L’Homme idéal en mieux – Angéla Morelli

Angéla Morelli est une auteure française, à qui l’on doit différents romans du genre Chick-litt (comprenez par là, littérature de poulette). C’est parce-que le soleil me donnait envie de lire quelque chose de léger, que j’ai choisi L’Homme idéal en mieux, parmi les ebooks qui somnolaient dans ma Kindle.

Emilie a 35 ans, et enseigne le français. Après une rupture particulièrement douloureuse, elle s’est réfugiée de façon temporaire, chez sa meilleure amie, avec sa fille Elizabeth prénommée ainsi en hommage au personnage d’Orgueil et Préjugés.

Le protagoniste numéro 2 de la rupture douloureuse en question, revient tenter sa chance au mauvais moment… car Emilie vient de rencontrer Samuel, le père d’un ancien élève, au charme absolument irrésistible…

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Ce roman ne casse pas trois pattes à un canard. C’est de la chick litt classique, pleine de clichés. Le titre ne ment pas, on nous présente l’homme idéal, tellement idéal qu’il ne lui reste pas un gramme de crédibilité. Imaginez un peu, le mec invite Emilie à manger chez lui, et lui envoie même un taxi (prépayé cela va sans dire) pour venir la chercher sur son lieu de travail…

Comme si cela ne suffisait pas, il lui a concocté un repas italien. Et là vous vous dites, mouais facile, il a fait des pâtes… (oui mais des Panzani !) et bien non, il lui a cuisiné un risotto absolument orgasmique, et un tiramisù… Sérieusement quoi ?

Dans le même genre, l’héroïne est malade comme un chien. Elle passe la journée dans son lit, à se moucher. D’un coup, la sonnette retentit, et elle va ouvrir sans vérifier qui est en bas… Vous avez deviné la suite ? C’est évidemment le beau Samuel qui déboule, inquiet de ne pas avoir de nouvelles, et trouve Emilie avec une tronche à faire peur…

Le mec la veille pendant sa maladie, va lui chercher des médicaments à la pharmacie alors qu’elle n’a rien demandé…

Honnêtement, il n’y a que moi qui trouve ça un peu gros ? Déjà, qu’il débarque sans prévenir parce-qu’il est fou d’inquiétude pour une nana qu’il a à peine embrassé une fois ? Ensuite que la nana en question ouvre sans penser une seule fraction de seconde qu’il pourrait s’agir du fameux Samuel ? Non…. faut pas me la faire à moi.

Le personnage de Samuel est vraiment trop parfait, trop prévenant… TROP peu crédible. Et celui d’Emilie est absolument caricatural aussi. La fille qui panique à l’idée de retomber amoureuse, et s’enfuit en courant parce-qu’on l’embrasse, cela arrive dans la vraie vie ? Peut-être vous me direz… mais moi je n’y ai pas cru plus de deux pages.

Ce roman se lit bien, pour passer le temps… Mais heureusement qu’il ne dure pas trop, car il en deviendrait vite lassant ! En fait, ce livre m’a fait réaliser que si le mec idéal existait, en fait il serait chiant parce-que trop acquis et collant. Voilà peut-être l’intérêt de ce livre en fin de compte… :-p

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Noël sur la 5e avenue – Sarah Morgan

Je ne suis pas super friande de romances, et je déteste Noël. Mais euh… je ne pense pas être une rabat-joie pour autant. Bon, j’évite quand-même de crier sur tous les toits que je hais Noël, car cela fait  vieille nana aigrie. Mais ici je peux le dire, vous ne le répéterez pas. :-p

Partant de ces révélations, il est assez difficile de comprendre pourquoi j’ai voulu lire Noël sur la 5° avenue, alors que justement comme son titre l’indique, le récit se déroule en pleine période de Noël.

Et bien je vais vous l’expliquer.

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En fait, très souvent, les romances mettent en scène deux personnages qui semblent être diamétralement opposées. Et dans les romances de Noël, il n’est pas rare que l’un des deux adore Noël, quand le second a une sainte horreur de cette fête et de tout ce qui s’y rattache (comme moi) !

