endurance et ses muscles en pratiquant la marche nordique ! En plus, on profite de la nature, ce qui est tout de même un gros gros plus. Et puis l’équipement est peu coûteux. Il suffit d’une tenue de sport, de baskets, et les bâtons entrée de gamme ne coûte qu’une petite vingtaine d’euros !

Je ne pense pas m’équiper dans l’immédiat car je préfère réitérer l’expérience en groupe, et pas uniquement en couple. Mais il est clair que cet essai m’a donné envie de reprogrammer des sorties !

Et vous, vous avez déjà testé la marche nordique ? Quelle image en avez-vous ?

C’était le temps des fleurs… [Besançon]

J’ignore ce qu’il en est chez vous chers lecteurs, mais du côté de Besançon, le soleil n’est pas bien présent en ce long week-end de Pâques. Ce matin il semblerait même qu’il y a plu…

Tant pis, cela ne nous empêchera pas de profiter… même s’il est vrai que nous aurions pu faire de belles balades si le temps avait été un poil plus estival. A la place nous irons au salon Rétropolis, un événement autour des véhicules anciens (oui oui je vous en parlerai).

« Estival », c’est justement l’adjectif qui correspond le mieux au week-end passé. Et du coup, nous en avions profité pour nous rendre au Carnaval, et prolonger par un petit détour au jardin botanique… Photos !

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En remontant à pieds du centre ville, nous avons admiré les massifs fleuris, et pris quelques photos de tulipes…

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Plantées au plus tard en décembre, les tulipes fleurissent à partir de mars, et annoncent vraiment le retour des beaux jours… Autant je déteste les géraniums (ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore) autant j’apprécie les tulipes !

Il en existe de nombreuses variétés, de différentes formes et couleurs.

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Et puis nous voici au jardin botanique, un endroit en accès libre, que j’ai toujours plaisir à visiter, surtout au retour du printemps, quand tout refleurit !

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Le saviez-vous ? Au début de l’année 91, les polémiques autour des rectifications orthographiques de la langue française ont été appelées « guerre du nénufar »…

 

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Shrek ? C’est toi ?

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Pin noir d’Autriche

 

Ainsi s’achève notre balade bucolique… Je vous souhaite de belles fêtes de Pâques, sans vous donner aucune directive par rapport au chocolat, que vous consommerez comme bon vous semble ! Profitez bien et à très bientôt. 🙂

 

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La Gare d’Eau – Besançon

S’il y a un endroit qui revit chaque année avec le retour des beaux jours, c’est bien celui-ci… Le Parc de la Gare d’Eau, est un endroit privilégié, pour s’offrir une chouette balade à Besançon, sans avoir à trop s’éloigner du centre ville… enfin, sans s’en éloigner du tout en fait, puisque la gare d’eau se trouve précisément au centre ville !

Besançon

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Balade dominicale - Besançon

un tulipier

 

Le cadre de verdure est agréable, et l’on peut arpenter les allés à pieds, en vélos, en rollers, ou s’installer dans l’herbe avec un bouquin, ou pour piquer un petit somme…

Bon, il faisait un peu trop froid en ce mois d’avril, pour siester dans l’herbe, mais la balade était plaisante malgré tout !

Retour au parking Chamars, et ciao Besançon !

Besançon

 

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Balade dominicale - Besançon