Bergamo, on y retourne ?

Mon premier billet sur Bergame était un poil long… Donc j’avais conclu en vous donnant rendez-vous ultérieurement, pour visiter la Basilique et la Cathédrale… Voici l’heure d’entamer la suite de la visite…

La Cathédrale se trouve, en toute logique Piazza del Duomo, dans la ville haute. Elle est dédiée à Saint Alexandre, le saint patron de la ville.

Bergamo

Comme souvent, elle fut érigée sur les bases d’un édifice pré-existant. Celui-ci était initialement dédié à Saint Vincent. Mais il ne reste plus beaucoup de traces de l’édifice antérieur. En tout cas, sûrement pas la façade, bâtie dans un style classique, en pierre blanche.

La façade est précédée d’un pronaos, c’est à dire une avancée, qui protège l’entrée de l’église.

Bergamo

Bergamo

Le jour de notre visite, il y avait un mariage dans la cathédrale. Mais comme la cérémonie se déroulait dans une petite chapelle latérale, nous avons pu entrer dans la cathédrale, et visiter le reste.

Cathédrale de Bergamo

Les curieux regardent la cérémonie du mariage… :-p

Cathédrale de Bergamo

Les amateurs de décoration chargée et de peinture y passerons probablement un certain temps… Nous, je dois avouer que ce n’est pas ce que l’on préfère. Sans dire que l’intérieur de l’édifice nous a laissé de marbre (elle est bien bonne celle-là !) je vous dirai que nous avons plus apprécié celui de la basilique voisine… et pourtant là-aussi il y avait de la déco à gogo !

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La Basilique est située entre la Cathédrale et la chapelle Colleoni. Lorsque je dis « entre » il faut l’entendre au sens le plus littéral du terme. La basilique est quasiment encastrée entre ces deux autres bâtiments.

En 1100, la ville de Bergame fit face à une terrible épidémie de peste. Les bergamasques demandèrent de l’aide à la Madonne, et promirent de lui dédier une église, si elle les protégeait de la peste… En 1137, chose promise, chose due : la construction débuta.

Bergamo

Vous voyez ici tout à droite, le baptistère ; au centre la chapelle Colleoni, et à gauche, l’entrée de la basilique.

Des Leoni rossi (lions rouge) en marbre gardent l’entrée.

Bergamo

Bergamo

Une fois à l’intérieur, vous pourrez admirer des peintures, des stucs, des sculptures, des tapisseries. C’est beau à s’en dévisser le cou, ou à foncer dans d’autres visiteurs, tant on a du mal à regarder devant soi !

Bergamo

Bergamo

Bergamo

Je dois dire que même si l’on s’y connait peu en art religieux, et que l’on pense ne pas spécialement apprécier cela, il y a de quoi être surpris par la grandeur de cette basilique, et par la finesse des décorations. Je doute qu’il soit possible de rester impassible…

Dans tous les cas, si vous avez l’occasion de visiter Bergame, il vous sera difficile de faire l’impasse sur le trio : Cathédrale, Basilique et Chapelle Colleoni, toutes trois situées dans la ville haute, sur la même place ; et toutes trois visitables gratuitement !

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Piacenza, une visite… plaisante [Italie]

Piacenza (Plaisance en version française) est une ville d’Emilie-Romagne, située à la frontière entre l’Emilie-Romagne et la Lombardie. Plus proche de Milan que de Bologne, la ville profite largement de l’influence de la capitale économique. D’ailleurs, c’est en rédigeant ce billet que je me suis aperçu que Piacenza était en Emilie-Romagne, et pas en Lombardie, comme je l’avais longtemps cru !

Nous sommes arrivés un mardi du mois d’août 2016, aux alentours de midi. Après une pause revigorante chez Naturone (billet spécifique à (re)découvrir en cliquant sur le lien), nous nous sommes lancés à la découverte de la ville.

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Un peu d’Histoire…

Il faut savoir que Piacenza a longtemps été unie à sa voisine Parme, avec qui elle formait le duché de Parme et Plaisance, dominé par la famille Farnese, à compter du XVIème siècle.

On surnomme Piacenza la « primogenita« , la première née, autrement dit l’aînée, puisque cette ville fut la toute première à demander son annexion au royaume de Sardaigne, dans le cadre de l’unification italienne.

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Un peu de gastronomie…

Continuons dans les généralités, car mine de rien, il y en a quelques-unes à énoncer, pour bien cibler Piacenza !

Piacenza est une province marquée par la production laitière. C’est dans la région que l’on produit le Grana Padano, fromage à pâte pressée cuite, cousin du Parmesan.

Le Grana diffère du Parmesan, non pas par sa technique de réalisation, mais par sa zone de production, bien plus étendue. D’autre part, les vaches qui produisent le lait pour sa fabrication ont une alimentation moins encadrée (les vaches laitières dont le lait sert pour le Parmesan ne peuvent manger que de l’herbe et du foin).

 

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Revenons maintenant à la ville elle-même…

Si les alentours du centre ville n’ont pas un grand intérêt, (et nous avons vraiment pu nous en rendre compte puisqu’une déviation nous a contraints à en faire plusieurs fois le tour !) le centre lui, est tout à fait plaisant, sans aucun jeu de mot. On s’y balade avec plaisir à pied, et je pense que nous aurions pu le faire également en vélo, surtout en août car la circulation était assez réduite.

Piacenza #Italia

Comme nous avions un hôtel avec parking à Piacenza même, nous avons laissé la voiture et pris un bus (« pullman » en italien) pour rejoindre le centre ville. Le ticket 1 h coûte 1,20 €.

Piacenza #Italia

Nous avons découvert le Palais Farnese, énormissime édifice dont la construction a débuté au XVIème siècle. Commandé par la duchesse de Parme, Marguerite d’Autriche, il a dû être repensé en cours de construction, pour faire face à un manque de fonds et reste encore aujourd’hui, inachevé. Malgré tout, ce palais est impressionnant par ses dimensions.

Le but de ce palais, était d’accueillir la famille Farnese, tout en symbolisant son pouvoir. Et je crois qu’il n’y a pas de doute là-dessus, le palais en impose totalement !

Il se visite, puisqu’il abrite différents musées, et nous aurions bien aimé le faire mais malheureusement en période estivale, il est fermé à compter de 13 h 00, et nous sommes arrivés à 14 h 00… Tant pis. Nous avons dû nous contenter d’un petit passage par sa cour.

Piacenza #Italia

Palazzo Farnese (1)

Cinéma de plein air - Pavia

Piacenza possède un joli centre ville, riche de nombreuses églises. Mais avant de nous adonner à notre passion, la visite de bâtiments religieux, nous avons fait un passage par la place qui nous semblait la plus représentative de la ville, celle que tous les sites, tous les guides qui parlent de Piacenza, utilisent pour illustrer leurs propos…

La Piazza dei Cavalli, doit son nom à deux statues équestres de Francesco Mochi (1580-1654) datant de 1626 et de 1622-1625.

Depuis la place, on peut admirer le Palazzo Gotico, que les habitants abrègent « Gotico » tout simplement. Sa construction remonte à 1281, et fut retardée par une grande épidémie de peste. De grandes arcades brisées (typiques du style gothique) forment sa base, en marbre rose vénitien et pierre blanche, tandis que l’étage supérieur contraste, puisqu’il est construit en briques.

Tout comme le palais Farnese, le Gotico n’est pas terminé. Les plans d’origine prévoyaient un bâtiment à base carré, plus vaste. De nos jours, ce bel édifice accueille des expos.

Piacenza

#Piacenza #Italia

Piacenza

Ci-dessus, la piazza dei Cavalli, le Gotico (vu du dessous, et de l’angle de la place).

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La Piazza Duomo ne m’a pas totalement séduite car elle est assez ouverte, trop à mon goût et que l’on trouve peu de bars. Non, ma passion n’est pas de courir les bars, mais je trouve les places bien plus agréables quand elles sont bordés de terrasses ! Forcément, elles s’en retrouvent bien plus animées.

