Marc Levy vient de sortir un nouveau roman. Et comme à chaque fois que l’auteur à succès publie un nouveau livre, il est partout, en librairies bien-sûr, en grandes surfaces, en page d’accueil d’Amazon, en pubs à la radio. Sur Europe 1 la publicité passe en boucle, et on nous lit des extraits de critiques élogieuses :
« Son meilleur livre ! Mortellement bien ! Il faut en acheter deux, l’un pour corner les pages, l’autre pour le conserver intact sur l’étagère. »Le Parisien
En ce qui me concerne, je n’avais à ce jour lu de Levy que son fameux Et si c’était Vrai ?
Il m’avait beaucoup plu, bien plus que le film que j’avais visionné ensuite et qui reste divertissant, mais trop peu fidèle au roman à mon goût.
Ensuite, j’avais racheté des Lévy mais ils avaient rejoint ma PàL sans en sortir pour l’instant, car j’avais voulu lire autre chose… et finalement je n’ai plus eu envie de me lancer dans un Marc Levy, jusqu’à ce jour…
L’Horizon à L’Envers de quoi cela parle ?
Première chose, ne lisez pas le résumé officiel ! Il en dit trop. Il dévoile un élément qui n’arrive qu’aux 2/3 du roman. Cela me semble stupide !
Contentez-vous de savoir que ce livre nous présente trois étudiants en neurosciences : Hope, Josh et Luke, qui parallèlement à leurs études, mènent des recherches pour le compte d’un mystérieux labo… Ils s’interrogent notamment sur la sauvegarde de la conscience, indépendamment de celle du corps. Peut-on rendre l’esprit d’un individu immortel ; le faire survivre à la mort du corps ?
C’est compliqué à suivre non ?
Ne vous attendez pas à du compliqué non . Même si Marc Lévy a repris quelques éléments réels (il y a des notes avec des références d’études scientifiques), il ne nous perd pas dans des détails scientifiques. Je ne suis pas du tout une fan de sciences, et j’ai bien suivi l’histoire, sans avoir à me concentrer spécialement ! Je vous rappelle que Marc Lévy est un auteur PO-PU-LAIRE. C’est d’ailleurs ce que lui reprochent ses détracteurs.
L’essentiel de l’histoire tourne autour de la romance entre Hope et Josh, qui naît en début de livre. On évoque aussi l’amitié, les rivalités, les relations parfois compliquées avec les parents, et puis l’éthique des neurosciences, parce-qu il faut quand-même bien y venir avec nos trois scientifiques en herbe !
Et c’est bien ?
On a pas mal de choses un peu « clichées » comme le fait que nos étudiants se nourrissent n’importe comment, passent leur temps à copuler (quand ils n’étudient pas, of course) et à se faire de grandes promesses d’amour éternel. Et alors ? Après tout, est-ce si cliché que cela ? Nous sommes tous plus ou moins passés par là, rassurez-moi ! 😉
J’ai profité de ma super Kindle pour surligner virtuellement quelques passages typiquement « lévyesques », qui ont pu soit me faire sourire, soit m’agacer, car trop caricaturaux. Je vous en sème par ci par là dans ma modeste chronique…
Harold toussota à deux reprises, parce-que pour une raison qui, même dans la seconde moitié du XXIe siècle, restait un mystère pour la science, la lâcheté fait toussoter les hommes, et Betsy vola à son secours.
Les ingrédients sont toujours les mêmes chez Lévy : amour + surnaturel + bons sentiments = un roman qui ne sort pas des sentiers battus, mais avouons-le, qui permet de passer un agréable dimanche pluvieux sous un bon vieux plaid !
On élève nos enfants en leur donnant tout notre amour, sachant qu’un jour viendra où ils vous quitteront, qu’il faudra les laisser partir et se réjouir qu’ils fassent d’autres choix que les vôtres.
Ce que j’apprécie avec Lévy, tout comme avec Musso, c’est le fait que ses romans sont vraiment accessibles, et qu’ils permettent de s’évader facilement, avec des histoires originales et qui font du bien au moral. Parfois je n’ai pas besoin de plus. Après, on peut être un peu agacé par des passages un peu nunuches… mais bon, il faut savoir qu’il y en aura, et voir si l’on est bon public ou pas ! Personnellement, à petite dose, je ne suis pas contre un peu de romance guimauve !
Les plans d’origine chez les garçons sont bien trop imparfaits, il a forcément fallu que tu te reconstruises.
Celle qui t’avait brisé le cœur, c’était Brenda la super intelligente. Moi, je veux rester pour toujours celle qui t’aura rempli d’amour. De tant d’amour que ce que tu sauras le mieux faire dans la vie, ce sera d’aimer.
-Tu sais quoi, Simon, dit-elle en posant sa tête sur son épaule, les petits moments de la vie, eh bien ils ne sont pas petits du tout.
Non je n’en achèterai pas un exemplaire juste pour corner les pages. Non Je n’ai pas pleuré à la fin. Oui j’ai trouvé l’histoire sympa et le style correct. Oui, j’ai pris plaisir à lire cette histoire qui m’a tenue en haleine. En revanche, je ne parlerai pas de coup de cœur. Mais les fans de l’auteur en auront pour leur compte, c’est indéniable !
Cet article vous plait ? Faites-en profiter le reste du monde !
WordPress:
J’aime chargement…