Enrico Piaggio – An Italian Dream

Ce film est sorti en novembre 2019 et est disponible sur Netflix.

Son action se situe au sortir de la seconde guerre mondiale, dans la petite ville toscane de Pontedera. L’usine d’Enrico Piaggio est en ruine, et celui-ci se sent l’immense responsabilité de tout reconstruire, pour ne pas laisser la famille de ses ouvriers sur le carreau.

Il n’est plus possible pour lui de fabriquer des avions, comme il l’a fait pendant la guerre. Pour rebondir, il lui faut une idée nouvelle, et il la trouve à travers un moyen de transport petit, agile, capable de répondre aux besoins de tous, quelque soit le sexe ou la classe sociale. La Vespa est née !

Le moteur est fixé à l’arrière, ce qui dégage l’espace pour les jambes, et permet aux femmes (et aux prêtres !) de s’installer sans dévoiler leurs jambes.

Ce film inspiré de l’histoire réelle, comporte une bonne portion de romance, qui n’a pas été pour me déplaire. Les histoires d’amour prennent le pas sur les complications financières que rencontre l’entrepreneur. En effet, Enrico Piaggio a épousé une veuve de guerre, qui a été non-seulement une épouse, mais aussi une précieuse conseillère. Cela est bien visible dans le film.

Il y a quelques libertés prises pas les scénaristes, puisqu’il est clairement montré que le fait de mettre en scène un scooter Piaggio dans le film Vacances Romaines a été demandé par Enrico Piaggio, alors que dans la réalité, a priori ce n’était pas le cas. Toujours est-il que la fameuse scène avec Audrey Hepburn au guidon d’une Vespa a fortement contribué au succès du motorino à l’étanger !

Ce film est une belle bouffée d’air frais, une belle histoire de reconstruction. Je vous le conseille !

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Un Amour Impossible

Un Amour Impossible est un film sorti en 2018, adaptation du roman homonyme de Christine Angot.

Réalisé par Catherine CORSINI, il met en scène Virginie Efira et Niels Schneider (qui se sont ensuite mis en couple dans la vraie vie #radioPotins).

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Nous sommes à la fin de années 50.

Rachel rencontre Philippe. Entre les deux jeunes gens, naît une relation sentimentale et charnelle. Mais rapidement, Philippe explique à Rachel qu’il ne sera jamais question de mariage entre eux, car ils sont de classes sociales différentes.

Rachel tombe enceinte et élève seule sa petite Chantal, en n’ayant de cesse de se battre pour que Philippe la reconnaisse.

Ce combat d’une vie entachera profondément les existences de la mère et de sa fille…

***

Comme souvent, Virginie Efira crève l’écran. Elle est superbe et joue à merveille le rôle de Rachel. On ne peut que ressentir de l’empathie pour son personnage. À l’inverse Philippe est le bonhomme hautain, que l’on finit rapidement par détester.

Bien que le sujet traité soit plutôt lourd, le film reste très lumineux, très positif, grâce au personnage de Rachel, qui ne s’apitoie pas une seule seconde, mais au contraire, va sans cesse de l’avant.

J’ai trouvé que le scénario était riche, et que les rebondissements ne manquaient pas, pour ponctuer le film aux bons moments. J’ai donc apprécié le visionnage du début à la fin…

Je n’avais pas lu le livre, donc je ne saurais évaluer la qualité de l’adaptation. Mais dans l’absolu, ce film m’a beaucoup plu. J’ai repensé à mon visionnage le lendemain et les jours qui ont suivi, ce qui veut dire que j’ai été marquée, et que cela m’a fait réfléchir.

A voir donc !

Warriors, ils savent pour quoi ils se battent.

Warriors est un film sorti en 2011, que l’on pourrait classer dans la catégorie DRAME.

