Salut fidèles lecteurs et visiteurs de passage ! Merci d’être là, à consacrer votre précieux temps à la lecture de mon blog. 🙂
Lors du week-end prolongé du 8 mai, nous avons rendu visite à des amis fraîchement installés à côté de Toulouse. C’était une première pour nous, et l’occasion de découvrir la ville rose. Rappelez-vous, je vous avais déjà parlé de ce fameux week-end, au cours duquel nous avions visité Albi également.

Pourquoi rose ?
Vous le savez probablement déjà, Toulouse est surnommé la Ville Rose. Ce que vous ignorez peut-être en revanche, c’est pourquoi.
Je vous donne la réponse en image…

Voilà… à Toulouse, la brique est omniprésente. La ville est donc littéralement rose ! Et cela se vérifie aussi depuis le ciel parait-il… mais je n’ai pas eu l’occasion d’en faire l’expérience.
Derrière Paris, Lyon et Marseille, Toulouse est la quatrième ville la plus peuplée de France. Elle compte plus de 465 000 habitants.

Surprenant, on trouve à Toulouse des bâtiments à colombages, comme à Strasbourg ! Pour moi, les colombages renvoyaient automatiquement à l’Alsace et à la Normandie. Et j’ai été surprise de constater que la technique avait été largement utilisée aussi à Toulouse (et Albi). Ici on l’appelle « Corondage« .
Il resterait à ce jour plus de deux-cent maisons de ce type à Toulouse !

La Place du Capitole
La principale place de la ville est celle du Capitole, que l’on rejoint facilement via la ligne A du métro… métro fort pratique, soit dit en passant, car il fonctionne sans conducteur, et que les quais sont bordés de portes palières. Mais bon, ce n’est pas le sujet !
Le bâtiment du capitole abrite la mairie et le théâtre. Sa façade est faite de pierre calcaire et… de briques bien-entendu.

Lors de notre visite, un guide de la ville, réalisé par des étudiants, était lancé (pas littéralement ; on nous le donnait gentiment dans la main^^) et il y avait des animations sur la place, notamment des concerts, en lien avec ce lancement. Du coup, vous le voyez sur les photos, la place était remplie de monde et de barrières !
Juste à côté de la place, se trouve un petit square pour les enfants, avec du mobilier sur le thème des arbres… plutôt sympa…


En nous promenant, nous sommes « tombés » sur plusieurs églises, dont nous avons poussé la porte, en curieux que nous sommes…
Des églises
L’église du Taur m’a plu pour… son parquet. En effet, nous sommes plus habitués aux sols de pierre dans les églises. Déformation professionnelle (je travaille dans le bois ; la encore pas littéralement) je n’ai pu m’empêcher de remarquer ce détail.
La légende veut que cette église ait été bâtie là où le corps de Saint Saturnin, premier évêque de la ville, s’est détaché du taureau, qui le traînait derrière lui…
On ne faisait pas dans la dentelle en 250 !

Une fois la contemplation du plancher terminée, j’ai levé le nez et remarqué un orgue de taille conséquente…



Lors de notre visite, le temps était mitigé. Nous avons eu de la pluie le matin, puis le soleil a daigné sortir de derrière les nuages, avant de s’éclipser de façon assez fourbe, pour laisser la place à une averse de grêle !
Malgré tout, les terrasses étaient bien remplies (hormis pendant l’averse bien-entendu).

Toulouse m’a donné l’impression d’une ville où il fait bon se balader, s’installer en terrasse, aller au resto. Les rues sont rarement désertes, surtout en ce mois de mai, où tout le monde avait envie de profiter du soleil de retour après l’hiver !
Saint-Sernin
Je vous parlais un peu plus haut, de l’église du Taur, bâtie là où le corps de Saint Saturnin se serait détaché du taureau. Ce Saint martyrisé en 250, était le premier évêque de la ville. Ses reliques reposent désormais dans la basilique Saint Sernin.

Saint Sernin est un édifice roman, dont l’intérieur nous a surpris par sa clarté.



Pendant notre visite, une exposition de différentes œuvres du peintre Arbacas, était en cours. Elle se terminait le 4 juin 2017.
Arcabas est un artiste français, né en 1926. Il réalise des œuvres d’art sacré contemporain, à l’image du polyptyque que vous pouvez admirer ci-dessous…



Nous n’avions pas prévu de visiter l’église Saint Pierre des Chartreux, car nous n’en avions pas entendu parler. Mais elle s’est trouvée sur notre chemin, donc nous avons poussé la porte…
Eglise Saint-Pierre des Chartreux
De l’extérieur, l’église ne payait pas de mine… et pourtant, la visite nous a bien plu, car elle se fait en empruntant une allée qui passe sur les côtés de l’église, et nous mène au chœur, où nous attend un orgue (encore un !).


Un peu de culture, savez-vous comment s’appellent ces petits « strapontins » que l’on trouve autour de l’autel ?
Ce sont des miséricordes, également appelée « patience » ou « crédence ». On peut y reposer les fesses sans s’asseoir totalement, ou basculer la tablette de bois, pour en faire un siège. Selon les églises, les miséricordes sont plus ou moins travaillées.

Basilique de la Daurade
Nous avons échappé à une grosse averse de grêle, en nous réfugiant dans un autre édifice religieux ; la basilique de la Daurade.
Celle-ci présente un intérieur étonnamment sombre, qui je dois le dire honnêtement, ne m’a pas laissé beaucoup de souvenirs.
Dans la précipitation pour échapper à la grêle, nous n’avons pas admiré la façade. Pourtant avec le recul, il semblerait que c’était la partie la plus intéressante, comparée à l’intérieur même du bâtiment.
En effet, cette basilique a été bâtie sur les vestiges d’un temple romain.


Hop, je vous pose cette photo de street art comme ça, pour le plaisir des yeux…

En nous baladant, nous avons découvert un café original, qui propose des consommations (café, thé, jus de fruits, en-cas) en illimité. Ici l’on paye au temps passé, et l’on peut venir pour la journée ou au contraire, juste pour une heure. C’est pratique pour travailler, bouquiner, ou se rencontrer dans un endroit publique. Bien-entendu, il y a du wifi.
Nous n’avons pas testé, mais à travers la fenêtre, nous avons vu que le concept semblait bien fonctionner !

Cathédrale Saint-Etienne
Enfin, nous avons visité la Cathédrale…
Celle-ci a une apparence surprenante, pas du tout symétrique, et faite de styles particuliers qui ont été mélangés.
Il est difficile de connaître avec certitude son origine, mais elle remontrait au XIème siècle environ, et le bâtiment actuel aurait, comme souvent, été bâti à partir d’un édifice plus ancien alors en ruines.

La façade principale présente une belle rosace, inspirée directement de celle de Notre Dame de Paris.




Chose rare, il reste dans cette Cathédrale, plusieurs vitraux datant du XIVème siècle.

Ainsi s’achève notre visite de Toulouse.
J’espère qu’elle vous aura plu, et permis de découvrir de jolies choses… 🙂
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