Êtes-vous nomophobes ?

Aujourd’hui c’est la #JournéeInternationaleSansPortable 

Personnellement je ne l’ai découvert que vers 10 h 00, après avoir déjà envoyé un SMS, consulté mes mails, posté quelques tweets, liké deux ou trois publications Instagram, et lancé un podcast… 

Bref, de toute façon je pense que passer une journée sans portable est faisable, mais pas forcément utile en ce sens que boycotter totalement son mobile complique la vie.

Si vraiment j’avais dû laisser mon mobile à la maison ce matin, il aurait fallu que je m’organise en amont, car mon portable est un peu mon outil multifonction, qui me sert de calendrier, de pense-bête, de téléphone (oui oui), de carte routière, etc etc… 

Ce qu’il faudrait je pense, ce serait plutôt arriver à conserver tout l’intérêt de cet outil, sans plonger dans la dépendance, et la perte de temps !

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C’est encore grâce à la plateforme Netgalley, que j’ai pu découvrir le livre dont je m’apprête à vous parler. Et vraiment, j’en suis ravie, car j’ai dévoré cette lecture à pleines dents, tant le sujet ô combien actuel, me touchait.

Lâche ton Téléphone ! est un livre qui nous veut du bien. Son auteure, Catherine Price a écrit sur de nombreux sujets, parmi lesquels l’alimentation et notamment notre rapport aux vitamines. Cette fois-ci, elle s’attaque à un tout autre sujet ; une addiction que nous sommes nombreux à connaître, celle qui nous lie à notre smartphone...

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Dans un premier temps, Catherine Price s’attache à décortiquer les raisons de cette addiction, dont elle affirme avoir été victime. Point de ton accusateur vis à vis des drogués du smartphone que nous sommes (quasiment tous), ni de dramatisation excessive du phénomène, mais plutôt de la compréhension. Et cela fait du bien, vraiment !

Très vite, on découvre que nous sommes bien à plaindre, car tout est fait pour que nous empoignions notre téléphone 150 fois par jours, et nous mettions à scroller frénétiquement à la moindre petite contrariété. Non, nous ne sommes pas fous. Nous sommes manipulés !

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#smartphone #addict #netgalley #lecture

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L’auteure donne des chiffres, des références, le tout sur un ton léger, très facile d’accès.

Nous sommes des victimes, voilà qui est dit. Mais pour autant, se résigner à cliquer comme des crétins ad vitam eternam n’est pas l’unique choix qui s’offre à nous. Une fois la prise de conscience opérée, il ne tient qu’à nous d’essayer de nous en sortir. Et comme Catherine Price est bien sympa, elle nous donne toutes les clefs pour y parvenir !

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J’aurais bien aimé télécharger l’application FREEDOM, que l’auteure nous conseille, pour bloquer certaines applis à heures fixes, et m’aider dans le sevrage. Mais mon Iphone était trop vieux et l’appli pas compatible avec mon iOS antédiluvien.

Idem avec Moment, une appli qui enregistre le temps passé sur son smartphone, appli par appli, et indique également le nombre de déverrouillages opérés sur une période donnée. Je n’ai pas pu m’en servir…

Du coup, je n’ai pas suivi le programme detox, organisé sur 4 semaines. Cela n’aurait pas pu fonctionner sans aucune appli conseillée par l’auteure. Et puis… je ne suis pas vraiment le genre de personne qui s’astreint à suivre des programmes précis. Donc je sais que je n’aurais pas eu de très bons résultats en me cantonnant à un planning détaillé !

Mais peu importe, j’ai pu suivre les conseils de l’auteure. Le fait de comprendre que mon smartphone était spécialement configuré par les ingénieurs, pour me rendre accroc, m’a bien agacée, et a suffit à ralentir la fréquence à laquelle j’y avais recours.

J’ai réussi peu à peu à identifier le nombre impressionnant de fois où j’allais déverrouiller mon écran sans but particulier, juste par réflexe. Et donc, j’ai pu ainsi réduire ma consommation de errance sans but sur Iphone !!