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Nous suivons en parallèle, le destin de deux frangins que la vie a séparé. D’un côté, Tommy est un ancien Marine qui renoue le contact avec son père. De l’autre, Brendan est prof le jour, et combat la nuit dans des clubs de strip tease, en espérant parvenir à payer le prêt de sa maison.
En apparences, les deux frangins n’ont pas grand chose à voir l’un avec l’autre. L’un est paumé, et profondément abîmé par la vie ; l’autre est l’américain lambda, avec sa femme et ses deux petites filles. Mais en réalité, ils pourraient bien avoir plus de points communs qu’ils ne l’imaginent… et si le ring les rapprochait ?

Dès les premières minutes, ce film m’a captivée. L’histoire est simple finalement, mais son traitement la rend vraiment belle. On alterne les scènes de baston plutôt sympathiques à regarder (à condition d’aimer le combat bien-entendu) et les passages plus profonds. Ces derniers permettent de retracer petit à petit les événements qui ont faits que Brendan et Tommy se sont éloignés.

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Tous deux s’inscrivent à un championnat qui va voir s’affronter les plus grands combattants de combat mixte du monde. A la clef, une coquette somme qui pourrait bien leur permettre de solutionner quelques points merdiques de leurs existences respectives. Mais… il n’y aura qu’un seul vainqueur, et il devra affronter des concurrents de taille…

 

OK c’est un film de baston, mais c’est justement parce-qu’il n’y a pas que la baston, et parce-que les personnages sont animés par quelque chose de plus profond, que Warriors est une petite pépite. Gavin O’Connor le Réalisateur, prouve si besoin était, que l’on peut proposer du muscle et des upercuts dans un film, sans pour autant renoncer à tout scénario.

Cela aurait pu mal virer, avec des thèmes qui attirent méchamment le cliché (le Marine soutenu par ses pairs, sur fond de patriotisme US, le père ancien alcoolique, la belle blonde qui a séparé les frangins… j’en passe et des meilleurs) mais l’histoire tient la route du début à la fin.

Les passages de combat sont à la fois jolis techniquement, et chargés d’émotions. Tout se passe dans les regards, dans le peu de mots qui s’échangent dans la cage.

Joel Edgerton et Tom Hardy sont exceptionnels dans les rôles de frères ennemis. Le second est particulièrement incroyable, pour son interprétation de la haine poussée à son summum.

Le scénario a beau être prévisible dans ses grandes lignes_on sait par exemple, que les deux frères vont se retrouver et devoir s’affronter physiquement_cela ne m’a pas gênée, car ce qui comptait était de savoir comment tout cela allait se terminer à l’issue du championnat.

J’ai réellement adoré ce film et vous le recommande très très chaudement !

The Escort

Nous nous sommes abonnés à Netflix. Et cela a un peu changé notre quotidien, car nous avons repris goût à nous installer dans le canapé pour regarder un film à deux, alors que nous avions perdu cette habitude, faute de bons films qui nous tentaient autant l’un que l’autre…

Ce soir là, c’est The Escort qui a réussi à nous mettre d’accord. Ce film sorti en 2015, dure une petite heure et demie. Il met en scène Lyndsy Fonseca (qui joue la fille de Ted dans How I met your Mother) et Michael Doneger, acteur que je ne connaissais pas encore, mais qui est plutôt charmant (en cas de doute, demandez à Google images !).

*

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Allociné nous résume le film en une phrase :

Un journaliste accro au sexe et en manque de bonne histoire décide de s’inscrire dans une agence d’escort-girl.

Sauf que… ce n’est pas du tout cela. Ou alors j’étais bourrée quand j’ai regardé ce film. Mais il ne me semble pas.

Bref.

L’histoire en réalité, est celle d’un jeune journaliste effectivement accro au sexe, qui cherche un sujet d’article pour se faire embaucher. Il rencontre une jeune et jolie femme qui fait l’escort dans un bar. Son sujet est tout trouvé.

Sauf que, bien-entendu, la jeune et jolie Victoria va se révéler réellement attachante, au point de changer considérablement la vie du non-moins jeune et mignon journaliste.