Cette place m’a semblé assez peu vivante comparée à d’autres places italiennes, qui sont clairement les centres de vie de ces villes.

Elle reste néanmoins jolie, avec un centre en gazon, et son Duomo, forcément !

Piacenza #Italia

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Ici, ce sont plutôt des gelaterie (glaciers) même si nous avons trouvé un petit café tout simple à l’accueil sympathique (toujours Piazza del Duomo). Malgré la chaleur j’ai pu boire un thé chaud (English Breakfast en sachet) alors que dans certains bars italiens c’est impossible.

Nos boissons sont arrivées avec deux mini tartines de fromage (?) / beurre (?) / huile (?) aux herbes. Nous n’avons pas su reconnaître la nature de cette tartinade mais c’était sympa ! En plus les prix étaient corrects : 1,50 € le thé et 2,50 € le Lemon soda.

Infusion en cours...

À noter, au Principessa, c’est le nom du café, on servait aussi des glaces aux légumes. Elles ont débarqué en Italie en 2015, et sont assez faciles à trouver en supermarché ou dans les cafés. Ce sont des glaces vegan, à la carotte et au citron, à la courge, ou encore à la tomate et fraise. Par contre il n’y a pas de miracle, elles contiennent sucre, sirop de glucose et huile de coco ! Nous n’avons pas testé.

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Piacenza #Italia

Côté shopping…

Piacenza possède une petite rue commerçante, la rue du XX Settembre que vous trouverez près de la Piazza dei Cavali. OVS, Tally Weil, H&M… en août ce sont les soldes alors nous y avons fait un saut ! Chez OVS le rayon cosmétiques est énorme et il y a un corner Essence… Mais chut, cela reste entre nous.

Faut-il vous préciser que vous trouverez aussi un Kiko ?

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Revenons-en à des aspects plus culturels…

 

La Basilica Catedrale Santa Maria Assunta (1122) abrite le cercueil de Giovanni Battista Scalabrini, un évêque canonisé. C’est le Duomo (la cathédrale) de la ville de Piacenza.

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Sur le campanile, levons les yeux et découvrons la cage dans laquelle les brigands du moyen-âge étaient enfermés ! So médiéval !

Le campanile justement, dont la construction est postérieure à celle du Duomo (le duomo a été commencé vers 1122 et le campanile en 1333), est surmonté d’un ange de cuivre doré. Son petit surnom est Angil dal Dom (ange du duomo). 

Piacenza - le campanile

La façade de la cathédrale romane, présente la particularité d’être de deux couleurs. En bas, elle est en marbre rose, et au dessus, en grès.

Trois portails permettent d’entrer dans l’édifice. Ils sont surmontés par une superbe rosace.

L’intérieur quant à lui, est décoré dans un style baroque.

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Nous avons été surpris par l’espace dans la cathédrale. L’impression est renforcée par le fait qu’elle n’est pas remplie de bancs. On avance déjà sur une bonne longueur avant de trouver les premiers bancs. Et du coup, on se rend bien compte de la distance parcourue !

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Duomo Piacenza

Piacenza - Duomo

La cathédrale possède également une impressionnante crypte riche de pas moins de 108 colonnes !

Piacenza - Duomo

Comme souvent dans les cryptes des cathédrales, on trouve des reliques, et notamment celles de Sainte Justine, martyre chrétienne.

Piacenza - Duomo

Piacenza - Duomo

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Si vous n’en avez pas marre des églises, signalons la Chiesa di Santa Maria della Pace (XVIème s.) et la Salla dei Teatrini qui est une ancienne église.

La Basilica San Antonino (ci-dessous) est en travaux à l’intérieur, mais elle mérite malgré tout une visite.

Piacenza - San Antonino #Emilia-Romagna

À proximité, il y a le théâtre.

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Pour tout visiter en détails et découvrir les musées, une journée ne suffira clairement pas. Mais en une bonne demi-journée nous avons pu voir pas mal de choses et repartir sans nous sentir frustrés ! Piacenza nous a bien plu et nous sommes ravis de la découverte.

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La visite virtuelle vous a t-elle plu ? Je l’espère vivement. N’hésitez pas à réagir en commentaires ! A presto ! 🙂

Pavia [Italie]

Bonjour tout le monde. Aujourd’hui je vous propose une petite virée de l’autre côté des Alpes, à la découverte de la ville lombarde de PAVIE.

Andiamo?

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Pavia est une jolie ville avec de nombreux bâtiments religieux et une université parmi les anciennes d’Italie.

Nous avons trouvé à nous garer gratuitement le long du fleuve, près du Château. C’était inespéré selon le Routard et pourtant nous sommes tombés sur un parking presque vide ! Le château étant fermé le lundi, et notre visite se déroulant un lundi, cela peut expliquer notre « chance » !

Pavia - Castello

Pavia - Italia

Pavia - Italia

Nous avons donc visité l’extérieur du château des Visconti, admiré ses hauts murs de brique rouge, datant de 1360.

Le panneau explicatif à l’entrée nous a appris que le domaine des Visconti s’étendait alors sur une dizaine de kilomètres, en une grand réserve de chasse qui rejoignait la Chartreuse de Pavie ! (Chartreuse que nous n’avons pas visitée faute de temps. Il parait selon le Routard que la visite est obligatoirement guidée, par un Moine, et dure 1 heure. Elle est en italien, ce qui m’aurait bien plu mais aurait pu être longuet pour mon homme !).

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Université - Pavia #Italia

L’université de Pavie est énorme également et abrite de grandes tours. Comme le guide du Routard boudait dans la voiture et qu’aucun panneau ne nous renseignait, nous n’avons pas su à quoi servaient ces fameuses tours.

C’est par la suite, en visitant Bologne qui elle aussi conserve plusieurs tours similaires, carrées en brique rouge, sans décoration particulière, que nous avons appris l’histoire de ces construction. En fait, il semblerait que ces tours n’avaient pas vraiment de vocation défensive, mais servaient plutôt à symboliser la puissance des familles qui les faisaient ériger…

Désormais à Pavie, il reste cinq tours : trois sur la piazza Leonardo da Vinci, et deux via Luigi Porta. Elles datent des XI-XIIème siècles.

Université - Pavia #Italia

Pavia

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Pavia #Italia

Il faisait très chaud le jour de notre visite, et les rues étaient plutôt désertes, mais nous avons continué la balade malgré tout, motivés par l’envie de découvrir cette ville majestueuse !

San Francesco (3) Pavia

L’église San Francesco (XIIIème siècle) nous a séduits avec ses murs en pierre brute et son plafond de bois. Au départ elle semble vide et simple, avec son style romano-gothique. Mais les chapelles latérales ajoutées par les riches familles de Pavie, un peu plus tard, apportent une foule de peintures et statues. Lorsque l’on approche de l’autel, on remarque aussi que le plafond est décoré…

San Francesco (4) Pavia

Pavia - San Francesco

San Francesco (9)

Pavia - San Francesco

Pavia - San Francesco

Pavia - San Francesco

Nos pas nous ont portés à la basilique San Michele, dont la façade avec ses sculptures usées fait très ancienne. En réalité elle ne date « que » des XI-XIIème siècles (!!).

San Michele (1) Pavia

L’intérieur abrite de nombreux tableaux, des morceaux de fresques, une Madona del Rosario avec son baldaquin (voir à droite sur la photo ci-dessous). Il y a aussi une petite crypte.

San Michele (3)

Le Crucifix de Teodote en argent et dorures sur bois semble très moderne. Mais un petit panneau indique qu’il date du Xème siècle !

San Michele (9)

San Michele (6)

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Le Duomo reste le bâtiment religieux majeur. Le contraste est saisissant entre l’extérieur en briques rouges et l’intérieur très clair et lumineux. On a une impression d’immensité vraiment saisissante ! La Cathédrale a été construite à partir de 1488 et la coupole date elle, de 1885.