J’avais déjà commencé le travail par moi-même, puisque mon téléphone était devenu personna non grata dans la chambre. J’avais désinstallé les applis les plus chronophages. J’ai pu continuer mes efforts en suivant les conseils de l’auteure, et notamment en mettant les applis les plus tentantes sur le second écran, et pas en écran d’accueil…

En conclusion, ce livre m’a réellement aidée à voir clair dans le petit jeu de fourbe de mon smartphone. Et même si je n’ai pas totalement vaincu l’addiction… je suis en bonne voix.

A mon sens, nous sommes nombreux à avoir tout à gagner à lire ce bouquin. En plus, il est facile d’accès et rapide à parcourir !

 

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L’Aventuriste

L’Aventuriste est un roman de J. Bradford HIPPS paru chez Belfond.

Les expressions d’entreprise qui hérissent le poil

Aujourd’hui, intro bâclée : petite compil’ d’expression de bizness qui ont le don de m’agacer, et pas que moi je suppose…

Vous êtes prêts ? On commence fort avec :

« Qui va bien » 

Exemple : « Tiens, tu n’as qu’à ajouter un petit tableau qui va bien ! »

Pourquoi c’est chiant ? Parce-qu’on l’a trop entendue cette expression, et qu’elle ne veut rien dire bordeyl !

Variante : « sexy » . Non un site web n’est pas « sexy », un tableur Excel encore moins. C’est tout.

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« Tu me reviens ? »

Exemple : « Bon, tu regardes avec Jean-Claude ce qu’on peut faire, et tu me reviens ? »

Pourquoi c’est chiant ? Parce-que c’est incorrect en terme de langage. On pourrait dire « Tu me redis » ou « Tu me tiens au courant ». Ce serait tellement plus approprié. Au lieu de ça, on emploie un « Tu me reviens » qui te met Patrick Fiori dans la tête. C’est vraiment insupportable.

Variante : Faire un retour.

Non. Cela fait penser à un reflux œsophagien. C’est encore pire.

 

Je suis charrette.

Exemple : « Ah ouais non mais là je suis charrette. »

Pourquoi c’est naz ? Parce-qu’à la base le terme désigne une réelle situation de j’ai trop trop mais trop de trucs à faire, et qu’à force tout le monde l’emploie pour dire qu’il a un léger surplus de travail. Du coup, on n’a plus d’expression pour les vraies situations super critiques. Et puis même, on l’a entendue un tel nombre de fois que là, ce n’est plus possible.

Brainstorming.

Exemple : « Je vous laisse brainstormer là-dessus ! »

Ouais, parce-que les mots anglais peuvent aussi devenir des verbes. Et c’est encore plus moche.

Pourquoi c’est irritant ? Parce-que c’est un terme utilisé depuis bien trop longtemps, et que d’autres mots bien plus français peuvent servir à traduire la même idée. Essayez « réfléchir » par exemple. Simple, efficace, et moins énervant !

Conf Call

Exemple : « J’ai une conf call à 16 heures. »

Pourquoi on n’aime pas : parce-que ça veut juste dire que tu vas parler à plusieurs interlocuteurs en même temps au téléphone ou sur Skype. Une « conférence téléphonique » ou un « rendez-vous Skype » sonne tellement mieux à l’oreille.

 

« BR » / « cdt »

Ceux-ci se rencontrent dans les e-mails, juste avant la signature. Abréviations respectives de « Best Regards » et « cordialement », ils sont parfois intégrés dans la signature. Autrement dit, la personne ne les a pas écrits pour vous. Ils se sont ajoutés tous seuls, avec le pavé de signature. Non-seulement on abrège la formule de politesse, mais en prime, on l’incorpore automatiquement, ce qui au final veut dire que l’expéditeur ne s’est pas pris le chou à conclure son mail poliment… Discutable, non ?

Je suis sûre que l’on pourrait en lister encore des dizaines et des dizaines… Alors allez-y et laissez-moi les vôtres en commentaires, que l’on rie un peu ! :-p

De l’absurdité d’être accro au boulot

De temps en temps, j’aime me plonger dans un essai, entre deux romans de fiction.  Ma dernière lecture en date dans ce genre, a été De l’Absurdité d’être accro au boulot, qui paraîtra le 11 octobre 2017 chez JCLattès.