Est-ce que cette histoire au goût de déjà vu vaut le coup d’œil ?

Oui.

Oui absolument, car les personnages sont intéressants, et que ce film mêle habillement les genres. Sur un fond plutôt dramatique, se retrouve saupoudrée, une jolie dose d’humour, et bien-sûr, un coulis romantique assez délicieux…

C’est bien fait, car l’homme a aimé autant que moi, ce qui n’est pas forcément une mince affaire.

On tombe rapidement sous le charme des personnages, et on se laisse emporter par cette histoire, certes totalement vue et revue, de la prostituée qui tombe amoureuse. Et alors ? Pourquoi pas ?

Toute la force de ce film, se trouve dans sa finesse. Au départ, les deux personnages sont aussi paumés l’un que l’autre, mais petit à petit, il vont parvenir à s’apprivoiser, et à s’apprécier, trouvant chacun chez l’autre les choses qui lui manquaient.

Ce n’est clairement pas un film que l’on regarde pour le suspens, car dès les premières minutes on a déjà deviné la fin. Mais le zapper pour cela serait une erreur, car ce serait se priver d’un agréable moment de cinéma.

C’est un chouette film, qui nous a réellement bottés, tous les deux. Donc je vous le recommande !

Le Monde à ses Pieds – Géraldine Maillet

Ruslana est une jeune kazakhe, qui vit une existence classique dans la principale ville de son pays Almaty, jusqu’à ce qu’une agence anglaise la repère dans une brochure touristique kazakhe, et lui fasse signer un contrat.

Très rapidement, la jeune fille de 16 ans pose pour les magazines les plus prestigieux (Vogue, Elle, Glamour) et défile pour les créateurs du monde entier. On la voit également devenir égérie de campagnes publicitaires, notamment pour le parfum Nina de Nina Ricci. Sa longue chevelure châtain claire et ses yeux bleus séduisent le monde entier… mais ne lui épargnent malheureusement pas un destin tragique…

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Ruslana (1987-2008) #ruslanakorshunova

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Tout ce que je viens de vous écrire est vrai. Ruslana Korshunov(a)* a bel et bien existé, et a connu la gloire. Je ne vous en dirai pas plus sur la suite, car je pense que comme moi, vous voudrez garder le suspens si vous choisissez de lire le court récit de Géraldine Maillet. Sinon, libre à vous de demander des éclaircissement à Wikipédia.

 

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#roman

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Ce roman, je l’ai acheté par hasard, chez Emmaüs. Le résumé au dos me tentait. Je l’ai entamé en pensant qu’il s’agissait d’un récit de fiction. Et ce n’est qu’une fois arrivée au milieu du livre, en cherchant quelques infos sur le net, que j’ai appris qu’il s’agissait à la base d’une histoire vraie. Cela a rendu ma lecture encore plus plaisante.

Le Monde à ses Pieds tient en 220 pages, et est un livre qui m’a énormément plu.

J’ai bien accroché à cette histoire et à la façon dont l’auteure la raconte, sans aucun temps mort, dans un style très rythmé, qui donne l’impression de vivre le récit de l’intérieur.

Géraldine Maillet connait bien son sujet, puisqu’elle a elle-même été mannequin, avant d’enfiler les nombreuses casquettes de romancière, réalisatrice, scénariste et même chroniqueuse.

*le A à la fin de son patronyme a été rajouté par son agence, pour le féminiser.

 

Si le thème vous attire… alors vraiment laissez-vous séduire par ce livre. Il est tout à fait abordable, et vous permettra de passer un agréable moment de lecture.

To the Bone – Netflix

To the Bone est un film Netflix, que vous pourrez voir… en vous abonnant à Netflix, logique. C’est parce-que ce film nous tentait particulièrement, que nous avons commencé à envisager la possibilité de nous abonner à Netflix, alors que nous avions déjà une pile de DVD à regarder. Et comme vous pouvez le deviner, nous avons fini par craquer !