Duomo Pavia (4)

Pavia - Italia - Duomo

Pavia - Italia - Duomo

Duomo Pavia (1)

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Le resto rapide végétarien que j’avais repéré était fermé pour congés (Mai Pagura_ »jamais peur » en dialecte local). Nous avons croisé d’autres restos offrant des plats VG mais la plupart étaient fermés soit pour congés soit car nous étions lundi. Le lundi c’est moisi (?). Nous avons donc fait un saut de puce au centre commercial Minerva et acheté de la salade de quinoa au rayon traiteur ! 3,50 € le repas pour deux, qui dit mieux ?! À noter, il y a du choix même pour les végé-chiants : quinoa, couscous vegetarien, taboulé, pains individuels vendus au pois, focaccie et pizze…

Viale Cesare Battisti 42 – 27100 Pavia (PV)

À noter également, le parking couvert (et donc frais) est gratuit pendant 1 h 30. Pensez à faire valider le ticket en caisse !

En repartant nous sommes « tombés » sur le pont couvert et avons pu y poser nos baskets et faire quelques clichés avec le Duomo en arrière plan, avant de repartir pour Vigevano !

Pavia - Pont Couvert

Pavia - Pont Couvert

Modèna, nous revoilà !

Modena est une belle ville que nous avions déjà visité l’an dernier (vous retrouverez mon premier article ici). Nous étions restés un jour seulement et aurions bien pris plus de temps pour profiter de l’endroit… Alors nous avions prévu une nouvelle étape sur place cette année.

En fait, pour être précis, la ville n’est pas énorme, et on a assez rapidement fait le tour des principaux centres d’intérêt. Mais, il est plaisant de s’y promener, et de prendre le temps de flâner. Donc si la visite en une seule journée est largement faisable, je vous conseillerais de prévoir malgré tout 48 heures minimum, pour goûter pleinement aux charmes de la ville du vinaigre balsamique !

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Nous avons rejoint Modena depuis notre hôtel de Campogalliano, en voiture. En nous garant à Giovanni di Tien Anmen gratuitement, il nous a fallu marcher un peu le long du stade et des murs bof bof, avant de rejoindre le centre. Mais ce n’était pas insupportable du tout !

Je vous mets quelques clichés pris le long du chemin, pour l’ambiance !

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La Chiesa Santa Maria Pomposa est une église petite et assez sobre, qui se visite rapidement. Elle date du XIIème siècle. L’intérieur était un peu trop sombre pour prendre de belles photos, mais honnêtement, je n’ai pas été subjuguée par la visite. Je ne dis pas que cela ne valait pas le détour, pas du tout, mais ce n’est pas dramatique si vous n’avez pas l’occasion de la visiter.

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Nous avons retrouvé la piazza Roma avec ses fontaines que nous aimons tant… Elles n’ont pas vraiment d’intérêt culturel. Ce sont des jets verticaux, récents (j’ai cru comprendre que la place avait été réaménagée en 2015). Mais elles font le bonheur des enfants et des touristes qui n’ont aucune honte à passer tout près (voire carrément dedans) pour se rafraîchir !

Sur les bords de la place, des bancs en marbre recyclé permettent de faire une pause, de se détendre en regardant les mômes qui ne se lassent pas de jouer avec les fontaines. Les bancs ont apparemment coûté 900 € pièce, et fait râler pas mal d’habitants… On peut les comprendre pour le coup.

Il y a peu, on trouvait ici un parking, qui a été supprimé. Les travaux ont été particulièrement coûteux, et pas forcément du goût de tous les habitants, encore une fois. Mais personnellement, je trouve le résultat vraiment réussi…

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Après avoir pris des dizaines de photos et nous être trempés dans les jets des fontaines, nous avons fait un tour à pied jusqu’au Duomo, et admiré la Ghirlandina, la tour dans laquelle il est possible (et même fortement recommandé) de grimper !

Dans le jeu de qui a la plus haute, Modène n’a pas trop à rougir. Sa fameuse tour mesure 89,32 mètres ! Elle est plus petite que la Torre degli Asinelli de Bologne (97,2 mètres), ou que le Campanile de la Place San Marco à Venise (98,6 mètres), mais reste fort imposante !

Et en plus, elle est réellement belle ! Enfin, cela n’engage que moi, mais personnellement je trouve cette tour originale, reconnaissable entre mille.

Au départ, elle assumait un rôle civique, puisqu’elle informait les habitants de l’ouverture et de la fermeture des portes de la ville médiévale.

Pour avoir l’immense bonheur de gravir les marches qui vous porteront en haut de la Ghirlandina, il ne vous faudra débourser que 3 €. Aucune raison alors de se priver de la vue imprenable qu’elle offre sur Modène !

 

 

 

Le duomo me plait particulièrement. Je vous donne son nom complet, pour le principe : La cattedrale metropolitana di Santa Maria Assunta in Cielo e San Geminiano.

Ceci étant dit, il a été bâtie à l’endroit où fut enterré le saint protecteur de Modène, San Geminiano. Avant sa construction, deux églises avaient déjà été implantées au même endroit. C’est souvent ainsi que cela se passe avec les cathédrales ; elles remplacent d’anciens édifices, en reprennent parfois des morceaux, puis évoluent sur plusieurs siècles…

La construction de la cathédrale a débutée en 1099, dans un style roman, et s’est achevée en 1319.

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J’aime particulièrement la sublime rosace qui orne sa façade. Celle-ci a été rajoutée par la suite, au XIIIème siècle.

Les portes latérales, sont magnifiques également, tout en finesse…

L’intérieur de la cathédrale est tout aussi beau que sa façade. Ce qui saisit immédiatement lorsque l’on entre dans l’édifice, c’est le grand jubé en marbre sculpté.

La première fois, je l’avais cru en bois, pour sa teinte beige-brune. Mais il s’agit bien de marbre, et les sculptures représentent la Passion du Christ.

Le reste est assez sobre, loin des cathédrales baroques où chaque centimètre carré est recouvert de fresques. C’est joli aussi, mais elles se ressemblent. Alors que là, il y a vraiment des éléments marquants, que l’on ne voit qu’ici… dont le fameux jubé.

Sous le jubé, l’on trouve le passage pour accéder à la crypte, dans laquelle se trouve le tombeau de San Gemiano.

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Intérieur de la cathédrale de Modène

 

Le jubé

 

 

 

 

La crypte, avec ses nombreuses colonnes

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La crypte, avec le tombeau de San Gemiano

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Détail de marqueterie

Nous avons passé un temps considérable à admirer la cathédrale, que nous avions pourtant déjà visité il y a un an. Je vous confirme que vraiment, celle-ci mérite et re-mérite la visite ! Puis nous sommes ressortis pour continuer notre balade…

Puisque nous étions déjà venus à Modène et que nous avions visité les incontournables, cette année nous étions plus libres de suivre nos envies, et d’aller vers les rues qui nous attiraient, sans même regarder notre plan !

Nous avons fait un petit passage par le centre d’information touristique, qui se situe juste à côté de la Cathédrale. A Modène, l’on peut emprunter des vélos gratuitement. Oui, vous avez bien lu, gratuitement, en laissant juste 20 € de caution par vélo, en espèces. Cela ne prend que 5 minutes maximum, et vous pouvez ensuite vous rendre aux bornes C’Entro in Bici (il y en a une à 2 minutes à pied du bureau touristique) et prendre votre bicyclette !

Alors bien-sûr, ce ne sont pas des vélos de compèt, mais ils sont globalement bien entretenus, et tout à fait fonctionnels ! Pour visiter cette ville toute plate, c’est vraiment au poil !

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Nous avons donc roulé sur les pavés, sillonné les rues et accroché nos cadenas à une bonne dizaine de poteaux différents, le temps de « visiter » une boutique de fringues ou de bidouilles diverses et variées.

Le seul petit hic, était qu’à la station où nous avons pris nos vélos, aucun n’avait de panier, et que nous avons donc dû nous débrouiller pour pédaler avec nos sacs. Mais cela reste vraiment du détail !