Bref. L’an dernier j’avais lu une petite romance enneigée, qui m’avait assez plu. Donc j’ai décidé de remettre le couvert cette année, avec un livre de Sarah Morgan, paru aux éditions Harlequin.

Je n’avais même pas fait attention au fait que le livre lu l’an dernier était justement du même auteur ! Le voici –> La Danse Hésitante des Flocons de Neige

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L’histoire est celle d’Eva, jeune new-yorkaise optimiste et enjouée, qui s’est associée avec deux amies pour monter son entreprise d’événementiel. Eva travaille dur et ne prend que peu de temps pour elle, ce qui explique en grande partie, que malgré son côté romantique exacerbé, elle soit encore seule.

Elle a perdu sa Grand-Mère adorée, et s’apprête à passer son second Noël sans elle. La période s’annonce particulièrement difficile.

Heureusement, elle a de quoi se changer les idée, puisque l’une de ses cliente nonagénaire l’a embauchée pour préparer une surprise à son petit-fils, Lucas.

Lucas Blade est un auteur de thrillers mondialement connu, pour qui Noël est synonyme de tristesse, depuis que sa femme est décédée, trois ans auparavant. La Grand-Mère a donc pensé qu’il serait bienvenu de faire décorer son appart en son absence.

Tous ses proches le croient effectivement dans le Vermont, alors qu’il est en réalité cloîtré dans son penthouse new-yorkais, face à une page d’ordinateur désespérément blanche…

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Ce roman n’a rien de très original. Il est préparé avec les ingrédients habituels de la romance hivernale : une femme aux courbes avantageuses, un homme musclé, une tempête de neige qui les contraint à rester ensemble, de la bonne bouffe, du bon vin, et une grosse dose de guimauve.

Si vous veniez pour la déferlante de sentiments, saupoudrée d’une dose d’érotisme, alors vous allez l’avoir. Attention les yeux !

Sauf que personnellement je m’attendais à un roman un peu gnangnan, mais pas à ce point. L’auteure a choisi des traits de caractère pour ses personnages, et basé toute son histoire dessus. Eva est la gentille jeune femme qui a décidé de croire en l’amour et en la gentillesse de ses semblables. Elle est aussi belle que candide, et cuisine merveilleusement bien.

Lucas est son l’opposé, ténébreux et désabusé, il croit aussi peu en l’amour qu’en la bonté naturelle de l’homme.

Bien-sûr, après s’être affrontés, il vont se rapprocher, s’éloigner à nouveau, etc etc…

Mais mince à la fin, pourquoi en faire autant de pages ?! Ce roman est insupportablement long, et bourré de clichés. Tout le long on nous sert les mêmes scènes, de l’écrivain torturé qui s’enferme dans son bureau pour travailler sur son thriller, tandis que la petite nana cuisine pour lui en chantonnant et en remuant les fesses. C’est d’un niais…

Ajoutez à cela le deuil impossible d’Eva pour sa grand-mère, le sauvetage d’un chiot et quelques scènes d’amour torride, et vous aurez ce livre… une sorte de Walt Disney, avec du sexe. Oui voilà, c’est ça.

Non. Je ne recommande pas particulièrement la lecture de ce roman. Signé : la vieille aigrie qui n’aime pas Noël. Des bisous !

 

 

The Wife who Ran Away – Tess Stimson

Je ne connaissais pas du tout Tess Stimson, jusqu’à ce que je trouve l’un de ses romans sur un vide-grenier. C’est parce-qu’il était en anglais que je me suis attardée sur ce livre, et l’ai acheté…

Tess Stimson est une auteure britannique, qui vit désormais dans le Vermont avec son mari. Elle écrit surtout des romans de chicklit, à l’image de celui que je m’apprête à vous présenter…

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The Wife who Ran Away que l’on pourrait traduire par La Femme qui s’est enfuie nous présente le personnage de Kate. C’est une quarantenaire mariée à Ned, et mère de deux adolescents. Elle travaille dur, et porte sa famille à bout de bras, quand son époux ne semble pas se tuer à la tâche. Et pour compliquer le tout, elle doit aussi prendre en charge sa mère…

Un jour, Kate craque, et sans réfléchir plus loin, suit son instinct, monte dans un taxi, se rend à l’aéroport, avant d’embarquer à destination de Rome !