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Lily Collins (la fille de Phil Collins), incarne Ellen, une jeune femme de 20 ans qui souffre d’anorexie mentale depuis des années. Elle a déjà suivi diverses thérapies pour tenter de se libérer du mal qui la ronge, sans succès jusque là. 

Ellen rencontre le docteur Beckham, un Médecin spécialisé dans le traitement des troubles du comportement alimentaires, qui propose une thérapie originale. La jeune femme est séduite et décide de tenter le tout pour le tout…

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https://www.instagram.com/p/BZHvJwwlWXv/?tagged=tothebone

J’attendais beaucoup de ce film, et étais assez confiante car la bande-annonce semblait confirmer que ce sujet était habillement traité. En plus, l’actrice principale est une ex-anorexique, donc on pouvait supposer qu’elle apporterait une bonne dose de crédibilité.

Et en effet, le film tient la route. Plusieurs détails prouvent que le sujet n’est pas inconnu à la Réalisatrice, Marti Noxon. L’on voit notamment à plusieurs reprises, que les patients connaissent la teneur en calories des aliments, à la calorie près.

Ils sont obsédés par ces calories et par le fait de perdre du poids, au point de courir dès qu’ils le peuvent, de monter et descendre les escaliers au pas de course, de chercher toujours de nouvelles solutions pour se purger… (mais chose rare et appréciable, vous ne verrez aucune scène de vomissement dans ce film !)

Ce film sort du lot, car il ne met pas spécialement l’accent sur l’alimentation. Il s’intéresse avant tout au psychique. Par petites touches, nous découvrons les différents éléments qui ont fait que Lily a plongé peu à peu dans l’anorexie. Nous réalisons à quel point sa maladie impacte sa vie, mais aussi celle de ses proches.

Il n’y a pas une seule raisons qui a tout fait basculer, mais un ensemble de choses, qui mises bout à bout, ont fait déborder le vase.

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To the Bone n’a pas la prétention d’expliquer l’anorexie, ni de faire du spectaculaire. Il présente le cas bien spécifique d’Ellen, et la solution apportée à ce cas particulier ; une solution parmi tant d’autres.

Autour d’Ellen, les adolescents et jeunes adultes se retrouvent dans un centre qui a des allures de maison, où ils peuvent vivre entre eux, manger sans qu’on leur impose des aliments, ou des quantités.

C’est au contact les uns des autres, qu’ils parviennent à se soigner, en retrouvant le goût de vivre.

https://www.instagram.com/p/BZHkM3JlFL1/?tagged=tothebone

L’interprétation de Lily Collins est superbe. L’actrice ne surjoue pas. On ne nous impose aucune scène marquante inutile, juste pour faire du spectacle. On ne tombe jamais dans le voyeurisme, dans le sale.

J’aurais peut-être apprécié que le personnage de Lily soit moins lumineux. En effet, on voit parfois que Lily est épuisée, et il y a même une scène où elle tombe, victime de ses restrictions. Mais globalement, malgré sa maigreur, Lily reste jolie.

Je pense qu’il aurait été juste d’accentuer le côté laid de la maladie, de parler même par petites touches, des dangers auxquels les malades s’exposaient. Nous aurions pu voir Lily perdre ses cheveux par poignées, ou ressentir les palpitations de son cœur par exemple. Je pense que cela aurait renforcé le message.

En conclusion, To the Bone est un film fort et marquant, qui mérite vraiment d’être vu.

 

 

Remember Me [DVD]

Encore une fois, c’est en vide-grenier que j’ai trouvé ce DVD. Je n’avais jamais entendu parler de ce film, mais le résumé m’a donné envie… Je vous le présente ? 

C’est un drame doublé d’une romance, qui date de 2010 et dure un peu moins de 2 h 00 ( 1 h 53 nous annonce Allociné). Il met en scène Emilie Ravin et Robert Pattinson (oui, le mec de Twilight). Emilie Ravin a un visage qui ne m’était pas inconnu mais je n’ai pas réussi à la replacer pendant le visionnage du film… et puis finalement j’ai découvert en consultant sa filmo, qu’elle avait joué dans diverses séries, et notamment dans Once Upon A Time, où elle incarnait Belle !