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Et puis, une fois que nous avons eu notre dose de pédalage, nous nous sommes assis en terrasse, au bar Cafélivre… avant de découvrir qu’il y avait bien du café, mais pas l’ombre d’un seul livre ! 2,50 € shakerato, c’est le prix, et c’est toujours aussi bon…

Le seul point négatif avec Modène, c’est que l’on y trouve un musée de la Figurine, que nous adorerions visiter, mais qui ferme tous les ans pendant le mois d’août… Or, comme mes vacances tombent invariablement en août, je pense qu’il nous sera difficile de visiter un jour ce musée ! A part cela, la ville a tout pour nous plaire…

Pour les amateurs de belles carosseries, sachez qu’on trouve aussi à Modène, le musée Casa Enzo Ferrari, à ne pas confondre avec le Musée Ferrari tout court, à Maranello. Comme nous avions prévu de visiter le musée de l’auto de Turin pendant les mêmes vacances, nous avons zappé celui de Modène… ce sera pour une autre fois !

Et enfin, je ne vous parlerai pas du vinaigre balsamique de Modène, car… je l’ai déjà fait. L’article est visible ici !

Comme j’ai coutume de le dire pour conclure mes articles, j’espère que la visite vous a plu… Pas de meilleure façon de me le faire savoir que de laisser un commentaire ! A presto !

 

A la découverte d’Asti ! (suite)

Asti, ou Ast en piémontais, est une ville du nord de l’Italie, connue essentiellement pour ses vins.

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En effet, dans les provinces d’Asti, Cuneo et Alessandria, sont élaborés les meilleurs vins rouges de la botte, ainsi que des vins blancs. Si je vous dis « Asti Spumante » cela vous dit probablement quelques chose ? Il s’agit d’un vin blanc mousseux, doux, et faible en alcool (généralement, moins de 8 %), obtenu à partir d’un cépage de muscat blanc.

Le vin rouge Barbera est également originaire d’Asti et Monferrato.

Chaque année, Asti est en fête pendant une semaine, à l’occasion de la Douja d’Or, une grande exposition de vins, qui se déroule en septembre. Mais nous avons visité la ville au mois d’août…

Asti est aussi une terre de gastronomie, avec le festival delle Sagre, qui met en avant les produits typiques du coin, et notamment la truffe blanche, toujours en septembre.

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Nous n’avons pas goûté les spécialités culinaires, sacrilège (!) car nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps sur place. Nous n’avons passé que deux nuits à Asti, et en plein mois d’août, la plupart des restos étaient fermés… En plus, sur nos deux journées, nous en avons consacré une à la visite de Turin.

Mais il est clair qu’il nous faudra rattraper notre retard lors d’une prochaine visite ! De toute façon, nous avons découvert que la région était fort intéressante, donc nous prévoyons d’y revenir pour approfondir notre exploration !

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Nous avions prévu de visiter Asti en une demi journée. Mais force a été de constater qu’après 3 heures de balade, nous étions loin d’être rassasiés. Nous ne comptions certes pas tout voir en si peu de temps, mais même sans aller jusque là, nous avions tous les deux le sentiment d’avoir vraiment trop survolé la visite.

Alors le matin de notre départ, nous avons réglé le réveil plus tôt que prévu, et repoussé l’heure de prendre la route, pour pouvoir continuer notre balade…

Cela nous a permis de visiter la Cathédrale.

Elle se trouve relativement loin de l’extra centre, et les alentours sont inhabituellement calmes, comparés aux autres villes italiennes, où souvent l’activité se concentre justement autour du duomo.

En fait, nous avions considéré que la Collegiata di San Secondo, qui se trouve au centre de la ville, sur une grande place bien animée, était la cathédrale. Elle était imposante, vraiment sublime à l’intérieur, et cela ne nous aurait pas semblé illogique qu’elle soit l’édifice religieux principal.

Et bien nous nous trompions. La cathédrale di Santa Maria Assunta e San Gottardo est l’une des églises principales du Piémont. Elle mesure 82 mètres de long, pour une hauteur de 24 mètres.

L’édifice est imposant de style gothique lombard, en briques, et possède un campanile séparé.

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Pas de bol, nous sommes arrivés en même temps qu’un groupe de touristes allemands. Leur guide donnait les explications en parlant très fort, sans se soucier des personnes qui auraient eu l’idée saugrenue de se recueillir… Surprenant ! Et puis comme nous ne parlons pas allemand, nous n’avons même pas pu profiter des explications… eheh…

Malgré tout, la hauteur des murs et la splendeur des décors peints nous ont saisis. Cette cathédrale se lit comme un livre illustré !

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La construction de la première cathédrale d’Asi remonterait au Vème ou VIème siècle, et ferait suite à la démolition de plusieurs églises antérieures, dont les matériaux auraient été réutilisé. Suite à un incendie survenu au Xième siècle, il fallut reconstruire…

Les améliorations successives furent nombreuses, comme souvent pour des édifices de cette importance. La cathédrale visible actuellement daterait du XIII-XIVème siècle.

Un sublime portail latéral fut ajouté ultérieurement. Malheureusement, il était en travaux lors de notre visite… mais cela nous fait encore une excuse pour revenir !

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Il faisait très chaud et le soleil tapait fort lors de notre visite, donc nous n’avons pas admiré l’extérieur de la Cathédrale en détails, et sommes bien vite rentrés au frais…

Asti

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L’intérieur de la Cathédrale est merveilleux… très haut, et entièrement peint. Les fresques baroques ont été réalisées par des artistes milanais : Francesco Fabbrica, Pietro Antonio Pozzi, et bolognais : Bocca.

Partout, il y a des peintures, et pourtant l’ensemble est très lumineux, très beau.

Nous avons beau ne pas être de grands connaisseurs en matière d’art, nous avons pris le temps d’apprécier les tableaux exposés dans la cathédrale…

Asti

Asti

A chaque fois que je vois une coupole peinte, comme celle de la cathédrale d’Asti, une fois la première impression passée, je pense aux difficultés auxquelles les peintres ont dû faire face pour la réaliser… Peindre aussi haut, sur une surface courbe, quel casse-tête ! Et pourtant, le résultat est superbe, et l’on voit d’abord la beauté de l’oeuvre, avant de se rendre compte de la prouesse technique !

Asti

Asti

Asti

Je pense que vous l’aurez compris, la visite d’Asti, et en particulier, de sa cathédrale, nous a beaucoup plu. J’espère que ce petit aperçu vous aura intéressé. N’hésitez pas à le dire en commentaire.

Je vous dis « ciao ciao » et vous quitte avec une petite image des lampadaires d’Asti, avec leurs pieds poilus !

Asti

Asti

A presto !

 

 

Visitons Toulouse !

Salut fidèles lecteurs et visiteurs de passage ! Merci d’être là, à consacrer votre précieux temps à la lecture de mon blog. 🙂

Lors du week-end prolongé du 8 mai, nous avons rendu visite à des amis fraîchement installés à côté de Toulouse. C’était une première pour nous, et l’occasion de découvrir la ville rose. Rappelez-vous, je vous avais déjà parlé de ce fameux week-end, au cours duquel nous avions visité Albi également.

Albi - Toulouse

Pourquoi rose ?

Vous le savez probablement déjà, Toulouse est surnommé la Ville Rose. Ce que vous ignorez peut-être en revanche, c’est pourquoi.

Je vous donne la réponse en image…

Albi - Toulouse

Voilà… à Toulouse, la brique est omniprésente. La ville est donc littéralement rose ! Et cela se vérifie aussi depuis le ciel parait-il… mais je n’ai pas eu l’occasion d’en faire l’expérience.

Derrière Paris, Lyon et Marseille, Toulouse est la quatrième ville la plus peuplée de France. Elle compte plus de 465 000 habitants.

Albi - Toulouse

 

Surprenant, on trouve à Toulouse des bâtiments à colombages, comme à Strasbourg ! Pour moi, les colombages renvoyaient automatiquement à l’Alsace et à la Normandie. Et j’ai été surprise de constater que la technique avait été largement utilisée aussi à Toulouse (et Albi). Ici on l’appelle « Corondage« .