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Depuis plus de six ans, Annie Kahn l’auteure, tient une chronique dans le Monde, intitulée « Ma vie en boîte ». Elle suit de près les différentes études qui ont trait au monde de l’entreprise.

C’est un condensé de toutes ses recherches, de toutes ses lectures, qu’elle nous propose dans son ouvrage, pour nous aider à être plus heureux au travail, et en même temps, plus efficaces ! Car oui, quand on est heureux de travailler, on est aussi plus productif. Qui en doutait encore ?

L’auteure casse certains stéréotypes sur le monde de l’entreprise, détricote les idées préconçues, explique certains chiffres, lance des hypothèses. Tout s’enchaîne dans de brefs chapitres, organisés en grands thèmes.

Le style est tout à fait abordable et même enjoué, ce qui rend la lecture agréable. Annie Kahn prtage avec nous des informations parfois étonnantes, sur ce qui peut permettre d’améliorer la vie au travail.

En lisant de l’Absurdité d’être Accro au Boulot, vous comprendrez pourquoi il est essentiel de ne pas jouer à qui fait le plus d’heures, et de bichonner votre vie privée !

Ceux qui semblent en faire le plus ne sont pas nécessairement les plus bosseurs. Ceux qui peuvent avoir l’air totalement sûrs d’eux ne le sont pas forcément autant que cela, et bonne nouvelle, un chef qui doute est plus susceptible d’être un bon manager, qu’un individu trop sûr de lui !

Ce livre se lit comme un roman ou presque, et nous apprend forcément beaucoup de choses sur le monde du travail ! J’ai beaucoup apprécié cette lecture !

 

 

L’Empire du mail – Jean Grimaldi d’Esdra

Salut les connectés ! Aujourd’hui je souhaite vous présenter L’Empire du Mail, un livre paru chez Librinova, qui traite du courrier électronique, et explore la façon dont celui-ci a totalement bouleversé notre façon de communiquer, depuis son apparition au milieu des années 90…

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Le jeu de mot avec l’Empire du Mal, n’est pas juste là pour faire joli, puisque l’auteur nous démontre dans son livre, que selon l’usage qui en est fait, le mail peut avoir des effets très pervers sur les individus. A la base, cet outil est sensé nous faire gagner du temps et nous faciliter la vie. Mais en définitive, ce ne serait pas vraiment le cas…

Prenez le Multi-tasking  par exemple ; c’est est le fait d’effectuer plusieurs tâches en même temps, comme par exemple, de lire ses mails tout en parlant au téléphone. Cela désigne aussi le fait de passer d’une tâche à une autre, de façon répétée, très rapidement, comme si l’on éteignait et rallumait un interrupteur…

Dans notre société actuelle, il est généralement bien vu d’être overbooké, même si le terme même, qui contient « over » (trop) est par définition négatif… Mieux vaut avoir l’air constamment sous l’eau, que tranquille, relax… On valorise globalement les gens qui courent partout, alors que dans d’autres société, ils passeraient pour des personnes qui ne savent pas s’organiser et gérer leur temps.

Une enquête du London’s institute of psychiatry a montré que le multitasking impliquait une perte de 10 points du quotidien intellectuel, soit l’équivalent d’une nuit blanche. Cela fait réfléchir, non ? Est-il nécessaire de vous expliquer le lien entre e-mails et multitasking ?

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#citation #management #business

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Dans l’Empire du Mail, Jean Grimaldi d’Esdra décortique notre rapport au courrier électronique, et l’incidence qu’il peut avoir dans les entreprises.

Cet ancien DRH de Michelin, Docteur en Droit, ancien Maître de conférences, et actuel Directeur d’une société de conseil en management, sait bien de quoi il parle. Des mails, il en a reçu et envoyé des pelletés.

Il a aussi observé la place du mail dans le management, et les nouveaux rapports qui se tissent (ou plutôt, ne se tissent plus), par le biais des messages écrits et échangés instantanément, et de moins en moins en face à face.

