L’Embarras du Choix – cinéma

En ce samedi soir, la salle était déjà bien remplie quand nous sommes arrivés_presque en retard_ à la projection de L’Embarras du Choix. Normal, puisque c’est la comédie française du moment, et donc nous n’étions pas les seuls à l’avoir choisie pour passer une soirée tranquille, et bien entamer le week-end !

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Au casting, on retrouve Alexandra Lamy, à qui Eric Lavaine avait déjà confié le premier rôle dans Retour chez ma Mère, qui nous avait bien fait marrer en 2016. Eric Lavaine, c’est à lui aussi que l’on devait Barbecue, et Bienvenue à Bord.

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Dans l’Embarras du Choix, Juliette la quarantaine, vient de se faire larguer par son compagnon qui ne supporte plus son indécision. En effet, la jeune femme est absolument incapable de faire un choix. Depuis son adolescence, elle y a même renoncé, et laisse son père trancher pour elle.

Fraîchement célibataire, Juliette se retrouve sur Tinder, « grâce » à ses copines, et va ainsi rencontrer Paul, sur un malentendu… Mais, elle va aussi faire la connaissance d’Etienne… et la suite, vous la voyez venir j’imagine : il lui faudra FAIRE UN CHOIX !

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Honnêtement, au départ j’ai eu du mal à accrocher au personnage un poil exubérant de Juliette. Juliette agace, et on a envie de la secouer, même si ses copines le font déjà plutôt bien.

D’ailleurs, précisons-le tout de suite, ses copines, incarnées par Anne Marivin et Sabrina Ouazani, sont à mourir de rire. Le rire de Sabrina Ouazani est communicatif, et à plusieurs reprises, on a pu entendre des gens se bidonner dans la salle de ciné. J’en étais !

Et puis on retrouve aussi avec plaisir Jérôme Commandeur, qui joue le copain de l’une d’elle, complètement obnubilé par son chat Carole !

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Honnêtement, j’avais passé un très très bon moment devant Retour chez Ma Mère. Et j’ai été un poil déçue de ne pas rire autant avec l’Embarras du Choix. Le sujet est un peu vu et revu (un personnage coincé entre deux options amoureuses) et ce film n’apporte pas vraiment une grande nouveauté sur ce thème.

Les deux prétendants de Juliette sont tous deux attachants, et l’on n’aimerait pas devoir la lourde tâche de choisir entre Paul, le bel écossais (qui n’a d’ailleurs pas du tout l’accent écossais, et parle un anglais très londonien) et Etienne, l’auvergnat…

Il y a quelques bonnes scènes, notamment celle que vous avez pu voir dans les teasers, sur le concept de tomber amoureux sur Tinder (la voici : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19569457&cfilm=248355.html). Mais globalement, on ne meurt pas de rire devant cette comédie.

Cela reste un film très grand public, avec des gags assez moyens, et une trame plutôt simple. Néanmoins, le tout se regarde sans avoir à forcer, probablement parce-que le casting est bon, et que l’on s’attache à certains personnages… Et la fin m’a convaincue.

A voir, pour une soirée réussie entre amis ou en famille (mais pas nécessairement au cinéma) !

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Greenberg, quand Ben Stiller te donne le cafard…

Mon avis sur Greenberg sera bref, mais il sera.

En effet, même si je n’ai pas adoré ce film, j’avais envie de vous le présenter car il est assez original, et pourra trouver son public…

Il s’agit d’une comédie dramatique américaine, d’1 h 45. Les rôles principaux reviennent à Ben Stiller et Greta Gerwig.

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L’action se déroule à Los Angeles. Florence est une jeune femme d’une vingtaine d’années, qui rêve de devenir chanteuse, mais travaille comme Assistante personnelle chez les Greenberg, pour faire bouillir la marmite.

Son job n’est pas passionnant, mais Florence ne se plaint pas, et lorsque ses patrons partent en vacances à l’étranger, elle continue de venir s’occuper du chien. C’est ainsi qu’elle croise Roger, le frère de Philip Greenberg.

Roger a la quarantaine, et est dépressif.

Paumé, il n’a pas vraiment trouvé de sens à sa vie et attend que le temps passe.

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La suite, vous la devinez…

Nos deux protagonistes vont unir leurs solitudes et tenter de trouver un sens commun à leur vie.

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Sauf que… je m’attendais à un joli petit film à la Little Miss Sunshine/500 days of Summer ou encore Juno. Je pensais tomber sur une comédie pleine de tendresse, avec des personnages proches de nous, simples et crédibles, avec leurs blessures et leurs faiblesses.