Il resterait à ce jour plus de deux-cent maisons de ce type à Toulouse !

Albi - Toulouse

La Place du Capitole

La principale place de la ville est celle du Capitole, que l’on rejoint facilement via la ligne A du métro… métro fort pratique, soit dit en passant, car il fonctionne sans conducteur, et que les quais sont bordés de portes palières. Mais bon, ce n’est pas le sujet !

Le bâtiment du capitole abrite la mairie et le théâtre. Sa façade est faite de pierre calcaire et… de briques bien-entendu.

Albi - Toulouse

Lors de notre visite, un guide de la ville, réalisé par des étudiants, était lancé (pas littéralement ; on nous le donnait gentiment dans la main^^) et il y avait des animations sur la place, notamment des concerts, en lien avec ce lancement. Du coup, vous le voyez sur les photos, la place était remplie de monde et de barrières !

Juste à côté de la place, se trouve un petit square pour les enfants, avec du mobilier sur le thème des arbres… plutôt sympa…

Albi - Toulouse

Albi - Toulouse

En nous promenant, nous sommes « tombés » sur plusieurs églises, dont nous avons poussé la porte, en curieux que nous sommes…

 

Des églises

L’église du Taur m’a plu pour… son parquet. En effet, nous sommes plus habitués aux sols de pierre dans les églises. Déformation professionnelle (je travaille dans le bois ; la encore pas littéralement) je n’ai pu m’empêcher de remarquer ce détail.

La légende veut que cette église ait été bâtie là où le corps de Saint Saturnin, premier évêque de la ville, s’est détaché du taureau, qui le traînait derrière lui…

On ne faisait pas dans la dentelle en 250 !

Albi - Toulouse

Une fois la contemplation du plancher terminée, j’ai levé le nez et remarqué un orgue de taille conséquente…

Albi - Toulouse

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Albi - Toulouse

Lors de notre visite, le temps était mitigé. Nous avons eu de la pluie le matin, puis le soleil a daigné sortir de derrière les nuages, avant de s’éclipser de façon assez fourbe, pour laisser la place à une averse de grêle !

Malgré tout, les terrasses étaient bien remplies (hormis pendant l’averse bien-entendu).

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Toulouse m’a donné l’impression d’une ville où il fait bon se balader, s’installer en terrasse, aller au resto. Les rues sont rarement désertes, surtout en ce mois de mai, où tout le monde avait envie de profiter du soleil de retour après l’hiver !

 

Saint-Sernin

Je vous parlais un peu plus haut, de l’église du Taur, bâtie là où le corps de Saint Saturnin se serait détaché du taureau. Ce Saint martyrisé en 250, était le premier évêque de la ville. Ses reliques reposent désormais dans la basilique Saint Sernin.

Saint Sernin (Toulouse)

 

Saint Sernin est un édifice roman, dont l’intérieur nous a surpris par sa clarté.

 

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Pendant notre visite, une exposition de différentes œuvres du peintre Arbacas, était en cours. Elle se terminait le 4 juin 2017.

Arcabas est un artiste français, né en 1926. Il réalise des œuvres d’art sacré contemporain, à l’image du polyptyque que vous pouvez admirer ci-dessous…

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Nous n’avions pas prévu de visiter l’église Saint Pierre des Chartreux, car nous n’en avions pas entendu parler. Mais elle s’est trouvée sur notre chemin, donc nous avons poussé la porte…

Eglise Saint-Pierre des Chartreux

De l’extérieur, l’église ne payait pas de mine… et pourtant, la visite nous a bien plu, car elle se fait en empruntant une allée qui passe sur les côtés de l’église, et nous mène au chœur, où nous attend un orgue (encore un !).

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Un peu de culture, savez-vous comment s’appellent ces petits « strapontins » que l’on trouve autour de l’autel ?

Ce sont des miséricordes, également appelée « patience » ou « crédence ». On peut y reposer les fesses sans s’asseoir totalement, ou basculer la tablette de bois, pour en faire un siège. Selon les églises, les miséricordes sont plus ou moins travaillées.

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Basilique de la Daurade

Nous avons échappé à une grosse averse de grêle, en nous réfugiant dans un autre édifice religieux ; la basilique de la Daurade.

Celle-ci présente un intérieur étonnamment sombre, qui je dois le dire honnêtement, ne m’a pas laissé beaucoup de souvenirs.

Dans la précipitation pour échapper à la grêle, nous n’avons pas admiré la façade. Pourtant avec le recul, il semblerait que c’était la partie la plus intéressante, comparée à l’intérieur même du bâtiment.

En effet, cette basilique a été bâtie sur les vestiges d’un temple romain.

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Hop, je vous pose cette photo de street art comme ça, pour le plaisir des yeux…

 

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En nous baladant, nous avons découvert un café original, qui propose des consommations (café, thé, jus de fruits, en-cas) en illimité. Ici l’on paye au temps passé, et l’on peut venir pour la journée ou au contraire, juste pour une heure. C’est pratique pour travailler, bouquiner, ou se rencontrer dans un endroit publique. Bien-entendu, il y a du wifi.

Nous n’avons pas testé, mais à travers la fenêtre, nous avons vu que le concept semblait bien fonctionner !

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Cathédrale Saint-Etienne

Enfin, nous avons visité la Cathédrale…

Celle-ci a une apparence surprenante, pas du tout symétrique, et faite de styles particuliers qui ont été mélangés.

Il est difficile de connaître avec certitude son origine, mais elle remontrait au XIème siècle environ, et le bâtiment actuel aurait, comme souvent, été bâti à partir d’un édifice plus ancien alors en ruines.

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La façade principale présente une belle rosace, inspirée directement de celle de Notre Dame de Paris.

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Chose rare, il reste dans cette Cathédrale, plusieurs vitraux datant du XIVème siècle.

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Ainsi s’achève notre visite de Toulouse.

J’espère qu’elle vous aura plu, et permis de découvrir de jolies choses… 🙂

Voyage – Découverte d’Albi

Ce week-end cela ne vous aura pas échappé, nous étions le 8 mai… enfin, les 6 et 7 mai précisément, suivis du lundi férié ! Nous avions pris notre vendredi pour rallonger encore un peu cette grosse coupure, et aller visiter un couple d’amis à Toulouse.

Aussi loin que je me souvienne, je n’avais encore jamais mis les pieds dans la ville rose. L’homme nivor non-plus. Mais avant de découvrir la capitale du royaume Wisigoth, nous avons commencé par visiter sa voisine Albi, distante d’environ 75 km.

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Albi, généralités

Albi est une ville du sud-ouest, chef lieu du département du Tarn, dans la nouvelle région Occitanie.

L’Occitanie est issue de la fusée des anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Albi est connue pour diverses raisons, et notamment pour le nom de ses habitants, les albigeois, qui renvoie à la Croisade des Albigeois, au XIIIème siècle, au cours de laquelle les cathares furent violemment réprimés par l’Eglise catholique romaine.

Nous n’entrerons pas dans les détails, car je ne suis pas experte en ce domaine, mais sachez simplement que le catharisme était un mouvement chrétien considéré comme hérétique.

 

La Cathédrale Sainte-Cécile

La cathédrale Sainte-Cécile, fut érigée contre le catharisme, pour réaffirmer la puissance de l’Eglise romaine. Elle est encore aujourd’hui le joyau de la ville d’Albi.

 

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Nos amis avaient organisé pour nous une visite VIP, puisque c’est un de leur ami prêtre, qui nous a servi de guide !

Nous avons l’habitude de visiter des bâtiments religieux. Je dirais qu’à ce jour nous avons dû découvrir une bonne trentaine de cathédrales et un nombre incalculable d’églises, surtout lors de nos séjours en Italie !! Mais nous avons encore énormément à apprendre car généralement nous nous contentons des informations du guide du Routard, qui rentre assez peu dans les détails.

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La Cathédrale Sainte-Cécile mesure 40 mètres de haut, et est la plus grande cathédrale de brique du monde. Son clocher culmine à 78 mètres.