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Ce livre ne m’a pas passionnée au point de me faire veiller tard pour ne pas avoir à le refermer. Mais il m’a néanmoins permis de passer des moments agréables.
L’écriture de Tess Stimson est plaisante, et je n’ai pas eu de mal à me plonger dans son récit, bien qu’il soit en anglais.
Les passages romains sont un peu clichés. Kate fait ses courses dans 3 commerces différents, passant chez le Laitier, le Vendeur de fruits et le Boucher pour bien nous signifier qu’elle ne va pas au supermarché comme elle l’aurait fait chez elle. Bien-sûr, elle fait de la Vespa, et boit du café préparé dans une vieille cafetière en métal. Mais bon… tout cela reste réaliste. Tant qu’elle ne se balade pas en Fiat 500 en écoutant Toto Cutugno, je pense que l’on peut valider.
Kate est attachante, et son entourage l’est tout autant… J’ai trouvé que l’auteure brossait des portraits crédibles, et prenait le temps de faire évoluer les caractères des uns et des autres, sans pour autant nous faire ressentir de longueurs.
Le récit se met en place calmement, mais jamais je n’ai eu envie de sauter des paragraphes. Je me plaisais dans l’histoire.
Parfois j’ai été surprise par la tournure des événements. Et même si je me doutais de la fin, Tess Stimson a réussi à apporter des nuances inattendues dans son dénouement.
Ce livre m’a donc globalement bien plu, et je vous le recommanderais, en anglais puisqu’il n’a pas (encore) été traduit en français…

Un roman sur le tennis

Lauren Weisberger est une auteure américaine née en 1977, à qui l’on doit Le Diable s’habille en Prada. Ce livre est son tout premier roman, paru en 2003, et comme beaucoup je l’ai adoré.

Laissez-moi à présent, vous parler d’un autre roman de cette auteur : The Single Games (titre français : l’Art et la Manière de Conclure en Beauté).

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Ce livre m’a été offert par Karine, ma e-copine à qui je dois déjà beaucoup de découvertes théinées !

Et je dois dire qu’elle a super bien choisi ce roman !

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Je ne m’intéresse pas du tout au tennis. Pour tout vous dire, j’ignorais même ce qu’était le fameux « grand Chelem » et je m’en fichais royalement.

Puisque nous en parlons, je vous l’explique rapidos, pour le cas où vous soyez aussi ignares que moi.

C’est en fait l’ensemble des quatre tournois les plus importants : Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et US Open. Un joueur réalise le grand Chelem quand il remporte les 4 tournois la même année.

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 Mais revenons-en au roman…

De quoi cela parle ?

Charlotte, dite Charlie, est une joueuse de tennis professionnelle. Elle est parmi les meilleures joueuses de tennis au monde, mais pas LA meilleure, et cela commence à l’ennuyer un peu, d’autant qu’elle sort de blessure et que le temps passe… Elle aimerait décrocher le pompon avant de raccrocher ses raquettes.

Pour mettre toutes les chances de son côté, la jeune femme décide de se séparer de son entraîneuse, et de recourir à l’exigeant Todd. L’entraineur a amené les plus grands joueurs au top niveau. Ce n’est pas un rigolo, mais Charlie est persuadée qu’il est l’homme de la situation.

Nous suivons donc le parcours de Charlie, ses différents sacrifices et les compromis auxquels elle doit faire face, pour espérer grimper tout en haut du podium…

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Les chapitres sont courts. Ils abordent surtout les journées de Charlie, faites d’entraînements, de matchs, et de repas light pris généralement avec son père et son frère et Manager.