Il est donc bien placé pour parler de ce message que l’on envoie facilement, instantanément, gratuitement, et souvent… sans trop réfléchir…

Jean Grimaldi d’Esdra pointe le fait que nous écrivons trop de mails, au détriment du contact direct (face à face, mais aussi téléphone… puisque le téléphone permet un échange beaucoup moins froid, dans lequel l’intonation permet de mieux ressentir les réactions de l’interlocuteur) ; et explique en quoi cela devient problématique notamment dans les relations de management.

Le mail a tout accéléré. Il nous pousse à agir toujours plus vite, sans prendre le temps de la réflexion. On en vient à échanger des dizaines de mails en très peu de temps, et à garder le contact en dehors des lieux habituellement réservés au travail, y compris le soir, le week-end, pendant les congés…

Le livre s’ouvre sur une anecdote, d’un Manager qui envoie un mail à un subalterne, qui se trouve dans le même openspace que lui, pour lui demander « VMV »… VMV ? Trois lettres pour « Viens me voir ! »…

L’auteur ne dit absolument pas qu’il faut se passer du mail, qui est un formidable outil quand on sait l’utiliser avec bon sens. Au contraire, il nous donne des pistes pour que celui-ci continue à nous faire gagner du temps, au lieu de nous en faire perdre.

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Ce livre devrait parler à beaucoup d’entre nous… Moi il m’a fait réfléchir à ma façon de travailler, et m’a incitée à revoir quelque peu mes méthodes… Je vous le conseille vivement.

A Durée Déterminée, plongée dans la génération Y !

La couverture du roman de Samantha Bailly fait plus penser à une affiche de film qu’à une couverture de livre. On y voit de jeunes gens souriants, un ordinateur posé sur un bureau, des cafés,…

A première vue j’ai pensé que le livre nous entraînerait dans les aventures d’étudiants, façon l’Auberge Espagnole. C’était peut-être dû au personnage masculin en bas à gauche, qui a des airs de Duris… Enfin, dans tous les cas, cela ne collait pas trop avec le titre.

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En fait, ce roman nous présente le quotidien des employés de chez Pyxis, une entreprise française spécialisée dans le divertissement. Vue de l’extérieur, cette boîte a tout pour attirer les jeunes diplômés. Qui n’aimerait pas travailler dans les mangas et les jeux vidéos ?

Pourtant, il suffit de très peu de temps dans le grand open space, pour se rendre compte que les apparences sont trompeuses…

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Quand j’ai sollicité ce titre auprès de son éditeur JCLattès, j’ignorais qu’il s’agissait d’une suite du roman Les Stagiaires, que je n’avais pas lu. Mais cela ne m’a pas gênée, car même si l’on retrouve des personnages déjà rencontrés dans ce précédent opus, les deux histoires peuvent être lues séparément.

Ici, nous suivons Ophélie, 23 ans, qui vient de terminer un stage chez Pyxis, et de signer son premier CDD. Elle nous raconte la vie en entreprise, à travers des anecdotes simples mais qui nous permettent de cerner pas mal de choses, et notamment le rapport de la génération Y au travail. Ophélie a beau ne pas adorer sa boîte, et voir de nombreux points négatifs, elle n’a qu’un but à moyen terme : décrocher le CDI !

Pour parvenir à son objectif, elle se dévoue corps et âme à son travail, et n’hésite pas à quitter le bureau à 21 h 00 pour toucher un salaire rédhibitoire…

La jeune femme nous parle aussi de ses sorties, de ses histoires de cœur, de sa famille. Mais l’on constate que l’entreprise occupe de toute façon, une place centrale dans sa vie.