Mais en réalité… Greenberg a manqué de rythme et de fond. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, que j’ai trouvé ennuyants à mourir. J’avais envie de les secouer et de les pincer pour les faire sourire un minimum… OK ils sont dépressifs, donc il ne fallait pas s’attendre à mourir de rire devant ce film, mais bon, un minimum de joie de vivre aurait été requis, ne serait-ce que pour finir sur une note un peu plus positive…

Là j’ai franchement trouvé le temps long… Du coup, je ne recommande pas spécialement ce film, à moins que le thème vous attire tout particulièrement et/ou que vous soyez des fans absolus de Ben Stiller. Dans tous les cas, je vous aurai mis en garde…

John of God – Lumières d’Afrique 2016

Nous avons la chance à Besançon, d’avoir un festival de cinéma africain. En fait c’est même plus que cela, car autour des films en compétition, il y a aussi des documentaires, des animations pour les enfants, et diverses activités, notamment des dégustations de plats africains.

Il n’est pas toujours facile de voir plusieurs films car les séances s’étalent sur une semaine et sont souvent programmées vers 18 h 00 en ville. Il me faudrait donc sortir du travail et mettre les gaz pour arriver à temps pour le début des films… Nous faisons au mieux, et cette année nous avons pu caler un visionnage le 11 novembre et assister à la projection de John of God !

Il s’agit d’une comédie congolaise sortie en 2014.Le Réalisateur, Selé M’Poko a voulu présenter le monde bien particulier du showbizz de son pays…

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Brandon est un Cameraman new-yorkais qui rêve de devenir Réalisateur. Un jour, il se voit proposer de partir en République Démocratique du Congo, pour réaliser un reportage sur « le plus grand chanteur du pays », John of God.

Brandon ne connait pas du tout l’Afrique. Il a pleins de clichés en tête. L’Afrique pour lui, c’est dangereux, avec des lions et la savane !

En débarquant à Kinshasa il va être dépaysé, plus encore que prévu, mais pas à cause des animaux sauvages !

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John of God nous a beaucoup plu. Dès les premières secondes nous avons été séduits par le personnage de Brandon, looser attachant. L’histoire se lance vite et l’arrivée à Kinshasa achève de nous plonger dans l’ambiance…

John of God est excellent, avec son obsession de la SAPE, la fringue chère et qui claque… Quand Brandon lui fait remarquer que ses modèles : Elton John et Liberace sont gays, sa réaction est absolument fabuleuse !

Pour ne rien gâcher, la bande son est géniale. J’ai acheté le titre principal : Welcome to Kinshasa !

John of God est un film délicieux, dépaysant, amusant. Il nous emmène pour un fabuleux voyage en Afrique, d’ont on revient avec le sourire jusqu’aux oreilles.

 

Un Petit Boulot [Cinéma]

Je vais très peu au ciné. Mais ce jour là, l’homme a ramené des places qu’une collègue devait utiliser avant une date limite. Il a fallu trouver un film tentant à l’affiche… Le seul qui nous faisait envie, et passait à nos horaires était : un Petit Boulot.

C’est une comédie française qui met en scène Romain Duris et Michel Blanc.

Il sort… aujourd’hui, le 31 août 2016 ! (Et oui je l’ai vu en avant première).

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Jacques travaillait à l’usine, mais depuis qu’il a été licencié, il a tout perdu du peu qu’il avait…

Alors quand le mafieux du coin lui propose 20 000 € pour liquider sa femme, il n’hésite pas bien longtemps.

Jacques devient tueur à gages, comme ça, pour une fois…

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Quand j’ai lu le synopsis d’Allociné, je me suis demandé à quoi il fallait que je m’attende… Comédie ? Drame ? Un peu des deux ?

Un Petit Boulot est à cheval sur plusieurs genres. C’est une comédie grinçante. On sourit tout du long. Parfois même on rit. Il faut dire que le personnage de Jacques est attachant, et que Duris joue décidément très très bien.

Exécuter la femme du mafieux ne le réjouit pas forcément, mais il prend cela comme un job d’appoint, une façon de se sortir du pétrin. Finalement, il découvre que ce n’est pas si compliqué que cela, et qu’il pourrait même s’arranger avec sa conscience, en flinguant ceux qui lui ont mis le nez dans le caca… une sorte de Robin des Bois avec un pistolet…

On est loin du tueur à gage américain, avec notre Duris national et sa coupe mulet qui s’accorde très bien à la déco de son appart, so 80’s !

Tout ce qu’il veut, c’est mener une vie décente, avec ses anciens potes d’usine, et une petite nana… rien de plus.

Romain Duris est excellent dans son rôle de looser aux cheveux gras. Il aimante la caméra.

Faut-il préciser que Michel Blanc est un mafieux convaincant et attachant également ?

Le scénario est bon, les acteurs sont excellents. Il faut donc absolument voir Un Petit Boulot, et vite ! Même la fin est très très bonne, et nous a ravis, mon homme et moi-même !

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Réalisateur : Pascal Chaumeil

Scénario : Michel Blanc, d’après le roman de Iain Levison