Nous découvrons aussi sa vie sentimentale, plutôt plate, sauf lorsque la jeune femme retrouve Marco, un autre joueur de tennis avec lequel elle tisse une relation qui se veut « casual »

Et puis il y a les frictions avec les autres joueuses, la pression des médias, les relations avec les différents sponsors, le rythme de folie qui va de paire avec la vie de sportive de haut niveau.

Tout cela est évoqué par l’auteure, et contribue à former un roman relativement complet, et jamais ennuyeux. Pendant environ 400 pages, je n’ai jamais décroché !

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Nous suivons certains passages de matchs, et étonnamment, même pour moi qui n’aime pas le tennis, ou du moins qui ne m’y étais jamais intéressée, cela a été passionnant.

Parfois j’avais l’impression de suivre le match depuis les gradins, et j’en aurais presque eu mal à la nuque à force de regarder la balle filer entre Charlie et son adversaire !

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J’ai beaucoup aimé ce livre, car il traite d’un thème assez peu abordé dans les romans de chicklit : le sport de haut niveau, vu à travers les yeux d’une athlète.

Ici, nous ne suivons pas une working-girl newyorkaise, qui trottine en talons aiguilles pour aller acheter son latte avant de rejoindre son bureau à la city. Nous découvrons le quotidien d’une tenniswoman, qui se couche tôt après un repas sans alcool, pour être en forme le lendemain et enchaîner les matchs.

Et franchement, j’ai beaucoup aimé découvrir le quotidien de Charlie. J’ai eu un pincement au cœur au moment de refermer ce roman, car je savais que l’héroïne allait me manquer…

Audrey Hepburn, la vie et moi Lucy Holliday

Au début, lorsque j’ai entamé la lecture de Audrey Hepburn, la vie et moi, j’ai eu peur de ne pas trop accrocher. L’héroïne était moins proche de moi, moins crédible que celles que je venais de quitter dans mes dernières lectures. Il y avait un côté très fictionnel auquel j’ai craint de résister…

Et puis finalement, j’ai très vite changé d’avis. Au bout de deux chapitres j’ai eu envie de continuer ma lecture, et à la fin du troisième Libby était devenue ma nouvelle meilleure copine !

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Commençons par le début…

Libby est une héroïne classique de chicklit, en ce sens qu’elle est un peu complexée, surtout lorsqu’elle se compare à sa frangine, blonde ultra féminine dotée d’une forte poitrine.

Elle a de bons amis sur lesquels elle peut compter, à défaut de pouvoir s’épancher sur l’épaule maternelle…

Constamment enquiquinée par sa mère, qui la rabaisse pour mieux porter sa sœur aux nues, Libby enchaine les castings auxquels l’inscrit son ascendante, et cumule les rôles de figurante, sans grande conviction…

C’est déguisée en extraterrestre mécano qu’elle va faire la rencontre du plus beau mec vivant sur la planète Terre… juste avant de mettre le feu à ses propres cheveux… mais ça, c’est une autre histoire…

Et le titre dans tout cela ? Ah oui, j’allais oublier de vous préciser que Libby va aussi rencontrer l’héroïne de Diamants sur Canapé, dans son propre canapé justement… L’élégante actrice, ou son fantôme, va même lui réaliser une coupe de cheveux de façon totalement improvisée…

C’est tout ? Non bien-sûr, mais pour connaître la suite, il faudra lire ce roman !

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Ce livre publié par Harper Collins m’a beaucoup plu, car il comporte tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un bon bouquin de chicklit. L’héroïne est attachante et a forcément quelques points communs avec nous…

Elle a une vie sentimentale à peu près aussi épanouissante que sa carrière professionnelle… et son cercle familial ne rattrape pas ce triste tableau ! Malgré tout, Libby reste pleine de peps et de ressources. Lire ses aventures nous donne forcément la pêche !