Parallèlement, nous  découvrons aussi l’histoire de Samuel, chercheur coincé sur sa thèse depuis plusieurs années… qui souffre de dépression et se retrouve contraint de travailler pour subvenir à ses besoins. Samuel est embauché chez Pyxis, et découvre un monde absolument nouveau pour lui, qu’il va nous décrire également…

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Pour vous donner un petit avant goût, je vous colle un passage du roman, qui m’a bien fait rire, et que j’ai lu à mon homme, puisqu’il travaille dans l’informatique et m’a déjà maintes fois relaté des situations assez semblables…

informatique

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A  Durée Déterminée est un roman contemporain, totalement dans son époque. Il brosse un portrait d’une génération à laquelle j’appartiens et dans laquelle je me reconnais forcément.

J’avais peur que l’auteure parte trop dans les clichés et nous propose une image assez peu crédible de l’entreprise, mais très vite mes craintes se sont trouvées infondées. Le livre présente des personnages plus vrais que nature, auxquels il est très facile de s’identifier et de s’attacher.

J’ai adoré suivre les aventures d’Ophélie et de Samuel. Leurs espoirs vis à vis du monde du travail, et les frictions qu’ils rencontrent par rapport aux managers sont totalement crédibles. Il ne s’agit pas de dresser un portrait à charges de l’entreprise. Certes l’image n’est pas rutilante, mais elle a le mérite à mon sens d’être proche de la réalité pour bon nombre de jeunes actifs.

L’auteure a intégré des passages de communications Facebook, et des échanges de SMS. Parfois je trouve que cela tombe dans certains bouquins comme un cheveu sur la soupe. Mais là au contraire, cela complétait le récit à merveille. Nous voyons que les personnages sont en permanence connectés, et font un usage intensifs de la messagerie interne de l’entreprise : Communicator. Cela m’a semblé tout à fait représentatif de notre époque, car je connais pas mal de personnes pour qui Skype est le vecteur de communication privilégié, même pour parler à un collègue dans le même bureau…

 Au cas où cela ne se serait pas ressenti dans mon avis, je vais le noter très clairement, ce bouquin m’a énormément plu. J’ai été triste de le refermer, et envisage très sérieusement de lire les Stagiaires, l’opus précédant. J’ai envie de retrouver le petit monde d’Ophélie et de ses collègues…

Du sourire dans les e-mails !

Salut lecteur du vendredi ! Aujourd’hui je te propose un petit billet d’humeur, sur lequel j’espère que tu auras quelque chose à ajouter ! 🙂

Tu viens d’arriver au bureau, d’enlever ton manteau, d’allumer ton PC, qui a pris 8 minutes pour installer 372 mises à jour sans te demander ton avis, avant d’ouvrir laborieusement ton logiciel de messagerie. Tu n’as même pas encore pris ton premier café/thé (ça le fait pas trop de courir à la machine à café en arrivant quand-même…). Bref, tu es tout juste prêt à entamer une journée de travail, et là… il arrive. Il s’affiche devant toi : LE PREMIER MAIL de la journée.

Et ce mail… pas de bol, il ne comporte aucune formule de politesse, pas le moindre petit « bonjour », pas de « Monsieur, » de « Madame, », rien que dalle.

Au mieux l’auteur a directement lancé le sujet « vous trouverez ci-joint… blablabla » avant de conclure par du rien, pas de « cordialement » encore moins une « bonne journée ». Au pire, il n’a même pas jugé nécessaire d’inclure un quelconque texte et t’a simplement envoyé un attachement, avec sa signature automatique, et basta. A croire qu’il a paramétré ton adresse mail sur son scanner et qu’il t’envoie les documents directement… Machine to… Human…

Certes nous évoluons dans une société très stressée, et nous manquons tous à un moment donné de temps pour bien faire les choses. Mais quand-même, si l’on pouvait prendre deux précieuses secondes pour réfléchir à un tout petit point, je pense que cela pourrait nous faire à tous le plus grand bien.

Vous avez déjà essayé de chronométrer le temps que cela prenait de saisir un mot comme « bonjour » au clavier ? Non. Pourquoi ? Car c’est impossible de chronométrer un acte pareil, tellement il est rapide !

Et pourtant, un « bonjour », voire mieux un « bonjour [prénom] » c’est la base d’une communication réussie. Ce n’est pas la cerise sur le gâteau, le truc qui vous fera passer pour le mec/la nana trop gentil (ce n’est pas la mode d’être gentil en 2016 car beaucoup confondent gentillesse et faiblesse). C’est juste la politesse de base. On ne devrait pas faire l’impasse dessus… quelque soit notre état de stress.