Elle a été rehaussée de 7 mètres des siècles après sa construction, pour donner une impression toujours plus marquante. C’est réussi ! Vous pouvez voir la démarcation au niveau de la ligne de gargouilles.

Lorsque sa construction fut entamée en 1282, l’idée était de dresser une forteresse, et de marquer les esprits. On imagine assez aisément que l’objectif a été atteint, car même de nos jours, ce mastodonte de brique nous fait nous sentir tous petits !

 

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L’édifice est réellement imposant. L’extérieur est en briques rouges, comme la plupart des monuments d’Albi. Seule l’entrée est en pierre grise, choisie pour sa plus grande facilité à sculpter, par rapport à la brique. Le côté très travaillé, très fin, contraste avec le reste du bâtiment.

De dehors, comme je vous le disais précédemment, la Cathédrale a des airs de forteresse. L’intérieur en revanche, est beaucoup plus raffiné. Il a parfois souffert, notamment pendant la révolution, quand les armoiries ont été retirées… Des statues ont été fondues. Mais il reste néanmoins sublime…

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On entre sur le côté, et il est tentant de s’orienter sur la gauche, qui est en fait le fond de la Cathédrale. À l’époque, les fidèles s’installaient dos à l’immense fresque du Jugement Dernier, et écoutaient les chœurs, qu’ils ne voyaient pas. Les civils étaient séparés des religieux, et ne pouvaient pas se rendre dans certaines parties de la cathédrale, réservées au clergé.

Rappelons qu’à une époque où l’imprimerie n’existait pas encore, et la télé encore moins, les peintures servaient à instruire les fidèles, à leur montrer les choses… Les murs de la cathédrales d’Albi avaient donc un rôle pédagogique. Ce que l’on pouvait y admirer servait à marquer les esprits.

Ainsi, la peinture murale du Jugement Dernier, exposait les pêchés capitaux, et les conséquences qui attendaient les pêcheurs…

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Cette peinture a été réalisée à partir de 1474. Malheureusement, au XVIIème siècle, une porte fut ouverte au milieu de la peinture, faisant disparaître… le Christ et le pêché de la Paresse. Du coup, la peinture n’est plus complète. Mais l’on peut malgré tout admirer cette oeuvre impressionnante, et lire le détail des châtiments, qui est noté en vieux français, assez facile à déchiffrer !

Toulouse-Albo

Toulouse-Albo

Juste au dessus du Jugement Dernier, l’orgue de Christophe Moucherel a été réalisé entre 1734 et 1736. Il est orné de nombreux angelots, qui tournaient à l’époque sur eux mêmes. Imaginez un peu le spectacle !

Tournons lui le dos, et regardons maintenant le jubé ! A l’époque, les fidèles s’installaient face à lui, pour écouter les chœurs… Ce jubé est une oeuvre gothique construite au XVème siècle. Il servait à séparer les religieux du peuple.

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Le jubé est impressionnant… A l’époque il était encore plus marquant, car il y avait des armoiries, qui ont été détruites par les révolutionnaires.

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Sur la droite, avant de pénétrer dans le chœur, nous pouvons voir la statue de Sainte-Cécile.

Sainte-Cécile

Sainte Cécile, dont Cécile était en réalité le nom de famille et non le prénom, est une martyre chrétienne, qui aurait vécu en Sicile avant d’être condamnée entre 176 et 180 par l’empereur Marc Aurèle, pour avoir converti de nombreuses personnes au christianisme.

Son corps a été retrouvé en 1599, presque intact et dans sa position d’origine, reproduite dans la sculpture que vous voyez ci-dessus.

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Le choeur et le trésor

La visite du chœur est payante. Mais je vous la recommande néanmoins car vous verrez de superbes peintures et sculptures, qui peuvent vous occuper pendant des heures… Les artistes de l’époque ne se contentaient pas de peintre ou sculpter le minimum. Ils rajoutaient des petites « surprises » un peu partout… Des visages cachés dans les fonds colorés, des petits animaux…

Visite du chœur : 5 €

Visite du chœur + trésor : 6 €

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Regardez bien dans les encarts marbrés en bas… on peut distinguer des visages !

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A l’intérieur du chœur, les sièges des chanoines sont étonnamment simples… comparés aux murs ornés de sculptures très raffinées !

Toulouse-Albo

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Albi

 

Il est possible de visiter le Trésor, et de voir les objets encore utilisés ponctuellement, comme les « accessoires » de l’évêques. Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marquée.

 

Albi

Albi

Une fois la visite terminée, nous avons marché au hasard dans les rues, le nez levé pour admirer les colombages…

Albi

Albi

Vue sur les jardins depuis la terrasse de la cathédrale

Albi

Albi est une superbe ville. J’ai été marquée par le nombre impressionnant de boutiques qui ont conservé de belles devantures en bois, et par les maisons à colombages que je ne m’attendais pas à voir ici.

 

Albi

 

Cloître Saint-Salvi

Nous avons fait un petit tour dans le cloître Saint-Salvi et sommes entrés dans l’église du même nom.

Albi

Albi

 

La ville m’a paru très verte. Il y a beaucoup d’arbres, châtaigniers, platanes comme chez nous à Besançon, mais aussi… des figuiers !

Albi - Toulouse

Albi - Toulouse

 

Les ponts

Il y a deux ponts à Albi : le pont vieux, et le Pont… Neuf, aussi appelé pont du 22 août 1944, en référence à la libération de la ville.

Albi - Toulouse

Pont Vieux – Albi

Albi - Toulouse

https://www.flickr.com/photos/63296507@N04/34429103761/

Pont Neuf – Albi

 

Notre petit tour est à présent terminé… J’espère que cela vous a plu. Je vous remercie pour vos réactions que j’ai hâte de lire en commentaires, et vous donne rendez-vous très bientôt pour la visite de Toulouse ! 🙂

 

Albi - Toulouse

Albi - Toulouse

Cathédrale Saint-Jean, Besançon

Besançon givrée

J’aime beaucoup visiter les cathédrales, notamment quand je fais du tourisme en Italie. J’ai en mémoire au moins 20 édifices, parmi lesquels ceux de Milan, Bologne, Monza, Bergame, Brescia, ou encore Strasbourg, Paris tout simplement,… Mais je ne me souvenais plus d’avoir visité la cathédrale de ma propre ville…

Alors, le 1er janvier, en guise de balade post-réveillon, nous avons enfilé gants et bonnets, et sommes allés redécouvrir la cathédrale Saint-Jean !

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Cette église se situe en plein centre historique, au pied de la citadelle. On passe la porte noire, et on découvre la cathédrale, comme posée là, sur un terrain très pentu…

Besançon givrée

 

Les bisontins n’y prêtent presque plus attention, tant elle est omniprésente dans la ville, mais généralement, elle surprend les touristes. La pierre locale, reconnaissable à sa couleur, qui varie du rose au bleu, « habille » également la cathédrale.

 

Besançon givrée

 

L’intérieur ne surprend pas forcément, ni par ses dimensions, ni par les décorations. On a vu plus grand, plus fastueux. Mais malgré tout, la visite n’est pas inintéressante… On peut admirer la rose de Saint-Jean, une table de communion en marbre blanc, datant du XIème siècle.

L’aigle en haut de la table, représente le Christ ressuscité. A l’opposé, l’agneau rappelle le sacrifice du Christ.

 

Besançon givrée

Besançon givrée

Besançon givrée

Besançon givrée

On peut passer derrière l’autel, et admirer les vitraux…

Besançon givrée

La cathédrale abrite également des tableaux, parmi lesquels certains valent franchement le coup d’œil.

La Vierge aux Saints par exemple est une peinture sur bois exécutée en 1512 par Fra Bartolomeo (Baccio della Porta ; Fra Bartolomeo étant son nom de moine). Ce peintre florentin a cotoyé Raphaël, et les deux hommes se sont mutuellement influencés.

Cette oeuvre mesure 2,52 x 2,23 m et il est possible d’allumer un éclairage spécial (gratuit) pour l’admirer.

Il s’agit d’un véritable chef-d’oeuvre de la renaissance italienne, qui a été largement copié.