Robert lui, campe le personnage de Tyler, un jeune new-yorkais qui décide de séduire la fille d’un flic qui l’a humilié. C’est une sorte de vengeance… Sauf que (là vous avez déjà deviné la suite) la fille en question, Ally, se révèle être tout à fait aimable. Et les deux finissent par tomber réellement amoureux… Se lance alors une jolie histoire d’amour, intense et sincère…

« Sincère » c’est peut-être le mot qui définirait le mieux ce film. Il est loin des romances classiques, construites à peu près toutes sur un modèle similaire. L’histoire n’est pas une simple succession d’événements linéaires, qui servent un dénouement connu d’avance.

La romance entre Tyler et Ally a déjà un intérêt, mais d’autres histoires viennent se greffer tout autour. Il y a le passé d’Ally, et puis la famille de Tyler, avec le père totalement dédié à son travail, au point de délaisser sa famille ; avec la petite sœur qui est le souffre-douleur de son école, etc etc…

Remember Me est un chouette film, servi par un casting plutôt soigné (le père de Tyler n’est autre que Pierce Brosnan_je veux dire, James Bond quand-même !) qui offre tout un éventail de bons sentiments, sans verser dans la bisounourserie® (je copyright ce mot tiens). Il se termine par un vrai final qui vous laissera sur les fesses (et tout cas pour nous ce fut le cas) !

A voir, même si comme moi vous étiez totalement passés à côté de la folie Twilight et ne trouvez pas de charme particulier à Robert Pattinson !

Victoria, la reine des Avocates

 

 

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Virginie Efira est une actrice que j’apprécie énormément et c’est pour elle avant tout, que j’ai choisi de visionner Victoria, une comédie dramatique sortie en septembre 2016.

Dans ce film d’un peu plus d’une heure et demie, la jolie blonde incarne Victoria Spick, Avocate Pénaliste dont la vie est un véritable foutoir.

Victoria mène une carrière plutôt brillante, et dédie toute son existence à son métier. Sa vie sentimentale ne ressemble à rien. Elle rencontre de temps en temps un type connu sur un site de rencontre, s’envoie en l’air pour la forme, mais rien de bien épanouissant. Ses gamines sont élevées par un jeune homme au pair. Et comme si cela ne suffisait pas, Vicky va se retrouver encore plus dans la tourmente quand elle assiste à un mariage au cour duquel l’une des invitée se retrouve avec un couteau dans le ventre… C’est l’ami de Vicky, Vincent qui est accusé par la jeune femme, et bien-sûr, qui va t-il choisir comme avocat ? Victoria…

Victoria n’est pas une comédie française au sens où on l’entend habituellement. Ce n’est pas l’humour lourd de Camping, pas non-plus le genre de film qui met en scène une bande de potes façon Barbecue. C’est plus subtile…

En fait, on oscille en permanence entre comédie et drame, avec un personnage qui ne connait rien de véritablement dramatique, mais n’a pas pour autant une vie rêvée. Victoria c’est juste une nana random, qui n’a pas vraiment de but à sa vie, ne se préoccupe que d’elle-même sans voir les éventuelles bonnes personnes qui l’entourent, et se débat pour essayer de ne pas s’enfoncer encore plus dans le merdier quotidien !

Certaines répliques sont absolument tordantes, et il y a des scènes qui m’ont vraiment amusée…

C’est un film à la fois divertissant et intelligent, qui fait réfléchir autant qu’il fait sourire. Je vous conseillerait de le visionner, car il vaut en vraiment le coup…

 

 

 

Greenberg, quand Ben Stiller te donne le cafard…

Mon avis sur Greenberg sera bref, mais il sera.