Et puis le livre est copieusement fourni en humour ! Il y a notamment le personnage de Bogdan, le propriétaire de l’appartement de Libby qui semble posséder tout le quartier… et son fils, Bogdan fils de Bogdan, qui rêve d’être coiffeure. Et enfin, il y a la délicieuse Audrey Hepburn, qui découvre la société actuelle et sa technologie… l’Ipad, la machine Nespresso, ce qui donne des passages désopilants !

L’ensemble est vraiment plaisant,et promet de très belles heures de lecture…

Les Choix de Clara – Sandra di Paolantonio

C’est chez Sophie Bazar que j’ai eu la chance de remporter mon exemplaire du roman de Sandra di Paolantonio, Les Choix de Clara. Paru en octobre 2016 chez Flammarion, ce roman a une très jolie couverture multicolore, qui m’a beaucoup plu. Mais assez parlé de la forme. Abordons le contenu !

Clara est une trentenaire parisienne, dont la vie ressemble à celle de ses lectrices (reprenez-moi si je me trompe !). Elle n’est pas particulièrement blonde, pas spécialement canon, ni fan de mode, ne travaille pas comme Chroniqueuse dans un journal branché, et ne sort pas chaque soir avec ses copines pour boire des cocktails multicolores en se faisant draguer par des mecs super craquants.

L’auteure ne nous décrit pas Carla physiquement. A peine apprend-on à un moment donné, qu’elle a une jolie poitrine. Mais c’est tout ce que l’on nous dit ! Le reste, c’est à nous de l’imaginer, et tant mieux car pour s’identifier, c’est l’idéal.

Clara vit seule dans un appart bordélique, et travaille dans une banque, au service succession. Son job n’a rien de grandiose. Mais la jeune femme s’épanouit malgré tout, notamment car elle s’entend à merveille avec ses collègues-amis.

Le roman nous présente donc une fille classique, qui mène une existence tout aussi classique. Elle travaille pour gagner sa vie, a des amis, pas de petit copain régulier, mais ne passe pas ses journées à ruminer sur son célibat pour autant.

L’intrigue se tisse autour de l’arrivée d’un second personnage, qui est à l’opposée même de Clara. Alexandre Mondolini est corse, et vit à Paris. Il vient de perdre sa mère, et appelle Clara au service Succession de sa banque pour régler les formalités d’usage.

De fil en aiguille, à travers les conversations téléphoniques, les deux opposés que tout attire, vont tisser une relation de plus en plus intime…

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Ce roman est léger, et facile à lire. On peut tout à fait lire les 200 pages en une seule fois, car le style est vraiment accessible.

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, et il y a certains aspects un peu critiquables en terme de crédibilité (notamment le fait que l’équipe de Carla semble travailler en parfaite autonomie, sans chef pour superviser) mais rien de trop flagrant. Il y a bien des supérieurs, mais ils semblent travailler dans un bureau à part, et ne pas vraiment surveiller ce que font Clara et ses collègues ; ce qui est plutôt pratique vous en conviendrez…

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C’est le côté « vie réelle » qui m’a beaucoup plu ; le fait d’avoir un personnage qui évolue dans un monde très proche du mien, avec des préoccupations qui ressemblent aux miennes !

Ce roman m’a rappelé Cherche jeune femme avisée de Sophie Jomain, pour le côté jeune femme lambda qui tombe amoureuse d’un business man overbooké…

Ne vous attendez pas à une véritable pépite. Les Choix de Clara est un roman léger, qui ne vous marquera pas pendant des mois, mais vous permettra de décompresser, et de prendre du bon temps avec une histoire qui fait du bien au moral !

Lecture estivale ***La Madone des Enterrements***

Le soleil est revenu, et avec lui, les envies de légèreté, dans tous les domaines, et jusque dans mes lectures ! J’ai donc sorti de ma pile à lire numérique, un roman léger comme tout, un roman de chick-lit pure, issu de la plume de Madeleine Wickam (alias Sophie Kinsella) : La Madone des Enterrements !