Car quand le « bonjour » manque, cela ne fait pas plaisir, surtout si ce mail est le premier de la journée, surtout s’il est suivi de dizaine d’autres mails du même style… C’est une accumulation de mails de ce type, d’attitudes de ce style, qui fait que l’on se déshumanise, et que l’on en vient à des burn-out, à des pétages de plomb, à des dépressions en cascades.

Sans aller jusque là, il n’est jamais plaisant de recevoir un message sans aucune marque de politesse. Je pense que l’on s’accordera tous là-dessus, non ?

Alors en ce joli vendredi ensoleillé, je vous suggère à toutes et tous qui travaillez sur PC et envoyez des mails, d’entamer vos messages par un joli « Bonjour [prénom/nom] », et pourquoi pas, si vous appréciez un minimum votre interlocuteur, de les conclure par un « bonne journée ». A 17 h 00 vous pourrez même vous fendre d’un « bon week-end » (si vous quittez le bureau à midi, évitez… cela peut avoir un effet inverse sur le destinataire, s’il a encore tout l’aprem à tenir et que sa journée est compliquée). Vous verrez, cela ne mange pas de pain, et généralement, la sympathie attire la sympathie. La surprise sera bonne quand dans une semaine ou deux, votre interlocuteur prendra les devants et vous souhaitera à son tour… un agréable week-end. :-p On essaie ?

 

Au fait, rien à voir mais puisque j’évoquais les mises à jour de Windows… vous voyez une différence vous quand votre PC fait 372 mises à jour ? Moi jamais…

Ces petites choses qui m’agacent au bureau…

Aujourd’hui, petit billet d’humeur, très léger, et à visé humoristique, sur le thème du bureau… J’espère par avance que cela vous fera sourire, car c’est le but !

Je vais vous lister 5 petites choses qui m’agacent au travail.

1- Les démarcheurs téléphoniques

Je sais bien qu’ils ne font que leur travail, mais certains démarcheurs ne sont pas vraiment très fins. Le téléphone sonne, en numéro masqué, ou avec un numéro à 72 chiffres qui commence par l’indicatif du Bénin. Ce numéro vous l’avez remarqué (sauf s’il est masqué bien-entendu) car c’est la douzième fois qu’il s’affiche, et qu’à chaque fois, bien que vous ayez décroché à la première sonnerie, il n’y avait personne au bout du fil.

Vous l’avez googlisé, car vous n’êtes pas aussi bête qu’il n’y parait, et il est listé comme « arnaque téléphonique » ou « démarchage intempestif ».

Vous décrochez à nouveau, prêt à vous faire raccrocher au nez une fois de plus, et articulez un « [nom de votre société] bonjour ! » enjoué, dans lequel vous ne parvenez pas totalement à masquer une pointe d’exaspération. Et là, miracle, après un blanc de quelques secondes et quelques grésillements, un correspondant prend la parole et demande à parler à la personne responsable de [au choix la facturation/la téléphonie/le recrutement/…]. Derrière lui, vous entendez environ dix personnes qui énoncent exactement la même chose, sur le même ton monocorde. Comme vous êtes une Assistante compétente, vous n’allez pas lui passer la personne concernée aussi facilement. Vous lui demandez l’objet de son appel.

Et là, le correspondant mystère vous débite un discours tout prêt, vous informant qu’il souhaite s’entretenir avec la personne au sujet d’un projet concernant [la facturation/la téléphonie/le recrutement/…]. Vous voilà bien avancée… Vous avez bien flairé le démarchage et savez que vous ne transférerez pas l’appel. Mais vous ne pouvez pas lui annoncer comme ça, alors vous insistez pour en savoir un peu plus… Il ne peut rien vous dire, et vous fait comprendre par des termes très vagues, que vous n’êtes pas digne de confiance… que le mieux que vous puissiez faire, vraiment, c’est de transférer cet appel de la plus haute importance, et vite. Il ne vous reste plus qu’à trancher par un « Nous ne sommes pas intéressés. Merci. Bonne journée ! » et raccrocher rapidement, avant que l’interlocuteur vous interroge « ah bon vraiment ? Vous êtes la personne décisionnaire ? ».