En effet, même si je n’ai pas adoré ce film, j’avais envie de vous le présenter car il est assez original, et pourra trouver son public…

Il s’agit d’une comédie dramatique américaine, d’1 h 45. Les rôles principaux reviennent à Ben Stiller et Greta Gerwig.

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L’action se déroule à Los Angeles. Florence est une jeune femme d’une vingtaine d’années, qui rêve de devenir chanteuse, mais travaille comme Assistante personnelle chez les Greenberg, pour faire bouillir la marmite.

Son job n’est pas passionnant, mais Florence ne se plaint pas, et lorsque ses patrons partent en vacances à l’étranger, elle continue de venir s’occuper du chien. C’est ainsi qu’elle croise Roger, le frère de Philip Greenberg.

Roger a la quarantaine, et est dépressif.

Paumé, il n’a pas vraiment trouvé de sens à sa vie et attend que le temps passe.

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La suite, vous la devinez…

Nos deux protagonistes vont unir leurs solitudes et tenter de trouver un sens commun à leur vie.

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Sauf que… je m’attendais à un joli petit film à la Little Miss Sunshine/500 days of Summer ou encore Juno. Je pensais tomber sur une comédie pleine de tendresse, avec des personnages proches de nous, simples et crédibles, avec leurs blessures et leurs faiblesses.

Mais en réalité… Greenberg a manqué de rythme et de fond. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, que j’ai trouvé ennuyants à mourir. J’avais envie de les secouer et de les pincer pour les faire sourire un minimum… OK ils sont dépressifs, donc il ne fallait pas s’attendre à mourir de rire devant ce film, mais bon, un minimum de joie de vivre aurait été requis, ne serait-ce que pour finir sur une note un peu plus positive…

Là j’ai franchement trouvé le temps long… Du coup, je ne recommande pas spécialement ce film, à moins que le thème vous attire tout particulièrement et/ou que vous soyez des fans absolus de Ben Stiller. Dans tous les cas, je vous aurai mis en garde…

Ne passez pas à côté de (la) Beauté Cachée… [ciné]

Le premier film que nous sommes allés voir cette année, fut Beauté Cachée, avec Will Smith dans le rôle principal.

Ce film est un drame, d’une durée d’1 h 37.

Le titre original est Collateral Beauty. C’est une information que j’ai cherchée en rentrant de la projection, car je ne saisissais pas vraiment le sens de « Beauté Cachée ». Et je dois dire que le titre original est bien plus adapté… car la beauté cachée elle, je la cherche toujours !

Mais bon… commençons par le début !

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Howard est un homme brisé depuis la mort de sa fille, il y a trois ans. Il se rend à son bureau chaque jour, mais ne travaille plus, et s’enferme dans un mutisme dont personne ne peut ne serait-ce qu’espérer le faire sortir. La situation est critique pour ses collègues, car Howard n’assume plus son rôle de manager et fait prendre des risques à l’entreprise.

Ses plus proches collaborateurs mettent alors en place une stratégie pour le pousser à exprimer sa souffrance…

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Le casting est grandiose.

Will Smith est comme d’habitude, parfait. Tant mieux car il joue Howard, le personnage principal. Il est entouré par ses collègues : la lumineuse Kate Winslet, Edward Norton, et Michael Peña. On retrouve également Keira Knightley (que je ne peux pas blairer, mais ça c’est totalement personnel), Helen Mirren et Jacob Latimore (que je ne connaissais pas mais qui m’a bluffée). Enfin, la belle Naomie Harris joue également un rôle important.

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L’histoire est belle, et le scénario original. Il a manqué un petit quelque chose pour que je sois totalement conquise et vous parle de coup de cœur. Ce concept de « beauté cachée » un peu flou (probablement mal traduit) n’a pas aidé. J’aurais préféré que l’on parle de « beauté collatérale », et là j’aurais pu mieux accrocher à l’histoire…

Dans tous les cas, Beauté Cachée est un beau film, qui donne espoir, et me semble parfait pour bien démarrer l’année !