Pourtant, Sophie Kinsella et moi-même ne sommes pas de grandes copines. J’avais tenté l’aventure de l’Accro au Shopping, et lu The Shopaholic Ties the Knot, qui est la VO de l’Accro au Shopping dit Oui, et n’avais pas accroché du tout ! Son personnage de Becky m’avait semblé antipathique au possible, inintéressant, et plat. On était dans le stéréotype de la chick lit, avec une héroïne décérébrée, qui ne vivait que pour le shopping et les talons de 12 centimètres…

J’avais en revanche passé un assez bon moment avec Les Petits Secrets d’Emma

J’ai donc donné une nouvelle chance à l’auteure britannique, et ai entamé ma lecture sans en attendre des masses…

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Immédiatement, nous découvrons le personnage de Fleur Daxeny, quarantenaire londonienne élégante et sexy, qui s’est spécialisée dans un type d’escroqueries bien particulier… Elle assiste à des enterrements et met le grappin sur de riches veufs, à qui elle soutire un maximum de pognon, avant de prendre la poudre d’escampette. Pas joli joli comme moyen de gagner sa vie n’est-ce pas ? Mais cela ne semble pas empêcher la jolie Fleur de dormir !

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Au départ… nous rencontrons Fleur alors qu’elle essaie des chapeaux, pour les prochains enterrements auxquels elle a prévu d’assister, puis la suivons à la cérémonie d’obsèques d’Emily Favour, épouse de Richard Favour, la future cible de notre escroc en talons…

Fleur ne manque pas de confiance en elle, mais il se pourrait bien qu’avec Richard, elle se retrouve un peu… déstabilisée !

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Ce roman est plutôt une agréable surprise. Non je n’ai pas été totalement absorbée par ma lecture au point de rallumer la lumière pour en lire quelques pages en pleine nuit. Mais j’ai malgré tout pris plaisir à suivre les aventures de Fleur.

Ce n’est pas une histoire super crédible, et le coup de cœur de Richard pour Fleur est un poil soudain ; trop soudain même pour être totalement crédible. Mais bon, on accepte d’y croire pour que l’histoire puisse se dérouler… et ce n’est pas bien compliqué, parce-que finalement il y a une petite intrigue bien sympathique.

En effet, mettre la main sur le cœur de Richard a été un vrai jeu d’enfant pour notre séductrice. Mais la mettre sur son porte-feuille semble être bien plus compliqué…

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J’ai aimé le style fort accessible mais pas pauvret pour autant ; les personnages aux caractères et problématiques divers et variés, les rebondissements,… pour tout cela, je conseille ce roman !

Madeleine Wickam nous offre ici une lecture légère et divertissante, que l’on aura plaisir à lire sur la plage, dans un hamac, ou même tout simplement au fond de son lit ! Cela ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça se tient malgré tout, et je pense que l’on peut parler de bonne chick lit !

 

L’homme idéal existe, il est québécois

Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais ces derniers temps je me remets à lire des livres de chick-litt, alors que j’avais totalement cessé il y a quelques années ! J’ai envie de romans légers, amusants, d’héroïnes dont le plus gros souci dans la vie est de marcher avec des talons de 10 centimètres sans se fouler la cheville.

L’Homme Idéal Existe, il est Québécois m’a donc fait envie, car il promettait tout cela : un bon mélange de romance et d’humour !

De quoi cela parle ? D’une jeune femme qui rencontre un homme, un québécois (non, vous aviez deviné ?) et part vivre avec lui au Québec, sur un coup de tête. 

Voilà notre narratrice qui débarque dans la maison d’un homme qu’elle connait à peine, et se met à tisser une histoire romantique un peu à part, assez éloignée des romances que l’on peut lire habituellement. Pourquoi ? Parce-que son prince charmant venu du grand nord a des codes un peu différents de ceux des princes standards.

Il est… normal. Oui, en fait c’est le terme qui le définit le mieux, la normalité. Point de chichis entre eux, de manières, de politesse excessive.

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Et du coup, suis-je tombée raide dingue de ce livre ?