 

2- Les open spaces

Certes ce n’est pas vraiment une « chose qui m’agace » mais bien une configuration de bureau. Ceci dit, les open spaces sont des nids à agacement, en ce sens qu’ils contraignent à co-exister dans un ensemble ouvert, ce qui n’est pas toujours évident-évident…

J’ai déjà eu l’opportunité de travailler dans des open spaces bien étudiés, où le sol était moquetté, et chaque poste équipé d’un casque pour le téléphone. Nous ne souffrions pas du bruit, et c’était vraiment formidable. Mais… cela reste à mon sens une exception.

La plupart du temps, les open spaces ne sont pas très bien conçus, et il faut supporter le collègue qui hurle dans son téléphone, celui qui renifle non-stop au lieu de se moucher, celui qui tapote son stylo sur le bord du bureau, et celle qui arpente les couloirs en talons qui font clac clac clac, le tout en essayant de rester concentré sur ce dossier super compliqué qui demande un maximum d’application !

L’open space permet de caser un maximum de personnes en un minimum de place, mais je reste convaincue qu’à moins de l’agencer de façon vraiment futée, il n’est vraiment pas la meilleure solution pour optimiser la productivité des travailleurs. Et vous, qu’en dites-vous ?

 

3- Les guerres de clim

C’est prouvé, les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes besoins en matière de chauffage et de climatisation. Les femmes sont moins musclées en général, et donc plus frileuses (les muscles produisent de la chaleur et nous servent en quelque sorte de chauffage interne !). Si si je vous assure, cela ne vient pas de moi ! Donc, les hommes ont tendance à vouloir régler le chauffage moins chaud que les femmes, et à activer la climatisation, alors que les femmes ont froid, ou du moins n’ont pas besoin de clim.

Quoi de plus désagréable que d’avoir froid au bureau ? Et bien cela peut vite devenir votre lot quotidien si vous partagez un bureau avec un individu de sexe masculin et que vous êtes une femme… L’inverse est probablement embêtant aussi… !

 

4 – Celui qui ne sait pas écrire un mail

Il ou elle est un collègue, ou un client, ou un fournisseur. Peu importe, mais il ne connait pas les règles de base de la communication, ou pire, il s’en fout. Ses mails n’ont aucun objet, ce qui est super pratique pour les archiver et retrouver une information par la suite. Vous en conviendrez… Ils commencent sans aucune formule de politesse, et sont rédigés à la va vite, sans aucune relecture. Au final, vous avez pris l’habitude de reformuler le contenu du message, pour essayer d’y comprendre quelque chose, ou en tout cas vous assurer que vous avez bien compris ce que votre correspondant essaie de vous signifier…

5 – Celui qui t’appelle à 12 h 03 ou 17 h 01

Je ne sais pas chez vous, mais moi au travail, j’ai toujours des gens qui m’appellent juste avant les pauses, voire deux ou trois minutes après l’heure théorique de la pause. Client, collègue, peu importe, on se fiche de qui il s’agit, mais il a le chic pour vous appeler quand vous êtes debout, le sac sur l’épaule, prête à partir en pause déjeuner, ou à filer à un rendez-vous urgent, après votre journée de bureau… Conscience professionnelle oblige, vous répondez, et généralement… l’appel dure de longues minutes, pour ne rien dire de très intéressant, ni de très urgent ! Attention, je ne suis pas du genre à regarder ma montre et à faire un décompte quand l’heure de la pause arrive. Je peux moi-même téléphoner à quelqu’un pendant sa pause, car je ne fais pas attention. Mais je dénonce ici ceux qui ont le chic pour faire cela de façon répétée. Nuance !

 

A vous maintenant de me faire sourire avec vos anecdotes et vos petits trucs agaçants au travail ! Allez, j’attends vos commentaires ! 🙂