Au centre, on reconnait la Vierge à l’Enfant, portée par des anges. Ils sont entourés par cinq saints : Saint Sébastien, Saint Etienne, Saint Jean-Baptiste, Bernard de Clairvaux et Saint Antoine.

Agenouillé, à gauche, Ferry Carondelet est le commanditaire de la toile.

Besançon givrée

Besançon givrée

Besançon givrée

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Si vous n’en avez pas assez, je vous invite à (re)lire mon billet sur l’église de la Madeleine, située à Besançon également. C’est par ici !

 

Besançon givrée

Besançon givrée

Le Vieux Lyon n’est pas mort

Continuons nos balades et découvrons (ou redécouvrons) l’une des plus grandes villes françaises, en nous arrêtant à nouveau à Lyon, dans le cœur historique de la ville, quartier Vieux-Lyon ! Cela vous dit ?

Prenez votre ticket de TCL (transports en commun lyonnais) et montez avec moi dans le funiculaire !

Lyon

Vue sur la basilique depuis le centre ville (nous sommes ici à deux pas de la place Bellecour)…

Lyon - Ficelle

 

Le Vieux-Lyon est l’endroit touristique par excellence. Situé sur les rives de la Saône, il est très facilement reconnaissable à ses façades pastels, et l’on y trouve des bâtiments qui sont autant de points de repères pour le touriste :

*Fourvière bien-entendu à laquelle on accède soit par le funiculaire (aussi surnommé La Ficelle) soit à la force des mollets. C’est LA grande basilique perchée au dessus de Lyon.

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La basilique vue depuis la passerelle du palais de Justice…

Lyon

Lyon

Lyon

Lyon

Sous le lion, se trouve l ‘entrée de la crypte.

Fourvière

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Face à la basilique, la statue de Jean-Paul II

Outre la vue sublime que l’on s’offre une fois au dessus de la colline de Fourvière, il faut profiter de la visite de la crypte… Elle est gratuite bien-entendu, et pour l’avoir faite une bonne dizaine de fois, je peux vous dire que l’on ne se lasse jamais de voir autant de beauté…

 

Lyon

La vue sur Lyon depuis la basilique…

 

*l’église Saint-Georges : le premier édifice date du Moyen-Âge, mais a été plusieurs fois abîmé et restauré, comme souvent avec les monuments aussi anciens…

Lyon

Lyon

L’église Saint-Georges, telle que nous la connaissons aujourd’hui, date de 1844. Ses premières fondations remontent en réalité à 547, mais elle a été plusieurs fois démolie, pour être reconstruite.

C’est à l’Architecte Pierre Bossan que l’on doit l’église de style néogothique, sur la façade de laquelle il est possible d’admirer Saint-Georges, terrassant le dragon, avec autour de lui, Saint-Pierre et Saint-Jean.

Pierre Bossan a également dessiné le mobilier néogothique qui meuble l’intérieur de l’édifice, tandis que les vitraux sont l’oeuvre de Maréchal de Metz.

 

*la Cathédrale Saint-Jean

Ci-dessous, on l’aperçoit depuis la colline de Fourvière…

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Avant de se rapprocher…

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Saint-Jean #Luon

Un déséquilibré a vandalisé l’horloge astronomique en 2013, à coups de barre de fer. A l’heure où j’écris ces lignes, l’horloge est toujours en panne, mais elle vaut néanmoins le coup d’œil comme vous pouvez le constater sur la photo qui suit…

 

Lyon

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Le quartier est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. On peut y admirer l’architecture datant de la Renaissance, au travers de cours qui rappellent certains palais florentins…

Lyon

La photo ne date pas de janvier, vous vous en doutez… :-p

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Le Vieux-Lyon avec son charme (presque) italien, ses petites ruelles, et ses boutiques pour touristes, est le lieu où vous pourrez trouver la plupart des bouchons lyonnais (ces fameux restos qui rendent hommage à la gastronomie du coin). Si le dimanche la plupart des commerces lyonnais sont fermés, cet endroit fait exception, et il peut être intéressant de venir y traîner ses sandales pour faire quelques emplettes de cartes postales et souvenirs !

Lyon

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Je vous laisse sur ces quelques images et vous propose de nous retrouver prochainement pour une nouvelle balade, par ici, par là, je ne sais pas encore où, mais ce sera probablement très sympa ! :-p

Pour plus de Lyon, je vous renvoie à mon précédent billet, sur un tout autre quartier : la Confluence !

 

 

 

 

 

Tu voulais voir Vérone ? T’as vu Vérone !

Si je vous dis « Vérone« , au mieux vous me répondrez « Roméo et Juliette« , au pire vous ne saurez pas quoi dire. Me trompe-je ? La voisine de Venise est assez peu connue. Pourtant, cette ville de Vénétie ne manque pas d’arguments pour attirer le touriste curieux !

Vérone est une grande ville (900 000 habitants) et la circulation en voiture peut être compliquée. Même en août nous avons trouvé cela assez tendu par moments sur de grandes artères où tout le monde semblait faire un peu n’importe quoi ! Les mauvaises langues diront qu’en Italie c’est la norme, mais je leur répondrai qu’elles se trompent en résumant l’Italie à ses grosses villes. Au bord du Lac Majeur les gens roulent avec beaucoup plus de civisme. Mais… nous nous éloignons du sujet !

Verona

Le centre ville est plein de zones bleues où le stationnement est limité en durée. Mais le soir, la plupart des zones bleues deviennent gratuites et illimitées (voir les horaires notés à chaque fois sur des panneaux). C’est un poil compliqué à appréhender pour le touriste de base, et nous avons pu constater que même pour les habitants parfois cela n’était pas totalement clair !

 

C’est beau une ville la nuit…

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi et le temps de poser nos bagages à l’hôtel, nous avons découvert la ville de nuit, en nous garant vers le tribunal (places dans la rue, gratuites après 19 h à cet endroit).

Verona

Ce soir là, il y avait un opéra (Aïda) dans les arènes et nous étions la veille du 15/08, donc il y avait énormément de monde dans les rues.  C’était très agréable de se balader sur la piazza Bra.

Verona

Les gens mangeaient des glaces autour de la fontaine, ou geekaient sur leurs smartphones, assis sur les grands escaliers !

Les touristes finissaient leurs pizze en terrasse…

Verona

Les arènes sont impressionnantes, et immenses. Des décors sont stockés en face et les gens s’amusent à se prendre en photos avec. Le jour, on croise aussi des gladiateurs qui posent avec les touristes en échange d’une pièce.

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Le Castelvecchio (datant du XIVème siècle) vaut le détour… de jour comme de nuit, mais surtout de jour pour profiter de son joli pont… Nous y reviendrons un peu plus loin…

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Verona

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Verona

Nous avons ensuite visité la ville de jour, en commençant par un tour en petit train touristique (5 €). J’ai regretté que les commentaires soient très succints et diffusés via les hauts parleurs et non dans des casques individuels. Du coup avec le bruit du train sur les pavés et les voix des autres passagers, nous avons eu bien du mal à entendre quoi que ce soit ! Les explications en français arrivaient en dernier (après italien-anglais-allemand) et nous les avions après avoir dépassé les monuments.

Ceci dit, le petit tour de 25 mn est sympathique ! Il permet de cerner tous les principaux points d’intérêt pour y retourner ensuite à pieds ! (Attention, le train ne va pas dans les zones piétonnes, logique, et n’emmène donc pas à la Casa di Giulietta).

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Ci-dessus, la piazza Bra, où se trouvent de nombreux restos, avec vue sur les arènes…

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Le midi, nous avons mangé chez Flora, un resto 100 % vegan, où l’on paye au poids. Deux buffets sont à disposition, un froid et un chaud. On se sert, on fait peser son assiette, et on mange ! On peut passer plusieurs fois au buffet si besoin, prendre un pain en supplément (1 €), un dessert, etc…

Ce jour là il y avait des plats de quinoa aux légumes, lentilles à la menthe, spaghetti de légumes, orecchiette, des aubergines fondantes servies avec une sauce délicieuse, du riz… Tout est détaillé sur des ardoises et l’on sait ce que l’on va manger !