Pas vraiment… J’ai trouvé la lecture amusante, divertissante. Mais j’ai regretté plusieurs choses… Tout d’abord, même si c’est le principe même de ce livre de nous montrer les différences culturelles entre français et québécois, j’ai trouvé que l’auteur abusait un peu trop des expressions québécoises, et en truffait véritablement son récit… Une expression par ci par là, c’est rigolo, surtout que souvent on peut vraiment former un beau quiproquo… Mais trois expressions par phrases, cela fait vraiment trop… Personne ne passe sa vie à parler de façon imagée comme le fait Gabriel… !

Ensuite, j’ai été déçue que l’auteur se contente de jouer la carte de l’humour, et néglige celle des sentiments… On reste vraiment en surface, sans creuser véritablement. Je ne me suis pas attachée aux personnages…

Finalement, je verrais bien ce livre adapté en One-Woman Show. Mais en livre il est un peu trop concentré en blagues, et pas suffisamment creusé sur le côté romantique, pour me convaincre.

Toutefois, j’ai passé un bon moment en le lisant, et j’ai souri plusieurs fois. Je dirais donc qu’il n’est pas incontournable, mais pas à fuir à toutes jambes pour autant !

J’ai aimé certaines scènes, certaines réflexions que j’ai pu avoir moi-aussi en début de relation amoureuse. Mais j’ai regretté que ces passages soient trop peu nombreux.

Le Théorème de Cupidon ♥

Normalement, je lis très très peu de chick litt. Fut un temps c’était ma tasse de thé et j’enchaînais ce type de lecture, mais petit à petit, mes goûts ont changé. Et puis, j’ai lu un peu par hasard Cherche Jeune Femme Avisée, un roman dont je vous parlerai prochainement. Et j’ai bien aimé. Donc, j’ai voulu tout naturellement rester dans ce genre de lecture, pour voir… Et j’ai choisi de lire le Théorème de Cupidon, d’Agnès Abecassis

L’histoire est simple et classique pour un roman de chick litt. On découvre Adélaïde, l’héroïne typique de ce type de bouquin, qui travaille dans la communication (elle officie dans une agence de recrutement d’acteurs), est célibataire, a des kilos en trop, et est rigolote et un peu gaffeuse.

En parallèle, nous suivons Philéas, qui a grosso modo le même âge, travaille aussi dans le cinéma, et est également célibataire.

Première impression, on arrive un peu comme parachutés dans l’histoire, et il y a tout d’un coup une masse de personnages que j’ai eu du mal à situer. Mais j’ai décidé de continuer ma lecture, et de ne pas chercher à retenir tous les prénoms et les fonctions. J’ai bien fait car cela ne m’a pas gênée outre mesure.

Ensuite, ce livre m’a donné une impression de déjà vu… Adelaïde est le cliché même de l’héroïne de chick-litt. J’avais la sensation de l’avoir déjà croisée mille fois dans d’autres romans ou films du même genre. Philéas est un poil plus intéressant, car plus original, mais il n’y a pas non-plus de quoi se tordre de rire quand l’auteur nous le détaille.

L’histoire est assez plate… sans véritables rebondissements. J’ai tourné les pages pour avancer dans ma lecture et pouvoir choisir un autre livre, pas vraiment parce-que le récit me tenait en haleine…

Il y a même des passages qui m’ont franchement fait lever les sourcils et prendre un air outré. Par exemple, je pense à cette scène, lorsque la meilleure amie d’Adélaïde lui amène son fils qui a des poux, car cela la dégoûte. La mère est dégoûtée par son propre bambin, et le confie à sa copine, comme s’il s’agissait d’un truc absolument rebutant… Franchement, c’est sensé être drôle ??

Sans dire que ce livre est un ratage total, je ne lui ai pas trouvé un grand intérêt… A refaire, je ne le lirais pas, car il ne m’a rien apporté de spécial… Il se lit, mais franchement, cela ne vole pas bien haut…

Je ne fais pas ici le procès de la chick litt en général, car il y a à mon sens de bons romans dans cette catégorie. Je dis juste que le Théorème de Cupidon n’est pas une grande réussite !