Nous nous sommes absolument régalés et avons même fait un brin de causette avec le serveur, qui a vécu en France et parle très bien français !!

Promis je vous posterai un billet spécial sur ce resto, avec photos !

 

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À Vérone la plupart des points d’intérêt sont payants :

 

*Petit train touristique 5 € les 25 mn

*Cathédrale 2,50 € (nous y sommes entrés pendant un concert du 15/08 et du coup il n’y avait pas de billetterie, mais nous sommes restés à l’entrée pour ne pas déranger).

*Castelvecchio, le château médiéval avec son pont levi. On peut néanmoins admirer l’extérieur et passer sur le pont Scaliger en pénétrant dans la cour du château (gratuitement). Le pont est vraiment original et je conseillerais vivement d’aller l’admirer car c’est l’un des monuments que j’ai préféré à Vérone.

Tout de briques rouges, il enjambe l’Adige, depuis le milieu du XIVème siècle… enfin, en réalité, il a été détruit par les allemands en 45, et reconstruit presque à l’identique !

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J’aurais aimé monter dans la Tour des Lamberti mais l’entrée de la Tour seule n’est proposée que lorsque le musée est fermé. Sinon on paye obligatoirement pour les deux… Le prix est de 8 €. Il me semble qu’il y a un supplément pour monter avec l’ascenseur mais je n’en suis pas certaine (les tarifs étaient compliqués à comprendre !).

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La tour des Lamberti est voisine de la Piazza delle Erbe. Cette place envahie par les stands pour touristes (si vous voulez rapporter un porte-clefs, une casquette, ou vous acheter une salade de fruits, notez l’adresse) mérite que l’on vienne la découvrir tôt le matin, ou tard le soir, quand les kiosques sont repliés…

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Nous ne pouvions pas tout faire donc nous avons choisi de visiter San Zeno , à 2,50 €/personne.

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On entre et découvre un Joli cloître. Une expo autour de la Cène reprend de grandes œuvres sur ce thème. Puis, l’on visite l’église et sa crypte.

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Dans l’église, une Coupe en porphyre : monolithe d’époque romaine provenant d’un bâtiment thermal (IIème siècle après JC) nous surprend par ses dimensions ! Là j’ai souri, car mon homme prenait des photos d’un petit bassin, sous tous les angles… Je me suis approchée et j’ai compris qu’il n’avait pas vu le monolithe romain, dans son dos, et pensait que le petit bassin qu’il photographiait, était celui du IIème siècle. Ah ah ah ! :-p

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A savoir… Sur la fresque de la Cène, les scorpions font allusion à l’imminente trahison de Judas.

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La porte en bois a été réalisée par deux Maîtres de l’époque, qui ont assemblé des morceaux de bronze provenant d’autres portes, d’époques et de milieux culturels différents. Cette porte est protégée par une autre porte en bois et donc, visible uniquement depuis l’intérieur.

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La crypte est très belle et l’on y trouve le cercueil de verre de San Zeno (protégé par une grille).

Nous nous sommes arrêtés devant le surprenant tableau Eterna eclissi d’ Aladino Ghioni (peinture avec des clous)… Je l’ai trouvé superbe !

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Dans l’église, on voit des écritures sur les murs, comme des dégradations que laisseraient des écoliers sur les tables de cours… en s’approchant, on peut relever les dates, et constater que ce sont en fait des graffitis d’époque, que l’on doit probablement à des fidèles qui s’ennuyaient pendant la messe !

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Puis, au fur et à mesure de notre balade, nous avons vu la Chiesa di San Lorenzo (payante mais avec un petit jardin qui vaut le coup d’œil si vous passez à proximité_ne faites pas le détour exprès).

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Ne quittez pas Vérone sans avoir vu l’impressionnante Porta Borsari (époque romaine) et Santa Anastasia. Cette église se visite mais il faut payer et nous avions encore d’autres points à visiter donc nous ne sommes pas entrés.

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Pour les amateurs d’églises, il est possible de payer 6 € pour visiter les 4 églises principales de la ville (Duomo, San Zeno, Santa Anastasia, …).

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Santa Anastasia

Il existe une carte qui inclut les entrées des principaux monuments et offre des réductions. Elle se décline en 24 et 48 h (18 ou 22 €). Nous ne l’avons pas prise car nous n’étions pas intéressés par les musées et préférions faire certaines activités qui n’étaient pas comprises dans la carte (le petit train notamment). Faire tout ce qui est compris sur la carte en 24 h me semble très compliqué, à moins de commencer tôt le matin, de finir tard le soir, de ne pas manger et de courir entre chaque étape !!

 

Et puis Juliette…

Enfin, il fallait voir la maison de Juliette (celle qui aimait Roméo). Si vous voulez mon avis, c’est un attrape touristes car Giulietta&Romeo sont des personnages de fiction, popularisés par William Shakespeare qui a synthétisé des contes italiens. Par définition, puisque Juliette et son amant n’ont pas existé, ils n’ont eu ni maison ni tombe. Mais bon, le touriste aime avoir l’impression de voir des trucs de ouf alors on peut assez facilement lui vendre tout et n’importe quoi…

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Le mur du passage qui amène à la maison de Juliette est recouvert d’inscriptions d’amoureux qui se jurent que leur passion sera éternelle. Certains ont collé des déclarations d’amour écrites tant bien que mal sur des serviettes de resto, avec des chewing-gums en guise de pâte à fixe. Summum du romantisme, on peut acheter un petit cadenas en forme de cœur dans la boutique Romeo et Juliette, à côté de la maison…

 

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Ensuite il faut voir le balcon, quelques mètres plus loin. Les visiteurs, ceux qui ont payé pour entrer dans la maison, peuvent parader sur le balcon en faisant des duck faces. Certains s’en donnent à cœur joie et posent pendant de longues minutes… J’ai patienté pour pouvoir faire une photo sans Juliette peroxydée en mini short…

 

Verona

 

Dernière étape, le touriste doit absolument palper le sein droit de la statue de Juliette pour s’assurer amour et prospérité. Nous ne l’avons pas fait car nous sommes déjà amoureux et prospères, et surtout un peu trop timides pour faire cela devant des centaines d’autres touristes.

Mais d’autres ne se gênaient pas. Deux hommes se sont même pris le chou car l’un se moquait du second qui restait un peu trop longtemps à peloter la statue. Cela s’est fini en « What is zeu problem? What is zeu problem? » tandis qu’un garde suivait la scène depuis une fenêtre, l’air blasé. So fucking romantic!

Verona

Hop, on ressort de la cours en prenant garde à ne pas salir ses chaussures sur les dizaines de gobelets de glace abandonnés au sol, et on rejoint des rues moins engorgées.

Impression générale ? Vérone est une jolie ville mais trop de touristes ne lui rendent pas hommage. Il faut sortir un peu des sentiers battus et visiter les églises et les petites rues, car si l’on se borne à suivre les attractions autour de Roméo et Juliette, on finit rapidement écœurés.

Verona

Verona

 

On retrouve à Vérone, l’ambiance des grandes villes touristiques, avec des rues bondées, des boutiques spéciales pour touristes, et des vendeurs qui vous interpellent en anglais. Difficile de vivre la vraie Vérone, celle des italiens ; du moins quand on reste seulement deux jours, comme nous ! Mais la visite nous a néanmoins beaucoup plu et nous garderons un souvenir plutôt positif !

Verona

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Ci-dessus, des pavés probablement usés par les roues des charrettes…

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La défense d’éléphant qui pendouille sur la piazza delle Erbe, sans que personne n’ait jamais vraiment su pourquoi.

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Un audio-guide d’un autre temps…

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Devant le Duomo…

Verona

Et, dans le Duomo...

J’espère que la visite vous a plu. N’hésitez pas à commenter, et à vous abonner pour ne pas louper les futurs billets sur mes autres visites italiennes ! :-p